Notre avenir: hebdomadaire social, chrétien belge

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s.n. 1918, 30 Juni. Notre avenir: hebdomadaire social, chrétien belge. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/k93125rq79/
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NOTRE AVENIR iiHmuminuRH mm ai ^hrItïm mm TROIS MOIS I 1 fr. ^5 LE NUMÉRO ï© Cent. IM/ilJIl l/iï ISliJ uvuurw viaauiJ ! a «j. »—. r> M n n mi 'ww * m/N v f C 1 tr C r*i * n v^r r* *_r c c 30JUIN 1918 BUREAIIX ; I, Avenue des Ursulines - LE HAVRE ie Année - N° M A bord de '' La Lorraiae 0-0 Notre ami, M. Ie professeur Alber Van Ilecke, qui représente nos « syndi cats chrétiens » dans la commission d'étu de envoyée par le gouvernement en Amé rique nous envoie la charmante descrip tion de sa traversée, ci-dessous. Nos lecteurs seront heureux d'appren dre que notre clier ami se porte ai mieux et qu'il remplit, en ^mérique hrillamment la mission dont la oonfianct du gouvernement et de nos ceuvres 1'on' investi. Mon cher ami, 4 mai 1918. Je suis monté a bord le samed 27 avril, vers 10 lieures du soir. Moi Dieu que les lieures s'envolent rapide ment ! NoUs voila dé ja au huitièmi jour de traversée ! II me semble qui c'est d'hier a peine que j'ai quitté me: bons amis du secrétariat qui sous pré texte de communication urgente avai eu 1'attention charmante de se réuni; pour me souhaiter... bon voyage ! L< souvenir de oette soirée d'adieux compt» parmi les meilleures, que j'emporte d< mon séjour au Havre. Le départ est fixé au lendemain, £ 5 heures du matin. Les passagers s'em pressent de gagner leurs: cabines. A quo: bon s'attarder ! II fait noir, les quais sont déserts. Chacun se hate de prendre du repos, car, d'ici a New-York, peut être sera-ce la seule nuit que nous au-rons, exempte d'alerte et de dangers. Nous voila en route. Tous les passagers se trouvent sur le pont. Mon regarc s'attaclie a la cöte, obstinément, commf s'il pouvait y rencontrer celui des pa-rents et amis qu'il.a f'allu quitter. La Lorraine est un des bateaux lei plus rapides et les plus confortables d( la Compagnie Transatlantique. Plu: tard, seulement, il sera permis de fairt connaitre le» précautions intéressante: qui ont été prises pour braver les péril: que créent les mines et les sous-marins Le passager qui a 1'occasion de s'ei rendre compte se trouve rassuré. II e la conviction que le sous-marin n'enga-gera pas la lutte... volontiers ! Tout a 1'entours de moi les conversa-tions s'engagent. II ne faudra pas long-temps pour que la glacé soit brisée et les présentations faites. Les passagers de première classe, une centaine environ, sont pour la plupari des Américains presque tous engagés dans des ceuvres de guerre. Parmi eus se trouve un reporter du Saterday Even-in g Post, hebdomadaire illustré, dont le tirage dépasse deux millions, qui a visité tous les fronts. Chacun se dispute. naturellement, sa compagnie, avide de connaitre ses impressions. La Colonie francai.se est composée presqu'exclusivement de médecins mili-taires chargés d'une tournée de conférences aux E. U. A., sur 1'organisation du service sanitaire et médical de 1'armee. Le chef de la mission est M. J. Go-dard, ancien sous-secrétaire d'Etat, qui, au physique, rappelle assez M. Levie, notre ancien ministre des finances. De leur groupe fait partie également M. II. Leroux, collaborateur du Matin, attaché au ministère des Affaires Etrangères, qui se tiendra a la disposition. du Comité de la Croix-Rouge de New-York pendant la semaine du 20-27 mai, au cours de la-quelle 25 millions de dollars doivent être collectés clans la seule ville de New-York. Le total des fonds a recueillir aus Etats-Unis, au cours de cette même semaine, est fixé — comme 1'année précé-dente — a cent millions de dollars. Je suis seul Beige. II y a deux sujets de pays neutres : un Suisse et un Nor-végien.Comme voisins de table j'ai, entr'autres, deux professeurs de 1'Université de Chicago, MM. Wallace et Mead, qui me rappellent aimablement que je leur ai serré la main, il y a deux ans, a l'issue d'une conférence que j'eus 1'honneur de donner devant leurs étudiants, et Mlle Carrère, la fille d'un architecte ren om-mé de New-York, qui peu de temps QuncmiA ; i, «*ciiuo * avant la guerre, fit le tour du monde, en compagnie de notre consul et de Mme Pierre Mali. * * * B' ' En temps normal, la vie a bord d'un transatlantique est des plus agréable. C'est la cure de repos par excellence ' La mer, d'apparénce si uniforme, offre des aspects de couleur et de mouve-ments si variés, qu'elle constitue, a elle Albert seule, une attraction assez séduisante syndi- pour délasser et égayer 1'esprit. d'étu- Mais, pour beaucoup, les beautés de Amé- la nature sont sacrifiées aux distractions, iscrip- parfois luxueuses et extravagante», que comporte la vie « a bord ». jpren- En temps de paix, les compagnies te au de navigation rivalisent pour assurer aux rique, passagers le doublé avantage de la viteese LÜance et du luxe. ; 1'ont Certains transatlantiques — avant la guerre — couvraient la distance Le Ha-vre-New-York, 3,300 milles environ, en moins de 7 jours. )18. Au point de vue confort et luxe, oh amedi ne saurait trouver mieux dans les hotels Mon les plus reconnus. apide- D'après ses désirs ou moyens, le pas-itième sager de première classe partagera sa e que cabine avec un compagnon de fortune ;é mes ou disposera d'un appartement composé s pré- de plusieurs pièces. avait II a, a sa disposition des salles de réunir bains et de gymnastique, des fumoirs, ! Le bars, salons, bibliothèques, le service ompte médical et. pharmaceutique. rte de La cuisine est excellente. La vie mondaine s'y déploie dans tout ce qu'elle a, dn, a parfois, de plus élégant et de plus raf-s'em- tiné. l quoi Le soir, au diner, 1'habit est quasi quais de rigueur pour les messieurs et les ?endre dames rivalisent de luxe et d'élégance, peut- On peut y admirer en fait de toilettes... is au- les dernières- créations, les bijoux jruti-rs. les sous le feu d'innombrables lumières. passa- Un orchestre de choix se fait, entendre, -egard souvent jusqu'aux heures avancées de la :omme nuit. Les soirées dansantes, musicales ou ?s pa- littéraires se succèdent ainsi pendant toute la durée de la traversée. ïx les Ceux a qui la... grasse matinée... sou-les de rit, se font, servir a déjeuner dans leur Plus cabine. Ils apparaissent plus tard, sur faire le pont, pour lire, fumer ou sommeiller santes sur leur chaise longue. périls En ces temps ci, la physionomie — larins. « a bord » est tout autre. Le conf'orta-! s'en ble est maintenu, tout luxe est banni. II a Les passagers sont soumis, pour les re-'enga- pas, aux restrictions en usage en Erance. Plus de musique, ni jeux, ni fêtes. Les versa- réunions ont toutes un earactère ou ins-long- tructif ou philantropique. et les Personne ne s'en plaint. Comment pourrait-on songer aux amusements, s, une alors que le danger nous guette et que, lupart la-bas, sur le continent la bataille fait igagés rage. II n'y a pas, d'ailleurs, parmi i eux nous, . de passagers voyageant pour leur Eve- plaisir. Tous, indistinctement, sont des ont le hommes d'ceuvres ou des chargés de mis-a vi- sives. apute, Cet après-midi, j'ai eu un long entre-le de tien avec M. H. Leroux. Peu de temps avant la guerre, il avait réuni chez lui, ïposée toute sa familie. II y avait huit jeunes mili- gens : ses deux fils et six neveux. Tous 3onfé- Sont tombés au cliamp d'honneur ! sation C'est la dizième et dernière journée de • 1'ar- la traversée. Nous venons d'acclamer la . Go- statue de la Liberté. , qui, Les formalités de 1'immigration et de Levie, la douane sont des plus sévères. S'il y s. De a un espion a bord, il ne lui sera pas H. chose facile que de dépister la vigilan.ce ttaché des agents du port. s, qui Me voila a terre. Quel soulagement, ité de quelle joie de pouvoir cabler la bonne int la nouvelle. le la- Le service des cables, comme beau-t être coup d'autres, d'ailleurs,^est remarqua-New- blement organisé. L'ceil exercé des em-r aux ployés découvre vite le passager impa-ae se- tient. On me présente un formulaire et précé- un crayon. *A peiene ai-je signé mon *s. message que 1'agent tend la main poxu" sujets réclamer son dü. Je comprends qu'il Nor- mette autant d'empressement a se_ faire payer, qu'il n'en a mis a me servir.^ Ce tr'au- geste dépeint bien 1'esprit de New-ité de York : « Ne perds pas ton temps, ne ai me le fais pas1 perdre aux autres ». ur ai II est six heures du soir. J'ai hate 'issue d'arrivér a 1'Engineers'Club, oü je suis ur de attendu. Je me réjouis de la bonne sur-Mlle prise que mon arrivéee causera a mon mom- ami le R. P. Stillemans, le directeur du temps « Belgian Bureau ». ande, NOS LECTEÜR! t de A notre grand regret Notre Avei ne parait, cette semaine, encore q t, ^ sur deux pages. Cj , Le départ subit d'une partie du pi a e; sonnel en est la c'ause. Nous avons p: ICjL ' pour pourvoir a son remplacement, 0 qui n'est pas chose aisée par le tem iuve- qui court. Dorénavant notre journal *[ e^e raitra comme par le passé sur 4 pag< santé Nos lecteurs voudront donc bien no excuser. f de D'autre part nous prions instamme ,ions, nos lecteurs qui achètent Notre Avei que au numéro de s'abonner. La vente p numéro est cause d'un gaspillage in jnies tile de papier. Nous nous proposo aux d'appliquer la mesure sage appliqu tesse en Angleterre avec tant de succès : d abonnements seulement ou des lecteu ït la qui se font inscrire chez leur vendeur Ha- jour na ux ! l, en Lecteurs ! abonnez-vous ! LA REDACTION. oh iels iiiiuüi» wimiia«bat^«bij»jgjjm ' LES CAIPHES ® o-o e Les caïplies a présent sont des jour '' nalistes de certaine presse hostile oi 6 suspecete. Ils s'acharnent a détruire de vant 1'opinion publique 1'autorité d 1'Eglise Catholique en s'attaquant a li > personne de son auguste chef, le sou verain pontif et cela avec un ensembl-qui fait croire au mot d'ordre. D'ail i leurs dans ces tristes temps, oü les na 3 tions catholiques soit en guerre les une contre les autres, Ie pape, qui par mis sion et caractère est le père commui de tous les fidèles, semble seul domine: le tumulte de 1'ébranlement universe , <>t symbolise plus que jamais 1'unité e a, 1'a catholicité de 1'Eglise. li Benoit XY est donc un condamn t d'avance ; mais ses juges, par un resti de scrupule, désirent sauver les apparen ces. C'est ce qui explique les interview r truqués, les textes tronqués, les prétéri r tions, les sommations, etc. Relisez 1'in r terrogation de Jésus devant Caïphe e comparez 1'attitude d'aucuns vis-a-vis di pape, et vous serez frappés des point de ressemblance. C'est le procédé sécu laire au service de 1'esprit du mal. Le Bulletin pastoral de Rei/ms relèvi avec 1'accent d'un observateur intègr-et clame tout ce qu'il y a d'injuste e s d'odieux dans cette pratique. « Si le pape se dévoue, 1'unique gra cieuseté dont on 1'honore est 1'a _ prété ^ rition. S'il se tait, on 1'incrimine di > trahison ou de faiblesse ; s'il parle, oi ' Ie passé au crible ; s'il élève une pro t testation, on en regrette les termes im 1 précis ou 1'accent timide. Affeete-t-i r d'observer une neutralité compléte, pou: s des raisons dont il est le meilleur arbi tre, étant le seul a connaitre le^ secre de toutes les politiques, le seul a tenii le gouvernail de 1'Eglise, on 1'accuse d< s ne pas prendre fait et cause pour la jus , tice. Nul ne se met a sa place ; nou: s le voulons tous a la notre, c'est-a-dire s s une place, oü fatalement 1'on est jug< et partie, oü 1'on est aveuglé par les pas 3 • sions belliqueuses, les pires de toutes, e x encore surexcitées au paroxysme par h plus incroyable effusion de sang qui fü 3 jamais. Chose étrange, on l'exclut dt 'tous les conseils, on lui refuse ^ la mis 3 sion de parler, et 1'on exige qu'il parit a te/rnvs et a contre-temps. ; k IpMs Mms, i f, F. O-O t Une chose qui malheureusement n'a ! pas pu pa'raitre au programme du con-r grès de la C. U. P., tenu au Havre et l qui cependant aurait dü attirer 1'atten-3 tion des organisateurs et participants est j le problème de la question féminine . d'après guerre. L'expérience de la présente guerre a montré la femme apte a tout travail dont 1'homme seul semblait capable : ? par elle, les üsines de munitiojis sont ' desservies en grande partie ; grace a elle, de nombreux services tels ceux des 1 trains et tramways, de bureaux et hopi-1 taux peuvent fonctionner régulièrement. La firéquentatioft de 1'atelier et de;-travailleurs auxquels elle a été assimilée ! modifiera notablem'ent sa mentalité ^ g* sera totalement différente de celle d'ava guerre. venlr Ba situation présente aura inévitab ment sa répercussion aux temps 1 paix : la femme occupera indubitab ment une place plus marquante dan# P société. j. ^ ce II faut que nous nous attendions e' voir porter une f'orte extension aux dro L*na- politiquues de la femme..., jadis on parlait en riant, le moment semble ve nous Pons:'-(iérer avec attention la situati nouvelle qui va se présenter et qui aï ment son in^ueiLCe SUI' 1© nouvel état soci: ,,enir La question féminine va prendre u Dar importante capitale : il importe do ■^u_ que dès a présent elle soit discutée Dsons 1ue ^es mesures soient prises dans ée d'organiser les syndicats de tra va , des leuses et employées sur de fórtes bas* teurs ! L'heure est a Paction : que la ConJ ir de dération des Unions professionnelles se laisse pas handicaper par des organ ! mes qui exploiteraient ce nouveau ! fertile terrain en faveur de la destri i tion de 1'esprit chrétien.... » E- L- , E. L. AU 1A¥K£) IIBEMIIU DE VIE CÜE8E inni>mniib M I> I ik vubiih r- u Barême dit « d'Anvers » e o-o a i- Le personnel des differents départe-e ments ministériels touche une indemnité l- de vie chère. Cette indemnité se justitie t- par le coüt extraordinairement élevé de ;s la vie et le séjour a 1'étranger, facteurs 3- qui atteignent tout particulièrement les n agents des administrations pubiiques. r dont les traitements ont été de tous il temps moins élevés que ceux alloués )t dans 1'industrie et le commerce. Partout cette indemnité a été reievée é au fur et a mesure de la hausse des e denrées, tandis que pour notre person-i- nel, le barème n'a subi aucune modih-;s cation, alors que ce barème dit « d'An-i- vers », a été arrêté en aoüt 1914 et dans ï- notre pays. ït Depuis lors, le prix de la vie a triplé u et nous vivons a 1'étranger. Ce barème :s n'est donc plus eu situation, et doit i- nécessairement êêtre revisé. On invoquera peut-être, en faveur du e statu-quo, ia question budgétaire. Mais on ne peut admettre que le Gouverne-'t ment ne puisse trouver les 2 ou 300,000 francs necessaires pour paTer aux be-soins les plus immédiats. >- Ceux qui souffrent le plus de la situa-e tiou présente et quT ont le plus de be-Q soins a satisfaire, sont incontestable-ment les agents a bas traitements ayant [- charges de familie. (Ceux qui disposent ^ de traitements élevés ont leurs enfants ;r élevés, mariés et n'ont aucune charge). L~ Dans son esprit 1'indemnité de vie chère 't devrait être en raison directe des charges r de familie et en raison inverse des trai-e temen ts. Logiquement, fi faudrait admettre un f minimum nécessaire, pour vivre, au cé-a libataire ou marié sans enfant, au marié e avec un, deux, etc., enfants. Tout agent n'atteignant pas ce minimum re-^ cevrait la différence entre celui-ci et ® son traitement, sous forme d'indemnité. Chacun pourrait ainsi vivre dans des e conditions plus au moins convenables, et la dépense résultant de 1'allocation e des indemnité-s de vie chère serait ré- duite au minimum. „ Les situations acquises devant être respectées, la revision du barème ne peut se faire que dans un sens : allocation de suppléments pour la femme et les ■ enfants. sTenant compte des considérations que nous venons d'exposer, nous donnons a titre de suggestion, le, tableau suivant . a Agent jouissant d'un traitement : a) inférieur a 200 francs par m-ois : t pour la femme, 2 francs et 1 franc par enfant ; •t b) de 200 a 400 francs par mois : e 1 fr. 50 et 0 fr. 75 par enfant ; c) plus de 400 francs par mois : a 1 franc et 0 fr. 50 par enfant. 1 L'indemnité préconisée se justitie ah-: solument et n'est nullement exagérée. t II n'est pas difficile de prouver, chif-a fres a 1'appui, que les dépenses de trois ;S agents : le premier célibataire, Ie _deu-i- xième marié sans enfant et le troisième c. marié, père de deux enfants, sont dans w le rapport de 5, 8, 13. Nous ne voulons pas donner en dé-tails, ici, les trois budgets dont la lec-

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Dit item is een uitgave in de reeks Notre avenir: hebdomadaire social, chrétien belge behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Le Havre .

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