L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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26 november 1918
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s.n. 1918, 26 November. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qn5z60d63x/
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gemc annesnvn^^ ,o cent Mardi a© noveracre 1918 L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. Journal quotidien du matin paraissant en Hollande Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées as Ibureâu de rédaction: IM. Z. VOOSÎBÏJRGWAL 234-240 AMSTERDAM. Téléphones: 2797 et 1775. I Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. fomité de R^dacHnn • ' Charles Bernard, Hené Charabrï 4,orra.te rte HftcJaction:, Emile Painparé. • Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour les militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces; 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la liqne. Hoirs kbvsIIi clisrte. Le discoure que le Roi Albert a pronon aux Chambres, dans la séance 'historiqi du 22 novembre dernier, jette le3 bases < la nouvelle charte de notre pays. Sortie do quatre années d'épreuve grandi moralement, matériellement a pauvri, notre pays se trouve - devant < nouveaux devoirs et des tâches nouvelle Respectueux de la neutralité que les pui Bances lui avaient imposée par le néfas traité de 1839, dès que cette neutralité ei été violée par l'Allemagne il est en quelqi sorte redevenu lui-même et il a aussit étonné le monde par l'opiniâtreté de résistance et la fermeté de sa vertu. A i j tel paya., on n'impose pas d'entraves; c i n'oblige pas une telle nation de se se mettre à une tutelle humiliante. Et le R a répondu au voeu unanime de tous 1 Belges lorsqu'il a déclaré au milieu d applaudissements prolongés de la Chambre „Les traités qui déterminaient la pcsitic ' de la Belgique en Europe ne l'ont pas pr tégée contre le plus abominable attentat. I aie peuvent pas survivre à la crise dont pays a été la victime. La Belgique, rétabl dans ses droits, réglera elle-même ses affa •re3 selon ses propres besoins et ses propr aspirations. Elle devra trouver dans sa no-veiîe situation les garanties qui la libère] du danger d'agressions suivantes." Ainsi notre neutralité» cette diminutic humiliante de notre personnalité national a vécu. A quoi bon, en effet, une garant dont l'expérience a prouvé qu'elle était illi soireî Cette garantie, de par son existen* même, nous a toujours empêchés de prends d'autres sûreté^ contre une attaque du d hors. Elle nous interdisait de conclure di alliances et nous avons vu trop de nos con patriotes, aveuglés par le vieil esprit, pi-tendre jadis qu'elle nous interdisait mên de lever et d'entretenir une armée conv nable pour la garde de nos frontières, n'en est plus ainsi. C'est dans des alliance c'est dans notre propre force, dônt avant guerre nous ne soupçonnions pas l'étendu' que nous trouverons ces garanties de l'av< nir. Il n'y a point à se dissimuler'que ce entraîne la solution de problèmes complexi dont nous ne voulons en indiquer qu'un seu ta problème intérieur. Tous les Belges seroi d'autant mieux disposés à défendre cet1 Belgique nouvelle, qu'ils s'y sentiront pli chez eux et jouissant de droits égaux. I vote plural a vécu. Désormais vaut la fo mule: un électeur, une voix. Sans dou-nous prévoyons les objections que pei vent élever centre un tel système L conservateurs et les libéraux doctrina res et ces objections ne sont pas sai valeur. Mais elles ne pèsent wen contre < fait qui prime tout: Le peuple et les class< ouvrières ont payé la sainte rançon vd sang comme les autres, peut-être même pli que les autres-. Et un parti, comme le par ouvrier belge, qui a été dans la guerre un des forces vives, un des leviers les plus puis sants de notre résistance, aurait le droit d rompre à l'instant le pacte sacré de l'unio si les partis rivaux tentaient de différer ei: ccro un instant cette réforme qui s'impes avec une nécessité impérieuse: le suffrag universel pur et simple. A coté de l'égalité politique, l'égalité de langues; On (nous rapporte (Je tous côtés l'activisme a fait un tort énorme aux juste revendications des Flamands. En effet. Pa d'action sans réaction. Mais nul d'entr nous, c'est-à-dire de ceux qui ont combatt-l'activisme, cette forme la plus basse de 1 trahison, de toutes leurs forces et avec ton les moyens en leur pouvoir, ne songent à s servir de ce prétexte pour combattre le justes aspirations des Flamands. Par mi celles-ci la création d'une universit tient la première place. Considérant, en ef fet, qu'à tout prendre, la question fia mande est bien plutôt d'ordre social qu d'ordre politique, l'université, qui permettr, aux Flamands de se développe^ normale meut et complètement dans leur propre làn gue et au moyen de leur culture propre, es l'instrument le plus efficace de cette fia mandisation des couches supérieures de h bourgeoisie qui est le véritable but des re vendications flamingantes. Ce but ser; poursuivi sans mesures de coercition ni d'ex oeption à l'égard de personne. Voilà qui sou lèvera sans doute certaines difficultés, qu suscitera certaines frictions. Ce sera le mo ment de se souvenir du pressant appel à J< solidarité et à l'union de notre souverain Cette union seule, on no saurait assez le re péter, qui nous a donné la victoire, nou: permettra aussi de profiter de la victoire. La nouvelle charte que nous promet notr< souverain, charte de liberté et d'égalité absolue, sera la charte de l'uniofi. / Charles Bernard. ■ ii * m ■ Avis aux Abonnés. Vu le rapatriemsnt prochain nous avons décidé de créer des abonne menis bi mensuels. Les abonnés tant civits que militaires, dont l'abon nement expire fin novembre ei qui désirent continuer leur abonne ment jusqu'au 15 décembre sonl priés de bien vouloir nou3 faire par venir avant îe 1r décembre le moiv tant de fl. 0 75 pour les civils e! II. 0.37^ pour les militaires en un mandat ou timbres-poste. L'abonne, mant non renouvelé sera suspendu le 3 décembre. L'Armistice. L'avance des Anglais. (Communiqué officiel. ) LONDRES, 23 nov. (Router.) Le mare "e chai Haig signale: Notre avance vers la fron tière allemande se pousuit de façon satis e faisante. Les troupes avancées de la'4e aimée ont passé l'Outhe au sud de Bornai e s' avancent à l'est de la rivière. Le nombre des canons abandonnés pa: ie l'ennemi en retraite et tombés entre no s> mains dépasse déjà les 600. Plusieurs avion: j3" et une quantité de matériel roulant son ^ également%tombés en notre possession. ie Les Américains dans Je Grand-Duché du Luxembourg. *a (Communiqué officiel) 'u PARIS, 23 novembre. (HaVas). Au ,n jourd'liui la 3me armée continua sa march< l~. à travers le Grand-Duché du Luxembourg 31 par la ligne Ingelsdorf f-Betzdorff-Remieh "s yickengem. : PARIS, 2-1 novembre. (Havas). La 3m< n armée américaine, avançant à travers 1( >- Luxembourg, atteignit la frontière alleman-ls de depuis Wallendorf jusqu'à Schingen. le •e L'accueil des troupes françaises. •_ [Communiqué officiel.) ^ LONDRES, 25 novembre. Le communi qué français annonce que la marche en Bel-j. giquo et dans le Luxembourg continue. Lé cavalerie atteignit la frontière orientale di: n Luxembourg. A Inssenbourg, Reichshofen et d'autres localités les Français furent reçus d'une x_ façon grandiose. Les troupes alliées à Waterloo. e PARÎS, 24 novembre. (Havas.) De Bruxelles: Des détachements des troupe; ;s françaises et anglaises présentes à Bruxel-}' le» sont allés sur le champ de bataille \de Waterloo rendre un pieux hommage ajux Ie soldats tombés le 16 juin 1815. [1 Les troupes françaises à Huningue et à i} Neuf Brisach. a PARIS, 24 novembre. (Havas.) De i} Mulhouse: Huningue vient de recevoir j. triomphalement les troupes françaises. Le général Modelon, commandant la deuxième ÎS | division marocaine, était attendu par toute 1; la population, ayant à sa tête les autorités municipales et ecclésiastiques. Le maire, 'M. £ Yung, et les vétérans de 1870 prononcèrent u de vibrants discours. Le général Modelon l0 répondit en présentant à la population ses glorieux régiments, dont l'un a neuf cita-■e tions, venus, ajouta-t-il, non en conquérants l7 mais en frères. ;s A Neuf Brisach l'entrée solennelle, du général Herr, accompagné des généraux [S Lacapelle et Lebouc, a été très émouvante. :0 Après avoir été accueillis par M. Conrad, vg adjoint, les troupes, acclamées frénétique-u ment, ont défilé devant la population. Une s réception a eu lieu à l'hôtel de ville où. le général Lacapelle, très applaudi, a deman-e dé aux Alsaciens de coopérer à l'oeuvre 'de relèvement de la France. Puis tous les offi-0 ciers, accompagnés d'une partie, de la pojiu-q lation, sont allés, sur l'initiative du général Lacapelle, placer sur le pont de Vieux-Bri-e sach un écriteau rappelant la vieille tradi- 0 tion de 1789: ici commence le pays de la liberté. 3 Les Américains vers Coblence. : WASHINGTON, 23 novembre. (Reu-s ter.) On annônce de côté officiel que le but s de la marche des troupes américaines est 3 Coblence. 1 i i Les alliés sur territoire allemand. g- PARIS, 25 novembre. (Havas). Par teié-Q graphie sans fil: s Au général Nudent: » Prière d'informer les représentants du 5 gouvernement allemand de donner ordre au filiales de la Reichsbank dans les contrées . occupées de soigner à ce qu'il y ait des 3 . marks à la dispositions des o'fficiers-payeurs l alliés. Le montant des premiers crédits qui . devront être accordés sera indique ultérieurement.La marche des alliés. LONDRES, 24 novembre. (Reuter). 1 Poursuivant leur marche verç le Rhin nos troupes atteignirent aujourd'hui la fron-1 tière allemande, au nord du grand-duché du Luxembourg. Le soir notre ligne générale ; passa au sud de Grand 'Mesnil-Bomal-Hony, 1 à l'est d'Avennes. ' i Encore 23 sous-marins allemands livrés. LONDR.ES, 24 novembre. (Reuter.) . Vingt-huis scus-marins allemands ont encore 5 été livrés aujourd'hui dans la Mer^du Nord | en rade d'Harwich. Cette livraison eut lieu . 1 en présence de M. Geddes, premier lord de l'amirauté. Parmi ces sous-marins il y avait quatr croiseurs sous-marins, dont un de plus de 100 mètres de long et lo fameux ,,Deutschland" ainsi que l',,U 153", qui torpilla» le navire de transport américain Triconderosa ' '. Une escadre anglaise vers Kio! (?). LONDRES, 24 novembre. (Reuter.) Le ,,Sunday Times" annonce que, dans les mi-' | lieux maritimes, on dit qu'au cours de œt-• . te semaine des navires de guerre anglais et ' une . flottille de torpilleurs se rendront à Kiel et à Wilhelmshafen afin de s'as6urer si les navires de guerre allemands sont dés-: armés. L'amiral Montagne Browning serait , chargé du commandement en phef de cette escadre et accompagné d'un amiral français, italien et américain. | L'amiral Beatty aurait exigé encore un , ! dreadnought et un torpilleur des Allemands I afin d'arriver au nombre fixé par le traité | d'armistice. Pas d'adoucissement das conditions. | SPA, 21 Nov. (W. B.) Dans une séance pléniaire de la commissions de l'armistice, I le général Nudent a déclaré à la suite de les conditions, ^jue dovénavant il ne disira plus recevoir de telles déclarations, maint nant que le maréchal Foch a fait connait qu'aucune modification ne sera apport . aux condition». Le difficultés sont connue mais cela restera ainsi. L'Allemagne \ accepté les conditions. Le elle ne l'ava pas fait, sa situation ne serait pas meilleur |. Dans la sous-commission, les Français oi en même attitude. Une déclaration de «indenburg. j BERLIN, 23 nov. (W. B.) Hindenbui tplégrap'hia le 20 novembre du quartier g néral établio au château Wilhelmshohe ce q suit au gouvernement allemand: 'La cou mission d'armistice signale que ,les membr ennemis de la commission, spécialement 1 Français, 6cnt absolument reibelles-à tcu idée d'adoucir les conditions; ils ont d; exigences impossibles et on peut se donnai der si les" Français ne cherchent pas un nu tif pour reprendre la guerre. Je dois déclî rer formellement que l'armée allemande, la suite des dures conditions ' d'armistic > et sous l'influence des événements- dans i , faire cette déclaration car, d'après les av lutte, même pas contre l'armée françai: seule. J'estime qu'il est de mon devoir c faire cette déclaration, car, d'après les av parus dans la presse ennemie, les gouvorç! ments ennemis ne voudront signer la pai qu'avec un gouvernement allemand qui s'aj puye siir la majorité du peuple. La sainte freusse. BERLIJN, 23 nov. Le correspondant d ,,Alg. Hbl." signale que la dépêche ci Hindenburg concernant la reprise probabi des hostilités a produit un effet desastreu en Allemagne ou déjà les bruits les plus far taisisten circulent, entre autres que 1( Français auraient déjà dépassé -Franckforl Le ,,Berliner Tagebl." dit qu'en France c nourrir l'espoir que grave: à l'impuissanc de l'Allemagne les Français pourront déf. nitivement annexer la rive gauche du Rhi et que déjà de la propagande est faite pou décider ; les habitants de ces contrées de s séparer de l'Allemagne. La frousse de l'invincible armée boche es telle que le gouvernement a donné ordre a quartier général d'éviter tout combat ave les Français. Même si ceux-ci tiraient su . 1 les Allemands, ceux-ci ne peuvent ripostei i Le général Groner a déjà transmis cet ordr I à l'armée. ' I Les appels du docteur Soif. PARIS, 24 novembre. (Havas.) L ,,Matin" dit: Foch a répondu encore un fois pour de bon aux affirmations des délé gués allemands. Cette réponse est applicabl à toute initiative dans l'avenir. Les tentât i 1 ves faites par Soif à la Haye sont inutiles j Le gouvernement des Etats-Unis n'insister j aimais sur une modification de condition de l'armistice qui ont été approuvées ouver tement. La Hongrie demande un prolongement de l'armistice. On annonce de Budapest, que d'après le journaux lfygouvernement hongrois par l'in termédiadî^' de l'ambassadeur suédois Viennë â demandé aux puissance de l'Eu tente, de prolonger l'armistiOe et decommen cer immédiatement desi négociations de paix Lés conditions de paix du Japon. LONDRES, 24 novembre. (Reuter. Dans les milieux diplomatiques à Washing ton on déclare qu'à la conférence de pai: les délégués japonais poseront les sept con ditions fondamentales suivantes: 1. Approbation par l'Angleterre de la li berté des mers. 2. Sympathie avec le plai des alliés de protéger les petites nations. 3 Reconnaissance de la nécessité pour le Japoi de maintenir l'ordre en Sibérie. 4. Recon naissance de l'influence financière, combler ciale et industrielle en Chine. 5. Occupa tion durable de Kiau-Tschou. 6. Protec tera du Japon sur le6 îles Marchai! et Caro line et sur les autres îles allemandes dans 1 Pacifique. 7. Droits réciproques pour le sujets japonais dans le monde entier. Les prisonniers de guerre portugais. PARIS, 25 novembre (Havas.) M. Ban di^a, ambasesadeur portugais à La Haye, ai chargé d'affaires portugais de la commuissici internationale pour l'armistice à Spa: Prière de me faire connaître par télé gramme les stipulations au sujet du rapa triement des prisonniers de guerre portu gais, leur nombre et la route à suivre, afii qu'on puisse prendre les mesures néces saires. Esesgiaue Un ordre du jour d'Albert 1er à ses troupes PARIS, 24 novembre. (Havas.) Du Ha vre: Le ,,Courier de l'armée belge" publi' ■ l'ordre du jour suivant du Roi à l'armée I ,,Officiera, sous-officiers et soldats. Vou : avez bien mérité de la patrie; votre résis tance héroïque à Liège, à Anverst et à Na mur a imposé à la marche des hordes enne mies un retard qui devait leur être fatal Pendant plus de quatre années vous ave: âprement défendu dans les boues de l'Yse: le dçmier lambeau de notre territoire. En fin, achevant de forcer l'admiration uni ver selle, vous venez d'infliger à l'ennemi un i sanglante'défaite. L'oppresseur qui terrori sait nos populations, profanait? nos institu tions, jetait aux fers les meilleurs de no: concitoyens, exerçait partout l'arbitraire e-lo despotisme, est définitivement vaincu L'aube de la justice s'est levée. Vous aile: revoir vos villes èt vos campagnes, vos pa rents eWtous ceux qui vous sont chers. Le .Belgique, reconquise par votre vaillance, vou: attend pour vous acclamer. Honneur à no: blessés ! Honneur à nos morts ! Gloire à vous officiers, sous-officiers et soldats! Je sui: fier de vous. Je vous ai demandé beaucoup Toujours vous m'avez dortné votre concoure sans compter. La gratitude et l'admiratior de la nation vous sont acquises." * * *' it La navigation sur l'Escaut. 1 FLESSINGUE, 25 novembre. iLe pre re mier steamer belge a de nouveau passé Fies je singue pour se rendre par l'Escaut à An s vers. C est l',,Adour", venant de Calais a avec un chargement de charbons, it • * « Nouveaux ministres d'Etat beiges, it PUTTE, 25 novembre. (V. D.) MM. Adolphe Max et Franqui ont été nommés ,ministres d'Etat'. Les nominations de MM. Carton de Wiart, Segers et Masson suivront) p * * • Les bateaux de Ste Apne. FLESSINGUE, 25 novembre. Quatn l~ des ,,bateaux do. Ste-Anne", qui, en 1914: îs 1 furent conduits à Flessingue, sont retournés 3S ! à Anvers. » * « Contre les activistes, t- Le ,,Tijd" annonce qu'en Belgique tou-)- ' tes les personnes, accusées d'avoir fait cfe la propagande activiste, seront traduites de-à vant le conseil de guerre, dont la compère j tence a été prolonguée jusqu'à 6 mois après a- la signature du traité de paix . is • # * e Une enquête sur les explosions de Bruxelles^ e PARIS, 24 novembre. (Havas.) De s Bruxelles : On annonce (ju'uno commission ' composée d'experts désignes par la justice -belge et de représentants du gouvernement ' espagnol a commencé une enquête au sujet des explosions survenues dans les gares de la région bruxelloise et sur de nombreux points du pays. Dans une commune de la Campine des indices matériels irréfutables auraient été 11 trouvés qui établissent que les explosions ont e été provoquées par das bombes à retardement, e ' * * x Appui financier à la Belgique. L_ WASHINGTON, 24 novembre. (Reuter) s Les Etats-Unis ont accordé à la Belgique j un nouveau crédit de 5,600,000 francs. Le n .total des crédits accordés à la Belgique e -s'élève à présent à 193,120,000 dollars. * * * Q Roosendaal-Anvers. r Lé ,,Telegraaf" apnonce: e Nous aprenons que, d'ici peu — la date sera fixée un de ces jours — les communi-k cations par chemin de fer entre Roosendaal j et Anvers seront rétablies. Tous les jours c six trains circuleront sur ce trajet avec cor-r respondance sur les lignes hollandaises. Il n'est pas impossible qu'en même temps e le service Amsterdam—Bruxelles soit rétabli.La direction des sociétés de chemins de fer hollandais confère au sujet de cette 9 question avec quelques fonctionnaires supé- 0 ! rieurs des chemins de fer belges. - * * * e i Les Allema ds conti uent à piller et à dévaster la Belgique, . | PARIS, 24 novembre. (Havas.) De Bruxelles: 1 I Les Allemands ont évacué Virton le 17 no-g vembre- au matin, pillant les fermes, enlevant le bétail, les chevaux, les céréales et terrorisant la population comme aux plus mauvais jours de l'occupation. Un message de Liège annonce d'autre part que les derniers Allemands auraient entassé sur des péniches et 3 des allèges un butin extraordinaire provenant de pillages tant dans les bâtiments publies que dans'les maisons privées de . la ville. Le direo-1 teur du comité hispanrt-néerlandais a fait, saisir les cargaisons et s'est opppsé au départ - des embarcations. On signale enfin quo dans toute la Belgique les Allemands ont fait des coures profondes dans les bois de l'Etat et des particuliers. Des , étendues immenses sont ) presque entièrement dénudées. Les. pertes se _ chiffrent par plusieurs millions. ' , Eïs Hollaticie L'ex-paiser. LONDRES, 24 novembre. (Reuter.) Le ,,Weekly Dispatch ' ' érant: La journée de demain ouvrira de nouveaux horizons au sujet de la situation de l'ex-kaiser. Les alliés n'ignorent pas 6e qui se passe au chateau d'Amerongen et on peut conclure de cela que pour ce qui co'noerne les affaires allemandes l'ex-kaiser ne doit pas encore du tout être considéré comane un facteur négcigeable. M. Cléinenceau a pris certaines mesures qui ne resteront pas sans influence sur la situation. Dans quelques jours on en connaîtra probablement le résultat. LONDRES, 24 novembre. (Reuter.) Le conseil communal de Deptford Borough, représentant plus de 100,000 personnes, adopta une résolution démandant avec insistance qu'immédiatement on faoe des démarches pour l'extradition de l'ex-empereur parce-que 6a présence en '• Hollande doit être considérée comme un grave danger pour la cause des alliés. « * » Un fait accompli. PARIS, 24 novembre. (Reuter.) Havas dit que le 23 novembre l'ambassade hollandaise a envoyé aux journaux français une note annonçant que le retour de troupes allemandes en Allemagne par le Lim-bourg avait été pertnis dans l'intérêt de la population belge d'accord avec les ambassadeurs belge, français et anglais. L'exposé est inesoacte. Le 13 novembre le ministre des affaires étrangères holalndais avait convoqué le3 représentants de la France, de la Belgique, des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et de l'Italie pour leur demander de faire connaître à leurs gouvernements les conditions auxquelles le gouvernement hollandais permettrait aux troupes allemande de passer • par le Limbourg Ike représentants des puissances' alliées répondirent simplement qu'ils 6e hatera-ient à porter cette communication à leurs gouvernements. Ils ne firent pas connaître leur avis personnel dans la conviction qu'ils se trouvaient devant un fait accompli. * * * Service de distribution. A Amsterdam. « Sur présentation du bon no. 1 de la carte \ de poisson verte A on pourra obtenir mardi | 26 nov. une livre de poisson. En France Hommage du parlement français au Roi Albert 1er. I^ARIS, 24 novembre. (Havas.) Vendredi dernier, alors que les souverains belges faisaient leur entrée à Bruxelles, M. Pi-chon, au nom du gouvernement français, a prononcé à la Chambre des députés un émouvant discours où il a retracé l'héroïque ' conduite d'Albert 1er et de la Reine Elisabeth. Il a dit notamment: Dans quelques jours Paris aura sans doute l'honneur de recevoir la visite du Roi et de la Reine. Il leur témoignera le respect dont il les entou-1 rait dans là bonne fortune et qui sWt accru dans le malheur et il manifestera à la Belgique, désormais sortie d'une neutralité dont les garanties n'étaient qu'un leurre et devenue désormais souveraine maîtresse de son indëpèndance, l'amitié qu'il avait déjà pour elle, amitié qui s'est traduite dans la guerre par la fraternisation des arènes et qui se traduira dans la paix par des rapports de collaboration, de confiance, d'aide mutuelle et d'intimité. Au Sénat M. Antonin »>Dubest a prononcé également une fort belle allocution à la gloire de la Belgique: ,,La Belgique, s'est-il écrié, nous a couverte de son corps et a été piétinée avec nos plus belles provinces. La même victoire la redresse aujourd'hui pour la même justice". Je vous invite à lui envoyer l'expression de notre inaltérable reconnaissance et de notre volonté de poursuivre toujours avec elle l'oeuvre commune de pacification et de régénération . ' ' "L arrivée de Wilson en Europe. PARIS, 23 nov. (Havas). Wilson arrivera le 12 décembre en France. * * * Clemenceau à Londres. PARIS. 23 Nov. (Reuter.) D'après le ,,Temps", M. Clemenceau se rendra à Londres sur l'invitation de Lloyd George. Il rentrera à Paris sevant jeudi, date à laquelle le Roi d'Angleterreretournera à •Paris. c '* x* « Les dévastations allemandes dans les Ardsnnes PARIS, 24 novembre. (Havas.) M. Albert ; Favre, sous-secrétaire d'Etat à l'intérieur, à • la suite de son récent voyage dans les Arden-nes, a fait à un collaborateur du ,,Temps" les f déclarations suivantes : ,,L'attitude des Allemands lors do l'évacution de l'agglomération ! lyiézières-Oharlevillo—Mohon a été d'une sauvagerie et d'une oruaté sur lesquelles il * importe (l'insister. Il y avait là 22000 habitants. Le kaiser et le kronprinz y avaient séjourné pendant près de trois ans et deimi. Mézières, Oharleville sont restés intacts jusqu'à la veille de l'armistice. Mais le dimanche matin, 10 novembre, les Allemands évactuèrent en ma.sse les habitants et se livrèrent à un pillage systématique, dévalisant toutes les maisons avec une rapacité et une sauvagerie sans exemple. Dans l'après-midi les bat-tories ennemies dirigèrent un fçu ri&urri sur ftfrézières, détruisant la moitié de la ville. Les 200 malades de l'hôpital en feu furent empor. . tés sous 1e bombardement. A 10 heures et demie, une demi 'heuro avant l'armistice^ le bombardement cessa. Cette destruction, opéréo froidement, sans aucun but militaire puisqu'il ne se trouvait pas un soldat dans lo ville, est une nouvelle preuve de barbarie à l'actif des Allemands. Il est intéressant de rappeler que c*est le général von Arnim qui commandait les troupes ennemies". * * # Proclamation de la municipalité de Colmar. PARIS, 24 novembre. (Havas.) La municipalité de Colmar avait fait placarder la proclamation suivante la veille de l'entrée des troupes françaises dans la ville: Citoyens dé la ville de Colmar, le jour le plus mémorable de notre histoire approche ; nous sommes délivrés du joug qui pèse sur nous depuis, le jour néfaste où notre cher pays a i dû se séparer contre sa volonté de la patrie , française et nous respirons à nouveau l'air de la liberté, de l'égalité et de la fraternité. Quatre terribles années de guerre sont derrière nous. Notre pays a souffert affreuse-j ment, livré à un militarisme sans égard et sans pitié. Mais aujourd'hui oublions le pas-' sé et tournons nos yeux vers 'un avenir radieux: Notre plus beau rêve a été réalisé. Nous sommes Français et nous voulons le rester. Vive le pays de la liberté, de l'égalité et de la fraternité ! Vive la France ! * *• Clemenceau intime. La ,,Revue Hebdomadaire" donne quelques pages d'un volume que va publier M. Georges Lecomte, président de la Société des Gens de lettres, sur Clemenceau. D'après ces extraits, ce livre est du plus vif intérêt. Ce qu'il dit du rôle admirable que l'ancien révolutionnaire vient de jouer et par lequel il a si magistralement contribué au salut et au triomphe de la France est connu déjà de tous. On ne le relira pas moins avec intérêt. Mais donnons seulement aujourd'hui I quelques passages sur Clemenceau intime: Comment M. Clemenceau a-t-il pu, tout en accomplissant ce formidable labeur d'écrivain, en exerçant cette action politique ininterrompue, se maintenir ainsi en force et en jeunesse? (Test que, travailleur forcené, et militant attentif à conserrer s>on entrain au combat, il a toujours maintenu sa vigueur par une hygiène rigoureuse. D'ailleurs le travail , et la lutte ne sont-ils pas les voluptés qui fatiguent le moins? Clemenceau ne fume pas, mange peu, ne boit guère que l'eau. Jusque vers 1890, assidu aux premières représentations des pièces d'un intérêt littéraire ou social, voilà quelque trente ans que, sauf de très rares exceptions, — par exemple un dîner chez des amis où il espère un agréable cliquetis d'idées, — il ne sort plus de chez lui le soir et se couche de très bonne heure. Il est vrai qu'il se lève régulièrement à trois heures du matin et parfois même encore plus tôt. N'ayant pas besoin d'un long sommeil, il n'est pas loin de croire que dormir est un préjugé. I Les gens courageux, tout farauds de sortir du lit à six heures, et les ouvriers qui gagnent leurs chantiers vers la même heur et aux yeux desquels il n'est probablemen qu'un bourgeois jouisseur, ne se doutent pa que, à ce moment-là, il a — s'il est mi nistre — déjà étudié deux ou trois dossier et — s'il est redevenu journaliste écri son article. Et quel article! Substantiel, plein d'i dées et de faits, d'une argumentation soli deinpnt liée, incisif, brillant, avec soudaii de grands coups d'aile. Pour lui en fournir la matière avec l'ac ti^alité des dernières nouvelles de la nuit le secrétaire de la rédaction de son journa les lui fait, par cycliste, porter à 6on domi cile. On le glisse sous le paillasson devam sa porte ou Clemencéau sait qu'il les trou • vera. Mais combien de fois, dans sa hât< de connaître les événements, et de se mettre au travail, le laborieux et pétulant viei homme, estimant qu'il a déjà trop dormi vient-il soùlevet le paillaèson avant que 1( cycliste nocturne ne l'ait approvisionné de sa pâture ! • # a La reconstitution de la flotte marchansîa ^ française. M. Clemenceau, président du conseil de« ministres,. a reçu une délégation des constructeurs de navires qui' lui a fait connaître que les chantiers français no demandaient qu'à employer toute leur «activité a la reconstruction de la flotte marchande. Ils sont prêts à réaliser le programme de construction établi par M. Bouissôn, commissaire aux transports maritime? et à la marin»- maichande. Ils mettront à >-a dis-vosition tous leurs moyens d'action qui se ■"ont singulièrement accrus par la création de nouveaux chantiers. Dans ces condition*, la flotte française pourra, inon seulement réoccuper rapidement lo tonnage perdu, mais faire face à tous Ils be«oîns de développement de l'armement français. » * * Hommage français aux héros belges. M. Defrance, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de la République française près du gouvernement belge, a fait 'j remettre au ministre de la guerre de Belgique une couronne en hommage aux $ol-l dats belge^ morts.au champ d'honneur. Cette couronne a été déposée au cimetière militaire de la Panne. * * * Miss Margarct Wïison à Paris. Miss Margaret Wilson, fille du président "Wilson, venue en France pour s'y mettre au service de la grande oeuvre de l'Y. M. C. A., s'est .rendue à l'ambassade des Etats-Unis afin de s'y entretenir avec M. Sharp. Elle a tenu à se rendre ensuite à la présidence.du conseil où elle a été reçue par M. Clemenceau, qui l'a vivement remerciée de sa généreuse initiative et lui a dit combien il était heureux et fier do la voir sur le sol de France. Miss 'Margaret Wilson, qui se propose de chanter pour les soldats américains, a bien voulu, à la demande de M. Clemenceau, accepter de chanter aussi pour les soldats français, ajoutant que c'était son plus vif désir et que ce serait pour elle un plaisir très grand. La fille du président Wilson a été reçue à déjeuner par le président de la République et Mme Raymond Poincaré. Ew Angleterre M. Hoov6r en Angleterre. : LONDRES, 23 novembre. (Reuter.) M. I Hoover, le ,,food-contrcller'i américain, est : arrivé en Angleterre. _ * * La démission du ministro Bfece. LONDRES, 24 novembre. (Reuter.) Quoiqu'il regrette ■ la décision du parti ouvrier de retirer ses représentants du gouver-I nement, M. Braoa, eous-secrétaire d'Etat au ' ministère de l'intérieur, a décidé de donner suite à cette résolution e£ de. donner , sa dé-1 mission. * * * La campagne électorale. LONDRES, 2/' nov. (Reuter.) Aujourd'hui Lloyd C/eorge a fait un discours à Wolverhamptovf pour l'ouverture de la campagne éiectora/e dans cette contrée en faveur d'un cab/net de coalition. La ville lui | a offert le.tiire de citoyen d'honneur, j Dans son discours Lloyd. Georgo déclara ! entre autres qu'en ce moment on ne peut I encore se rendre entièrement compte ni combien grancî a été le danger, ni combien , grande est la victoire. Il rendit d'abord hommage à la flotte britannique et rappela la capitulation de la flotte allemande: Cela vous remplissait d'orgueil lorsque la flotte allemande s'avança vers nos ports et baissa pavillon devant les Britanniques. i II glorifia ensuite les soldats pour leur courage héroïque de quatre années. Notre tâche aussi, dit Lloyd George, est de faire de 1'A.ngleterre un pays digne de héros. Nous n'entreprendrons pas cette tâche sans un nouveau parlement. L'ancien a rempli sa tâche. D'abord la guerre nous a fait connaître le gaspillage en matériel humain par suite de la mauvaise nutrition et des mau-i vais logements. Ensuite l'énorme gaspillage des ressources naturelles du pays, sur et sous la terre. Tout cela doit être changé. Ces deux dernières années la culture des terres a été beaucoup améliorée en vue,;du danger des sous-marins. Quoique les cultivateurs fussent moins nombreux, les terres cultivées dans le Royaume-Uni ont été augmentées de 4.000.000 d'acres. Maintenant nous avons non seulement plus de ' tempS pour exécuter des plans, mais encore nous avons 1 plus d'hommes. Des assais systématiques i doivent être faits pour renvoyer les hôm-I mes vers la {erre, ce cjui allégera la pression i| u il y a. ci/i>i/UGXic.nn7iiu oui ia jLiia.lv/iivj uu uu- i _L?*ggg'°'g3 // y a un an 36 novembre 1917: Les Britanniques progressent aux e?bvirons àAC Bois de Bourbon, I prcs de Cambrai, et cavturent 100 canons. En Palestine les Britanniques 'prennent, d'assaut la crête de Nebi sàmwil, à 5 hilom. 1 'i. l'ouest de la route de Jérusalem $ Fabius.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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