L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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30 oktober 1917
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s.n. 1917, 30 Oktober. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9w08w3944t/
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4ème Année m' 1102 o cents iViardî 30 octobre !®î7 L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. Journal Quotidien du matin paraissant en Hollande Belge est notre nom de Fatnille. Toutes les lettres doivent être adressées au Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. Abonnements: Hollande II. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour les bureau de rédaction: N. 2. VOOHBURGWAL 234-240, .., . (Charles Bernard. Louis Piérard. militaires au Iront et les militaires internés en Hollande îl. 0.75 par mois payable . m ttai ^»707 c-t S77.^. I Comité de Rédaction: -tr _ _ - zPcz . V ^ f I nsr nntloinntÎAn Annnni^pc* 1Fi rpnk In linnf* pplnmrit • an l«i llnn* Le Principal et l'Accessoire L'Allemagne vient d'affirmer sa force dans les Alpes Juliennes. Pour la troisième fois, (comme elle l'a fait après la première invasion des Russes en Galicie, en 1915, et après la victorieuse offensive de Broussilof en 1916, elle a reforgé en un solide instrument de combat les armées autrichiennes battues, et, leur donnant l'appui de quelques-unes de ses divisions d'eÛte, les a ramenées au succès. L'opération d'Oesel et de Dago, baptisée de grande victoire stratégique par des stratèges en chambre neutres qui éclairent leur myopie de lunettes boches, a mis en lumière la faiblesse et la désorganisation des Russes bien plutôt que la puissance, et l'organisation allemandes. Sur l'Isonzo, au contraire, les Centraux se sont heurtés à une armée qui avait fait ses preuves, aux vainqueurs de Gorizda et du Carso. Ramenant contre eux les milliers de canons et les centaines de mille hommes dont l'emploi était devenu intile en Livonio et en Galicie, ils ont réussi, dans un premier effort, à faire fléchir sous le poids l'aile gauche de la deuxième armée italienne. Les bulletins de victoire que publient Berlin et Vienne accusent un grand nombre de 'prisonniers et mentionnent la capture d'un abondant matériel. C'est 1^ une constatation cruelle pour nous. Mais n'oublions pas qu'au mois de juin, et de juillet de l'année dernière Broussilof prit aux Autrichiens plus de mille canons et fit 450.000 prisonniers. Coup autrement terrible dont l'Autriche est revenue cependant. Depuis des régiments autrichiens conduits par des officiers allemands sont rentrés à Czernovitch et à Go-rizia. Se résignant à deveniç la vassale de l'Allemagne, préférant 6e donner toute entière au roi de Prusse plutôt que de restituer une parcelle de son territoire aux peuples à qui il appartient légitimement, l'Autriche a reconstitué ses frontières d'avant août 1914. C'est un résultat et la position de la Double Monarchie s'en trouve incontestablement améliorée vis-à-vis de ses ennemis. %rais ce résultat n'est que provisoire et tout de façade. Liée pieds et poings à l'Allemagne, la défaite de l'Allemagne, défaite inéluctable, entraînera aussi la défaite do l'Autriche. Ce n'est pas sur les côtes de la Baltique, ni dans les Carpathes, ni dans le Prierai que se décidera l'i3sue de la grande guerre: c'est dans les vallées de l'Yser, de l'Aisne et de la Meuse. Jusqu'au moment de la débâcle russe, amenée par des événements intérieurs, c'était un jeu académique assez courant que de discuter lequel des deux fronts, de l'Ouest ou de l'Est, était le front principal. Le front principal est évidemment celui où peut être obtenue la décision. Or, celle-ci pouvait tomber aussi bien d'un côté que de l'autre. Et au cours de l'offensive Broussilof, quand les Russes menaçaient la plaine hongroise, on put croire un moment que c'était sur le Danube que le destin avait fixé les lieux de la défaite des empires du centre. Il n'en est plus ainsi aujourd'hui. Il n'y a plus qu'un front principal et des fronts acc ssoi e'. Or, quelles que soient les victoires que puisse remporter l'Austro-Allemagne sur les fronts secondaires, ces victoires tombent dans le néant devant le moindre édhec sur le front principal. La stratégie alleman-" de, copiée de Napoléon, enseigne qu'il faut courir sus à la foroe principale de l'ennemi et la battre. Le reste viont' tout seul. Or, que voyons-nous: la retraite stratégique d'Hindenbufg de la Somme sur l'Oise a marqué la renonciation définitive de l'Allemagne à obtenir encore la décision à l'Ouest. Cette décision, elle l'attendait de ses «eus-marins qui ne la lui ont pas donnée. Au lieu de revenir sur l'Ouest et de forcer le destin par quelque entreprise désespérée, l'Allo-*magne emploie maintenant le meilleur de ses forces à se donner l'illusion de cette victoire qui lui échappe. Elle prend Riga et s'occupe à transformer la Baltique en un lac allemand. Elle envoie ses divisions dans les Alpes pour satisfaire l'amour-propre de la caste militaire et bureaucratique de l'Autriche et s'assurer ainsi de la fidélité chancelante de ce pays. Et l'annonce des trophées conquis une fois de plus fait oublier sa faim au peuple allemand et détourne son attention des champs de bataille de la Meuse, de l'Aisne et d'Ypres, oes trois formidables creusets, où l'armée allemande est en train de fondre. C'est là que nous devons regarder. L'armée italienne saura bien dresser de nouvelles barrières contre le flot montant de l'envahisseur. Au surplus, elle n'est pas seule à é lutter contre deux, et, s'il le faut, demain les Français et les Britanniques sauront bien soutenir sa vaillance. Ils auront le pouvoir de le faire sans dégarnir d'un homme ni d'un canon ce vaste champ de bataille qui va de la mer du Nord à la Suisse et où, lentement, méthodiquement, sûrement, ils sont en train de poursuivre la victoire. Le génie français oppose la bataille de Chavi-gnon, entreprise avec des effectifs très ^imités, netffement définie dans les proportions, et qui fut un succès complet, à la brutalité des méthodes allemandes qui tiennent toutes dans l'exagération du ,,Kolossal". Avec Verdun, ce ,,Kok>ssal" a fait un fiasco complet sur le front de l'Ouest, où de plus en plus, s'affirme 1?ascendant franco-britannique. Enfin, n'oublions pas que dans le même temps que les Allemands apparaissaient sur l'Isonzo le premier canon américain lançait son premier obus sur les tranchées allemandes en France. Nos effets de surprise sont plus discrets mais d'une portée infiniment plus grande. Charles Bernard. ' • ■ — . ' Très bien! On a dit et répété cent fois que le boches étaient de médiocres connaisses d'hommes. C'est l'évident même. Ils sont depuis plus de trois années du nous ! Ils ont essayé de la violence et d la douceur. Ils mangent do notre pain, i volent notre vin. Ils nous ont pris tout c que nous possédons, depuis notre porte monnaie jusqu'aux boutons de nos sonnet tes. Ils ont fouillé nos archives, ils metter le nez dans nos lettres, ils écoutent à ne portes. Ils nous ont vu vivre et même moi rir. Nous voici au 1180e jour de h guerre et ils viennent seulement de s'apercevoi pour de bon que nous les haïssons, qu nous les exécrons de toute notre âme. La ,,Koelnische Zeitung" nous rend enfi justice en ces termes très clairs, que j transcris avec joie: „La Belgique demeurera éternellemcn notre ennemie. On pourrait changer l gouvernement actuel, la dynastie même rien ne serait modifié en ce qui touche It haine portée par les Belges à VAllemagne I tant cette haine est profonde 11 faudrai touecher le peuple entier d'une baguett magique pour reourner l'opinion". ^ Je ne peux pas m'empêcher de crier Très bien ! Nous ne serions pas de vrais et bons Bel ges si nous ne haïssions pas, de toute notr âme et de toutes nos forces, dhix qui on envahi la patrie et qui lui ont fait tou le mal qu'on sait. Et, comme dit très bien la ,,ICoelnisch Zeitung", c'est d'une haine éternelle qu nous la poursuivons. C'est l'Allemagne elle même qui a mis, en nous, Qe sentimen qui durera autant que nous, et que nou léguerons à' nos enfants, qui la repasseron ] à ceux qui naîtront d'eux. Si la ,,Koelnische Zeitung" tient à avoi une cent millième preuve de la vivacité e de la profondeur de notre ressentiment, j lui citerai ce fait dont nous avons été té moin. Un de nos amis se mourait en exi d'une maladie qui,, hélas! ne pardonn "pas. Il était trop clairvoyant pour ne pa savoir qtfe ses jours étaient comptés et qu le compte n'entêtait pas long. Un des tout derniers jours de sa vie nous regardant fixement dans les yeux, i murmura ces paroles dont nous n'oublie rons jamais l'accent: — Pourtant, j'avais bien espéré ne pa1 m'en aller avant' d'en avoir étranglé ai moins un. Et ses pauvres mains mourantes, et déji sans force, essayaient de faire le geste qu'oi devine. Notre pauvre compatriote est mort de puis. Mais son espoir lui survit peut-oi dire. Il a un fils au front, et j'ajouterai pour la satisfaction des mânes du père que ce qui a été impossible au père a déji été réalisé surabondamment par l'héritie: de son nom. La preuve en a paru, ai ,, Moniteur." La ,,Kcelnische Zeitung" a raison. Notr< haine est profonde... autant que méritée. Auger de Busbeok, m» Le Paiîiatisrcis des Fiauà Un interné belge, récemment arrivé er Suisse, a écrit à un collaborateur du ,,XX< Siècle" une lettre dans laquelle il parle dt ,,moral épatant" «des prisonniers belges er Allemagne. Nous extrayons de cette lettre les renseignements suivants: * ,, Dans le même camp ùne manoeuvre flamingante a échoué. Une messe obliga-I toire pour les Flamands y fut dite par un prêtre de T...., donc belge, et d'ailleurs réconnu par plusieurs soldats. Après l'office, ce prêtre exhorta les Flamands à continuel la lutte pour les revendications flamingantes: il prétendit que ,,la guerre actuelle n'avait rien à voir avec la politique intérieure belge" et leur proposa de les grouper dans un camp spécialement flamingant.11 fut hué par les Flamands naturellement car ceux-ci ont vu clair en Allemagne et si l'entente règne au front elle règn€ aussi bien chez les prisonniers, à part les quelques intéressés, espions des Boches." Notons ici que le cardinal Mercier a rappelé récemment à son clergé ,,l'obligation en conscience de ne rien faire qui contribue directement et immédiatement à la rupture de notre unité nationale au profit de l'ennemi occupant." Un autre incident très significatif, qui s'est passé à Lennept, dans le pay6 rhénan, il y a quelques semaines à peine, vient de parvenir à la connaissance du Gouvernement belge. Au ,,lvommando" de Lennept il y a 70 prisonniers belges, astreints au travail forcé dans les usines Frederick Hease (machines et obus) sous la surveillance "militaire. Or, au début du mois de septembre, un feld-webel, nouvellement arrivé pour prendre le commandement du camp, se mit en tête de vouloir séparer les Flamands des Wallons. II fit rassembler les Belges. Lorsqu'il leur eût fait part de ses intentions, il put constater avec stupeur que personne ne bougeait; il répéta son ordre et il lui fut répondu : ,,Entre nous, il n'y a ni Flamands, ni Wallons, mais rien que des Belges!" n> • // y a un an 30 octobre 1916: Les Russes délogent Vennemi de six villages dans la direction [de Hamadail* En Belgique. ss Anvers bombardée Le correspondant de l'Agence Vaz Dias 2 mande que la ville d'Anvers a été l'objet d'une 0 attaque des avions alliés la nuit dernière, s Quarante bombes ont. été lancées, causant la e mort de 18 personnes et en blessant un grand nombro. La panique fut vive, après les trois : années do quasi tranquillité que les habitants £ viennent de traverser.Les objectifs visés étaieht les deux gares. Celle du Sud a été atteinte. s Les bombes destinées à la Gare Centrale sont ■" tombées sur le Jardin Zoologiqne. La rue '> Montigny — dans le quartier sud a aussi r été touchée. e II est probable que cette violente attaque, a été déclanchée à la suite do l'intense mouve-n ment de troupes qu'on remarque depuis quol-e ques jours dans la province d'Anvers. Saint-Nicolas regorge actuellement de soldats. Tons ^ les feldgrauen qui étaient cantonnés à Malims depuis un an sont jft,rtis dare-dare pour le front. Toutes les batteries anti-aériennes sont. > entrées en action. On ignore si les avions sont s revenus indemnes de cette expédition. , Notre correspondant particulier des fron-{ tières nous confirme cette nouvelle par lo télé-e gramme ci-dessous : ,,Cette nuit des aviateurs . alliés sont allés bombarder la gare du Sud et la gare centrale d'Anvers. ,,C'est entre 2 et 3 heures du matin que des aviateurs français et anglais' jetèrent environ 3 150 bombes sur la ville ; 15 projectiles atfceigni-t rent la gare centrale et le Jardin zoolo^ique ; t; 4 autres atteignirent la gare du Sud. Plusieurs bombes sont tombées dans. la rue Montigny et 3 la rué Pycke. Le nombre des morts et des' blessés n'est pas enocre connu. Pue Montigny 3 ■ seul on compte 1S personnes tuées. ,,L'attaque aérienne se renouvela un) dou-k zaine do fois. 4 ou 5 appareils furent ab:ttus." 5 II est certain que le but principal visé à la fc gare centrale n'était pas la gare elle-môme mais la caserne que les Allemands ont établie r dans les sous-sols de cette gare du côté de la j. rue du Pélican, vis-à-vis de la Bourse dos diamantaires.1 Nos ennemis y ont en effet établi une ' espèce de caserne ainsi qu'un casino pour I officiers. ' I II faut donc croire que les alliés ont pour- | 3 suivi un double but en s'attaquant à cette i gare. 3 A Bruxelles 1 Les mariages d'invalidés sont fort nombreux . actuellement. M.'Léon Piffet, du 10c de ligne, ' blessé à Namur, vient à son tour de convoler en justes noces. > * * * 1 La pénurie du charbon oblige les directeurs d'école à fermer les portes de celles-ci. Les élè-1 ves de l'Athénée Royal viennent donc de rece-1 voir congé jusqu'à ce qu'ils soient de nouveau invoqués, c'est-à-dire lorsque les approvision-nements do combustible permettront le chauf-t fage des classes. A juger d'ici, on pourrait trouver que la température, car elle ne diffère , ' que de quelques degrés entre Bruxelles et la ' Hollande, n'est pas suffisamment ba^se pour 1 qire, faute de onarbon, on renvoie les élèves. Ce serait mal juger de la situation. La nourri- , l ture en Belgique est si peu abondante et si pauvre en matières grasses que les individus ne > supportent pas le froid aussi facilement que nous le supportons nous-mêmes. De là cette fermeture prématurée des écoles. On apprend ; d'ailleurs que les établissements d'instruction profession elle de la ville suspendront sous peu les cours. - ! D'autre part, les petits écoliers vont recevoir des couques tous les jours. Quatre mille cinq cents tonnes de farine blanche sont arrivées rie Rotterdam et nen^ant nius de. trojs mois la couquo des écoliers, composée de cinquante er aminés d<* far'ne et de enq r'ammes de saindoux, sera distribuée chaque matin. > 0 * * * • Malgré les difficultés inouïes dé la vie économique, on n'en est pas encore venu cependant à se désintéresser complètement 'des nouveaux quartiers qui embelliront le Grand-Bruxelles à quelques années d'ici. C'est ainsi que, ma'gré* les nombreux soucis que lui procure l'entretien de milliers de pauvres- ouvrière, de femmes et d'enfants sans soutien, l'administration com-! munale d'Anderlecht a encore inscrit au budget de cette année environ 1 million de francs exclusivement consacrés au poste des ,,nouveaux quartiers" de la commune. Environ 600,000 francs en seront absorbés, il est vrai, par des remboursements d'annuités d'emprunts contractés en 1907 et 1908;-1-î reste, toutefois, aura une destination plus active. Les travaux de voirie, notam- , ment, exigeront plus de 100,000 francs; ( l'entretien des immeubles 125,000 francs, l'acquisition de propriétés diverses quel-3 que 150,000 francs. Ces sommes seront récupérées par l'administration par des prélèvements sur les divers emprunts cou- , tractés au cours de l'année. Le produit des -loyers et dés fermages, ' des taxes fournira le reste. Comme ce dernier poste ne pourra , guère faire obtenir qu'une bonne cinquan- < taine de milliers de francs, étant donné les difficultés dans lesquelles se débat la# popu- ] lation, les emprunts seront mis à contribution pour quelque 850,000 fr. * * # Le Comité .National de Secoure et d'Ali- < n.entation va faire reconstruire un entrepôt sur l'emplacement où s'élevait le bâtiment •> incendié. Les travaux seront poussés active- j ment. * * * ( La flamandisation est poursuivie avec acharnement. On va créer, pour les écoles communales de la ville, 158 nouvelles classes flamandes et supprimer 142 classes françaises. La commission créée par les Boches "pour la, flamandisation à outrance ne perd pas son temps. < A. Liège Le charbonnage du Hasard est en pleine activité. La direction cherche à procurer à bon marché des denrées alimentaires à ses ouvriers., < ... \ 4 De nombreux vols se commettaient depuis quelques mois à l'oeuvre des dîners économiques. Le personnel fut averti qu'il serait fouille si ce3 faits se reproduisaient. Fu- , rieux, les serveurs, cuisiniers, etc. quittèrent " la besogne, prcclamamant la grève générale si l'avis qui les avait blessés n'était inumédia-temerKb rapporté. * * * On a recueilli jusqu'avec jour une somme de onze mille francs pour les victimes de la catastrophe d'Odeur. C£ A G £2 rs «S II Lq$ publications de propagande en fa- p; veur de l'Université von Bisaing se multi- d: plient. Le mal ne serait pas grand — car on ^ ne les lit guère — si les contribuables bel- ^ ges ne devaient acquitter la note des im-primeurs. Or, au ppix où est le papier, 1-e ! ^ préposé au contrôle des dépenses aurait fait j ni la grimace s'il n'était lui aussi akbiviste. gi Le dernier rapport en date se félicite du sa résultat obtenu. IL faut peu de choses pour ly réjouir les Boches par ce temps de Zeppe- e> lins descendus. Et quelques lignes sont con- j* sacrées à la mémoire de L. De Raet et do ï" von Bissing que les flamingants louent également. plus de quarante professeurs, grasse-. m ment payés, dont quelques-uns, dit la cc brochure, jouissaient d'une grande réputation en Hollande, enseignent une centaine d'ânes. Le nombre de ceux-ci a. augmente jusqu'à atteindre cent cinquante. C'est p*ro- ®c digieux et ceci montre à quel point le peuple ^ flamand tient en mésestime oette école co boche. Lo rapport se termine par une déli- m cieuse ironie : ,,L'Université s'est imposée n< par son développement méthodique, son à travail calme et sérieux et même les enne-mis des débuts la respectent. C'est une ™ couvre de véritable civilisation (sic) qui est née à G-and." Tu parles, eût dit Gavroche! _ N, A LoisvaSss "v tï Dans sa dernière séance le Conseil commu- ne nal a remis le prix Bastin à Mlle Ver Cam- de men, une très méritante jeune fille, de la ruo N des Moutons. M| Adolphe Trimbol a été nommé br receveur des hospices, en remplacement do M. ac Ectors, qui prend sa retraite. al .Le Conseil u'eat occupé après cela de la nou- ré velle organisation en matière de fêtes de cha- d' rite. Une commission spéciale a été constituée de qui s'attachera à fairo disparaître les nom- aj breux abus signalés à charge d'organisateurs ba do pareillcis fête3. L'autorisation ne sera plus accordée que moyennant des garanties sérieu-ses, et un pourcent fixe devra être versé, calculé d'après la nature des fêtes. Daîîs les JFSsisssSE'es* r1 Les journaux embocliés font grand cas de la ai création, au sein du Comité National, d'une tr section do secours aux victimes des raids p< aériens. à, Les plumitifs ont la tâche facile. Mais ilâ sv se gardent bien de dire la vérité : à savoir que ^ les shrapnells allemands tuent plus de Belges, j: à chaque raid aérien allié sur la Flandre, que \ les obus lancés .des appareils amis. C'est de l'histoire. Fort heureusement, cette piteuse propagande est vouée à l'échec. II n'est que les Aktivistes qui ne veulent, pas vi ouvrir les yeux. La preuve du fait que nous A avançons ici se trouve entre les mainà de patriotes. Ils s'en dessaisiront lorsque les Bo- ]e shes arracheront le bâillon dont ils infligent le ^ port à la Vérité. oç Aaa r, Une collision s*est produite à Maeseyck entro un train de marchandises de la ligne vicinalo ds yers iiree ot un train d'exploitation industrielle. L'accident est arrivé à un croisement pi de deux voies: la locomotive du tra-in vicinal se a été touchée en plein par celle véhiculant des „ wagons chargés do gravier. Le choc fut terrible et les deux locomotives ont été complètement démolies. 1- A Tongres, une jeune fiile cTe 1-3 ans voulut sauter 6iir un tramway encore en marche et ro x>mba si malheureusement que les roues lui 6i: broyèrent les deux jambes; elle n'a pas tardé tr< à succomber à l'affreuse mutilation. Au Pats/® Wallon vc On apprend de Belgique qu'à l'arsenal de Luttre, à la suite de l'imprudence d'un Boche, j me formidable explosion s'est produite, tuant et me centaine d'ouvriers, dont quarante Belges, a\ Jn a relevé plus de cent blessés. Les dégâts >ont importants. : Le * * * Les Boches ont décidé de transformer 3n lazaret une école de Libramont. Mais, pour y installer l'éclairage à l'acétylène, ils cc )nt trouvé bon d'enlever toute l'installa- fr. ;ion ad hoc de la tuilerie Loos et Van Dorst, à Esschen. Des soldats 6ont venus lirectement de Libramont -pour opérer jette-. • réquisition. Ils se plaignirent t amè- ^ •ement de la rareté des vivres et, avant de a}] •eprendre le train, ils eurent soin d'em- nj( pjir leur wagon de marrgeaille. * * * til M. Stevigny, le très estimé contrôleur des mi louanes de Mapseyck, vient d'être arrêté >ar >es Allemands. Ceux-ci ont, quelques ours après, aiTeté aussi la femme de.ee fonc-ionnaire. A Neerpelt ils ont arrêté toute me famille : père, mère et les six enfants ! Dn ignore les motifs de ces arrestations. ni; * * * . de Il n'y a pas que les fermiers qui enrichis- îént. Les marchands, producteurs de légumes, ve roient également leurs recettes augmenter. Ils fonit des bénéfices de guerre énormes. ex * "* * m< On permet aux malheureux qui assistent nos :nnemis dans . leur misérable politique anti- de >elge de1 courir par les rues, drapeaux déployés, xi c 11 juillet — jour anniversaire de la bataille les.Eperons d'Or. Le 14 octpbre de chaque année les Montois jommémoraient la délivrance du château de ~ Vlons qui échappa, au IXe siècle, à la fureur ^ les Normands. Mais, depuis des années, cette îélébration n'a plus lieu, ae c Les opérations militaires. mmm succès pour nos er» a i Ouest Les Alliés réalisent des\ progrès importants des deux côtés e la routa d'Ypres—Bixmude et s'emparent de plusieurs villages et de lermes fortifiés. La situation sur les autres fronts. < Sur le front occ^sntal Communiqué beige. Durant la nuit du 26 au 27 notre artillerie ,nnona violemment Dixmude. Des patrouilles anchirent 25 mètres de fleuve en dépit d'un r de barrage très nourri. 20 hommes, conduits ir l'adjudant Linaeve, sont entrés d'un bond ms les tranchées boches. Aù cours de brèves ttes ardentes et farouches une vingtaine Allemands, dont un officier, furent tués, 'autres, tout aussi nombreux, se rendirent mdant qu'on le3 désarmait. Un Allemand, abord inaperçu, réussit à se placer ^>rès d'une itrailleuse et voulut commencer le tir. 3 Bel-;s s'élancèrént et l'Allemand fut abattu sur pièce à coups de poignards de tranchées, ouvrage défensif à reconnaître fua lestement ploré. Un mortier de tranchées trop lourd 'ur être emporté fut détruit. La mitrailleuse^ t ramenée dans nos lignes ainsi que de nom-euses armes et 16 prisonniers, dont 4 blessés. A quatre heures du mfttin tous les détache-ents étaient rentrés fet l'expédition n'avait ûté aux Belges que des pertes légères. Communiqué hebdomadaire officiel belge Du 20 au 27 octobre. Au cours de la semaine oulée nous avons effectué de nombreux tirs : contre-batterie et de destruction d'organisa-3ns ennemies» Nous avons pris à par oie des noentrations ennemies dans la région de Dix-ude. L'ennemi dirigea.de nombreux tirs sur is tranchées et' nos communications, exécutés obus spéciaux vers Ramscapelle, et des bom-s d'avions furent lancées sur nos cantonne-snts. Une opération entreprise dans la nuit I 21 au 22 octobre au nord .de Dixmude nous valu des prisonniers, malgré les circonstan-•: athmosphériques généralement défavorables. >tre aviation s'est montrée très active. Notre iatvon d'artillerie a exécuté do nombreux :s sur les organisations et-batteries de l'en-imi. Nos missions de photographie ont profité s moindres éclaircies pour faire leur travail. Dtre aviation de chasse a -effectué de nom-euses patrouilles offensives. Il est confirmé tuellemenï que le sous-lieutenant Thieffry a" attu lo 17 octobre un avion ennemi dans la gion de Beerst, ce qui porte à dix le nombre avions ennemis abattus par cet officier. Un nos avions d'artillerie a été attaqué par un ►pareil de chasse ennemi. Après un court com-t l'abatros a été abattu dans nos lignes. ïs trouves franco-britanniques ont fait 1100 prisonniers depuis hier matin. (Communiqué officiel.) LONDRES, 27 octobre. Ce matin les rançais reprirent avec succès leurs actions i nord du ruisseau de Saint Jean. Les oupes françaises se portèrent en avant de irt èt d'autre de là route de Bixschoote Dixmude et, en dépit des difficultés scitées par les inondations et le mauvais at. du terrain, ils enlevèrent les vill^gfes Aschhcop, Kippen, Mercîrem. ainsi que & fepnes et des points fortifiés. lis Tirent également des prisonniers. Sur le front de combat britannique ve activité d'artillerie lie part et d'autre, ucune action d'infanterie n'eut lieu. Le nombre des prisonniers faits depuis début de nos opérations d'hier matin passe 1100. Ce total comprend également i 0 prisonniers faits par les Français. Ce matin,# de bonne heure, un raid à : mést de Lens fut repoussé. II a plu presque sans interruption pen-nt toute la journée d'hier. Néanmoins nos avions rendirent de écieux services en fournissant des ren-ignementa à no6 troupes d'assaut et à tre artillerie. Volant à une faible altitude, ile» tirèrent ,000 coups de mitrailleuse sur des trou-s ennemies qui tentaient de réparer les utes, des autos de transport, des fantas-is ennemis eu marche et enfin 6iir des >us d'obus. Deux avions britanniques survolèrent les teres principales d'une certaine ville et, lant à la hauteur des toits dès maisons, ! tirèrent sur des troupes ennemies. Trois avions allemands ont été abattus un autre contraint d'atterrir. Deux ions britanniques ne sont paë rentrés. 5 troupes franco-belges opèrent avec succès au nord de Merckem. (Communiqué officiel) LONDRES, 28 octobre. (Reuter.) Au urs de la journée des troupes belges et mçaisesopérèrent avec succès au nord de erckem. Ce matin les troupes françaises occupèrent lyghem. Actuellement toute la presqu'île Merckem 6e trouve entre les mains des ie6. Nous aVons fait dec nouveaux ^prk^j^ Pour le reste on signala des combats d'ar-lerie. Au sud de Lens l'artillerie enne-e déploya plus "d'activité que d'habitude. Les opérations des avions de la marine britannique. (Conmnumqué officiel.) LONDRES, 28 octobre. L'Amirauté mde: Dans la nuit de vendredi les avions la marine lancèrent des bombes sur la rurcation de chemin de fer de Lichter-Ide. Les projectiles causèrent de fortes plosions suivies de beaucoup d'autres >ins violentes. Ils attaquèrent également la bifurcation Thouront. Les bombes tombèrent à pro-nité d'un train, qui s'arrêta soudain, tan-; que de fortes explosions furent con-itées. ; Ils" attaquèrent encore la bifurcation de ►rtemarck. 5 Samedi après-midi ils bombardèrent les rodromes de Sparappellioek, Engel. Ils at- i laquèrent Ostende, Thourout et la. voie ferrée au sud d'Engel. Nous exécutâmes de nombreuses expéditions de patrouille. Deux avions ennemis ont été abattus. Tous nos appareils rentrèrent indemnes. Les Belges réussissent un raid au nord ti» Bixmi?cfV> et occupent, en coopération avec les Français, la presqu'll® de Mcirckem. (Communiqué officiel.) LONDRES, 28 octobre. Au cours de la nuit nous avons amélioré quelque peu nos positions aux environs de la voie ferrée d'Ypres à Roulers. Dans la nuit du 26 au 27 les troupes belges réussirent au nord de Dixmude un raid au cours duquel elles capturèrent 16 pri6CÇL-niers et une mitrailleuse. Hier matin les Belges, efl coopération avec les Français, traversèrent le terrain ino*dé et occupèrent la presqu'île de Merckem, dans les environs de Vijfhuizeo. L'activité dans les airs. LONDRES, 28 octobre. (Reuter.) Le 27 octobre» nos avions déployèrent une grande activité. Depuis le matin jusqu'à la fin du jour de nombreux appareils anglais et allemands se trouvèrent dans l'air. D'une hauteur variant entre 100 et 1000 pieds plusieurs milliers de coups furent tirés sur des buts ennemis. Pendant la journée 29 bombes furent lancées sur R-oulers, 6 sur le camp d'aviation d'Abeele, 121 sur des buts ennemis à l'est de Lens et 124 sur d'autres points du front de bataille. Dès que la- nuit tomba nos avions lancèrent 4 tonnés de bombes sur sept champs d'aviation ennemis et suavtrois stations de chemin de fer importantes. On entendit plusieurs explosions. Une, des bombes tomba sur un train qui prit f;eu. Les avions de chasse ennemis déployèrent une grande activité et fireriè de nombreuses attaques, sans empêcher cependant nos appareils d'atteindre leur but. Onze avions ennemis furent abattus. Sept* furent mis en fuite. Neuf de nos appareils manquent. • Les Français occupent Merckem, Aschhoop, Kippen en Belgique eî la ferma Froidmont (Aisne). (Communiqué officiel) PARIS, 27 octo!>re. L'attaque déclenche© ce matin à 5 h. 15 en Belgique a pleinement réussi. Do part et d'autre de la route d'Ypres à Dixmude, sur un front de 4 kilomètres sur 2 kilomètres de profondeur, les Français enlevèrent toutes les positions allemandes, malgré la vive résistance de l'adversaire qui subit de fortes pertes. Xies Français occupant la lisière occidentale de la forêt de. Houthulst. Ils enlevèrent les villages de Merckem, Aschhoop et Kippen, ainsi qu'un grand nombre de fermes fortifiées et firent 100 prisonniers. Sur le front de l'Aisne les Français étendirent leurs progrès r>rre de Chevrigny et occupèrent la ferme Froidmont. Les récents succès français. PARIS, 27 octobre. (Hàvas.) Le6 résultats de l'offensive du 23 ont dépassé les prévisions du commandement. Ce n'e6t qu'en raison du désarroi et de la démoralisation manifestes de l'ennemi qu'on décida de poursuivre l'action. Toutefois on ne croit pas que les Français tenteront de paeser immédiatement le canal. Le général Mestre exprime sa grande satisfaction au sujet du fonctionnement merveilleux do tous les services et surtout du service sanitaire. Le nombre des blessés du reste fut très minime. La nouvelle action double dans les Flandres \ a été entreprise sous des circonstances très difficiles étant donné que les soldats doivent traverser un terraiîi inondé. Les Français et îos Britanniques ont une fois de t)1uç. montré leur prépondérance sur l'ennemi. Les Français pénétrèrent profondément dans la forêt de Hcyuthulst, qui est devenue un endroit moins sûr pour les " Allemands. L'ennemi y a déjà enlevé une partie de son matériel. Les Français étendant lours progrès vert Luyghem et font 2C0 prisonniers. (Comrri'iniqué officiel.) PARIS, 28 octobre. En Belgique îes Français, sur l'aile gauche, continuèrent à progresser sur la presqu'île de Luyghem et conquirent quelques flots, qu'occupaient les Allemands. Le nombre des prisonniers faits par le6 Français dépass^ 200. Sur le front de l'Aisne activité d'artillerie intermittente de part et d'autre. L© feu fut.très violent dans la région de Hur-tebise.En Champagne les Français repoussèrent un raid allemand. De leur côté les Français pénétrèrent dans une tranchée allemande au sud de Forges (rive gauche de le. Meuse) et ramenèrent de6 prisonniers. . Partout ailleurs nuit calme. -es Français repoussent une violente attaque ïllemande au nord de la ferme de Froidimont. ( C om m u nique offici cl. ) PARIS, 29 octobre. (Reuter.) Prè3 de Pinon, Chavignon et Chevrigny des actions > I

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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