L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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20 oktober 1916
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s.n. 1916, 20 Oktober. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/r785h7d33f/
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2ême AMnÉC ; 72: s cents 20 rs«Mf«T?"»«*(e% IQIf L'ECHO BELGE L'Union fait la Force Journal Quotidien du matin paraissant en Ho!San«i< $e/âre est notre nom îèq Famille. Toutes le» lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: N. z. VOORBURGWAL 334-340, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspncrs. „ ... . ^ ( Charles Bernard, Charles Herbleî, Comité de Rédaction: J . . ( René Chatnbry, JQmile Painparé. Pour les annonces, abonnements et vent au numéro, s'adresser à l'Adniiziisti-ation cfi journal: N.Z. Voorburgwal 234-240, Âmsterdai Téléphone: 177S. Abonnements; Hû^^ndefl.l.SOparinoîs. Et^angerS.S.OOparinoi Annonces: fi 5 cents la liasse. Récleme&a 3f3 centro 8a lïnnc. .Les deux Grâces Aujourd'hui que les alliés te sont eiifi décidés à parler à la Grèce un langage fera €t clair et, oe qui vaut mieux encore, prendre toutes les mesures que la situatio remporte, leur longanimité d i> naguèi paraît plu3 que de la faiblesse. Lçs alliés, dont la causa se confond ave 10 Droit et la Jifstice même, dans l'intére même des princi}>es qu'ils défendent, n peuvent pas être ia dupe de ces principes Compromettre la campagne des Balkans c'est-à-dire mettre en cause le résultat d la <nierre elle-même par un excès de scru puk>3 vis-à-vis de la Grèce, eût été un act de folie, un véritable crime vis-à-vis de ce peuples, dont nous sommes, qui attenden de la victoire des alliés leur salut «t leu avenir, Gar les sophistes qui tirent argumen contre nous de la neutralité de la Groc feignent d'oublier l'essentiel : c'est que I Grèce n'est "pas neutre. Un traité forme liait cet Etat à la Serbie. Cependant .1 jour ou l'agression bulgare fit jouer 1 casus foederis et que le ministre éminen qui avait discuté, conclu et signé ce trait — dont il connaissait la valeur mieux qu pcr&onne — voulut passer à son exécution nous voyons tout à coup le roi, souveraii constitutionnel, appuyé sur les prétorien et sur une minorité travaillée p<yr l'or aile mand autant que par sa lâchete naturelle débarquer Venizelos et trahir sa paroi comme avait fait vis-à-vis de nous le rc de Prusse, le 2 août 1914. Cette traîtise autorisait la France e l'Angleterre, marraines sinon tutrices de 1 jeune nation grecque, à prendre toutes le mesures de conversation nécessaires.^ Cei était d'autant plus vrai que le traité avai reçu une sorte de ■commencement d'exccu tion, par l'autorisation que le cabinet Vem zelos avait donné auz alliés de débarqpe des troupes à Salonique. D'ailleurs,^avec oi sans traité, des *le moment où un solda français put librement mettre le pied su: un point quelconque du territoire grec 1; Grèce n'était déjà plus neutre. Elle devai porter toutes les conséquences d'une situa tion do fait, qui devait logiquement amene sa participation à la guerre aux côtés de alliés. En se rétractant, pour autant qu'oi puisse confondre dès ce moment les acte du souverain avec la volonté de la natioi elle-même, elle donnait indiscutablement 1< droit aux alliés de prendre pour la protec tion de leurs troupes toutes les mesure: utiles. Un débarquement à Salonique eûi du entraîner par voie de consequenct directe un débarquement au Pirée. Cependant Français et Anglais s'abstin reno soigneusement do tout acte qui eût pi donner le semblant d'un attentat à la sou verainolé de la Grèce. Ils maintinrent 1? fiction de Salonique port franc, limitant l'exteneion de leurs lignes de défense autou] de cette place à un strict minimum com patible avec l'intérêt militaire. A Athènes cependant, l'activité du baron de Schenl crJait un© situation intolérable pour l'ar mée d'Orient. Alors qu'il n'eût dû regarde] que devant lui, le général Sarrail étaii obligé de surveiller étroitement ses der rières. Ses opérations en acquirent forcé ment un caractère de prudence qui ressem blait fort à de l'impuissance. Quand ai mois d'août dernier les Bulgares commencèrent leur offensive, ils purent s'empare! facilement de fortes positions que le généra Sarrail eût pu faire occuper par ses troupe: s'il avait eu la liberté de mouvement néces saire — positions que les Grecs, en tou: cas, auraient dû défendre et qu'ils s'em pressèrent de remettre à l'envahisseur sans tirer un coup de fusil. Cependant, malgré le péril auquel l'armé* d'Orient devait faire face, nous voyons U France et l'Angleterre demeurer respectueuses du semblant de droit et de la fiction de neutralité de la Grèce, jusqu'à compromettre le succès de leurs armes. Seule l'Italie, dont la politique possède au plus haut degré le sens des réalites, prend des garanties er Epire.' Et il faut maintenant qu'un danger pressant menace la Roumanie — que les alliés ne peuvent cependant pas laisser assassiner pour épargner les susceptibilités du beau-frère de Guillaume II — pour qu'enfir la France et la Grande-Bretagne se décident à faire ce qu'elles auraient dû faire depuis un an: occuper Athènes. 11 n'était que temps. Quelques jours, peut-être quelques heures plus tard, le roi Constantin fuyait sa capitaîe et son royaume, non pour aller se faire prendre à Va-rennes comme Louis XVI dans une chaise de peste, mais pour se rendre au camp de • Larissa. Son projet évident était de se frayer un chemin avec ses prétoriens jusqu'au camp bulgare et d'aller rejoindre en Allemagne son 4me corps d'armée. Ce roi n'avait plus d'autre ambition que de reprendre avec des baïonnettes-allemandes et bulgares un trône que ses erreurs et sa coupable faiblesse morale avaient perdu. Vraiment, la mesure est comble. On comprend que les bataillons français campent dovant le palais royal à Athènes; nous serions encore plus satisfaits de savoir que ces bataillons entouraient ce palais avec un roi prisonnier. D'ailleurs ce roi, qui, voici un an, sépara sa cause d'avec la cause de son wc.nr.iû v*aut dIus être confondu avec lui La triste Athènes, témoin de cette déchéance, n'a plus que les pierres inertes de l'Acropole. L'esprit qui les anime, la raison sereine de la Pallas qui les surmontait-jadis., résident aujourd'hui à Salonique où l'Hellénisme immortel s'incarne dans le comité mail cédonien et son chef Venizelos. Ceux-là ne e considèrent pas comme le roi Constantin,' qui à se souvient mieux de ses devoirs à l'Acadé-n mie militaire de Berlin que ,des leçons de e Thémistocle, le nombre et la force des Perses. Ils préparent, eux, les revanches pro-c chaines de Salamine et -ils réhabiliteront la t Grèce devant le monde et devant elle-même, e C'est cette Grèce-là que les alliés aident à sauver quand ils imposent à la Grèce rené-,• gâte, oublieuse de son pas3é et de la foi e jurée, les entraves que commandent leurs intérêts. 0 Charles Bernard. ; £ propos de la haine ataiiiie 3 t Dans son numéro du 11 septembre dernier, ; l'„Echo Belge" a publié, sur Lu Raine, un * article très remarqué et généralement approuvé. Il y était notamment parlé d'un ,,Hymne à la 3 Haine'' chanté on Allemagne au début de la ^ guerre. A ootte époque, des journaux ont parlé 3 do cette excitation abominable des envahis-=> seurs contre les envahis, des bourreaux contre leurs victimes. ^ Mais il y a mieux ou, si vous préférez, plus abominable encore. A la suite du torpillage de s la ,,Lusitania", c'est-à-dire de l'assassinat pur et simple de plus -de treize cents passagers, > presque tous des ,,neutres" et, en majorité, e des femmes et des enfants, une chanson a été i composée qui, de suite, a fait-fureUr dans tous les beuglants d'outre-Rliin. C'est une crapu-, leuse explosion de joie, dont la barbarie fait frémir, et dont la bêtise le dispute à la cruau-1 té. Voici une des strophes de co chant de canni-s baies. Nous en empruntons la traduction au i fascicule no. 8 du Journal d'un Bourgeois de t Paris pendant la guerre de 1914 par G. Ohnet, . page 1008 : Elle allait en Angleterre, quelle honte : Youp heidi, youp heida; i Do Now-York avec de la contrebande Youp heidi, heida; ; Il y avait des milliers d'invités. *■ [ Mais le sous-marin a flâné le rôti ! u Youp heidi, youp heida} youp hoiditralala. Youp ncidi, youp neida, youp heida, youp liei-: ditraiala. | Entonnons la chanson des morts, youp heidi, Construisons encore des masses cio sous-marins, youp heidi, i Et envoyons l'ennemi au fond du rroid tombeau > Pour que l'Allemagne ait la tranquillité. Youp heidi, youp heida, youp heiditralala. ' C'est inepto, n'est-ce pas ? Inepte à en pleurer. Hélas! c'est plus monstrueux -encore que > simplement inepte. Onv croit assister à une danse du scalp et entendre des Peaux-Rouges hurler autour du poteau de guerre où agonise , leur victime. La „KultuiJ' du cannibale, quoi! Mais, de plus fort en plus fort, comme chez Nieoiet. Si "effroyable que soit tout cela, il y a pire encore. On croit rêver. Non contents do célébrer leur monstrueux forfait par la chanson, les hommes de cette Ivultur ont voulu en glorifier le souvenir par une médaille com-mé-morativo, afin que la trace d'un haut fait aussi héroïque se perpétue de génération en génération. Cette méclailfo, couléo par K. Goetz, se trouve renseignée à la page 81 et sous le no. 821 du catalogue de numismatique de J. Schulman. Keizersgracht, 448, à Amsterdam. En voici la description : A l'avers : on voit la Mort distribuant," au guichet do la ,,Cunard line", des billets de passage à la foule des malheureux, d'avance comdamnés par elle. Au-dessous : Cunard Linie Fahrlcarten ausgabe. Au revers : le géant des mors, l'infortunée ,,Lusitania", disparaissant sous les fiots avec > ses treize cents passagers ; la poupe seule émerge encore. En exergue : Keine banmvarè ! i Et, au-dessus: Der Grossdampfer ,,Lusitania" dnrch ein Deutsches Tauchboot verserik-t 5 mai ; 1915. Module 55 .mm., en bronze. Dont coût, fl. t.25. C'est pour rien ! » Sans commentaires,, n'est-ce pas? l'Union sacrée des Flamands et des Wallons de Belgique occupés L',,A.B.C." de Madrid publie, dans son No du 25 sept. 1916, un article de M. Az-peitua, son correspondant de Berlin, dans îêquel il consigne les déclarations que lui a faites un avocat allemand, fixé en Belgique depuis vingt-quatre ans. Parlant des sentiments réciproques des populations flamandes et wallonnes, l'avocat allemand a dit à M. Azpeitua: ,,Avant la guerre, il y avait une question wallonne-flamande; elle a disparu. Aujourd'hui,Wallons et Flamands ont oubli leur querelle: Il n'y a plus que des Belges. Des Allemands prétendent que ce mouve ment subsiste encore à cette heure sans avoir rien perdu de sa force. Mais, moi qui vis ici depuis tant d'années, moi qui suis-objectif, je crois que l'antagonisme entre Flamands et Wallons est un cadavre que les Allemands essaient de ressusciter pour des motifs politiques. L'Union faite par la guerre entre les Belges, seule une catastrophe semblable pouvait la réaliser. Ce peuple n'avait point d'Unité nationale, car il n'existait pas chez lui d'unité de tradition, de langue ou de race. Aujourd'hui, elle existe aussi profonde que celle de la France." La netteté de cette déclaration rend tout ! commentaire sunerflu- En Belgique. I L© travail forcé Les Allemands , comptent agir contre les civils belges comme ils ont fait contre la'population civile du nord de la France. On tient les preuves de leurs intentions. Mais ils déguisent celles-ci. ps essaient de nous (tromper, et avec nous les neutres, — qui sont intervenus à la suite du scandale des déportations des bourgeois de Lille et de Roubaix. Il n'est pas douteux que les mêmes interventions se manifesteront encore cette fois. A moins que les signataires de la fameuse convention de La Haye renient leurs, signatures, — ce dont on peut douter jusqu'à preuvç du con^ traire. En tous cas, les Boches commettent vis-à-vis de^ populations belges une nouvelle et odieuse' manouvre barbare. Déjà, deux mille Gantois ont été déportés. On signale le même fait dans plusieurs localités des campagnes. D'ailleurs, les Allemands reconnaissent ouvertement qu'ils ont l'intention d'agir contre la population belge dans l'arrêté suivant, dont les termes sont assez adoucis pour les besoins de la mauvaise cause. Mais on connaît assez les Barbares, à présent, pour savoir de quoi ils sont capables: Lé général quartier-maître von Sauberzweig — qui fit assassiner Miss' Cavell — porte à la connaissance du public be qui suit: Article. I. — Les personnes aptes au travail peuvent être forcées à travailler, m'ême loin des localités qu'elles habitent, au cas où elles sont, à la suite du jeu, do l'ivresse, do la paresse, etc. (sic), à la charge de tierce personnes. Article II. — Tout habitant est obligé de prêter son concours en cas d'accident,, de danger d'ordre général, ou de catastrophe publique, — même en dehors des localités qu'elles occupent. On peut les y contraindre en cas de relus. Article III. — Quiconque refuse d'exécuter oi| de continuer à exécuter le travail auquel il peut être obligé en vertu des articles 1 et II sej'a puni d'un emprisonnement pouvant se monter à trois années et d'une anunde, de-dix mille marks maximum, au cas où de nouveaux arrêtés ne fixent-pas de .peines plus élevé'es. Les administrations militaires et les conseils de guerro allemands sont déclarés compétents.'Cet arrêté permet donc d'obliger au travail tous les chômeurs qui sont assistés. Le nombre de ceux-ci s'élève à plusieurs centaines de mille. L'article II est peu clair, volontairement. En ca6 d'émeute les gardes civiques pourront vraisemblablement être convoqués aussi. De là, il n'y a qu'un pas à les mettre à la surveillance des voies ferrées, des établissements militaires, des camps d'aviation. C'est le commencement d'une incorporation déguisée — dans l'armée allemande. A Gand, ces mesures ont déjà provoqué (nécessairement et le contraire étonnerait) -des troubles qui prirent naissance dans le quartier des , bassins. La cavalerie boche dispensa les mani-j lestants. Les ponts sont restés ouverts et les quartiers de la ville se trouvent ainsi isolés les uns des autres. Il va de soi que les habitants sont aussi indignés qu'àbattuis. Voilà bien l'ingratitude belge, déclarent les Boches. Nous leur donnons, à ces Flamands détestés, une université, moyennant quoi nous, croyons pouvoir prendre deux mille ouvriers gantois et ces chenapans réchignont et réclamant. Parbleu. Les Flamands ne 6ont pas tous des Van Roy et des De Keersmaecker. Ceux-là sont l'infime minorité. Mais nous voyons, le peuple flamand tout entier voit aujourd'hui do quoi ces énergumènes se rendent complices. L'objectif immédiat des Boches et la destination des déportations restent secrets. Beaucoup de demandes sont parvenues à l'administration communale qui. ne peut fournir aucun renseignement. Et le peuple vit dans le douto et l'angoisse. Même la population campagnarde témoigne d'une vive inquiétude. Ajoutons qu'une femme belge est attachée à chaque groupe de 25 hommes pour préparer la nourriture et se charger des travaux do ménage des malheureux déportés. Quiconque s'engage volontairement, à travailler — récompense de la trahison — reçoit la pension gratuite et cinq marks par jour. Mais on sait comment les Barbares s'arrangent pour retenir les cinq marks généreusement promis. Et cette manouvre ne prend plus ! Ceux qui ne signent pas sont immédiatement arrêtés. C'est d'ailleurs le cas de la plupart de nos compatriotes. Les déportés gantois sont surtout des ouvriers, des fonctionnaires et des étudiants. Oui, , des étudiants. Pour so venger du refus dp ceux qui no veulent p.as continuer leurs études à l'université flamande, les Boches ont pris plusieurs d'enitre eux qu'ils vont employer comme terrassiers. C'est ainsi qu'ils traitent la jeunesse intellectuelle .des Flandres. Qu'en pensent les Bodenstein et autres De Clercq embusqués derrière ia Waterlinie pour tirer sur les Belges patriotes? Qu'en pensent • les journaux qui les admirent ? Nous serions curieux de l'apprendre. Ajoutons que les déportés firent concentrés dans plusieurs locaux. On parle d'un travail important d'ordre militaire qu'ils devront exécuter. Mais on ne croit pas qu'il s'agisse de la construction d'une voie de communication rapide entre ^Zeebrugge et Anvers, protégée par des tranchées, et quo les Boches projettent do construire, parce quo plusieurs convois ont ;>ris le chemin de# l'Allemagne. Les deux mille déportations de Gantois ne narquent que le début des mesures de barbarie projetées. Il est évident que, si on les laisse faire, les Barbares vont employer cent mille de nos ouvriers dans leurs usines et dans leurs industries, libérant un nombre égal de soldats. Rien ne les empêchera de continuer. Qu'ils fassent de même en Pologne et voilà bientôt plusieurs armées rapidement formées, bien vite exercées et prêtes à être jetées à la boucherie. Puissont nos ouvriers se rappeler que le sabotage n'est une arme juste que quand elle est employée contre un ennemi perfide contre lequel tous les procédés trouvent loiu» in stifinaJ. »■*■»»■ A Bruxelles Le syndicat des employés des maisons de nouveauté — à la suite de la grève du personnel de l'Innnovation — est constitué. * * * Le Collège des bourgmestre et échevins de la commune de Saint-Gilles porte à la connaissance des habitants qu'une enquête a lieu sur le renouvellement sans modifications pour 1917 des impôts désignés ci-après: 130 centimes additionnels au principal des contributions personnelles sous réserve des dispositions de l'arrêté du 18 mai 1916 du Gouverneur général (temporaire) en Bel-gique;25 centimes additionnels à la taxe .créée par la loi du 2 septembre 1913 sur les autos, motocyclettes et autres; 50 centimes additionnels et principal "sur les revenus et profits des sociétés anonymes . et leurs administrateurs; I 9.10 p. c. du revenu cadastral des constructions temporairement exemptées de la I contribution foncière; j ' Les taxes directes d'égouts et de pavage sur les propriétés non bâties; La taxe sur la valeur locative réelle des immeubles. Ceux qui avaient des observations à pré-; senter ont dû les adresser au Collège avant : le 15 octobre, date de la clôture de l'en-} quête. * * * j M. Victor Bricoult, sa fille Mme Georges | Dehérand et son petit fils Robert Dehérand ; ont été tués par les shrapnells allemands | dans leur domicile Boulevard da la Grande j Cçinture, le 27 septembre dernier, i * * * j Au coursvde la dernière ,,kolossale" réu-: nion des ,,activistes", réunion présidée par Pieter (sic) Tack, l'assemblée s'est occupée du pétitionnemont populaire en faveur de l'Université, lequel est destiné, paraît-il, à compléter le pétitiennement des gradés et diplômés d'universités qui a paru récemment. Les dirigeants du mouvement s1 occupent en ce moment de recueillir les signatures des personnalités n'appartenant pas ou n'ayant pas appartenu au monde universitaire, littérateurs, artistes, instituteurs, i étudiants, employés, etc. D'autre part, des j démarches sont faites auprès do l'Association des littérateurs flamands — la ,,Zuid-Nederlandsche Vereeniging van Letterkun-digon" — par des personnalités (sic) appartenant à cet organisme, afin do provoquer à bref délai une réunion de l'association où serait débattue la question de la flamandisa-j tion de l'Université de Gand. I *. * * L'administration communale de Schaer-' beek porte à la connaissance des intéressés | que les personnes qui ont cultivé des poni-I mes de terre , sur lô territoire de la com-i mune sont tenues de déclarer, avant le 15 octobre à l'hôtel communal, service do l'ingénieur communal, le rendement de leur récolte. .* >. * Le transport/des pommes de terre, même par très petites quantités, est interdit en Belgique occupée, à moins d'une autorisation spéciale de l'autorité. Malgré cela, de nombreuses personnes ont été arrêtées et condamnées. Les pommes de terre trouvées en leur possession ont été confisquées. Plusieurs bureaux de police ! de la capitale sont encombrés de sacs de tu-. ber-cules. Ils vont êtro vendus au prix offi-. ciel. * * * L'agglomération bruxelloise, qui compte 800.000 habitants, a reçu en tout, pendant le mois de septembre, des poissons de rivière, des huîtres, deux saumons et quelques plies, valant ensemble 8.739 francs. C'est dérisoire. ,,Depuis que l'exportation du poisson de la Hollande est arrêtée, dit un journal teutonisé de Bruxelles auquel nous empruntons ces données, il fait triste dans le quartier du marché. A la Minque, toutes les échoppes sont vides. On voit encore par-ci par-là un marchand do crabes et de crevettes ou un marchand d'anguilles. I<e commerce en général souffre de cette situation autour de la Minque." * * *. A l'occasion de l'arrivée de Mgr. Locatelll, le nouveau nonce du Pape en Belgique, la ,,Frankfurter Zeitung" a publié un article qui ne iranquera pas d'impressionner désagréablement le Vatican. ,,Un certain nombre d'ecclésiastiques réguliers et séculiers, y est-il dit, so sont rendus coupables d'infractions plus ou moins graves aux ordonnances allemandes. C'est le devoir du représentant du pape de rechercher s'il y a lieu à une intervention de sa part et comment elle doit se produire. D'autre part, l'intérêt de l'Eglise n'exige pas que &es ministres s'exposent à de sévères condamnations, puisque l'occupant n'entrave en rien la liberté des cultes." Au Vatican, — du moins, le croyons-nous — en trouvera d'assez mauvais goût qu'un journal allemand se permette d'indiquer au nouveau nonce une ligne de conduite. Mais aussi, peut-on s'attendre à du tact de la part d'un Allemand ? A Anvers Ce ,,dokter Klaus" est partout... en Hollande. Un jour, il assiste au spectacle de l'Opéra français de La Haye, un autre jour on l'aperçoit au marché de Roosendaal, vivement intéressé par le charlatanisme d'un marchand de lacets. Est-co qu'il ferait son apprentissage dans l'art de leurrer ses futurs auditeurs ? Ou bien choisissait-il le lacet avec i lequel il s'étranglera, à la mode orientale, le i jour qu'il sera suffisamment dégoûté de ÎUi-L 0 CXtidrl la — — Un des lecteurs flamands du „XXe Siècle" écrit : Dans la collection des illustrations du groupe von Bissing (Université de Gand) le sieur Ru-deLsheim est sans doute celui qui réprésente le mieux le type ,,belge". Je le connais pour avoir fait mes études moyennes avec lui à l'Athénée d'Anvers et je n'ai jamais été bien fier de cette connaissance. Il est né en 1873 à Amsterdam d'un père boche et d'une mère hollandaise métisée de sang boche. On n'a jamais bien su comment ce groupe arriva à Anvers. De même l'annonce que Ru-delsheimoût été naturalisé Belge fut une surprise pour moi et sans doute aussi pour tous ceux qui l'ont connu. Il £ut un bon élève à l'école communale, obtint une bourse d'études de la communauté israélite allemande pour poursuivre 6cs études à l'Athénée d'Anvers. Après avoir été premier dans les classes inférieures, il rétrograda si sensiblement qu'à un moment donné il perdit sa bourse d'études. Des classes latines il passa à la section des humanités modernes, qu'il quitta bientôt pour revenir aux latines, puis il décida do „gagner sa vie" en devenant ingénieur naval par les cadres. C'est comme cela qu'il fut pendant quelque temps apprenti menuisier (à 19 ans!) au chantier naval Cockerill d'Hoboken. Revenu à l'Athénée, il finit péniblement sa rhétorique latine, reçut t— sans examen — son certificat d'études moyennes et passa à l'Univefsité de Gand où il obtint le diplôme de.docteur en philologie germanique. Il n'a certainement pas satisfait la loi de la milice belge, et a épousé une femme hollando-bcche comme lui. Devenu flamingant enragé il décrocha un emploi de distributeur de livres à la Bibliothèque Communale d'Anvers où, à la faveur de quelques vacances imprévues, il obtint bientôt l'emploi d'adjoint bibliothécaire, 3o des 2e!.;. Rudelshoim est un être inintelligent mais appliqué : c'est toujours le bon élève de l'école communale. Avant la guerre, on l'entendait s'écrier en toute occasion: 3,Nous,autres Flamands oppri-i mes!". Maintenant qu'il est naturalisé boche, j va-t-il changer d'antienne ou contiuuera-t-il à i parler au nom des Flamands et des Belges? Je suis en tout cas certain de ne plus l'entendre au j lendemain do la guerre et c'est déjà quelque i chose A 'Ga aicS j Puisque les étudiants allemands sont autorisés à suivre les cours d9 " Université flamande do Gand — nous écrit un correspondant — la question suivante so pose: devant l'auditoire mixte, ' les professeurs enseigne-ront-rls en flamand? Si oui, — où est lo prestige allemand? Et si l'on enseigne en boche, à quoi bon une Vlaamscho Hooge- sclujol ? On ne peut pas être plus .logique. * * * Une nouvelle trouvaille des Boches et de leurs amis flamingants : tous les ans 120 bourses d'études de 400 francs chacune sent réparties entre les quatre universités du pays. Les Hoches et les flamingants (toujours empressés quand il s'agit d'argent) ont pensé qu'il était de bonne guerre do, distribuer ces IliO bourses à la seule université qui soit ouverte: celle de Gand. D'autre part, comme les bourses d'études n'ont pas été . distribuées depuis 1914, ils mettront dans la poche do leurs propagandistes l'argent qui dormait en attendant sa juste destination. Et voilà encore près de cent mille francs quo les brigands vont s'approprier! Est-ce que lo docteur Claus trouve le procédé honnête? Les élèves allemands et flamingants de l'université von Bissing jouiront donc comme bourses d'étude d'une somme de 144,000 francs! C'est ce que les journaux flamands paraissant sous la botte prussienne appellent l'égalité entre les Belges! 11 suffit que nous signalions lo procédé à nos confrères hollandais pour que ceux-ci puissent so rendre. compte ,,du. sort misérable des Flamands, persécutés par l'élément wallon". Cent quarante-quatre mille francs? Les flamingants n'y vont pas avec le dos de la cuiller, avec l'argent des Belges. Et, — simple constatation, — la moitié de cette somme sort do la poche, des contribuables •wallons. Qu'on pensent les neutres ? Au Pays Wallosi Nous avons dit que les mineurs de deux charbonnages do Seraing se sont mis en grève,' parce qu'ils ne pouvaient obtenir assez de pain pour assurer leur alimentation. A ce sujet, un organe de la ,,Komniîuidantur" dé~ Bruxelles publie des renseignements nouveaux que lui envoie son correspondant. Voici ce qu'il écrit: ,,Dans le pays de Seraing, dit-il, les ouvriers partent le matin sans tartine. Quand leurs mér nagères ont pu obtenir le pain du ravitaillement, elles doivent s'empresser d'en couper quelques tranches et de les porter à leurs maris avec uno poire cuite, le tout satys beurre, sans graisse et sans sirop. C'est avec cette maigre pitance que le houil- Ifnir finit, rnonor dur nu fnnrl do In. " Un bel lieniisage à !a EsSgiqus du ministre italien Pb. ieà M. Ph. Àfeda, ministre des finances d'Italie, vient de rendre un nouvel et magnifique hommage à la Belgique dans une préface qu'il a écrite pour l'édition italienne de l'analyse du 3e Livre gris belge publiée en français par lo Bureau Documentaire belge 6ous le titre ,,La Réponse du Gouvernement belge au Livre blanc allemand du 10 mai 1915". Voici le texte intégral de cette préface aussi remarquable par la fermeté de la pensée que par l'élégance de la forme: „C'est vraiment uno chose admirable que l'assiduité et le zèle avec lesquels le Gouvernement belge, mis dans l'impossibito matérielle de défendre le territoire national, a pourvu et pourvoit à la défenso de ,,l'honneur", qui est le patrimoine moral des peuples. C'est pour l'honneur" que la Belgique a subi lo terrible sort qui la rend digne non de la compassion, mais de l'admiration du monde civilisé; si elle avait moins senti l'impérieuse nécessité de la W*uit« Tïolitinua* ella avait voulu1 transiter viuTTT I III II II I I — | | § M Mmlilm m PARBESSOS j W, % D'HIVER || 1 A' depuis fl. 27.50. i Hofweg 11 | la Haye. avec sa propre dignetéLet avec sa propre fierté, si elle avait eu un moment d'hésitation en sacrifiant tout pour ne. pas permettre qu'une tache, même un 6eul soupçon souillât son drapeau et ternît son nom, non seulement ©lie aurait pu éviter l'occupation violente, la destruction de ses villes ^t de ses campagries, la dispersion de tant de richesses, l'holocauste de tant de ses enfants, la servitude militaire d'un envahisseur brutal, mais peut-être même l'envahisseur lui aurait accordé une large protection et une large récompense. ,,Au contraire, ia Belgique voulut être martyre; martyre pour garder foi au principe du droit international sur lequel était fondée son existence, à la parole jurée de ses Rois quand ils acceptèrent de rester impartiaux dans les compétitions entre les grandes puissances européennes, et de oonstitiîcr de leur sol neutre un rempart contre toute tentative de violence d'où i qu'elle vînt. ,,Et yc'est un fait qui n'est pas sans uno singulière importance, que le gouvernement/ allemand, après avoir, dans un premier moment de sincérité, confessé l'iniquité commise, ait ensuite cherché à en effacer l'impression en se consacrant avec un acharnement incroyable à chercher la justification de sa conduitè dans la j diffamation de sa victime ; jte dis un fait qui ; n'est pas 6ans une importance, parce que, dans cet effort, il y a un aveu encore plus précieux que dans lo premier aveu fait spontanément ; à savoir l'aveu que c'est seulement en enlevant son honneur à la Belgique que l'Allemagne peut espérer faire taire l'universelle réprobation qui l'a frappée ; et que, puisque l'honneur de la Belgique résiste à tout assaut de mensonges documentaires, cette réprobation reste dans toute sa gravité. * j,J'ai toujours suivi avec un vif intérêt la politique diplomatique belgo-allcmando, tant dans la phase qui concernait la violation de neutralité que dans la suivante développée autour des violations du droit des gens et des lois do bonne guerre,.que l'envahisseur a prétendu imputer au petit et glorieux Etat dit Roi Albert, pour se laver, si possible, les m^ins du sang innocent versé dans la fureur de la première vengeauee et dans l'accès dé rage provoqué en lui par la résistance inattendue. C'est ainsi que j'ai lu les trois Livres gris sortis du Havre, dont le dernier paru est consacré à la réfutation du Livre blanc allemand ,,Die Volkerrechte-widrige Fûhrung des belgisc'hen Volkskrieg" et j'en ai donné une ample analyse dans les revues et journaux d'Italie, persuadé non seulement de rendre ainsi un juste tribut à la cause de la nation opprimée, mais aussi d'accomplir oeuvre d'utilité publique en défendant la vérité histo-i rique. C'est pourquoi je ne puis qu'approuver j aujourd'hui ce résumé du troisième livre gris i qui rend accessible à un public plus nombreux j que celui qui.peut lire des ouvrages diplomati-; ques. les bonnes raisons qui aident la Belgique j ctans sa lutte sur lè terrain des faits et des i preuves contre le colosse allemand. I ,,11 ne faut pas l>eaucoup d'esprit critique ' pour décider do qu i côté 6e trouve la vérité; le langage de l'accusé qui se défend est si éloquent clans sa simplicité qu'il s'impose à tout esprit impartial. Je nè sais si, la guerro finie, en pourra trouver le moyen d'accomplir l'enquête internationale que le gouvernement belge et, avec lo gouvernement, l'épiscopat ont vainement demandée. Je sais, au contraire, que, si même 1 enquête ne se fait pas, les réquisitoires constitués pas les ouvrages publiés sont suffisants pour rendre irrévocable et indélébilo la sentence de condamnation qui a frappé l'envahisseur.,,Et je me réjouis qu'avec cette nouvelle'Vulgarisation les éditeurs continuent leur oeuvre de tenir vivacos en Italie les sympathies envers la Belgique; en dehors clés liens moraux qui nous lient à des frères victimes d'urfe aussi énorme injustice, il y a une raison historique qtii associe la Belgique et l'Italie dans les tristes circonstances de cette terrible guerre: c'est que si l'état-major a vu échouer son plan d'une rapido et sûre marche sur Paris, où l'empereur aurait imposé la paix, c'est à la Belgique et a ritalio qu'on le doit. La Belgique, en retardant l'avance (de l'envahisseur, l'Italie en refusant de passer les Alpes et d'engager la France* sur un autre front,-déjouèrent lo plan <7a conquête et rendirent possible l'arrêt sur la Marne. ..11 est vrai que par là elles ont contribué à i prolonger la guerre, qui, autrement se serait bien vite^ terminée. Il est vrai que do cette prolongation sent dérivées pour la Belgique plusieurs années de servitude étrangère et pour J'Italie la nécessité de s'engager plus tard à fond «dans le conflit. Il est vrai que l'une et l'autre ont renoncé aux. compensations qu'elles auraient pu espérer en secondant l'Allemagne. Mais elles se sont sauvées d'un bien sévère jugement de l'histoire et de la honte et du mal de collaborer au développement de l'hégémonie teutonne en Europe; source certaine plus tard de conflagrations encore plus épouvantables que l'actuelle. Rome, le 30 septembre 1910. Ph. iV?eda. L'édition italienne de ,,Lq. Réponso du gouvernement belge au livre blanc allemand du 10 mai 1915" paraît à Rome chez Desolée. • H y a un m 20 octobre 1915 : En Serbie les Bulgares occupent le Sultan Tepc, au sud-est d'Egir , Palanka*

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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