L'étoile belge

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s.n. 1914, 04 Juni. L'étoile belge. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/t14th8d43s/
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L'ETOILE BELGE Jeudi 4 juin !9I4 PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR ERUXELLES : t'n an : SS fr.; 6 mois, fr. 3 mois, fr. 8,5® POUR LA PROVINCE : Un an : 14» fr.; 6 mois, fr. 8.54»; 3 mois, 5 fr. ; BUREAUX : rue des Sahles, 13, ouverts de 9 à 16 11. En province il suffit de remettre le pria: de C abonnement au facteur Edition G Baromeire ou juin 5 heures Tempér. moy3" norm1®. le3. 13 8 Maximum de la y^X\SX\A R / veille. Is»» Minimum delà ^ nu • _ . • 'V1, Baromèt.. le 3, à * h" * * Quantité d'eau //££- , • . de 8 à 8 h 0i, V24h" e i Obsr)"vat).c>»9 r ùj fff / cj=A\ de midi Température, ||;E3o/b X Il Baromètre, S flftr-' fl i67m»9 Humidité(I0i=. \\^7 Y& • §j j bum. absoU 64 Vent dominant, jffL r-' fi . Déclin. ma<,rn. y, 12»oT2 Ephémérides -, // pour le 4 juin Soleil: r-^ Lune: lever, 3 h. 33 lever, 15 h. Z) coucher, 19h. 49 coucher. Ih.Ol Prévisions de l'Institut météorol.. Vent NE. faible; beau; réchauff. Service des malles Ostende-SPonvres Etat de la mer, le 4, à 4 heures : peu agitée France. Angleterre, Allemagne et i q - } pai trimestre gagp e© • » ANVOVOES : 15 cm,> la li^iie: 'niai a î a l uja^ï, fr. L.6 ». tous pays de l'Union postale. j v > payable (l'avance l*ûflTfffftfiG ta ItllSÎSÎfiiPIfc Les iriaiu te r3 ais îs iv in: l le ir3* A L' J.li:d ia PabLi jité, Hollanue, 7 fr. — Grand-Du ohé, 6fr. ] mandat-poste tyï' WwMllllIvd SU IflMiflfiwi U 3ô, rua <e.ive piraswn Ij .3 ai;* ai ci3. GSe année. — 2JST* ISS ÉTBANGBB L'acquisition de mines «le pétrole persane» par le ^ouves'netnenl anglais M. Winston Churchill, ministre de la 1 marine, a annoncé dernièrement à la . chambre des communes qu'il avait conclu, sous réserve d'approbation par le parlement, un contrat avec l'Anglo-Persian Oil Cy par lequel il a acquis une part importante du capital de cette société, qui lui donne la haute main sur l'affaire. Il s'agit d'assurer à la marine de guerre anglaise, qui emploie de plus ' en plus le pétrole comme combustible à la place du charbon, une source d'alimentation à l'abri de tout aléa. Le gouvernement anglais, qu'on avait accusé d'avoir joué un rôle de dupe en concluant avec la Russie un accord relatif à la Perse qui équivaut, en fait, à la . reconnaissance du protectorat russe sur . ie nord de la Perse et du protectorat anglais sur le sud, séparés l'un de l'autre par une zone intermédiaire neutre, tient ainsi à prouver qu'il a fait une affaire profitable pour l'Angleterre. La. société pétrolifère en question a ' acquis du gouvernement persdn le droit exclusif d'exploiter les sources de pétrole dans la Perse entière, réserve faite bien entendu de la région septentrionale qui est déjà occupée par la Russie. Les sources de pétrole découvertes et exploi-■ tées jusqu'ici se trouvent dans le sud-ouest, à proximité de la frontière turco-persane, le long du fleuve Karoun, qui se jette dans le golfe Persique à son extrémité septentrionale. Elles sont donc situées dans la zone neutre délimitée par l'accord anglo-russe de 1907, zone dans laquelle les deux pays peu-i vent se livrer à la rivalité économique. On considère généralement cette • acquisition comme un coup fort habile du gouvernement anglais. Il serait ainsi assuré de pouvoir satisfaire, pendanl toute une série d'années, aux besoins de sa flotté de guerre. Car. il n'aurait â ' redouter aucune surprise. Les source; de pétrole se trouvent à proximité du golfe Persique, où l'Angleterre est maîtresse, où aucun navire étranger ne peu) pénétrer contré sa volonté. La situation ' n'est pas moins avantageuse au point de ■vue stratégique : du golfe Persique les transports de combustible liquide peuvent être dirigés dans toutes les direc tions et vers toutes les contrées du monde et surtout vers celles où l'Angleterre possède de puissants intérêts : vers l'océan Indien qui baigne l'Inde et , l'océan Pacifique avec l'Australie et les p autres colonies anglaises, vers l'Afrique, J vers l'Angleterre, puisque celle-ci contrôle l'entrée et la sortie de la Méditer- -: ranée au moyen du canal de Suez et de Gibraltar. L'acquisition est importante li parce que l'Angleterre possède peu de u territoires producteurs de pétrole. De s plus, la Grande-Bretagne se rend ainsi d plus ou moins indépendante des grands d trusts pétrolifères des Etats-Unis et de Russie. p Ces avantages sont, il est vrai, plus ou n moins contestés par une partie de la presse anglaise. Le Times, par exemple, faisait, remarquer ces jours-ci que les sources jusqu'ici exploitées à l'est du fleuve Karoun sont encore à une dis- à tance de 150 milles de la côte, donc à d une distance où la flotte anglaise ne peut exercer une'influence décisive. Cette r région persane est particulièrement turbulente. Elle est à proximité de la frontière turco-persane où ne se fait sentir aucune autorité ferme. Elle n'est pas non plus éloignée de l'aboutissement des j lignes qui relieront, dans un avenir pro- c chain, au royaume persan, la ligne de ' Bagdad, ligne concédée aux Allemands. J Et les canalisations qui serviraient à c transporter le pétrole'jusqu'au golfe Persique seraient constamment menacées £ par les tribus indisciplinées qui habitent j la région. La protection ne pourrait être c assurée que par l'armée indienne. Le c journal en conclut que le parlement ne doit pas ratifier le contrat conclu par le j: gouvernement avec la société pétrolifère sans que des déclarations très ^ nettes aient été faites par le département c de l'extérieur et par celui des. Indes. \ Peut-étfe donc^éela-entratnéra-t-il une j occupation de la région pétrolifère par les troupes indiennes. Ce serait un prétexte pour le gouvernement anglais, qui n'a pas vu sans inquiétude les troupes russes s'installer dans la partie septen- 1 trionale de la Perse reconnue comme jf sphère d'nfluence russe. c i NOS S3 3Ê:3P3ÊlC3$3:ESj^l Services spéciaux FRANCE LA CRISE MINISTÉRIELLE Les consultations de M. Poincaré e président de la République a reçi 'credi matin M. Léon Bourgeois, ave< il s'est entretenu pendant environ une i'e de la situation politique. [. Poincaré a également conféré, à ti consultatif, avec M. Viviani. e président de la République a confé ivec M. Jean Dupuy, M. Clémentel, M hery et M. Aymond. .près avoir consulté M. Beytral, qui entretenu de questions financières, mi ires et électorales, M. Poincaré a con î avec M. Delcassé. Viviani chargé officiellement de former le cabinet fne note Havas annonce que le prési t de la république a offert mercred: ' à M. Viviani la mission de former 1< in et. r. Viviani a demandé à consulter ses is politiques. Î1 donnera sa .répons* aain à M. Poincaré. A titre de curiosité n estime dans les couloirs de la cham que M. Poincaré, dans sa conversa î de mercredi matin avec M. Viviani û le pressentir en vue d'une désigna î ultérieure. M. Viviani doit donc son dès maintenant'au moyen de dénoue: irise. Voici, à titre de curiosité, la list< )lus répandue, mais on ne saurait troj ister sur ce fait que toutes les indica is données sont forcément prématu 3 : la présidence du conseil et instructioi (lique, MM. Viviani ; justice, Savary tires étrangères, J. Dupuy ; intérieur Ivy ; finances, Noulens ; guerre, Messi ; marine-. Peytral ; travaux publics raut ; agriculture, Raynaud ; com •ce, Thomson ; travail, Metin ; colo s, Clémente!. is municipalités étrangères à Paris a première visite des édiles étranger, mercredi matin, pour la préfecture dt ice. Dans la cour de la Cité, décorée d' iceaux de drapeaux anglais, russes, es ;no!s, belges, hollandais et français, le: îndaient le préfet de police et le préfe a Seine. La fanfare des gardes républi is faisait entendre ses noies aiguës. Le: Rations étrangères passèrent tout d'à d la revue des détachements, puis di] îbours de la garde républicaine batti t des marches variées. L'y eut ensuite des exercices de l'écoli police et, à 10 h. 1/2, les délégations re ntèreht en voiiture pour se rendre à 1? erne des sapeurs-pompiers. . la caserne des sapeurs-pompiers, le les étrangers ont assisté à des exercice: Jucation physique et de gymnastiqui ont soulevé, à plusieurs reprises, leur >la>udiissements. Puis on termina par 1j n œuvre du feu : départ en quelaues se des de l'automobile de premiers se rs, incendie d'une bâtisse de cinq éta de l'ÉTOILE BELGE ™ ni ges où l'acrobatie des pompiers fit mer- qi veille. « A midi et demi les hôtes remontèrent en Lî voiture pour se rendre au déjeuner que la m municipalité de Paris leur offrait à la Tour Eiffel. ; L'après-midi des conseillers munici-; paux étrangers a été consacrée entière- al ment à la visite du château de Versailles, J11 du Grand et du Petit Trianon, dont leçon- i0 servateur, M. de Nolhac, a fait les honneurs.A 6 h. 3/4, les édiles quittaient le Petit Trianon pour remonter en automobile et rentrer à Paris. P; A l'issue du banquet, offert à la Tour lit Eiffel par les conseillers français à leurs co collègues étrangers, une adresse de sympathie a été rédigée et envoyée par le bureau du conseil municipal de Paris au moyen - , du poste de télégraphie sans fil, installé à " la Tour Eiffel, aux diverses municipalités étrangères. Echo de l'affaire Bonnot cr g* , Gauzy, le ^soldeur d'Ivry, qui fut mêlé à V£ | l'affaire des'bandits tragiques, a été blessé é\ mardi soir par un inconnu d'un coup de revolver au ventre. On lui a fait mercredi à l'opération de la laparotomie. La police aï fait des recherches. On croit à une ven- ég geance se rapportant à l'histoire des bandits tragiques. ca ALLEMAGNE Le kronprinz à Metz > Le prince héritier, venant de Sarrebrûck, et ■ est arrivé à-Metz en automobile, mercredi - après-midi,, à 1 heure, en compagnie des 6 officiers du grand état-major général de 12 t l'armée. Ce voyage étant purement militaire, il n'y a pas eu de réception à l'ar- m rivée. Le prince impérial restera trois jours à Mpf7 ANGLETERRE si L'emprunt russe ^ Des négociations ont lieu en ce moment cc à Londres pour la garantie de l'emprunt russe 4 1/2 p. c. qui doit être émis prochai- !di > nement. Cet emprunt sera de 5 millions de î livres sterling. Il sera affecté en partie à la 5 construction de chemins de fer dans le sud-; est et le Caucase central. Une partie de j l'emprunt sera émise à Bruxelles. qi éc Les enragées. — Sang et feu... Une femme a détérioré, mercredi après- H1 i midi à la Galerie Dorée, à Londres, à y1 . l'aide d'une hachette, une gravure et un tableau de grande valeur. Saisie immé- ra ; diatement par le gardien, elle a frappé . celui-ci violemment avec sa hachette et l'a l blessé sérieusement. Trois autres jeunes femmes ont attendu 5 à sa sortie le médecin de la prison de Hol-; loway où l'on envoie des suffragettes et in ? l'ont frappé à coups de fouet. it; 3 l Autre haut fait : Al il Une grande maison particulière a. été - incendiée, à Belfast, par deuix suffraget- p< - tes dont l'une avait revêtu des habits E • d'homme. m Le roi de Bulgarie à Ebenthal On annonce de Vienne que le roi Ferdi-and de Bulgarie est arrivé mercredi près-midi à son château d'Ebenthal, dans i Basse-Autriche, où il séjournera quel-ues jours. £USSBE A LA DOUMA L'élection du bureau Les octobristes MM. Rodjianko et Va-ounsekret ont été réélus, le premier par 17 voix contre 119, président, et le second ar 205 voix contre 21, vice-président de la ouma. Les socialistes, les octobristes et les pro-ressistes ont salué ces élections par de ifs applaudissements. M. Rodjianko a remercié la douma de ai avoir conservé sa confiance. Il y voit ne preuve de l'intention de la douma de outenir sort président pendant la session. Ces paroles ont été saluées par une salve .'applaudissements par le centre et la roite. M. Protopopof, élu mardi vice-p?ési-ent, s'était désisté en faveur de M. Va-ounseltret. Ce dernier a été proclamé premier vice-président. ESPAGNE Un bazar en feu Un violent incendie a détruit un bazar . San Fernando. Le feu a été éteint par .es équipes dies navires de guerre. Le commandant du croiseur Rio de la Hata et quatorze hommes ont été blessés. DANEMARK La réforme électorale Le landting a discuté mercredi le pro-et de réforme électorale pour les deux :hambres. Les amendements proposés par a majorité, composée des gauches, des :ocialistes et des radicaux, ont été adop-és par 33 voix contre 3i appartenant aux :onservateurs.. Le chef de la droite, M. Piper, a déclaré, lu nom des conservateurs, que ceux-ci ne veulent pas supporter la responsabilité de 'adoption de cette loi et qu'ils se Verront :ontraints de quitter la salle chaque fois lue le projet viendra en discussion. A la suite de cette déclaration, les conservateurs ont quitté la salle au moment lu vote. Le projet amendé a été adopté par 33 roix. 32 députés étaient absents. Le prési-lent a constaté que le quorum n'était pas itteint.. Le quorum exige, en effet, que plus le: la moitié des 66 membrès du landting >rennent part au vote. TURQUIE La dette publique. — Un incident On apprend à Constantinople que la di-'ection de la Dette publique à Mitylène a )rotesté contre la décision des autorités îelléniques de se substituer, aux organes le la Dette publique pour la réception des -ecettes affectées au service de 1a. Dette. Manifestations grecques A l'occasion de la fête onomastique du •oi Constantin de Grèce, les sujets hellè-îes et les sujets grecs ottomans de Coris-antinople ont arboré le drapeau grec au noment de l'arrivée et à la sortie du mi-îistre de Grèce de l'église orthodoxe. Quelles cris de « Vive le roi Constantin ! », t Vive la Grèce ! » se sont fait entendre. police a dispersé immédiatement les nanif estants. Le Bagdad La partie du chemin de fe>r de Bagdad illant de cette ville à Soumike a été mise nardi en exploitation à l'exception de 62 ki-omètres.SERBIE La démission du cabinet acceptée Le roi â accepté la démission du cabinet 5achitch. Il a appelé au palais M. Niko-itch, président d£ la scoupchtina, pour :onférer avec lui au sujet de la situation. BULGAR5E j'antihellénisme Une église roumaine à Sofia L'église grecque de Sofia ayant, mer-:redi matin, hissé un drapeau hellène, des groupes protestataires se sont formés devant l'église. La police est intervenue pour ;viter des incidents. Le ministre de Roumanie a rendu visite i l'exarque et lui a demandé de s'entaadre tvec lui au sujet de la construction d'une îglise nationale roumaine. Le ministre partira vendredi pour Bu-:arest.ROUMANIE Elections Elections pour le deuxième collège de la :hambre : Se rit élus : 48 libéraux, 4 conservateurs, > démocrates et 2 indépendants. Il y a .2 ballottages. Parmi les élus on remarque M. Morzunt, ninistre de l'intérieur. La commission bulgaro-roumaine On confirme à Bucarest qu'une commis-ion mixte bulgaro-roumaine va être instillée pour le règlement des questions pensantes entre les deux pays, mais cette commission siégerait à Bucarest et non à Sofia comme on l'a annoncé de source julgare. (GRECE La fête du roi Dans toute la Grèce, la fête onomastique du roi a été célébrée avec un grand iclat. L'enthousiasme est général. A cette occasion, une souscription na-iûnale a été ouverte pour offrir à la na-ion un dreadnought qui portera le nom ie Constantin roi-généralissime. Trente nillions ont déjà été souscrits. AFRIQUE En Abyssinie Une note officieuse italienne dit que des nformations parvenues au gouvernement talien il ne résulte pas que la situation en Abyssinie soit aujourd'hui tendue. Le bruit, selon lequel de nouvelles trouves italiennes auraient été envoyées en Erythrée, est absolument dénué de fonde-nent. ! Un fonctionnaire belge menace de démissionner On mande de Téhéran au Times que M Mornhard, chef de la Trésorerie persane, menace de démissionner si les tentatives faites pour distraire de leur destination certains des revenus provinciaux ne prenaient pas fin. ÉVSEX8QUE Les concessions pétrolifères De Washington : La Grande Bretagne la Hollande et les Etats-Unis ont échangé mercredi les notes relatives au maintier des droits de propriété des concessions pé trolifères au Mexique: On dit que la France, la Grande Breta gne et les Etats-Unis conclueront des ac cords analogues pour la protection dam tout le Mexique clés concessionnaires qu( les troubles ont obligés de s'absenter. A Tampico L'ambassadeur d'Espagne à Washingtor a demandé à M. Bryan de faire des dé marches pour protéger les Espagnols d< Tampico contre les constitutionnalistes qu émettent un emprunt forcé de 137,000 peso: et exigent que les Espagnols versent la to talité de cette somme. CHINE Les Loups Blancs La bande des Loups Blancs a rompu 1< cordon des troupes du gouvernement qu la cernaient. Les Loups Blancs ont pillé et brûlé Min chou. Les missionnaires sont indemnes mais les missions sont brûlées. Une forte armée tente de barrer le pas sage aux Loups Blancs vers le nord. Le; brigands ont pu s'échapper de l'étreint< des troupes du gouvernement en revenan en arrière par petits détachements. — r a» Lss fîtes® Itaips LA REVOLTE ALBANAISE Krouja prise par les révoltés La ville de Krouja a été attaquée par le: insurgés après un court combat. Les fonc tionnairës demeurés fidèles au prince e la garnison comprenant 55 gendarmes si sont retirés dans la forteresse où ils on été aissiégés par les insurgés sans toute fois qu'il se soit produit de nouveaux com bats. Après avoir coupé les conduite: d'eau les assiégeants ont permis au?: a,u torités ainsi qu'à trente gendarmes d< quitter la fortêree«Sô et les ont laissés ré gagner Durazzo sans les inquiéter. Les pourparlers de la commission avec les insurgés Les pourparlers entre la commi/ssior de contrôle et les insurgés devaient com mencer mardi à Chiack. Les insurgé: ont fait prier la commission de retarde son arrivée jusqu'à mercredi attendu qu, tous les délégués des villages prenan part au mouvement ne sont pas encor, réunis. L'envoi d'un contingent international à Durazzo La semi-officieuse Wiener Allgemeim Zeltung croit savoir que l'Angleterre s< montre aujourd'hui mieux disposée à l'en voi d'un contingent international à Du razzo. L'Allemagne, par contre, continui à s'y refuser nettement. ÉTATS-UNIS ET MEXIQUE L'armement des fédéraux Depuis le débarquement d'armes pa: les paquebots Bavaria et Ipiranga, les fé déraux auraient donné un fusil et 1,000 car touches à tous ceux qui les demandaient La population de Puerto Mexico est main tenant bien armée. Huerta fait annoncer qu'il est prêt à se retire] Les délégués mexicains ont publié un< déclaration dans laquelle ils annoncen qu'ils ont fait connaître, lors de la pre mière conférence plénière, que le généra Huerta était disposé à se sacrifier person nellement si cela était nécessaire pour 1î pacification du Mexique. Ils rendent hom mage au tact parfait des médiateurs et i la correction des Américains. Cette dé claration, sans rien changer à la situa tion, constitue la .première nouvelle offi cielie du consentement du général Huartf à se retirer éventuellement. La conférence de Niagara Falls A la suite des conversations des média teurs avec les délégués américains, les mé diateurs onit écrit à M. Zubaran, agen du générral Carranza à Washington, de mandant si les rebelles acceptaient de dis cuter à la conférence les questions de po litique intérieure et extérieure, s'ils accor daient un armistice au général Huerta e s'ils voulaient concourir à la pacificatioi du pays. Les délégués américains ont de mandé au général Huerta de câbler le: noms des personnes qui lui paraissent de voir constituer un nouveau gouvernement qui comprendra deux partisans du généra Huerta, deux représentants des rebelles e un cinquième membre accepté par les deu: parties. Les médiateurs estiment qu'un ar mistice de quinze jours s',impose. L'incident américano-allemand des munitions pour le Mexiqut On mande de la Ver a-Cru z au Berlino\ Tageblatt : Les croiseurs allemands Bre men et Dresden délivrèrent de vive foro et accompagnèrent en pleine mer les ba teaux Ipiranga et Bavaria, retenus à h Vera-Cruz jusqu'au paiement de l'amendi infligée par les Etats-Unis pour avoir dé barqué au Mexique des armes et des mu nitions. Le Dresden était en état de com bat. Il avait les canons chargés. Cet acti de violence constitue un casus belli. Aux départements compétents de Berlin ..c'est-à-dire à celui des affaires étrangère; et à celui de la marine, on ignore tout di l'intervention des croiseurs allemands Dres den et Bremen lors du départ de la Ven Cruz des pamiebots de la Hamburg Ame rika Linie, Ypiranga et Bavaria. l<vvvl'vx\awvvvvvvvvvvvvvvvvvtw\/vvvwv\\'vvvvvvvvvvv Vos t plus Uoîn nos Dernières Nouve!ïes de la nuit. J? iiiilM Kjîh NOTES PARISIENNES Henry Roujort Je ne peux penser à rien d'autre qu'à la mort d'Henry Roujon, à qui m'unissait une ancienne et tendre amitié. Hélas ! la dernière page qu'il ait écrite, l'envoyant de Cannes où il avait espéré trouver une amélioration, avait été sur un de mes livres !... Puis ce fut le retour à Paris, le retour imposé par des médecins qui ne prévoyaient , que trop le fatal dénouement, pour qu'il ! s'éteignit au moins chez lui, dans cet ap-! partement du Palais de l'Institut qu'il occupait en raison de ses fonctions de secré- • taire perpétuel de l'Académie des Beaux- ■ Arts. De là, il n'avait qu'un pas à faire » pour assister aux séances de l'Académie : française, à laquelle il appartenait aussi... Il avait eu une existence heureuse, d'un bonheur mérité, mais quelle fin cruelle, qu'il a vue venir, dans le combat tragique ' d'une intelligence restée claire et forte, et , des progrès du mal ! [ Une intelligence supérieure, ce fut ce qui ; le caractérisa. Il la montra, dans les hau-. tes fonctions qui lui avaient été confiées, dirigeant l'administration des Beaux-Arts avec une rare largeur de vues, puis quand il revint toùt entier aux Lettres, sa grande passion. On a dit la grâce et la solidité de son ' œuvre, sa souplesse d'esprit, ce don de 1 compréhension qu'il eut plus que personne, qu'attestent quelques-uns de ses livres, Au milieu des hommes ou la Galerie des Bustes. Il avait ressuscité l'art délicat et . bien français du portrait littéraire, avec ; une grâce qui lui était toute personnelle, ; une grâce légère sur un fond sérieux. Il y î' avait là des touches qui faisaient tout de suite reconnaître sa manière. C'était avec une sorte d'allégresse, après avoir été si longtemps absorbé par les devoirs de ses grandes charges publiques, qu'il s'était donné au journalisme. La liberté avait suscité chez lui une seconde jeunesse. Certes, le directeur des Beaux-Arts avait prononcé plus d'un dis-; cours vibrant, et, pour sauver ou pour . accroître le patrimoine national, il avait t fait preuve d'une incessante activité, et, > bien souvent, d'une extrême ingéniosité. ' Le Musée du Louvre, notamment, lui doit des modifications considérables dans sa " constitution, grâce auxquelles il se peut ' enrichir avec le concours d'initiatives pri-. vées, Ce qui était alors toute une révolu-tion! Mais quand il fut permis à Henry Roujon de n'être plus qu'un écrivain, dans la joie d'avoir enfin tout son temps à lui, ou presque, d'apporter à des travaux qui lui étaient particulièrement chers ses habi-i tudes de grand laborieux, sa pensée prit ■ un nouvel éclat et une nouvelle richesse. J II avait été merveilleux d'entrain dans ^ cette randonnée des « Cadets de Gasco- ■ gne » à travers le Midi (une rude campa-i gne 1), orateur délicieux et infatigable, haranguant les municipalités, inaugurant d'innombrables monuments dédiés à des gloires locales, s'élevant toujours au-dessus des sujets que lui imposait le ha-; sard... Quand il dépensait, avec une si i fine et si philosophique gaîté, sa généreuse éloquence, qui eût dit que son temps était déjà compté ? Et cela avait été, dès lors, : une fièvre joyeuse de production, cette hâte se conciliant toujours avec le souci de la forme la plus élégante, avec ce je ne sais quoi de fringant qui avait été dans sa personne. Mais ce que savent ceux qui furent ses intimes, c'est l'homme de cœur qu'il fut, : l'ami sûr et fidèle, qui eut toutes les déli- - catesses et qui, avec tant d'expérience, - cependant, n'avait voulu avoir d'autre po- ■ litique privée que de rester parfaitement " bon. J'écris ces quelques lignes avec une grande émotion. Est-il possible de se faire ' à cette idée que nous ne le reverrons plus dans son grand cabinet de travail du Pa- • lais-Mazarin, ayant vue sur la Seine, et ' auquel attenait une petite pièce, ayant I gardé un peu de son aspect historique, qui - avait été l'oratoire du Cardinal !... l Paul Ginistt. l (Correspondance particulière de TEtoile Belge) Paris, 3 juin. Une esquisse de plus l La difficulté lorsqu'on fait de la copie pour YEtoile est de se persuader que, malgré tout, cette copie n'est point destinée à . un journal du boulevard. L'Anspach est si - près des Italiens ! C'est presque une plai-t santerie que de subordonner ses raisonne-" ments à cinq heures de chemin de fer, à une poussée d'auto... " Tout de même, puisqu'il le faut, appre-l nez que cette crise ministérielle est fort la-i borieuse. M. Gaston Doumergue a voulu - s'en aller. M. Gaston Doumergue est de cet» 5 hommes qui s'en vont dès les services ren- • dus et qui se savent assez vivaces pour en-j courir et supporter d'autres honneurs. ^ Nous reverrons « Gastonnet ». . Le pire tour qu'il ait joué à M. Raymond . Poincaré est bien celui-là. A qui confier le pouvoir? Je traite ici même la question depuis huit , jours au moins. Je vous ai parlé de M. René Viviani. Je pensais, j'avais le droit de pen- • ser que la combinaison était toute faite : ■ Présidence du conseil et. affaires étrangè-1 res : Viviani; guerre, un général républicain ; marine, Painlevé ; travaux publics, ; Albert Thomas ; commerce, Astier, etc... ] Mais pas du tout ! Les radicaux socia- - listes sont en effervescence. Le méconten- - tement règne déjà à gauche. Que s'est-n ' donc passé ? Il s'est passé ceci : M. René Viviani qui ; est un impulsif de grand talent, mais un , impulsif, et qui ne travaille que par à-! coups, M. René Viviani s'est trouvé en l grande détresse dès qu'il a vu son ambi- • tion comblée. Cet accident arrive à beaucoup de nerveux. Saturé de satisfaction, il l n'a eu qu'une idée, née d'un tas de compromissions communes : Il est allé voir M. Briand. Il a même vu M. Barthou et, par surcroît, M. Pichon. qu'un souci : la préservation des Trois Ans du nouveau système militaire, l'encourag< dans cette voie... Quelle meilleure prépa ration à un cabinet Briand? Tous deux se trompent. M. René Vivian prendra contact dès demain avec les réa lités. Cela revient à dire que s'il veut réel lement constituer un cabinet, il appellen dix radicaux à en faire partie. Et M. Raymond Poincaré finira par com prendre que la loi de Trois Ans n'est pas ei péril avec ces radicaux qui ne demanden qu'à en préparer laborieusement l'abroga tion... Quel parti politique, en France, pré para jamais «laborieusement» quelqu chose ? Il n'y aura pas, avant longtemps, de ca binet Briand. On ne se solidarise pas im punément avec un Barthou. Si peu d'éner gie que démontre le nouveau bloc radica socialiste il en aura toujours assez pou répudier les hommes de la fédération de gauches, les affidés de cette conspiratio] louche. René Viviani! Un bel indolent qui, jus qu'à présent, n'a travaillé que ses discours Consentira-t-il à être un peu plus que l'ex tincteur d'étoiles ? Nous le saurons demain Qu'il parte du pied gauche et il posséder; l'avenir. Qu'il donne confiance aux rurau laïques, aux ruraux qui ne comprennen rien aux virevoltes du Palais Bourbon Qu'il détrompe les espoirs fondés sur lu en d'autres lieux ! S'il continue de prendre conseil chez le «impossibles» du moment, s'il craint d convoler en justes noces avec les « rad-soc > tant pis pour lui ! Clemenceau est prêt ! Et Clemenceau veu bien nous délivrer des socialistes, mais crée un autre péril : le conflit avec l'Elysée Viviani réussira, dans de bonnes cond tions, pour nous éviter cela... Louis Maurice. ANGLETERRE Correspondance particulière de i'Etoile Belgi Londres, 2 juin. La catastrophe de 1' « Empress of Ireland » C'est une coïncidence curieuse et lamer table que les périodes de fête coïncider souvent avec jdes catastrophes. Le désai tre de VEmpress of Ireland a jeté un voil de tristesse sur les fêtes de la Pentecôt< Dans les pays non insulaires, on a pein à se rendre compte de l'émotion que pre duit toujours chez un peuple comme 1 peuple anglais un sinistre en mer. A peine deux ans se sont écoulés depu; le naufrage du Titanic et voilà que, d nouveau, un désastre maritime vient affl ger les Anglais et les plonger dans le deui Dans le naufrage du Titanic, plus de 1,5( personnes ont trouvé la mort ; dans celi de YEmpress of Ireland, un peu plus d mille créatures humaines ont été sacr fiées. Ce sont les deux plus terribles cata: trophes que l'on ait eu à signaler dans 1 navigation transatlantique, qu'une longu et heureuse immunité faisait considère comme très sûre et relativement exempt de dangers. Ce qui rend plus terrible encore la cî tastrophe de vendredi dernier, c'est qu l'on croyait avoir profité de la leçon d Titanic et que les mesures adoptées depui lors et depuis la conférence international de l'hiver dernier sur la sécurité en me devaient, humainement parlant, sino empêcher absolument les sinistres, d> moins les rendre moins dangereux. E voilà que le désastre de YEmpress of Irt land démontre que, même avec toutes le précautions prises, la fatalité est plus fort que toutes les prévisions et toutes les pn cautions humaines. Construit il y a mftins de dix ans — e 1906 — Y Empress' of Ireland, beau bât ment de 14,000 tonneaux, était un paqu< bot essentiellement moderne, avec sa doi ble coque, ses cloisons éta-nches, se appareils de télégraphie sans fil et ses non breux bateaux de sauvetage. Il était mur de tout ce que la science et l'expérienc pouvaient suggérer pour atténuer le dar ger d'une collision. Et cependant, il a sombré en une quir zaine de minutes. Abordé par le Storsta à la hauteur des deux cheminées, sa coqu de fer a été déchirée et repliée en arrièr par l'avant du bateau abordeur eomm l'est l'étain, le fer blanc d'une boîte d sardines. Par la plaie béante, l'eau fai irruption dans la double coque et les clo: sons étartches ne servent à rien. Le poid de la masse d'eau fait pencher le navir qui est aussitôt couché sur le flanc et dan une position si malheureuse que si lie corridors ne sont pas envahis par l'eai: les escaliers couchés sur le côté et renvei | sés sont devenus impraticables ; les passa gers sont pris comme des rats dans un souricière et il leur est impossible de soi tir des entreponts. Où ils sont, ils doiven rester et périr noyés... Qui jamais avait prévu pareille éven tualité ? L'Empress of Ireland portait assez d | bateaux de sauvetage de toute espèce pou embarquer deux mille personnes (et ell n'en portait que 1,467 !). Mais de même qu" la nature de l'accident a rendu inutile les cloisons étanches et la double coque elle a rendu également inutiles les bateau: de sauvetage. La moitié de ces embarca tions se sont trouvées hors d'état de ser vir; puisque le bateau était sur le flanc elles étaient dans l'eau et inaccessibles, e l'autre moitié n'a pu être lancée ; l'eût-ell été, il n'y aurait pas eu assez de passa gers pour les remplir, puisque ceux-c étaient prisonniers dans l'intérieur ! S'il y a eu des sauvetages, si tout L monde n'a pas péri, c'est, comme dans 1 cas du Titanic, à la télégraphie sans fi qu'on le doit, car les deux télégraphiste ont eu juste le temps de lancer le signa d'alarme, le fameux et terrible S. °. S Mais à peine le signal était-il donné qu< les dynamos s'arrêtaiént et que tous les ap pareils étaient hors de service. La proxi mité du Storstad d'abord et de la terr , capés, dont 237 voyageurs et 207 hommes î de l'équipage. La proportion des marins - sauvés est considérable ; elle est presque exactement de 50 p. c. (207 sur 413) ; celle i des voyageurs, 237 sauvés sur 1,045, n'est - que de 22 p. c. en chiffres ronds. Cela tient - à plusieurs causes ; en premier lieu, les i passagers.étaient couchés; ensuite, les..escaliers et les corridors étaient impratica- - bles et, nouvellement embarqués, les voya-i geurs n'étaient pas encore familiarisés t avec les moyens de communication entre - les diverses parties du navire. La terrible leçon de la catastrophe de î YEmpress of Ireland est que, avec toutes les précautions possibles,, et à quelques . milles de la terre, un bâtiment moderne, . de 14,000 tonneaux, peut sombrer en quinze . minutes, et plus de mille êtres humains I sur quinze cents passer de vie à trépas ! r Cela montre combien, devant la fatalité 3 et les forces de la nature, les prévisions ei-î l'intelligence humaines comptent peu. Maintenant, il reste à dire qu'il est en- - core bien des côtés obscurs et que l'on ne . sait pas encore très bien comment l'acci-. dent s'est réellement produit. Aux premières nouvelles, selon les uns i il y avait un brouillard épais dans le Saint-^ Laurent ; selon les autres; il faisait clair, t Les uns et les autres se trouvent avoir eu ! raison ; il a fait clair avant et après la i catastrophe, qui a eu lieu au moment où un brouillard flottant et épais venant de s la terre, s'est interposé entre les deux bâ-e timents qui s'étaient vus et fait des signaux, et les a enveloppés d'un voile impénétrable. Sur ce point, il semble bien qu'il t n'y ait aucun doute. ] Ce qui est plus grave, c'est que les versions de l'accident données par les capj-;. taines des deux bâtiments diffèrent et que non seulement elles sont différentes, mais que même elles paraissent inconciliables. Par exemple, sur ce point capital de -la séparation des deux navires après la collision, le capitaine de YEmpress of Ireland affirme que le capitaine du Storstad «i fit machine en arrière, bien qu'il eût été prié de continuer à avancer, afin de remplir par son avant l'ouverture béante dans le flanc du navire abordé et d'empêcher l'eau de pénétrer, tandis que le capitaine du charbonnier déclare non moins énergi-quement qu'il a entendu l'appel du capi-taine du transatlantique, qu'il y a répondu et qu'il s'y est conformé. Il déclare qu'il n'a e pas reculé et que e'est au contraire YEm~ press of Ireland qui, portée en avant, s'est e séparée de lui. U y a aussi, sur la question du sauve-e tage, des divergences regrettables ; les uns disent que le Stors'tad n'a pas fait s grand'chose pour repêcheu: les malheureux € passagers tombés à l'eap, les autres sou-tenant que c'est le Storstad, au contraire, ' qui a opéré le plus grand nombre de sau-. vetages. II Tout cela est évidemment fort regretta-8 ble et ajoute encore à l'horreur de la catas-l~ trophe. On fait une enquête à laquelle le Board of Trade d'Angleterre sera repré-a senté et il est à espérer que la lumière sera € faite et pleinement sur cet affreux sinistre, 1 qui est un des plus terribles que l'on ait e j amais enregistrés. Le lord-maire de Londres et celui de Li-^ verpool ont ouvert des souscriptions, com. e me au moment du naufrage du Titanic et a les membres de la famille royale ont déjà s envoyé 30,000 francs ; le roi a donné e 12,500 francs, la reine et le prince de Galle? r chacun 6,250 francs et la reine Alexandra n 5,000 francs. Nul doute que le public ne ré a ponde avec le plus grand empressement à l'appel des deux magistrats et que le chif fre des cotisations ne soit fort élevé. En s pareil cas, la générosité et la sympathie e du public anglais ne font jamais défaut. Nouvel exploit des suffragettes i Les suffragettes viennent de se signaler i- par un nouvel exploit digne de ceux qui i- l'ont précédé. L'antique et pittoresque s église de Wargrave, sur la Tamise, entre - Henley et Reading, bien connue de tous i les touristes, a été incendiée hier par des e suffragettes militantes. C'était un joli et l- curieux monument du xvi° siècle, où un monument avait été élevé à la mémoire - de l'auteur de Sandford et Merton, Day. i Brisant une fenêtre à coups de hache, lés e incendiaires ont pénétré dans l'église et e ont mis le feu à l'orgue d'où les flammes e ont gagné la toiture. Malgré tous les ëf-e forts, cette vieille église a été détruite et t il n'en reste plus que les murs noirtls. La chaire, une belle sculpture du xvi® siècle, s les cloches, les vitraux, tout a été détruiî. e La tour carrée, en briques rouges et cré-s nélée, est encore debout, mais noircie et s lézardée par le feu et elle exigera de grosses et coûteuses réparations. On a souvent, dans ces derniers temps, ,- attribué aux suffragettes des incendies s dont elles n'étaient pas responsables, mais - il n'y a aucun doute sur les, auteurs de l'in-t cendie de Wargrave. Ce crime est bien l'œuvre de suffragettes, car elles ont, en - quelque sorte, laissé leur signature. On a crouvé, au pied du mur de l'église, un mar- 3 teau et trois cartes postales « ornées » r des inscriptions que voici : 1° « Aux sou-? doyé^ du gouvernement. — Riposte à la ï brutalité et à la torture. Que l'Eglise suive 5 ses propres préceptes avant qu'il soit trop , tard. Pas de capitulation. Preuve de la : suppression de la tactique militante dont - se vante le gouvernement — un défi ! » ; 2° « Bienheureux ceux qui sont persé-, cutés pour avoir défendu la justice, car t le royaume des cieux est à eux ! » ; ï 3° « Riposte à la torture ». 11 est clair que les suffragettes ne désar-i ment pas c-t que> les autorités devront avf-ser aux moyens de punir et réprimer les î crimes trop nombreux et trop fréquents 3 des suffragettes militantes, qui certaine-1 ment ne rentrent ni dans la catégorie des s criminels de .droit commun ni des crimi- 1 nels politiques, et qui ne relèvent que des asiles d'aliénés. Il n'est'que des esprits dé- 2 traqués pour affirmer que des femmes qui - incendient des maisons et des églises, df- - truisent des œuvres d'art, attaquent les po-î licemen, insultent les souverains, crava-

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