Méphisto: organe périodique du Théâtre royal d'Anvers

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s.n. 1914, 16 April. Méphisto: organe périodique du Théâtre royal d'Anvers. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/s17sn02d0t/
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nUmkko lo ( i:\ rim!-;s. 3<)e ANNEE ifi AVRIL — V >n MEPHISTO JOURNAL HEBDOMADAIRE PARAISSANT TOUTE L'AIDEE PRiX D'ABONNEMENT Un AN (Belgique) .... Fr. 6.00 (Étranger . 10,00 L'abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. r es abonnements prennent cours le 1" octobre de chaque année RÉDACTEUR EN CHEF: Georges Warfaaz, 51, RUE OSY. Téléphone 1721 Anvers Bruxelles : 68, rue Maes. Les annonces sont reçues au bureau du Journal || sera rendu compte de tous ouvrages dont DEUX exemplaires seront envoyés à la rédaction Les manuscrits ne sont pas rendus. Les articles signés n'engagent que leurs auteurs. SAMUEL DLVRIBNDT. (Portrait d'enfant). Le Bilan théâtral m. Encore notre vieux Royal Kt moi aussi, courre di-ait je ne sais plus quel «autre» j'ai mon mot à dire en ce qui concerne « notre vieus Royal», . t ce mot, sans êire d'un optimisme aussi indulgent que celui de mon judicieux collaborateur, Armand Josse, sera tout-de-même aussi atténué que possible. M. Corin est un homme charmant, il nous l'a prouvé, un galant homme dans toute l'acception du terme c'est aussi un homme de bonne volonté, et comme , tel on devrait, suivant le précepte fameux de l'Evangile, k laisser en paix. Mais les préceptes de l'Evangile sont bi-er désuets, bien ennuveux, et d'autre part, la plume nou< démange alors quoi... asseyez-vous M. Corin, dan? votre fauteuil directorial et nous écoutez patiemment. On projette d'exécuter au Royal certains travaux d< dégagement. Rien n'est plus logique ni plus nécessaire et nous somr.es surtout partisans d'une allée centrale ai milieu des fauteuils. — Eort bien ! Mais les recettes vont diminuer dans d< notables proportions ! — La ville ne manquera pas de vous indemniser équi tablement, c'est de la plus élémentaire justice. Ne pour raît-elle même, à cette occasion, augmenter quelque pei la trop maigre subvention qu'elle accorde au Royal ? Le: moindres villes françaises sub-idient largement leurs théâ très ; le nôtre est si côté et si prôné que, pour ne pas mentir à son renom ni déchoir du rang qu'il occupe, î faudrait lui permettre de se modifier et de se mettre à 1; haut ur des exigences actuelles. Ce subside de 6o.ooc francs fut voté il y ;; de si nombreuses années, alors qu'on n'avait aucune idée des mises-en-scène actuelles et que 1 s appoint m nts des premiers sujets atteignaien à peine ceux que l'on octroie maintenant aux second: empl. is. Çuel est 'e conseiller communal qui se fera !< champion d'une c iwe aussi juste ? Des efforts furent faits l'an passé pour améliorer l'orchestre, les choeurs et le ballet. Il s'en faut cependant de beaucoup que tout soit pour le mieux. Voyez lis solistes de l'orchestre, à part Jos. Camby ; il y a un violoncelliste, entr'autres, et un altiste, qui jouent en dépit du bon sens. I.a tenue générale de l'orchestre, si elle est meilleure qu'autrefois, est loin d'être parfaite; les instruments, de mauvaise qualité, ne sont JAMAIS à l'unisson ; c'est d'un effet déplorable. En outre, pourquoi n'avoir pas les deux chefs à demi ure, comme celà se fait au Lyrique, à la Monnaie et dans tant de théâtres ? On trouverait aisément deux chefs anversois, ou belges, parfaitement capables de conduire le répertoire, et, d'être permanents, ces chefs n'en auraient que plus d'autorité. Les chœurs sont beaucoup trop peu nombreux. Au lieu de 45 unités, ii en faudrait au moins 70, ce ne serait rien de irop, et l'on devrait remiser définitivement au magasin des accessoires, les choristes, hommes et femmes, dont l'âge ou la corpulence sont par trop avancés. II y a beaucoup à faire en ce sens-là. Le ballet est insuffisant. S'il est mieux stylé depuis un an, et si les premiers sujets sont bons, douze danseuses sont d'un effet trop mesquin sur la grande scène du Royal. Ne fera-t-on jamais le sacrifice nécessaire? Sacrifice rapidement compensé, car on pourrait donner de grand ballets, ce qui économiserait de nombeux cachets d'artistes. M. Corin y a-t-il pensé? Et quelles nouveautés aurons-nous l'an prochain ? La direction est muette à ce sujet. Cette année nous avons eu «Carmosine», oeuvre adorable, superbement montée, mais qu'on a étouffée dès le premier soir. En effet, donner la seconde représentation dix jours après la première, c'est attirer la malchance sur soi de propos délibéré. Il fallait carrément afficher cette oeuvre mardi, jeudi, dimanche, samedi, jeudi, dimanche, et la donner 5 ou 6 fois en quinze jours. On l'eût jouée au moins dix fois, à condition bien entendu de confier le rôle du roi à un artiste d'irréprochable plastique et qui ne déchaînât point les rires de la salle. Il fallait en outre faire une réclame à outrance et 1111 affichage extraordinaire. On ne récolte que ce que l'on a semé, ce fut le cas pour l'opéra d'Henry Février. L'an prochain II. FAUT monter enfin « Pelléas et Mé-lisande », «La Forêt Bleue», «Boris Godounow », «Julien », ou « Pénélope » ou quelqu'œuvre de Vincent d'In-dy, qu'Anvers ignore systématiquement. Il faut faire œuvre d'art et ce sera tant mieux pour la caisse. Il faut OSER. Lancer adroitement l'œuvre choisie, en imposer le titre et les mérites très longtemps à l'avance et, avec une belle interprétation, le succès est certain. Ce que je viens de dire n'est pas nouveau, rien ne l'est dit-on, sous le soleil, mais il fallait le répéter une fois de plus et indiquer inlassablement au sympathique M. Corin, la SEULE voie de salut qui soit ouverte à ses efforts intelligents. Georges WARFAAZ. %© © CARNET HEBDOMADAIRE 1 FIN DE SAISON. — VACANCES DE PAQUES. ; I \ MORT DE L'AVOCAT VAN CALSTER. ; \ oilà ht saison théâtrale terminée, la volière ou-I verte et les joyeux habitants envolés au loin. Les 1 journaux du littoral, du Midi ou de la Côte d Azur > nous apporteront bientôt les échos de leurs succès, nous les lirons distraitement, avec indifférence, car , déjà pour îious la saison d hiver est lo'in, nous ne pouvons plus fixer notre esprit sur les choses du ; passé, oh, combien récent ; nous sommes déjà préoccupés de l'avenir, de la saison future. Ceux ou celles qui connurent hier le succès confinant au triom- I plie, ne nous intéressent, déjà plus, nous voirions •connaître ceux qui viendront nous charmer l'an prochain. Leurs succès ailleurs attireront notre alleu-lion. et lorsqu'ils débuteront chez nous, nous saurons tout d'eux, ce seront de vieux amis, de vieilles connaissances. \ous nous serons fait d'eux un idéal, nous nous les imaginons interprètes de rêve, artistes géniales, incarnant des personnages avec un art confinant à la perfection, jusqu'au moment où le rideau se lèvera, où nous nous trouverons devant la brusque réalité, devant les bravos retentissants ou la chute glaciale. x * * Pendant ces vacances de Pâques, ils sont nombreux ceux qui s'évadèrent vers les villégiatures éloignées, les uns allèrent si1 retremper au bord de la mer, goûter les charmes sans cesse renouvelés de la grande verte, si belle en cette saison printannièré, oit l'on la retrouve indomptée et farouche, sous les feux du soleil d'avril. Ostende à la saison de Pâques, offre un séjour des plus agréables. Ce n'est pas encore la foule des baigneurs, la foule un peu snob. faisant assaut de luxe.et de toilettes, c'est un public un peu spécial, cles amoureux sincères de la grande verte. Les distractions mondaines, encore peu nombreuses, forcent les visiteurs à une contemplation presque continuelle de la mer. Les longues stations sur l'Eslacade, où viennent déferler les vagues mugissantes, la sortie de la malle vers le soir, son long sillage illuminé à la clarté de la lune, ses milles hublots scintillants dans la nuit, son panache de fumée noire s'évanouissant lentement et puis à l'aube naissante la sortie des barques de pêche, les cents voiles blanches ou brunes tranchant s.ur le vent glauque des vagues, les frêles esquifs luttant contre la lame, la fendant de leur proue massive, tandis que l'écume ruisselle sur le pont et l'inonde. 11 y en a que ce spectacle n'émeut point et qui préfèrent la vie mouvementée de la capitale française. Paris exerce toujours sa fascination sur le public de province. La grande ville lumière, avec ses distractions multiples et ses plaisirs sans cesse renouvelés, regorge en ces vacances de Pâques, d'étrangers et de Belges. Il est a rai que l'on rencontre le Belge partout... en dehors de son pays surtout. Nous avons le faible d'aller admirer très loin ce que nous avons près de nous. Notre pays contient des choses merveilleuses que l'on peut admirer à peu de frais, sans grand déplacement. Nous allons contempler les toiles de Rubens au Louvre, visiter une foule de musées, qui chez nous existent aussi, mais dont nous voulons ignorer l'existence.Nous allons même applaudir la Comédie française à Paris, alors qu'il est de notoriété publique que les meilleurs éléments sont toujours en voyage et résident le plus volontiers en Belgique. * * * Pendant ces courtes vacances de Pâques, alors c[ite nous prenions un repos bien mérité, une trisle nouvelle nous est. parvenue. En dépliant la ( hrani-que de dimanche, nous y lûmes, non sans un profond serrement de cœur, l'article nécrologique, le salut suprême de la rédaction à celui qui durant plus ■j > trente ans. avait fait de sa correspondance anver-soisc sou journal personnel dans In Chronique. Marc Grégoire, l'étincelant chroniqueur anversois, le polémiste infatigable, l'avocat Van Calster. était mort. Subitement enlevé aux siens, une grande figure an-versoise disparaissait avec lui. Marc Grégoire en effet était une grande et originale figure du journalisme anversois. avocat de la-lent, il occupait dans le journalisme une place prépondérante. Ses articles n'avaient jamais c.etle recherche littéraire qu'ambitionnent quelques-uns, cet- I ' . IQ I I I™ IVI I \f O 1 d CompagES d'Assurances au ÀSSlireZ-VOUS au H l\l I j\ D CL L M CL capital de Frs. 2.000.000 Siège social : Rempart Ste-Catherine, 55, ANVERS. Administrateur-Directeur: René KINÂRi

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Dit item is een uitgave in de reeks Méphisto: organe périodique du Théâtre royal d'Anvers behorende tot de categorie Culturele bladen. Uitgegeven in Anvers van 1875 tot 1925.

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