L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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04 november 1917
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s.n. 1917, 04 November. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7w6736n33q/
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/lôme Année JV<>. 1107 etllOS G cents Dimancne et lieraesi s novembre 1917 L'ECHO BELGE L'Union fait la Fores. Joiaraal quoiïdieti du matin paraissant en Hollande — . I «. A .1 — AH . » t. f- - rSmaisiirA T'II.: l'IlU'I-'i ! Ahnnni>mi>n>c i Uni Belge est notre nom de Famille. 'ù'outes les lettres doivent être adressées ati Jbt*re£am c5e rédaction: IM- 25. VOORBIIRGWAL 234-240, A M STËRDAM. Téléphones: 2797 et 1775. Rédacteur en CheE: Gustave Jaspaers. _ . i Charles Bernard, Louis Piérard, Comité de Rédaction . | g^ené tCHaroforjy, IBmile Painparé. Abonnements} Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger il. 2.00 par mois. Pour le: j militaires au Iront et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois payai»! par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Et la Russie? M. Kerensky vient de prononcer devant un correspondant de 1',,Associated Press ' des paroles qui avaient besoin d'être éclairées. Même à les supposer exactes on ne pouvait croire qu'ainsi dégagées de leur contexte et du commentaire fourni par Kerensky lui-ihême elles eussent réellement exprimé la pensée du chef du gouvernement ri/i3e. , . _ La Russie, aurait-il dit, est epuisee et c'est aux autres à supporter désormais le fardeau de la guerre. Qu'est-ce à dire? La Russie se retirerait-elle de la lice et, laissant aux autres le soin de se débrouiller, oublierait-elle ses traditions, ses alliances et tout ce qu'elle doit au nouvel idéal révolutionnaire pour accepter la suzeraineté de l'empire allemand ? Ce n'est point ainsi, télégraphie-t-on de rétrograde, que nous devons entendre les paroles de Kerensky : la Russie ne fera yas de paix séparée. Non, et c'est bien ainsi que nous l'entendions. Mais il est une façon de ne pas faire la paix qui n'implique pas nécessairement qu'on fera la guerre. Depuis de trop longs mois c'est à cette solution hybride que paraît s'être arrêtée la Russie. La Russie est épuisée, fait-on dire à M. Kerensky. Propos décourageant et maison-napt dont nous attendons également l'éclaircissement ou le démenti. Sans doute il n'a pas le sens absolu qu'on lui prête, mais il est encore trop qu'il puisse jeter quelque trouble dans nos esprits. Certes, la Russie a supporté des chocs terribles et dont les plus ainsi l'occasion de s'aller promener de rieur. Peut-être, et c'est le plus fâcheux, sommes-nous en présence d'une fatigue, d'une lassitude en apparence insurmontable de ce vaste pays mais non .de son épuisement.La Russie n'est pas épuisée parce qu'elle est inépuisable. Même en dehors de toutes autres considérations bon sol même, ses immenses richesses naturelles, ses mines ©t ses fopêts constituent un gage sur quoi elle trouvera toujours à emprunter les milliards dont elle a besoin. Et, pour ce qui est des hommes,, malgré les brèches terribles faites dans ses armée^ ma gré les centaines de mille soldats prisonniers qui peuplent les camps de l'Allemagne, la Russie populeuse et nourricière de guerriers, selon la formule homérique, en aura toujours autant que tous les autres pays de l'Entente réunis. Si considérables que soient les pertes stibies au cours de trois années de guerre, la Russie est peut-être le seul pays au monde où il se trouve encore des familles qui n'aient point à pleurer la perte d'un être cher. Non. Nous savons le mal dont souffre la Russie et dont elle est en train de mourir à moins qu'elle ne se ressaisisse. Pour elle, se ressaisir, c'est' créer un gouvernement fort. Que ce gouvernement exerce^ sa force à l'intérieur et il la manifestera également à l'extérieur. Les Allemands n'auront plus ainsi l'occasion de s'ailler promener de la Dwina au Tagliamento et d'obtenir de la condescendance des Russes les loisirs nécessaires pour aller accablar les Italiens sous le poids de leur nombre et de leurs canons. Nous ne sommes plus à l'été de 1916 où Broussilof, dans son offensive victorieuse, obligea l'Autriche engagée à fond contre l'Italie à lâcher prise. Ce n'est plus de l'Est, maintenant, que nous pouvons espérer du secours pour les Italiens. C'est de l'Ouest qu'il doit venir. Résignons-nous. Un peuple qui se grise de parler n'est plus bon pour agir. Les Russes discourent à perte de vue sur la liberté mais ils ne songent plus guère à défendre une' liberté si chèrement acquise. La liberté est une divinité de l'occident, et l'histoire nous apprend assez dans quels flots de eang et à travers quelles calamités nous avons réussi à instaurer son culte. Les Russes s'extasient et s'enthousiasment devant mais ils ne la comprennent pas. Ils acclament son fantôme et ils refusent de pénétrer son essence. Qu'ils prennent garde cependant; la Liberté ne se soucie guère de la foi et veut des actes. En France et en Angleterre on la connaît depuis longtemps et on 6ait ce qu'on lui doit. Il n'est pas de pays au monde qui lui ait tant donné que la France. Elle aussi a connu les premiers revers et l'invasion accompagnée des crimes les plus abominables et des pires souillures. Mais quel sursaut! Avec ses plus riches provinces envahies, réduite à 30 millions d habitants, elle a non seulement paré les dhocs les plus rudes de l'ennemi mais c'est encore elle qui a porté à l'ennemi les coups les plus durs. Et aujourd'hui, loin d'être épuisée, malgré les morts dont le chiffre est accablant, malgré les deuils et les ruiues, l'armée française, expression la plus parfaite, la plus noble et la plus haute de la nation française, l'armée victorieuse de la Marne, de Verdun et du Chemin des Dames est plus forte que jamais. Et la Grande-Bretagne ? Appuyée sur ses dominions, à qui la rattache précisément ce lien de la liberté qui est 1-essence même de la vie politique en Ang'eterre, elle dispose de ressources quasi illimitées. Mais ce pays, ennemi de la servitude militaire* comment en est-il venu à tout sacrifier à 6on année, ses fils et son argent, et, bien précieux entre tous, cette liberté individuelle que chaque Anglais a sucée avec le lait, si ce n'est dans l'intérêt même de cette liberté supérieure qui réalise dans le monde l'harmonie suprême de la liberté et du droit. Parlerons-nous de nous-mêmes.... La Belgique martyre, la Belgique qui a faim de l'autre coté du fil homicide, épuisée, certes, et jusqu'aux moelles, est-ce qu'elle parle de se rendre?... Mais la Russie n'en est pas réduite là et ne faisons j?oint dire à Kerensky ce qu'il a démenti lui-même. Cependant, nous avons le droit d'attendre de la Russie libre mieux que cette, attitude passive qui, par elle-même, est déjà une trahison. Les alliés ne demandent à la Russie que l'effort proportionné à ses forces du moment. Elles ne lui permettent pas de faire plus qu'elle ne fait ; encore se doit-elle de manifester sa confiance dans l'avenir et dans elle-même. Un peuple qui a la volonté de vivre ne peut pas périr. Quand ce peuple s'appelle la Russie, même aux heures les plus néfastes, il peut tout espérer et tout entreprendre. Charles Bernard, Pour nos internes. Cher Monsieur Ego, Permettez-moi, à propos du groupe de Sche-veningen que vous critiquez avec tant d'à propos et) do compétence, de vous signaler encore une chose qui est en dehors des désagréments d'ordre purement matériel. On a fait, dans une des baraques, une cham-bretto a part pour 3 sous-officiers néerlandais qui sont en subsistance au groupe. Cette cliambrette n'est séparée du restant de la chambrée que par des cloisons et n'a pas de plafond propre, ce qui fait que de part et d'autre on en tond tout ce qui se dit. Or donc, hier soir, après le souper, nous en arrivâmes, entre Belges, à une discussion et à des considérations à propos de la guerre en général et des Boches en particulier* La discussion était assez animée. À un moment donné, un des sous-officiers en question, abrité derrière sa cloison, trouva très intelligent do commencer à siffler ,,Die Wacht am Ithein". Comme quelques murmures de protestation s'élevaient, il cessa mais pour bientôt après chanter le même air, avec les paroles y appropriées, ainsi que le ,,Deutschland iiber ailes". Ce petit concert, plein de tact, fut coupé entre deux couplets par le cri de ,,op-scheppers" à notre adresse et terminé par le cri de ,,vivent les Boches". Nous voilà donc dans des baraques, que nous payons de nos pauvres deniers, dans lesquelles nous pourrions au moins avoir l'air de nous trouver chez nous, et on vient de cette façon-là nous y cracher littéralement à la figure. Et il faut se taire et supporter cela, la rage au coeur, car nous n'avons absolument rien à dire. La menace est élevée ici à la hauteur d'une institution et celui qui relève la tête un peu ouvertement est immédiatement l'objet de toutes les mesures coercitives. La moindre chose que l'on vous répond est: ,,Vous n'êtes paa content? Bien, nous allons vous renvoyer au camp, vous y serez mieux!"'Je n'ai pas besoin d'insister davantage. La façon dont vous nous avez défendus jusqu'à présent montre à suffisance que vous êtes au courant de la situa-tion.A noter, au sujet des sous-offioiers néerlan-! dais en question, que ces messieurs tirent leurs j ressources supplémentaires du fait de notre présence en Hollande, car ils sont attachés à l'administration de l'internement au ministère de la guerre et vous ne devez pas ignorer, certain epent, <jue le traitement et la solde de tout co qui touche de près ou de loin aux camps d'internés est porté en compte aux gouvernements des internés. Ce serait déjà un motif pour les inciter à un peu de délicatesse vis-à-vis de nous. Veuillez agréer, Cher Monsieur, l'assurance de ma considération très distinguée. Ici la signature de l'interné. Voilà ce que m'écrit un de nos chers soldats. J© n'ajoute pas de commentaires, persuadé que cette lettre suffira à faire mettre à la raison ce ! sous-officier qui doit à nos internés son poste de faveur et semble méconnaître la politesse autant que la neutralité. A propos de l'administration des groupes, les intéressés me suggèrent encore une question. Pourqupi ne rembourse-t-on pas aux mariés qui ont quitté le groupe, après y avoir séjourné deux ou trois mois, les florins qu'ils ont dû payer comme les autres pour l'achat de la baraque pendant ce laps? Ego. Infâmes procédés Suivant des détails apportés par des rapatriés français, les Allemands avaient', paraît-il, réuni dans un camp quatre mille Irlandais prisonniers de l'armée anglaise : ils espéraient constituer avec ces hommes une brigade qui, aux -côtés des Allemands, aurait combattu la mère-patrie. Les Allemands les soumirent alors aux traitements les plus indignes, les brutalisant, les privant de nourriture; mais les Irlandais subirent toutes ces cruautés sans fléchir. Finalement ils furent dispersés dans diverses formations. C'est ce que l'on appelle la liberté des peuples à la mode boche ! MUxa>» Il y a un an If. novembre 1916: Les Français occupent la -partie ouest du village de Vaux jusqu'à l'église et progressent sur les pentes me-Haait en Woevre. Les Italiens enlèvent les hauteurs de Vol-koujalc et les cotes 123, 126 et 291 sur le Ceerso. Les Roumains réalisent des progris à l'est du Buzen, dams £e secteur de Tablabuizi et l'est du JicHd. 5 novembre 1916: Les Fmnçais occupent tout le village de Vaux. Sur la Somme ils occupent, la majeure partie de Saillisel et progressent vers le bois de Saint-Pierrc-Vaast. Les Britanniques gagnent du terrain vers la cote de Warlencourt. Les Russes enlèvent une série de hauteurs entre le. mont Lamucncïwûelo et lei village de Holla ainsi qu'aie sud de Poniim> (Carpa-thes).Les troupes alliées occupent Ekaterini pour éviter les effusions de sang entre les troupes remzébistes e\t royalistes* ' En Belgique. A ÊSraiseliles „Les Boches font la chasse aux chiens. Ce qu'ils en veulent faire? De succulents dîners. Nos dognes sont destinés à remplacer les oies de Noël, grasses ,,Strassburger-gànzo" de jadis! Cependant,'les officiers y trouveront une légère différence... et même une certaine odeur car, ainsi qu'on sait, la viande de chien 6ent très fort. Mais nœ ennemis ne flairent pas de si près et peu leur importe, pourvu qu'ils mangent à leur faim." Tel est le texte d'un billet que notre correspondant particulier nous fait parvenir. Il exagère, évidemment... Car les chiens saisis — et il nous le dit lui-même un peu plus loin — ne servirent pas aux convives des tables de Casino Militaire. Ils feront partie de l'armée, soit dans les services de mitrailleuses 6oit dans les services de la Croix Rouge, remplaçant des hommes. Voilà, en effet, l'arrêté pris par nos ennemis: 1) Avec effet à partir du jour de la publication du présent arrêté, tous lés chiens ayant plus de 40 centimètres de hauteur d'épaule sont saisis dans le territoire du gouvernement général. Le but de la saisie est l'emploi, à des fins de service, de chiens convenant pour une telle utilisation. 2) Les bourgmestres doivent remettre, avant le 3 novembre prochain, aux ,,Kom-mandanturen" locales compétentes les listes des chiens soumis à la saisie (dans les communes d'une certaine importance, les listes doivent être ' dressées par district). Les dites listes doivent indiquer: a) le nom et l'adrefese exacte des détenteurs; b) la race, le sexe, l'âge et le nom du chien ; c) l'utilisation à laquelle le chien a été consacré jusqu'à présent. Les détenteurs des dits chiens sont obligés de les déclarer aux jours et heures que les communes feront connaître immédiatement. Est considéré comme détenteur du chien, quiconque en a la garde. 3) Toutes les listes d'imposition concernant les chiens doivent être remises iinnié* diatement aux ,,Kommandanturen" locales; il en est de même des listes des membres eu des chiens des sociétés d'élevage ou de sport concernant l'a race canine. 4) Il est défendu de céder, de n'importe quel manière, ou de tuer les chiens soumis à la saisie, sans l'autorisation de la ,,Kommandantur" compétente; il est défendu aussi de les soustraire d'une manière quelconque à la saisie. 5) Les chiens doivent être présentés aux jours qui seront portés à la connaissance des intéressés dans les diverses communes et aux endroits qui seront indiqués à cette fin ; ils seront examinés par une commission spéciale, qui, le cas échéant, les réquisitionnera au prix qu'elle fixera elle-même à cette occasion. 6) Les demandes concernant la levée de la saisie de certains chiens nécessaires à des fins spéciales doivent être jointes à la déclaration. 7) Le paiement des animaux réquisitionnés ne çe fera, d'une manière générale et absolue, que lorsqu'on aura constaté qu'ils peuvent rendre les services voulus. Les chiens qui ne conviendront pas seront rendus le plus tôt possible aux anciens détenteurs.8) S.era puni d'un emprisonnement de 5 ans au plus et d'une amende pouvant at-tiendre 20,000 (vingt mille) marks, soit d'une de ces deux peines: a) quiconque aura omis de faire la déclaration prescrite ou, soit volontairement, soit par grave négligence, aura fait une déclaration fausse ou inexacte; b) quiconque, contrairement à la prescription du chiffre 4, aura vendu ou acheté des animaux soumis à la déclaration, aura conclu des dispositions quelconques les concernant, les aura soit cachés, soit tués illicitement ou rendus impropres à servir ; c) quiconque, de toute autre façon, aura enfreint le présent arrêté. La tentative est punissable. Outre la peine, on pourra prononcer la confiscation des chiens qui auront donné lieu aux infractions. Les communes seront rendues responsables de l'exécution régulière des présentes dispositions. Elles doivent s'attendre à devoir payer 200 marcs (deux cents) pour chaque chien soustrait à la saisie, caché ou tué illicitement ou bien rendu impropre au service. Les tribunaux et autorités militaires allemands connaîtront des infractions au présent arrêté. * * * Tout le monde est rationné et tout est rationné. Etant donné que les Boches s'accaparent de notre charbon pour l'envoyer en Allemagne et que la maigre production qui nous est réservée ne parvient qu'avec difficulté à l'intérieur du pays, yu la crise des moyens de transport — provoquée aussi par nos ennemis —, chaque habitant n'aura droit qu'à trente mètres cubes de gaz par mois et à vingt kilowat. d'électricité. Le gaz coûte 25 centimes le mètre cube, l'électricité 75 centimes le kilowat. La provision de charbon allouée par ménage sera de 300 kilos, comme noua l'avons écrit. Pour éviter une trop grande consommation d'éclairage et de chauffage une ordonnance fixe à onze heures l'heure de fermeture des théâtres, cinémas, etc. et à minuit celie des cafés. Les magasins, — à l'exception des pharmacies, salons de coiffure, kiosques de journaux, magasins de denrées alimentaires, marchands de tabacs — devront fermer à sept heures. Les autres à neuf heures du soir. Bien entendu, com-i me l'ordonnance est allemande, il y a des [ amendes à la clé; un an de prison, dix mille marks et de multiples ennuis. A Gançl tout mètre cube dont les parti- o culiers useront au delà du maximum fixé ? sera compté à raison d'un franc vingt- cinq. . I De sorte que l'existence deviendra encore plus triste, l'aspect des villes plus lugubre. Et c'est un excellent moyen pour u augmenter le découragement des pessimis- c tes et créer du spleen, à quoi visent nos 1: ennemis. Us font d'une pierre deux coups, d 11 est à remarquer cependant que l'heure c de fermeture des théâtres pourrait être ra- ® menée à dix heures en commençant les 6pec-tacles à sept. Mais les Bierbrauerei fré- * quentées par nos ennemis restent ouvertes n toute la nuit. Et dans les bureaux boches, << Kommandantur et Centralen, on dépense d sans compter la lumière. C'est un scandale < à ajouter à tant d'autres. La rançon du d vaincu ! Magnanimes vainqueurs * * * r On manque absolument de lait en Allema- ne. La preuve nous en est fournie par le fait ^ que nos ennemis vont créer une ,,Mille Centra- le" à Bruxelles. Or, chaque fois qu'ils fondent j: une centrale, c'est pour s'accaparer facilement v du bien qui ne leur appartient pas. ^ I A Aevers o On annonce la mort de M. Jacques Peten, D président du Conseil de fabrique de l'Eglise St Michel et St Pierre, chevalier" de l'Ordre de Léopold, né à Cumptioh en 1823. r * * * P Le prix de la viande de ravitaillement est fixé comme suit: roastbeef (sans os) : dix francs le kilo ; carbonnades (sans os) : 8.50 fres le kilo; bouilli 7.50, viande hâcliée 7 fres., os: 0.70 fres. Il n'y a que deux livraisons par semaine, le mercredi et le samedi. Les rations sont j d'un demi kilo, d'un kilo et de deux kilos, mais, exception faite pour le roastbeef, il n'est délivré q'un kilo de viande par ménage. Et, 1 avant d'avoir des os, il faut être inscrit pour une quantité égale de viande. f Le foie vaut 5.50 frpn ■ le kilo, les rognons i frais 6.50 fres., le boudin 2.50, le pâté de ( viande 2 francs, mais la ration est fixée à cent grammes par tête. j La ration de pommes de terre est fixée à 12 kilos par personne. Il y aura foule rue du 1 Navet, au local de la gendarmerie, peur se procurer moyennant la somme de trois francs ^ douze kilos de patates. tt * * j Tremte-cinq tonnes de moules viennent a d'arriver à lx>rd de cutters hollandais. ( * * * j Il n'est pas rare de découvrir, en pays occu- i pé, de pauvres hères morts de faim. Mais d'à- j près nos ennemis tout va bien et les Belges , sont satisfaits de la situation actuelle ! A CSsracS Un mot de commentaire au sujet des der- -nières nominations à l'Université de Gand, les i dernières en date bien entendu, car no3 ennemis — comme le nègre de l'histoire — vont continuer à récompenser la trahison. D'autant l plus que c'est l'argent belge qui paie les rené- j gats! Il n'en coûte donc guère au noble von Falkenhausen. Commençons par le plus boche, Max Obou- sier, bien connu à Envers. C'est le fils d'un v Allemand qui s'emplîmes poches, grâce à son , ,,bedid gommerce", avant la guerre. Le non- ; \ vel élu a épousé la fille du professeur emboché ; j Glaus. Cet Obcusier craint la tranchée. Il sert j à l'arrière du front... Il faut ajouter aussi, que ^ le docteur Claus, serviteur de l'Allemagne, a envoyé l'une de ses filles en Hollande dès le début de l'invasion et qu'il ne la pria jamais ( de revenir au pays, 'Connaissant la situation et , craignant sans doute la bestialité des soldats allemands, ses amis. R. Van Sint Janneke, le pion de l'Athénée do Gand, qui fit la joie des pqtacbes, touchera des deux mains l'or belge, tâché de sang. En ' effet, il reste à l'Atliénée tout en enseignant £ les langues modernes à l'établissement von Bis- A sing. j ] Aux profiteurs les mains pleines... ; z L'amusant dans ce-* nominations est qu'on t a choisi comme ,,buehernrevisor", sorte d'ex- 1 pert-comptable, le nommé Sandbergen, de x Denrne, paysan sans grande intelligence. Pour récompenser les ,,Vlaamsche N'euws" de leur défection à la cause de la patrie le * rédacteur A. L. Van den Bran de est pourvu 1 d'une petite situation do toute tranquillité. L'apothicaire Louis Delorjre. de Gand. renforce la bande et la rend tout à fait joyeuse . * * * On parlemente beaucoup, après avoir * beaucoup discuté, au sein du parti socialiste 1 gantois. Les jeunes gardes ont organisé des * meetings à débats auxquels prennent p&rt 1 tous les amateurs de discussion politique. 3 C'est une façon de tuer le temps. Et le I succès de ces soirées économiques est très c grand. 1 s A Lrfiiiégt© < Un journal bruxellois reçoit d'un cor- f respondant de ,,Jemeppe" l'information t que voici et qui ne manque pas de... sa- veur: i Le chien du nommé Joseph C..., rue du c Vinave, avait disparu depuis le 29 courant. 1 Or, on vient de retrouver la peau de l'ani- i mal dans la Meuse. Le chien a été aperçu £ en dernier lieu dans la cour d'un habitant 1 de la rue de Tilleur, qu'on soupçonne de 1 l'avoir mangé. * Au Pas;® Wallon j Les envois de charbons sont très nombreux, c mais, quelque soit le nombre des allèges ran- j gées le long des canaux houillers, la popula- c tion belge souffrira cruellement du froid cet J hiver. Les demandes sont de beauooup supé- ^ rioure& aux offres. De sorte que la plus grande partie des commandes ne pourront être exécu- j c tées par la.faute de nos ennemis qui entravent ' T l'expédition, ainsi qu'on sait. * * * t La kommandantur de Soignies dirigé les . c vieilles têtes de pipe habillées de gris qui j font à La Looivière figure de guerriers. 2 Café DE PARIS, Amsterdam. -13 REGULIERSBREESTRAAT. Tél. 9820 N. ; Recommande son dîner exquis du dimanche 4 Nov. Us habitent rue de la Loi, dans l'ancienne endarmerie, et tuent le temps à espionner, moucharder, à arrêter. Comme ils sont eu nombreux, ils agissent prudemment ans la réalisation de leurs méfaits. * * * La police de Marcinelle vient de découvrir ne bande do voleurs de farine dans les cir-onstances suivantes : Depuis plus d'un mois agent Deneye de la Ire division tenait l'un es coupables à l'œil et n'attendait qu'une oc-îsion prôpice de le prendre ,,la main dans le ic". La semaine dernière, Deneye et son col-îgue Lesoil se promenaient aux abords du îoulin. L'agOrut Eguermont, en bourgeois, avait té chargé de signaler à ses collègues les fem-les ou les enfants des meuniers dont le panier tait suspect. Eguermont désigna la gamine u meunier P. H..., qui flageolait sous lo poids e son panier. Deneye la prit en filature et" la irigea bientôt au bureau de police où, pressée e questions,' elle avoua que tous les jours, à lidi, elle reportait de 2 à 3 kilos de farine, ille déolara que ce manège durait depuis un n et demi et que ses parents revendaient la arine à un boulanger do Couillot du nom e 0 qui en connaissait la provenance. Dans entretemps, l'agent Eguermont avait à nou-eau désigné une seconde voleuse, l'épouse B..., ont lo mari est également occupé au moulin, .menée par l'agent Lesoil au bureau de police, n constata que son panier contenait 6 kilos 50 gr. de farine extra moulue à 65 %. La fem-îe déclara commettre ses larcins depuis trois smaines environ. On calcule que le bénéfice 3alisé par le coupable P... seulement s'élève à lus de 10,000 francs. Espérons que les coupables seront sévèrement unis. Au ESrabant M. le docteur Beun, bourgmestre, et tfM. Van Ham, Violon Jean en Valéry J an Impe, conseillers communaux de tfinove, sont toujours à leur poste. Le ravitaillement de la population s'ef-ectue dans des conditions normales, grâce lu dévouement de MM. Kiekens, De 21ercq, Van Hamme et Van Hote. Une partie des ouvriers travaille dans es fabriques. Les chômeurs sont régulière-nent assistés. Toutes les familles des militaires reçoi-rent des secours. U a été formé une coopérative dénommée ,,B ^eau d'achats", avec siège à An-rers, qui a pour objet l'achat et la vente ; lé denrées alimentaires et de tout ce qui >eut être utile au ravitaillement et à l'en-retien de la population civile, ainsi que >ital social est formé par des actions de >our assurer un bon ravitaillement. Lo ca-abrication et autres qui peuvent servir ' >osage, d'entreprise, dé manipulation, de outes opérations de transport, d'entre-P00 francs chacune. Capital fixe à un mi- limum de 5 millions. Durée : cinq ans. * * * Les voies du tramway vicinal d'Aerschot . Tirlemont ont été enlevées par nos en-lemis.* * * La terreur flamingo-aktiviste vient d'avoir ►our résultat que M. Desgains, greffier pro-incial — qui avait sollicité sa mise à la etraite — restera en fonctions. Mais il par-ira en congé. Do sorte qu'on a fait appel à administration de la province du Brabant ►our reprendre, temporairement, les fonctions e greffier. * * * On apprend la mort de M. Decoster, fils iu bourgmestre d'Assclie, tué par une pa- 1 rouille allemande aux frontières. Au Limbourâ On annonce de différentes sources que les oldats allemands exercés au camp de Be-'erloo et ceux qui furent au feu n'aiment >oint partir ou repartir pour le front. Et, fin de marquer leur aversion, ils se met-ent en état de rébellion ouverte contre 'autorité supérieure. Des coups de feu fu-ent tirés, il y eut des blessés. Enfin, les outins purent.être mis à la raison. On les xpedia, menottes aux poignets, vers l'Alle-aagne.Aux frontières Un petit fait, pris entre beaucoup d'au-re6, montrant à quel point les Boches Lsonb de mesures odieuses et à quel vil mé- i ier les officiers teutons daignent s'abaisser : ; Jn jour, à Kinroy — locaiité-frontière —, ; rrivent chez un habitant deux messieurs ; -arlant correctement le français. Us deman- i ent à parler au propriétaire en pea-senne. | ls sont introduits et, après quelques phra-es banales, déclarent être officiers français t s'être évades d'un camp de prisonniers . n Allemagne. Us supplient M. J. de leur j aciliter le passage de la frontière, promet- i ant une somme de 4000 francs si le Belge j eut les aider. Celui-ci, après mûre ré- j lexion, accepte. Les deux officiers deman- : lent de pouvoir loger chez J. en attendant i 3 jour propice à tenter le voyage. Us vien- j lent de si loin, ils ont déjà couru de si j rands risques qu'il serait inhumain dé ne >as accéder à leur prière. Et les deux hom- j nés de se faire suppliants. Notre compa-ricte accepte. U les logera dans une dépen-ianoe de sa maison où une dizaine de jeunes ens belges attendent, impatiemment, de ►ouvoir franchir la frontière sous la con-[uite d'un guide sûr. Mais, au moment où 1 pousçe la porte derrière laquelle le6 jeunes ens lisent et travaillent pour tuer le temps, es deux hommes- exhibent leurs carnets militaires. Ce sont des officiers allemands :ui trouvent plus facile de faire de l'es- j ûonnage que d'aller au front. Le pauvre 1 Belge ne put pas nier. Arrêté en même emps que sa fille, il fut amené à Bruxelles >ù il sera jugé et condamné. Cette histoire est racontée par le ,,Nieuwe j totterdamsohe Courant". * le moral sn gsigip inips. Le Be!ge du territoire envah? rit de sa misère. Or, le rire c'est la victoire I dit un témoin oculatre hollandais. La revue néerlandaise ,,De Amsterçlammer" a publié l'intéressant article ci-après de M. J. C. Blink, intitulé : ,,L'attitude de la Belgique." f,Je suis fière de pouvoir coji-stater que notre vieille bonnv humeur belge ne nous a jamais fait défaut." ,,Sur moi repose une obligation d'honneur dont je tâcherai de m'acquitter en partie dans les lignes qui vont suivre. ,,Pendant plus de deux années de guerre, j'ai vécu en Belgique ocoupée. .J'y suis arlé au début de l'année 1915 et y 6uis retourné il- y a quelques semaines seulement. Pendant mon séjour dans ce pays, j'ai visité des contrées où peu de Néerlandais se sont aventurés dans les temps actuels et d'où aucun bruit n'a pénétré jusqu'en Hollande. J'y ai entretenu des relations suivies avec des personnes appartenant à toutes les catégories de la population. Bien des portes so sont ouvertes pour moi. Jo me suis assis à bien des tables. J'ai pu lire dans bien des coeurs. J'y ai serré beaucoup de mains. J'y ai vu des coups 6'abattre sur les vies humaines, tels qu'on peut difficilement se l'imaginer dans un pays de paix. J'y "ai vu également comment les vies humaines supportent les coups. Et toutes mes expériences m'ont pénétré d'une admiration profonde pour la nation belge, admiration que je veux exprimer dans ces quelques lignes. D'autant plus que bien peu de personnes ont pu examiner les choses comme moi. ,,Aux Pays-Bas, on ne connaît pas les Belges. On sait vaguement ce qu'ils étaient auparavant» mais on ne sait pas ce qu'ils sont devenus à présent. Des années do souffrances et d'oppression ne passent pas au-dessus de la tête d'un peuple sans laisser derrière elles des traces profondes. Elles abattent un peuple ou le relèvent. Elles éteignent ou alimentent le feu de son esprit. Elles le corrompent ou le purifient. „Le peuple belge est purifié par l'épreuve. Les orages au-dessus de sa tête ont attisé le feu dé son esprit. Il s'est élevé 6ons l'oppression. Vous apprendrez à le connaître dans la misère: C'est alors seulement que 6es vertus réelles se révèlent. C'est alors également que l'on discerne les éléments indésirables, parce que leur peuple est plus grand qu'eux-mêmes, parce qu'ils ne parviennent pas à s'élever au même niveau que leur entourage patriotique. Tous les pommiers rejettent des fruits bien loin de la racine. Mais co ne sont pas ces fruits-là qui nous révèlent les qualités réelles de l'arbre. De même on pout dire cpie certains groupes do réfugiés belges ne représentent pas la nation belge. Celle-ci se trouve en Belgique, maintenant comme auparavant. ,,J'estime qu'on perd trop souvent cette vérité de vue dans notre pays. A quoi bon dissimuler qu'en général on apprécie très défavorablement les Belges chez nous? Que do fois n'entend-on pas critiquer leur esçrit de luxe et leur manque de sérieux ? Mais jo le répète : on ne connaît pas les Belges. On ne sait pas comment ils supportent les misères de leur pays et de leur peuple, ainsi que la perte de leur bien-être national. On ne peut pas le savoir, parce qu'il y a un abîme entre oux et nous. Parce que leur pays si proche de nous est presque inaccessible à chacun d'entre nous. Parce qu'on no peut pas s'élever jusqu'à eux pour apprendre comment ils sont. ,,Cependant, derrière lo mur des tranchées, d'acier et d'électricité, un fait grandiose est en train de s'accomplir. Presque rien ne pénètre jusqu'à nous. Et pourtant l'événement continue depuis deux années déjà. Jo l'ai observé sans le moindre parti pris. Je l'ai suivi avec mes sens et avec mon âme. L'événoment peut s'observer dans les villes comme dans les villages et les maisons do campagne. ,,La caractéristique grandiose du peuple bolgo d'aujourd'hui, c'est la force indéfectible de son esprit vivant, cet esprit qui so tait parce qu'il doit, mais n'approuve pas pour cela; qui rit... parce qu'il veut et... parce qu'il sait. Oui, mêine dans ces circonstances, l'esprit de la Belgique rit ! Il rit à cause des folios de la vie, il se n^oque do l'épéo du guerrier, il se moque de sa propre misère ! Mais le rire, c'est la victoire, et c'est précisément parco que la Belgique s'est remise si vite à rire et n'a cessé de Je faire depuis lors qu'elle vaincra. Elle no résiste pas à l'esprit méchant, parce que celui-ci n'a plus de prise sur elle. Non, elle est restée entièrement libre. Les Belges rient en prison; co sont des âmes puissantes et. invincibles, dont le feu ne saurait être éteint ! Us ne so laissent pas abattre; ils sont entêtés et fiers. Us sont réellement puissants parco que, dans leur insouciance, ils so trouvent réellement au-dessus des contingences de notre pauvre vie. Us sont forts, parce que leur courage vital tend également ses mains vers la misère et qu'il l'accepte sans se laisser accabler. ,,Celui qui revient de Belgiquo est frappé également de la lourdeur qui caractérise la vie dans notre pays de lait et de miel, tandis que, chez nos voisins éprouvés, qui aiment pourtant les bons mots, l'esprit de Tiil Uylenspiegel et do Pallieter reste sur son trône. Comme il y a chcz nous quelque chose d'exangue, un manque de passion, un manque do chaleur! Comparez à cela l'esprit de Pallieter! Puisse la Néerlande s'assimiler quolquo chose do son esprit de maître! Qu'un mépris altior à l'égard do sa science moins avancée et de ses forces » do vie, extérieurement moins affinées, ne nous détourne pas de la participation à son esprit fervent! Et puisse-t-il so mêler quelquo chose de l'exubérûnco belge à notre propro inconscience. . ,,Quand, au mois d'août 1914, Louvain la sage eût été violée, une jeuno fille de 16 ans habitant la ville, qui avait assisté au pillage et à l'incendie do la chère maison où elle était née, avec tous les biens de famille conservés pieusement et qui avait vu sa vie en péril pendant des jours,' écrivit, à la fin do ses ' mémoires touchants sur ces jours do terreur, les paroles que j'ai citées en tete do cet article. Si elle lit un jour ces considérations, elle voudra bien m'excuser d'avoir transcrit ses paroles sans son consentement, mais jo trouve ces paroles, écrites dans ces circonstances, si courageuses et si belles. ,,Légèreté" chuchotera peut-être l'un ou l'autre qui lirait dans les mémoires que dans les caves, où, à chaque moment, les balles ou les bombes pouvaient pénétrer, on jouait aux cartes à la lueur d'uno chandelle, après avoir imploré la protection de la Sainte Viergo. Mais celui qui vécut dans la Belgique des dernièrçs^ années comprendra que ce n'est pas do la légèreté, mais de la force d'âme. C'est lo symbole do la Belgique, qui rit de ses misères. wLa Haye", J. G. Blink.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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