Malonne aux armées

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01 januari 1918
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s.n. 1918, 01 Januari. Malonne aux armées. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pz51g0jw6k/
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MALONNE AUX ARMEES N° 13 nirfirtpur Nirnlns MF.VSMÀ1MS D. 1 £>5 A.B. JANVIER 1918 Fublkaticn autorisée par l'Autorité Militaire Adresser toutes les communications o Nicolas Meysmans, D. 195 A. B. ou à Monsieur l'abbé A. Felten, aumônier militairt attaché à la place Belge de Paris, 57, boulevard Beaumarchais, Paris (III"). Ccrres■ vondant pour Calais : Monsieur Adolphe Bocquiaux, D. 144. UNE EXCUSE Il est banal de dire : Les excuses eon faites pour s'en servir ! Mais" il faut ur certain courage pour s'excuser réelle ment, avec crânerie. Je vais tâcher d'à voir ce courage. Le n° 13 de M. aux A. paraît avec ur sensible retard. Je pourrais étayer ce retard sur une f. ule de in< tifs — systèmi D — qu'un chacun de vous, en toutt loyauté, devrait trouver plausibles. Je pré fère vous dire la vérité, tout simplement. M. aux A. ne paraît pas à son heure, parce que je s>uis allé en congé et que, par suite de circonstances spéciales, — ne souriez pas,soldats, mes amis — ce congé a duré trois semaines. Abraham disait : « Seigneur, puisque j'ai trouvé grâce à vos yeux, je parlerai encore ». Je viens de faire une confidence, je vais en faire une deuxième : Je suis allé à Lourdes. Je suis allé à Lourdes, 'pour me refaire un cœur vaillant, pour laver mon âme de la poussière du front ; j'y suis allé faire une retraite de quelques jours. J'avais lu, comme vous d'ailleurs, « Un congé à Lourdes », de notre excellent ami V. Abel, et j'ai pensé que je trouverais aux pieids de la bénie Vierge Marie, un refuge de paix pour retreihper ma volonté, pour raviver ma foi. Quand, pendant dix jours, on a prome né son ennui sur l'asphalte de Paris, quand on a traîné sa curiosité et -sa lassitude sur tous les chemins de France ou d'ailleurs, n revient au front, la bourse plate, le cœur aride, l'âme rongée par un monstrueux « cafard ». Lourdes est accueillante, sympathique ; elle n'exploite pas le pèlerin du front ; elle vous héberge, vous nourrit pour un prix dérisoire. L'aumônier Van Lmde, un neros de l'Yser, vous y reçoit les bras ou-versi, et prodigue à ses compagnons de misère et de gloire tout le dévouement de son âme sacerdotale. Lourdes vous laisse l'inoubliable vision de son site merveilleux, vous remplit a'une paix sereine et réparatrice. Une prière devant la Grotte miraculeuse illumine, purifie, réconforte. Les regards de la Vierge Immaculée, pénètrent jusqu'au fond de vous-même : la tourmente des pensées s'appaise, l'insurrection des passions se calme. La grâce divine agit féconde, durable ; l'idéal s'épure et une résolution virile oriente définitivement la vie vers le droit chemin que l'Eglise trace à ses enfants. Un jour, je demandais à un feoldat grièvement 'blessé et dont je connaissais les sentiments chrétiens : Mon ami, avez-vous vu un prêtre ? Il me répondit : Oui, ma conscience est en règle ; c'est d'ailleurs la seule chose qui importe. L'expression : « c'est d'ailleurs la seule chose qui importe » m'est revenue à l'esprit à Lourdes et je l'ai comprise dans toute sa triomphante beauté. Etant étudiants, vous avez fait des retraites à Malonne, au début de chaque année scolaire ; vous êtes soldats ; peut-être vous sentez-vous l'âme lasse, déprimée ; peut-être remarquez-vous que des ténèbres funestes envahissent léntement votre esprit. Allez vous retremper dans une retraite de quelques joui'S ; faites comme moi, allez à Lourdes, votre congé vous laissera des impressions profondes, durables. ♦ « * Nous voici en 19J.8. Répétons pour la quatrième fois : Espérons que ce sera la drnière année de la guerre ! Je vous adresse la vieille formule de nos braves aïeux : Une sainte et heureuse année et nn a norfoito .OQTI'fiS ^1 "M* COMMUNIQUÉS DIVERS ADRESSES. — Quelques numéros de M. a A ne parviennent pas à atteindre leur destinataires, par suite d'erreurs dans les adresses ; nous prions les Anciens d'envoyer leur adresse exacte à M. Adolphe Bocquiaux, le bénévole expéditeur de la revue. Boulevard Beaumarchais, 57, Paris (III0).— Notre excellent ami, Monsieur l'Aumônier Felten ,nous prie d'insérer la note suivante : « Un grand nombre de Malonnais, de pas-« sage à Paris, viennent à mon domicile « croyant m'y trouver. Vu le nombre d'œu-■c vres à visiter chaque jour, je ne suis chez « moi que le soir. Les Anciens qui veulent « avoir quelque chance de me trouver, dol-« vent m'avertir du jour de leur visite, je « pourrai alors leur fixer un rendez-vous ». Pour les « Cinquante ». — Le camarade Edouard Levecq nous écrit : « Une lettre de Belgique m'apprend que mon frère Ernest (Ernest Levecq, des « Cinquante »), occupe une place de dessinateur dans un charbonnage ; je suis sûr qu'il préférerait se trouver parmi nous ». Le numéro 13 de M. aux A. — On nous écrit : « Que le numéro 13 ! porte quand même bonheur à votre petit journal. Nous faisons des vœux pour sa fin prochaine ou même pour sa libération ; il redeviendra alors les « Echos ». — Que Dieu vous entende, cher ami. HYMÉNÉE. — Le 16 octobre 1917, a été célébré à Châteaugiron (Ille-fet-Vilaine), le mariage de M. André Samyn, cap. v. d. c. de la lrp Cie de Réhabilitation. I. D. A. et de Mlle Marthe Thomas. Nous présentons aux nouveaux époux toutes nos félicitations et nos meilleurs- vœux de bonheur.

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Dit item is een uitgave in de reeks Malonne aux armées behorende tot de categorie Frontbladen. Uitgegeven in Boulogne-sur-Mer van 1916 tot 1918.

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