L'étoile belge

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s.n. 1914, 01 Juni. L'étoile belge. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2j6833p66c/
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L′ETOIL BELGE ws= Lundi Ier et mardi 2 juin 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT : PO0R BRUXELLES : Un an : 19 fr.; 6 mois, fr. tt.SO; 3 mois, £r. S.. POUR LA PROVINCE : Un an : IC fr.; 6 mois, fr. 8.50; 3 mois, 5 fi j BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 1( EnprovinoeilsufiitdercmettreUprUcdeFdbonnanentaufaci Baromètre du 2 juin 5 heures Tampér. moy11 novcoS*, 1«". 14*4 Maximum do la >^^\kQU RTr^^. veille, 13°9 Minimum delà '■C nil'fc' Baromèt.. le.lef àtSh., 760Qml Quantité d'eau // de 8 à 8 h «, {^ pr24hM 1:îmm* Observations fluii fff I ccAl de midi Temj)érature, I Soif a giœ 'ê 1 ll°2 B&romérre, ll=^Sra ? â/QIZ2 II T5imm5 Humidité(10»=* \\ ^, va • h} i^5 B lium. absolu ^7 Vent dominant, U c? N&. Jj>/ '• // NNR Déclin. ma<rn. I2u5:'0 Ephémérides '</jt pour le 2 juin Soleil: Xg#. ■ Lune: lever, 3 h. 34 lever, 12 h. 'M ooucher, 19h.46 >>> coucher. Oh.34 r»_ -ua.. \ir a nt ... /•__*. _i ____________ coucher, 19h.46 i.. coucher. ___ _ . Prévis, de l'Inst. raétéor.. Vent W. à N., modéré ou assez fort; JL..ÎFrance, Angleterre, Allemagne et » 0 \ par trimestre m „• ■ „ ANVOVCTCS : 45 o1™ la li?rie;-niai n in 4 U?ae3, fr. 1.6'i. g. «>. . _ l'Jll iT.inil 9 «i tous pays de l'Union postale, j v payable d'avance S&K* §£$ mittIPftft Les minute r3 nia is av iûo 2 ha irai i I'OJIm de Publicité, Service des malles tfstende-Doavpei Hollande, 7 fr. — Grand-Duché, 6fr. ] mandat-poste Uvlllillavd IfilliSlwi U &>, rue >îeave p ira sien. la soir mâ aa. Etat de la mer, le 1er, à 16 heures : peu agitée ETRANGER La Prusse se catliolise-t-elle ? (La Prusse, forteresse du protestan-iisme sur le continent européen, est-elle en train de se catholiciser. Oui, s'il faut i en croire une !étude du pasteur For-berger de Dresde et un travail de M. Frûh que vient d'analyser la Franlc-furler Zeilung. Les deux auteurs arri-[ vent à cette conclusion que la majorité [ de la population prussienne sera deve-| nue catholique dans deux ou trois géné-| rations si les causes qui agissent actuel-I lement continuent à s'exercer avec la (môme intensité. Ce recul du protestantisme n'est dû nullement, comme on pourrait le sup-[ poser, à de nombreuses conversions. Il est surtout le résultat d'une natalité moindre chez les protestants que chez les catholiques. Voici des chiffres. Sur 1,000 enfants légitimes nés en Prusse il y en avait : en 1875, 603 issus de mariages purement protestants et 339 issus de mariages purement catholiques ; en 1890, 585 de la première catégorie et 345 de la seconde ; 'en 1900, respectivement 553 et 376 ; en 1905, respectivement 539 et 390 ; en 1910, respectivement 523 et 104 ; enfin, en 1911, respectivement 519 et 408. La proportion des naissances protestantes est donc en décroissance continue et celle des naissances catholiques en augmentation continue. Dans le court espace de 36 années la première est tombée de 60.3 à 51.9 p. c. et la seconde s'est élevée de 33.9 à 40.8 p. c. Si cette évolution persiste avec la même intensité, dans 36 ans la proportion des naissances protestantes sera descendue à 43.5 p. c., , tandis que celle des naissances catholiques sera montée à 47.8 p. c. Voici les chiffres absolus. Nombre de j naissances issues de mariages purement évangéliques : en 1875, 603,972 ; en 1901 ! où on a enregistré le chiffre le plus élevé,, 6.64,pAO ; en 1911, 585,229. Nombre des naissances issues de mariages purement catholiques ! en 1875, 339,939 ; en 1908, où on a enregistré le chiffre le plus élevé, iSl,63! ; en 1911, 459,592. De sorte qu'en 1911 il est né 18,743 enfants protestants de moins qu'en 1875 et 119,653 enfants catholiques de plus. La statistique scolaire confirme la statistique des naissances. De 1886 à 1911 le nombre des élèves protestants des écoles primaires s'est élevé de 3,062,856 à 3,871,902 et celui des élèves catholiques m- a passé de 1,730,402 à 2,650,722. De sorte die que le nombre des premiers s'est élevé lut de 26.4 p. c. et celui des seconds de or- 53.2 p. c. La disproportion s'est surtout de accusée au cours de la période quin- %k- quennal 1906-1911. Pendant ces cinq an- rri- nées, le nombre des élèves protestants •ité ne s'est accru que de 147,355, tan- ve- dis que celui des élèves catholiques né- s'est augmenté de 258,742. Si le phéno- lel- mène persistait avec la môme intensité, la en 1925, dans 11 ans, la jeunesse scolaire prussienne serait déjà en majorité dû catholique. up- Les naissances israélites, dont la pro- . 11 portion dans l'ensemble est d'ailleurs en lilé recul accentué, et les naissances issues îez de mariages mixtes peuvent être négli- 5ur gées. s il C'est donc la natalité plus forte chez na- les catholiques que chez les protestants sus qui tend à assurer finalement aux pre- en miers la prépondérance numérique en 345 Prusse. A quoi tient cette natalité supé- ent rieure ? A des causes diverses qui n'ont 539 rien à voir avec la religion : à ce que et le bien-être est plus répandu chez les 519 protestants que chez les catholiques, car on sait que ce sont, en règle générale, .es- les ménages les plus pauvres qui ont lue le plus d'enfants ; à ce que dans les en grandes villes, où la natalité est toujours urt fortement réduite, habite un cinquième im- de la population totale des protestants 'est contre un septième seulement de la pro- ilu- portion totale des catholiques. Dans les ité, grandes villes ou prédomine l'élément ces catholique on constate la même réduc- c., tion dans la natalité. Seulement il y a ho- peu de grandes villes catholiques en Prusse. de II faut tenir compte aussi de ce que la ent plupart des immigrants viennent de 901 pays voisins appartenant à la religion ■vé,. catholique. des Ajoutons que, depuis quelques années, ent la natalité commence aussi à diminuer '08, sérieusement dans les contrées catho- vé, liques. Tandis que de 1890 à 1900, la na- >rte talité avait augmenté chez les catho- >ro- liques de 1.43 pour mille, elle a baissé 653 de 2.42 pour mille pendant la période quinquennale 1900-1905 et de 3.50 pour sta- mille pendant la période quinquennale 911 1906-1911. Pour peu que cela continue des la natalité catholique cessera assez rapi- 856 dement de surpasser la natalité prot.es- ues tante. NOS Services spéciaux d e l'ËTOILE BELGE FRANCE î A LA CHAMBRE Le président de la nouvelle chambre e M. Deschanel est élu président provisoire ? de la chambre par 402 voix. 1 r L'élection du bureau r Au troisième tour de scrutin, M. Messi- j my est élu vice-président provisoire par t j 238 voix contre 204 à M. Augagneur. i s L'élection de M. Messimy est applaudie j _ au centre. j t M. Rabier s'est désisté au second tour. ! „ M. Deschanel, montant au fauteuil pré- : £ sidientiel, remercie ses collègues et trace jj le programme immédiat de la chambre. ^ La séance est ensuite levée. , Les chiffres du scrutin Cest par 401 voix, contre 99 à M. Vail- 4 lant, socialiste, que M. Deschanel a été g élu président provisoire de la chambre. 1 Ont obtenu au premier tour de scrutin v dans l'élection des deux vice-présidents d provisoires : 1 MM. Clémentel, 288 voix ; Augagneur, 1 225 ; Rabier, 174 ; Messimy, 1G3. - La majorité absolue étant de 246 voix, r M. Clémentel est seul élu au premier tour, é Il y a lieu à un deuxième tour pour le se- : i cond siège de vice-président provisoire. ! ^ I e 1; A la onzième législature J)e Paris : De nombreux députés sont venus lundi après-midi à la première séance 1 de la onzième ligislature. Le public est S ti ès nombreux. Le doyen d'âge, M. de Mac-, 1 kau, a prononcé le discouiis d'usage qui a ? été très applaudi. On a procédé ensuite au ■ ^ scrutin pour l'élection du bureau provisoire. ;- § M. Poincaré en Bretagne £ c Discourant au banquet de la munioipa- e liié de Saint-Brieuc, et répondant à une r allusion du maire, M. Poincaré a dit : c Ma visite m'aura procuré la plus grande 1 satisfaction que je puisse éprouver. Elle i m'aura montré l'attachement de vos corn- ; c patriotes aux institutions républicaines 1 s et la fermeté de leur patriotisme. Vous j c avez tenu à me répéter publiquement que I personne parmi les Bretons du Nord ne | consentirait à laisser affaiblir l'armée et ; compromettre la défense nationale. Je ! n'attendais pas moins de votre clair-1 s voyance. Ce n'est pas sur cette terre de k marins et de soldats qu'on peut oublier 6 les leçons du passé. Ce n'est pas la Bretagne qui sera jamais sourde à la voix de 1 la France. Le président de la République a prési- 1 dé, dimanche à midi, le banquet des gym- r: nastes. s Parmi les délésations des sociétés étrang&res, on remarquait les délégués t belges et luxembourgeois. c M. Poincaré au congrès des gymnastes de Rennes. — Son discours M. Poincaré, discourant au banquet des gymnastes de Rennes, a dit que l'œuvre des sociétés de gymnastique, commencée il y a quarante ans, alors que les blessures de la France étaient saignantes, n'a rien perdu de son utilité. Les jeunesses nouvelles venues depuis n'ont connu que les bienfaits de la paix, mais l'histoire ast là pour leur apprendre que les nations qui s'endorment dans une sécurité apparente se réveillent trop souvent dans l'humiliation et dans la défaite. La France ne veut pas être exposée à subir la loi de l'étranger. Elle est fermement pacifique, mais elle entend sauvegarder son indépendance, ses droits et son honneur. Il lui faut, pour les défendre, une armée composée de gros effectifs et rapidement mobilisable. Il lui faut aussi des troupes instruites, excellentes et entraînées. L'Union des sociétés de gymnastique, est pour l'armée une excellente école préparatoire. Ce n'est pas à vous de faire des soldats, mais vous faites des hommes. Vous développez dans la jeunesse non seulement les qualités physiques, mais aussi les qualités morales Vous êtes de précieux auxiliaires de la défense nationale et en même temps de véritables éducateurs de l'esprit, public. Vous rappelez sans cesse au pays les leçons du passé. Vous le détournez des abandons funestes et des découragements mortels. Vous l'habituez à la confiance et à l'espoir. Vous lui donnez l'exemple de la volonté, de l'énergie et de la persévérance dans les desseins. M. Poincaré a terminé en saluant les représentants des diverses sociétés étrangères et notamment des sociétés belges et luxembourgeoises, et en leur adressant, comme aux gymnastes français,ses félicitations et ses vœux. M. Poincaré a prononcé son discours avec une fermeté et une autorité plus grandes encore que de coutume. Lorsqu'il a parlé de la nécessité pour la France d'entretenir une armée nombreuse, à gros effectifs et bien entraînée, il a regardé M. Noulens, ministre de la guerre, assis près de lui et le ministre a approuvé de la tête les paroles du président. Le discours a été salué par une longue ovation. Les convives ont chanté la Marseillaise puis les hymnes russe et anglais ont été joués. . Mort de M. Henry Roujon M. Henry Roujon, membre de l'Institut, sécréta, 'e perpétuel de l'Académie des beaux-ar3- est décédé lundi matin à 6 h. 15. M. Henry rtoujon était né à Paris en 1853. Comme Dierx, comme Verlaine, Courte-line et tant d'aur es, il entra dans l'administration en 1873, au ministère de l'instruction publique. En 1880, Jules Fer .y en fit son secrétaire particulier. Il fut chef de bureau, au cabinet du ministre sol: Paul Bert, Loc- kroy, Remé Goblet et Spuller. En 1891, M. Léon Bourgeois le nomma directeur des beiaux-arte, fonction qu'il conserva jusqu'en 1903. En 1899, il fut reçu comme membre libre à l'Académie des beaux-arts, qui lui confia &n 1903 la succession de Gustave Larroumet comme secrétaire perpétuel.M. Hetfiry Roujon fut égalemieŒvt commissaire spécial des beaux-arts à l'expo-i sition de 1900. i Voilà pour la carrière administrative. . Elle n'a pas nui à sa carrière littéraire. Il ' débuta à la République des lettres, revue t fondée par Mendèis et dont il fut le secré- - taire. Il y signait Henry Lajoul. Puis, il . collabora au Voltaire et à la Revue Bleue. , Il publia alors un joli petit roman : Mire-' monde qu'on peut relire avec infiniment " de plaisir. 3 On doit encore à M. Henry Roujon des . livres sur l'art. Mais le meilleur de lui-même, de soin esprit fin et délié, il l'a don-' né dans la presse, dans ses articles du " Figaro, et ceux que tous les lundis, il pu-i blliait dans le Temps sous ce titre : En marge. M. Henry Roujon avait été élu membre de l'Académie française, après trois jours 1 de scrutin, le 16 février 1911, au fauteuil 3 d'Henri Barboux. Il fut reçu sous la cou-. pôle par M. Frédéric Masson. Le Musée de l'Armée des Invalides î cambriolé 3 Un cambriolage a été constaté ara. Musée de l'Armée des Invalides. 1 Deux vitrines, placées dans la salle - d'Aumale, ont été fracturées par des mal-j faiteurs restés inconnus, qui ont emporté des armes enrichies de pierres fines et un 2 certain nombre de bijoux de grande va- 3 leur. Parmi les objets dérobés se trouve r un poignard de guerre du xviii' siècle faisant partie de l'habit de parade de l'em- ï pereur de Chine. Cette arme était ornée de diamants, de rubis et d'émeraudes. Le s manche est en jaspe et le fourreau en or S massif. » Les malfaiteurs emportèrent également " de nombreux bijoux en or et en argent 5 provenant du Niger et rapportés par le - coloiiel Archinard. Grève de tramways t U<ne grève de tramways a comm-e>ncé , drimanche matin à Marseille. Quelques voitures ont circulé soiis la surveillance 1 de la police. 1 M. Caillaux victime d'un accident d'automobile î M. Caillaux a été victime dans la soirée do dimanche d'un accident d'automobile. La voiture de l'ancien ministre ve-' naît de quitter la prison Saint-Lazare, ** où M. Caillaux avait passé une partie de » Taprès-midi avec Mine Caillaux, lorsqu'elle entra en collision avec une auto-taxi. Les vitres de la voiture de M. Caillaux furent brisées et l'ancien ministre S très légèrement blessé à la figure et aux 3 mairas par des éclats. M. Caillaux fut P pansé dans un hôpital voisin, puis regagna son domicile. 3 Au domicile de M. Caillaux, on déclare 3 que l'accident d'automobile dont oelui-ci - a été victime est sans aucune gravité. ANGLETERRE Encore un exploit de suffragettes L'église de Wargrave, sur la Tamise, a été incendiée la nuit dernière. Des brochures suffragistes ont été trouvées sur les lieux: ESPAGNE Une procession troublée Pendant une procession des confréries, s à Bilbao, des groupes de républicains socialistes ont eu une collision avec des ré-gionalistes qui prenaient part à la pro-s cession. Quelques manifestants ont été e blessés. Plusieurs arrestations ont été e opérées. i Bataille entre mauristes et antimauristes g Darss le quartier de la Castille, à Ma-t drid, une collision a eu lieu entre un • groupe de partisans de M. Maura et un p groupe d'adversaires de oelui-ci. La police a chargé pour disperser les groupes. t Attentat avorté — Une folle e Au moment où l'infante Marie de la Paz, s princesse de Bavière, sortait dimanche de s l'église de San-Iago, à Bilbao, une fem-■_ me du peuple traversa la file des daines j pour arriver au premier rang. Elle portait à la main une bouteille pleine avec l'in-B tention de la jeter sur l'infante dans son automobile. Arrêtée, puis interrogée, elle ^ a déclaré être elle-même l'infante et qu'elle g voulait châtier l'usurpatrice de sa place. Cette femme a été reconnue comme une ~ déséquilibrée. La bouteille contenait du g vitriol mélangé à d'autnes substances. e La femme auteur de la tentative d'attentat s'était présentée auparavant au gou-' vernement civil pour demander par quels moyens elle pourrait faire parvenir une g lettre à l'infante. Il y a deux mois, le mari de cette femme mourut et au cours de son '■ enterremenit elle avait tenté dje se suicider.ROUMANIE Les élections roumaines t Dimanche ont eu lieu les élections pour le 1er collège de la Constituante. Sont élus : " 45 libéraux, 19 conservateurs, 9 conservateurs démocrates, 2 indépendants. 11 y a s 4 ballottages. Parmi les élus se trouvent les ministres 1 MM. Mortzun, Costinescu, Duca et An-e tonescu, les anciens ministres, MM. Or-s lano, Arien, Marghiloman, Filipescu et • VJadesco. GRECE e v s Victoire ministérielle L'élection de deux députés en Attique a s donné une majorité écrasante aux candidats gouvernementaux. MM. Anastassiadis et Zographos, chefs du gouvernement- autonome de l'Epire, ont été élus. • MAROC Dans la zone espagnole a On mande de Tetuan • Les rebelles, s'étan-t réfugiés dans trois maisons situées î- à Quitazan, les forces indigènes se sont [- lancées à l'assaut de ces maisons. Il y a l- eu un combat violent aai cours duquel les Espagnols ont eu un officier et un sergent i- indigènes tués. L'ennemi s'est enfui en j laissant dix morts et de nombreux blessés •- sur le terrain. M CHILI 1 les lai us- L'ouverture du parlement 1 ™ Le message présidentiel Dans le message adressé au parlement * lôr" à l'occasion de l'ouverture de la session ordinaire des chambres, le président se fè- l)0 Km" licite de la médiation, du Chili, du Brésil P°" et de l'Argentine en vue de régler le con- Ait entre le Mexique et les Etats-Unis afin °a v®- d'éviter une guerre. Le président constate . ■ 11 qu'il y a lieu d'être satisfait des relations j*1 'ue pacifiques du pays avec toutes les nations :I*é- américaines, y compris le Pérou. La recon- 'll1 » naissance du nouveau gouvernement de ce ta] uë. pays permet d'entrevoir la fin du litige re-ire~ latif aux frontières des deux Etats. fc11* Le message espère qu'il se produira une "T1 augmentation dans Le commerce du Chili a" des avec les puissances méditerranéennes et sa. Ion- adriatiques par la création de nouvelles li- , on- gnes de vapeurs. du Les recettes ordinaires, fixées à 374 mil-pu- lions de piastres pourront, avec les écono ^ En mies réalisées pendant l'année en cours, p balancer les déficits antérieurs et laisse- . ' bre ront un excédent de 34 millions, excédent 1 < urs qUi Sera employé aux divers travaux vo-î-uil tés, notamment au service des eaux d'ïqui- V ou- que. La dette extéiieure actuelle s'élève à p 34 millions. Le fonds de conversion du papier-monnaie forme un total de 146 millions de mark déposés à Berlin, d'une part et de 759 millions de livres sterling déposés - à Londres, d'autre part. Le commerce extérieur s'élève à 726 millions de piastres or di, „ La valeur du salpêtre exporté atteint le va J"aj chiffre de 305 millions de piastres or. ,rt^ BOLIVIE pa un m, ,v.a; Le cabinet démissionne va ave po ^aJ" De La Paz : Le ministère a démissionné, les am- ai née «n» Le ©n Z lus ÉirsMpls Mliaii®8S s ent LA REVOLTE ALBANAISE lit le dé La commission de contrôle sil re De Durazzo : La commission internatio- ét; , nale de contrôle ne se rendra pas au ren- g], iwL dez-vous Que lui ont donné les insurgés id ' à Tirana. Elle veut connaître préalable- Cu 00 ment les intentions du prince en ce qui ge touche les mesures que ce souverain compte prendre pour répondre aux demandes que les insurgés ont l'intention de lui présenter et que l'on connaît en partie. La marche des insurgés ™ ve~ On assure que la prise d'El Bassan par °*1 ire, ^ insurgés est imminente. Les insurgés cj. de marchent sur Berat. jJ >rs- ae jto- Perquisitions chez les socialistes ai*- de Salonique aux De notre correspondant de Salonique : fut La presse grecque et particulièrement >Sa- la Nea Alithia, mène depuis quelque temps une campagne violente contre les socia- jj( ar^ listes saloniciens, qu'elle accuse de com- ^r ■i-ci plicité avec les komitadjis macédo-brJga- aj, res. Le 26 mai, pendant que les syndicats re des ouvriers des tabacs tenaient une as- p0 semblée générale au local de la Fédération sc socialiste, la police pénétra brusquement ^ S à l'intérieur de l'établissement, bientôt suivie du juge d'instruction, qui ordonna Le y a aux gendarmes de fermer toutes les issues, j" A l'intérieur se trouvaient environ huit 1,es cents ouvriers socialistes, auxquels il fut catégoriquement interdit de sortir. Le juge d-e d'instruction, accompagné d'un capitaine de gendarmerie et de quelques gendarmes, opéra des perquisitions minutieuses. Mais ies ruen ^ compromettant ne fut découvert, j. so[ Tous les livres, les archives, ainsi que ré. la correspondance de la fédération furent -j 3ro_ saisis par le juge d'instruction, qui y fit " été apposer les scellés. JL été Cet événement a produit une émotion J profonde parmi les groupements socialis- qi te<s de notre ville. Des dépêches de pro- J1*- ites testation ont été envoyées à M. Venizelos, ® i r à la chambre des députés, ainsi qu'aux un" principaux journaux athéniens. ^ un se P°- Les litiges bulgaro-roumains 5. * qi; Les gouvernements bulgare et roumain Ir ont convenu de nommer une commission bc »az, mixte, qui siégera à Sofia, pour le règle- qi de ment de toutes les questions pendantes em- entre la Roumanie et la Bulgarie. vi nés pi tait ■«» en 1 Cl CfflSHPl MARITIME ? Line ^Déposition du capitaine c0 du paquebot coulé à en Voici la suite de la déposition faite par 'ou~ le capitaine Kendall devant les membres 131 iejg chargés de l'enquête ouverte au sujet du [H naufrage : 1 L iar: Le capitaine dit que presque immédiate- po on ment après EJprêt des machines, le bâti- a,f uj_ ment prit eau par tribord. J'avais, dans [ ' l'intervalle, dit-il, donné l'ordre de mettre les canots à la mer. Je courus moi-même le loflg du tribord et en détachai plusieurs canots. Je retournai ensuite sur le pont et re commandai au premier officier d'avertir le aur télégraphiste d'envoyer les signaux de dé- P1 us : tresse. Ceci ayant été fait, je criai alors : Pr va- « Vite les canots à la mer ! » Environ sept y a minutes après, le paquebot coula Je fus vi; projeté à la mer et entraîné par la suc- .res cion. Ce dont je me souviens seulement, m; A,n- c'est que je saisis un morceau d'écoutille. Or- Combien de temps restai-je ainsi? Je ne et, saurais le dire. J'entendis enfin des voix dC d'hommes criant d'un canot : « Voici le capitaine, sauvons-le ! », et l'on me hissa à bord. Trente peisonnes se trouvaient ch déjà dans cette embarcation. J'aidai alors po au sauvetage et en ramant ici et là nous pr e a repêchâmes encore vingt à vingt-cinq nau- d'; idi- fragés. Nous entraînions une dizaine d'au- V tdis très corps dans l'eau suspendus par les St au- poignets à l'aide de cordes aux côtés de L' l'embarcation. Voyant qu'il ne nous était sti pas possible d'en prendre davantage, nous po nous dirigeâmes vers le Storstad, qui se qu trouvait alors à environ 1 1/2 mille. Je fis ris embarquer à bord tout le monde et avec six marins seulement je retournai sur les ce les, lieux du désastre pour essayer de sauver ées d'autres naufragés, mais quand j'arrivai da ont là il n'y avait plus personne. Tous avaient bo Y a disparu et c'est en vain que j'explorai les ca les alentours. Je ne pus découvrir aucun sur- so ent vivant. en Je retournai alors à bord du Storstad. m; sés D. Quelle fut la cause de la collision ? de- ju mande le juge. tes R. Le Storstad aborda YEmvress of Ire-land à l'arrêt, répond le capitaine. Un juré lui demande s'il reçut une ré- . . ■ ponse quelconque quand il avertit le ca- LlA pitaine du Storstad de se tenir à l'écart. I Le capitaine Kendall répond par la né- 1 gative. Il maintient qu'il est tout à fait im- Le . possible que ce navire n'ait pas entendu, ma,tin 1 car, dit-il, j'ai crié cinq fois et plus tard res él également quand, voyant le Storstad s'en- Doum I gager dans VEmpress of Ireland, j'ai crié j^ ? de maintenir la marche en avant. Même sé de 3 si le capitaine de ce vapeur n'avait pas en- leg r s tendu cela, il aurait dû le faire. En qua- Comir lité de marin, il aurait dû savoir l'impor- ne^ e tance de cette manœuvre. Le D. Y avait-il du vent? matir R. Le temps était tout à fait calme, et étran B quand VEmpress of Ireland recula, je criai j au capitaine du charbonnier de maintenir di mi sa position . missi Le capitaine Kendall affirme qu'il n'en- p0rté. tendit aucune explosion. Il pense que cette Toi soi-disant explosion est certainement le mi.ni,Q " bruit produit par l'air s'échappant des com- crétal , partiments envahis par l'eau. secréi '' Jusqu'à la fin le capitaine a eu le con- ^nts t trôle de son équipage. Les naufragés fu- douïi (_ rent sauvés par les propres canots de VEm- cau:n press of Ireland, ainsi qu'à l'aide des à é*>aves- été K Déclaration d'un administrateur ^dit de la Canadian Pacific très i s suite i- L'administrateur européen de la Cana- lègue • dian Pacific a fait la communication sui- MIV e vante : péret La liste complète des passagers sauvés nom sera publiée, ainsi que la liste de l'équi- cabin page. La compagnie prendra toutes les ait fa mesures nécessaires pour que les survi- litiqu vants nécessiteux ne manquent de rien, Som d pour le rapatriement de tous et pour que piiqu j. les soins médicaux complets soient assurés eielle aux blessés. l'imp En plus des navires du gouvernement chois envoyés sur les lieux du désastre, la com- les pagnie a organisé un service complet de qu'il patrouilles sur la rive du Saint-Laurent, servâ entre Rimouski et Matane. afin de recueil- entre lir les cadavres et ies objets allant à la Bour dérive. Tous les efforts humainement possibles seront faits pour identifier les corps M. V retrouvés, mais comme les passagers >- étaient originaires d>e tous les pays du globe, on craint que dans certains cas cette 3 identification ne soit très difficile, parti- Porte cullèrement en ce qui concerne les passa- manc gers de 3° classe. porte >• r3 Le « Storstad » Le Le Storstad est arrivé dimanche après- après midi à Montréal. Le vapeur n'est que peu qu'il endommagé. On a permis seulement à quel- souti ques personnes de se rendre à bord. maxi _ La compagnie du Canadian Pacific ré-clame au capitaine du Storstad 2 millions de doilards de dommages-intérêts. Le Le Storstad a sauvé en tout 350 per- a v0. sonnes- décla Arrivée de cadavres à Québec Cent quatre-vingt-huit cadavres sont ar-** rivés à bord du vapeur gouvernemental L~ Lad,y Grey, qui était escorté par 1e vapeur l" anglais Essex. L'équipage du vapeur a l~ aidé au débarquement des corps. Les pa- s rents des morts attendaient sur la jetée où cham l'on a déposé les cadavres. Il y a eu des Presi ^ scènes navrantes lorsqu'on a ouvert les cer S 'J cercueils pour identifier les morts. prési ci sa a Le rapport du capitaine et des officiers son i u du « Storstad » },ui ,r II dent. £ Le rapport du capitaine Andersen et „M- ® des officiers du vapeur Storstad, qui en- *} a<r° tra en collision avec VEmpress of Ireland, "'e , » a été publié ici dimanche soir. (?ue 1 . Le capitaine et se6 officiers disent que P°ur • le Storstad ne fit pas machine en arrière vait ; ^ après la collision, mais qu'au contraire il alla de l'avant pour boucher le trou qu'il avait fait dans la coque de VEmpress of Ireland. Ce dernier tira quelque peu, ce caré, qui fit fléchir la proue du Storstad. Même quier après que VEmpress of Ireland'-eut reculé, ris, c , le Storstad continua à faire sonner sa si- j) ^ rêne. Il ne put pourtant retrouver aucone trace de VEmpress of Ireland jusqu'à ce De* que les cris des victimes dans l'eau se fis- loirs sent entendre. viani Le capitaine Andersen nie absolument de M qu'il se trouva à un mille de VEmpress of cas o n Ireland. Après le sinistre, le Storstad ne siden n bougea pas. Ce fut VEmpress of Ireland toute î- qui changea de position. ment s II déclare aux propriétaires de son na- à l'in vire qu'il entendit le capitaine de VEm- bable press of Ireland lui crier de ne pas aller reste en arrière et qu'il lui répondit : « C'est comb bon. » Peu après VEmpress of Ireland dis- conse J parut. ser a jj Le rapport, après avoir déclaré que tous tère, à bord du Storstad déplorent le désastre, dépu' continue ainsi : demi & « L'Empress of Ireland fu-t d'abord vu rema B à bâbord du Storstad. Nous pouvions progr voir ses feux verts de tribord. Donc, d'à- titula près les lois de la navigation, il nous don- gères nait le droit de passage. La route de quell- VEmpress of Ireland fut ensuite changée sieur, pour lui permettre de nous passer. Peu ceux après, le brouillard enveloppa d'abord Pich( g VEmpress of Ireland et ensuite le Storstad. gérai e I/es signaux de brouillard furent échangés cours e puis les machines du Storstad se ralenti- bes, 1 ,s rent. Notre route resta la même. L'a si-^ rêne de VEmpress of Ireland se fit enten-e dre à bâbord et le Storstad lui répondit. i. Pu'iis VEmpress of Ireland fut entrevu tout près de l'avant du Storstad à bâbord. Il montrait ses feux verts et marchait à une M. s vitesse considérable. Nous fîmes immé donn ». dia-tement machines en arrière- et notre pujs [t marche en avant avait été arrêtée au mo- p0jn( ? menit de la collision. îuîmi q On a déclaré que le Storstad n'aurait pas llll(Ju x dû aller en arrière après la collision. Il verne e ne le fit point. Par 1 a » Au moment de la collision, les ma- Mille t chines du Storstad furent mises en avant impoi s pour tenir sa proue contre le côté de VEm- qu'un s press of Ireland et pour empêcher l'eau suspe i. d'y entrer. La marche en avant de VEm- viani i- press of Ireland pourtant fit tourner le gar s Storstad et tordit sa proue à bâbord. ... e VïEmpress of Ireland disparut et le Stor DI1(î111 t stad mit toutes ses embarcations à l'ea mais s pour sauver les victimes du paque~u*, garar e quoique le Storstad lui-même courait les Qu< s risques imminents de couler. ses pî c » -Slas embarcations sauvèrent trois « Il s cent cinquante personnes. s£e d r » Les rapports parus dans la presse ten- cable i dant à insinuer qu'il y eut du retard à tes e t bord du Storstad pour mettre ses embar- ^ s cations à la mer et secourir les victimes j. ■- sont cruellement injustes. » soulij En terminant, le capitaine Andersen de- siden mande au public de réserver son jugement prens :- jusqu'à ce qu'un tribunal impartial en- ans » tende les deux versions du sinistre. Or, FRANCE iA SITUATION MINISTERIELLE Un conseil de cabinet e conseil de cabinet s'est réuni lundi tin, à 10 h. 1/2, au ministère des affai-étrangères, sous la. présidence de M. imergue. e président du conseil a fait un expo-de la situation politique et a indiqué raisons qui l'amènent à envisager une nécessaire la démission du cabi- e conseil a décidé de se réunir mardi tin, à 9 h. 1/2, au ministère des affaires ingères. l'est dans 1e conseil de cabinet de mar-matin que sera rédigée la lettre de dé-ssion du ministère, qui sera ensuite tée au président de la République, 'ous les ministres, sauf MM. Noulens, listre de la guerre, Jacquier, sous-se-taire d'Etat aux beaux-arts, Ajam, sous-rétaire à la marine marchande, ab-ts de Paris, assistaient au conseil. M. umergue a exposé que la tâche que le ûnet s'était assignée était aujourd'hui :omplie et qme son programme avait ratifié par le suffrage universel. L'œu-i du cabinet étant réalisée, le pouvoir, lit M. Doumergue, doit passer en d'au-s mains. Le président du conseil a ente remercié affectueusement ses col-ues.1M. Viviani, Bienvenu-Martin et Raoul ret ont insisté, vainement d'ailleurs, au n de tous leurs collègues, pour que le ûnet restât jusqu'à ce que la chambre fait connaître son sentiment sur la po-que générale. Il a été décidé qu'en rai-î de l'absence du président de la Répu-que la démission ne serait rendue offi-11e que mardi On a de plus en plus répression que c'est M. Viviani qui sera )isi pour constituer le nouveau cabinet, Les amis de M. Viviani sont convaincus il acceptera: Il se pourrait qu'il con-vât MM. MaJvy et Noulens et qu'il fasse rer dans le nouveau cabinet MM. Léon urgeois, Delcassé et Messimy. Viviani prendrait les « affaires étrangères n >e)on le Times, M. Viviani prendrait 11 rtefeuille des affaires étrangères et de mderait à M. Messimy de prendre le rtefeuille de la guerre. Un manifeste socialiste „e groupe socialiste unifié, réuni lundi rès-midi, a rédigé un manifeste disanl il ne votera que pour un cabinet qui itiendra le service de deux ans au ^ximum. Un ordre du jour radico-socialiste groupe radical et radical-socialiste voté, à l'unanimité, un ordre du joui tarant qu'il ne soutiendra qu'un minis-e s'appuyant sur une majorité exclu-ement républicaine, sans compromis-ns ave la droite, les progressistes et la ération des gauches. Une lettre de M. Messimy A. Messimy, absent à la séance de la îmbre des députés, a écrit lundi soir au ;sident de la chambre pour lui annon-■ qu'il n'était pas candidat à la vice-îsidence, qu'il ne saurait accepter celle-sans être désigné par les collègues de i parti et que, dans ces conditions, il remettait sa démission de vice-prési-it.A. Messimy a déclaré qu'il avait refusé ccepter les fonctions de vice-président la chambre parce qu'il avait été avisé e la droite voulait se servir de son nom ar une manœuvre à laquelle il ne pou-Lt pas se prêter. M. Poincaré rentre à Paris )e Rennes : Lundi à 6 heures, M. Pointé, accompagné de MM. Noulens et Jac-Ler, a quitté Rennes pour rentrer à Pa , où il arrivera à 11 h. 50. Dans les couloirs de la chambre )es impressions recueillies dans les cours de la chambre, il résulte que M. Vi-ni est disposé «à accepter la succession M. Doumergue. On considère, dans le 5 où l'offre lui en serait faite par le pré-ent de la république, qu'il emploiera ite son activité à aboutir le plus rapide-nt possible. Le maintien de M. Malvy 'intérieur est considéré comme très pro-ole. En ce qui concerne M. Noulens, qui terait avec M. Malvy dans la nouvelle nbinaison, il serait question soit de le iserver à la guerre, soit de le faire pas-aux finances. Pour ce dernier minis-e, on parle également de M. Nail, 5uté du Morbihan, qui, au cours de la mière législature, fit des rapports très narqués sur le budget des finances et le >gramme naval. M. Viviani deviendrait ilaire du portefeuille des affaires étranges si les personnalités politiques aux-îlles il compte l'offrir se récusent. Plu-urs noms sont mis en avant. Ce sont ix de MM. Léon Bourgeois, Ribot et •hon. Enfin, on dit que M. Viviani son-•ait à s'assurer éventuellement le con-irs de MM. Delcassé, Clémentel, Gom-i, Peytral, Henri Michel et Messimy. (Par téléphone.) Paris, 2 juin. Débuts de crise d. Gaston Doumergue a officiellement mé aujourd'hui la démission prévue de-is une semaine. Il laisse M. Raymond incaré en présence d'une situation po-que assez délicate. Le personnel gou-nemental est singulièrement raréfié, r l'effet des circonstances, MM. Briand, [lerand, Barthou sont, pour le moment, possibles. M. Léon Bourgeois n'est plus une ombre politique et M. Delcassé est ipect de modérantisme. Reste M. Vi-ni, lui seul. lans nul doute, le président de la répu-ïue va « essayer » M. René Viviani, is il prendra, il voudra prendre des •anties pour la loi militaire. >uoi de plus significatif à cet égard que paroles d'aujourd'hui même à Rennes : Il faut à la France une armée compo-de gros effectifs et rapidement mobili-ile. Il lui faut aussi des troupes instrui-, exercées et entraînées. » )n ne pouvait s'y tromper et VHavas, [lignant l'énergie particulière du pré-ent, ne s'y trompe point : « M. Poincaré nait par avance la défense des « trois } ». H\ M. Viviani — ranDelons-le — a voté contre les trois ans. Il ne peut mettre un « troisaniste » déclaré à la guerre. Il ne peut s'y mettre lui-même. Gageons que, d'accord avec le président de la république, il y mettra un général républicain, Dubail, par exemple, qui'est } bien de gauche et qui n'était pas pour les j~ « trois ans », mais qui ne laissera rien abîmer.j. La difficulté n'est que là. ié M. René Viviani, dit-on, a une envie :r folle de prendre pour lui-même le quai i- d'Orsay. Il en aura tout le loisir. Il offrira la marine à M. Delcassé. Le reste ira tout seul. Ainsi du moins prophétise-t-on... Nous r_ verrons de quoi demain sera fait. T rvrrto 1V/T • tj «—° INTÉRIEUR Pour conclure Le débat sur les chiffres électoraux • est épuisé. De part et d'autre tout a été dit. Du côté de l'opposition, il a été éta* bli, par des calculs incontestables fondés sur les résultats officiels de 19t2 et de 1914, que le gouvernement n'a plus avec lui la majorité réelle et que la1 droite de la Chambre ne représente pas fidèlement la force exacte du parti clérical. Nous l'avons, en ce qui nous concerne, démontré de deux façons : d'abord en additionnant les suffrages recueillis par la droite et par la gauche dans les deux scrutins les plus récents ; ensuite en calculant la proportion entre le nombre des suffrages et celui des mandats obtenus. Ces deux opérations aboutissent au même résultat : à savoir que le parti clérical possède six sièges indûment acquis. Les feuilles pieuses ont ergoté, essayé de brouiller les cartes ; mais leurs efforts n'ont pas réussi. Le fait brutal est là, et, comme on l'a dit, il est absurde de se fâcher contre un fait. Nous avons même ajouté, et les feuilles bien pensantes n'ont soufflé mot de cette remarque, qu'en acceptant les chiffres électoraux de 1912 nous faisions la parti belle à nos adversaires, puisque, de leun propre aveu, ils ont recueilli en 1912 un nombre considérable de suffrages exprimés par des électeurs flottants, moi dérés, et anticléricaux, et que le même recul clérical qui s'est manifesté en 1914 dans la moitié du pays se manifesterait sans nul doute dans l'autre, si elle était appelée à voter aujourd'hui. Mais nous voulons être beaux joueurs, et faire la part encore plus belle à nos adversaires. Admettons donc, pour couper court à tout ergotage, que la force électorale du parti au pouvoir soit égale à celle des partis d'opposition. Dans celte hypothèse, la plus favorable au gouvernement, il n'en est pas moins acquis que la majorité de 12 voix est une majorité factice, disproportionnée et mensongère. Cette situation paradoxale est, nous l'avons dit, une situation révolutionnaire. Lorsque, dans une société politique dont les institutions sont fondées sur la sincérité du régime représentatif, une telle disproportion se manifeste entre la majorité légale et la composition réelle du corp6 électoral, cette société peut être paisible en apparence, elle peut, pendant quelque temps et en attendant que la vérité éclate à tous les yeux, prendre son mal en patience ; elle n'en est pas moins en état de révolution larvée, et cet état ne peut se prolonger, sans mettre en danger l'existence même du corps social. Le coacoiirs fl'oraro et flerrosTSté La distribution des prix La distribution des prix ctu concours d'ordre et de propreté entre familles ouvrières de Bruxelles, pour l'année 1913, a eu lieu, lundi matin, à l'hôtel de ville, sous les auspices du Comité officiel de patronage des habitations ouvrières et des institutions de prévoyance. C'est M. Jacqmain, échevin, qui préside l'assemLlée, particulièrement nombreuse. Il a à ses côtés MM. Lagasse de Locht, président du comité officiel ; Lathouders, conseiller communal ; Hansez, De Le Court-Wincqz, conseillers provinciaux ; Bosché, secrétaire du comité ; Laneau, Lauters, Wilmart, Vinette, membres du co« mité ; Brunner, etc. M. Lagasse de Locht, président du Co* mité officiel de patronage des habitations! ouvrières et des institutions.de prévoyance, prend le premier la parole. Il rend tout d'abord hommage à la mémoire de M. Monville, qui était l'un des vice-présidents du.comité. Conformément au vœu de la loi, nous avons instruit, dit-il, en 1913, 1,309 requêtes concernant l'attribution des pensions de vieillesse. Soixante requêtes ont été renvoyées à l'exer^^^^^hain, deux requêtes ont été anni^^^^^^^B^se de double emploi, cinq sées par suite du décès^^^^^^^^^^^ize requêtes n'ont pas du de requêtes membres du e x En ce qui co!^| année. — 3ST00

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Dit item is een uitgave in de reeks L'étoile belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1850 tot 1940.

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