Moniteur des intérêts matériels

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01 januari 1914
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s.n. 1914, 01 Januari. Moniteur des intérêts matériels. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qv3bz64q0z/
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1914. — Supplément au n° 49 du Moaitaur des Intérêts Matârial3« France. N° 68 COMPTOIR NATIONAL D'ESCOMPTE DE PARIS Société anonyme au capital de 200 millions de francs entièrement versés Assemblée générale ordinaire du 30 mars 1914 RAPPORT PRÉSENTÉ PAR LE CONSEIL « ADMINISTRATION Messieurs, Après la guerre balkanique, survenue pendant les derniers mois de 1912, qui avait déterminé la situation troublée dans laquelle prenait fin l'exercice précédent, il était permis d'espérer que la conférence de Londres amènerait une période d'apaisement et un réveil des affaires, si éprouvées par les "événements d'Orient. Malheureusement, l'accalmie qui a marqué le commencement de 1913 n'a pas été de longue durée. La reprise des hostilités en février, suivie d'une paix éphémère dont les bases ont été 'détruites par la seconde guerre balkanique; a produit un malaise qui a pesé sur tous les marchés et que la paix définitive, conclue en août à Bucarest, n'a pu entièrement dissiper. Ce malaise s est accentué par l'accroissement des armements dont d'autres pays ont pris l'initiative et qui ont nécessité, en France, un surcroît de charges militaires. En même temps, 'la discussion d'un remaniement profond dans le régime fiscal de notre pays n'a pas cessé d'inquiéter le public. Dans ces conditions, les opérations financières et les transactions de Bourse ont forcément subi une influence déprimante. Les émissions et les placements de valeurs étrangères lont été peu nombreux. Les emprunts de liquidation des dépenses occasionnées par les guerres d'Orient ont dû être (ajournés. Les cours d'un grand nombre de valeurs ont subi un recul marqué. D'autre part, le loyer de l'argent s'est maintenu pendant toute l'année à un niveau élevé. Le taux de l'escompte de (la Banque de France est resté stationnaire à 4 p. c. pendant tout l'exercice 1913, fait qui ne s'était pas produit depuis plus de trente ans. Cependant, le mouvement du commerce et de l'industrie, Comme vous le constaterez par les comparaisons que vous trouverez plus loin, ne paraît pas avoir subi de ralentds-'sement, sauf pendant les derniers mois de l'année. Tout en maintenant notre trésorerie constamment liquide, nous avons pu employer nos disponibilités d'une manière rémunératrice. ,Le développement des affaires professionnelles est venu com-ipenser ainsi la diminution des opérations financières. Nous sommes heureux de pouvoir vous soumettre des résultats légèrement supérieurs à ceux de l'exercice précédent, et nous vous proposons le maintien du dividende à 40 fr.; chiffre auquel nous l'avons porté pour la première fois l'année dernière. En constatant ces résultats, nous nous plaisons à rappeler 51 u'ils sont dus aux efforts que pendant une longue période d'années nous n'avons cessé de faire pour étendre notre réseau d'agences et pour atteindre une clientèle de plus en plus nombreuse, ainsi qu'à notre souci constant de la satisfaire en mettant à sa disposition; même dans les temps troublés, les facilités sur lesquelles le commerce et l'industrie sont en droit de compter. L'activité que nous avons déployée à la recherche des affaires professionnelles de banque, qui — encore plus que pendant les exercices précédents — ont constitué l'élément prépondérant de nos bénéfices; se manifeste dans tous les chapitres de nos opérations, et nous constatons que la concurrence croissante des nouvelles banques françaises et étrangères, que nous vous avons déjà signalée, ne parvient pas a détacher une clientèle fidèle, assurée do trouver toujours de nous un concours efficace. Le total du bilan atteint au 31 décembre 1913 le chiffre de 1 milliard 876 millions; contre 1 milliard 777 millions fin 1912 et 1 milliard 661 millions fin 1911. Dans cc chiffre l'ensemble des dépôts qui nous sont confiés, et qui figurent dans nos comptes de chèques et d'escompte^ comptes courants créditeurs et bons à échéance fixe; entre fin 1913 pour une somme de 1 milliard 411 millions, contre 1 milliard 306 millions fin 1912 et 1 milliard 245 millions fin 1911, marquant une progression de 108 millions sur l'année précédente et de 169 millions sur 1911. Les comptes de chèques et d'escompte* dans lesquels ao concentrent les transactions journalières de notre clientèle commerciale, présentent le mouvement suivant : ENTRÉE. SORTIE. En 1913 . . 13 milliards 699 millions 13 milliards 4 millions En 1912 . , 13 — 333 — 12 — 688 — En 1911 . . 11 _ 008 — 10 — 841 La comparaison des règlements par caisse fait ressortir ; ENTRÉE. SORTIE. El) 1913 . . 40 milliards 295 millions 46 milliards 206 million» En 1912 . „ 45 - 484 — 45 - 398 — En 1911 . . 38 — 415 — 38 — 314 - Les entrées en portefeuille se sont élevées à 21 milliards 22 millions en 1913, 19 milliards 991 millions eu 1912 et 18 milliards 617 millions en 1911. Ces chiffres comprennent non seulement nos escomptes' > commerciaux, mais aussi les remises qui nous sont adressées par des correspondants, banques cl banquiers français cl étrangers. Nous croyons intéressant d'ajouter que le montant des effets de commerco escomptés à noire clientèle, tant à Paris qu'eu province» est en augmentation sensible sur l'année précédente, il est permis d'en conclure que la dCi-pression qui s'est produite dans les affaires financières et de Bourse n'a pas déterminé jusque vers la fin de l'année 1913 un fléchissement du mouvement commercial et Industriel en France. La récolte a été moyenne dans son ensemble. Les statistiques du commerce extérieur et des recettes des chemins de fer ont été favorable. La situation saine de notre pays se reflète d'une manière heureuse pour nous dans la proportion minime — par rapport à nos transactions — des créances tombées en souffrance. Ces créances ont été amorties en totalité, suivant les règles constantes de notre; gestion. Nous avons ouvert en 1913 des agences et bureaux' : A Paris : boulevard Raspail et rue de Belleville; En province : à Annonay; Lorient, Menton, Pertuis, Chà-teau-d'Oléron, Autun, Honfleur, Montbrison, Redon, Deau* ville. Nos agences anciennes dans Paris; dans la banlieue et idans les départements ont continué à progresser et à apporter une part intéressante dans les bénéfices de la collectivité.Les résultats-obtenus par nos agences d'Angleterre et de, : Belgique sont pleinement satisfaisants. Parmi nos établissements hors d'Europe, ceux de Boml>iyr d'Australie, de Tunisie et d'Egypte fonctionnent do La ma-

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Dit item is een uitgave in de reeks Moniteur des intérêts matériels behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1852 tot 1954.

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