Notre avenir: hebdomadaire social, chrétien belge

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27 oktober 1918
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s.n. 1918, 27 Oktober. Notre avenir: hebdomadaire social, chrétien belge. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/wh2d796v06/
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Première Année. — N° 32 10 Centimes le Numéro Dimanche 27 Octobre 1918 PRIX DE L'ABONNEMENT Pour la FRANCE : Jusqu'au 31 mars 1919 4 fr. » Jusqu'au 30 juin 1919 7 fr. » NOTRE AVENIR PRIX DE L'ABONNEMENT Pour les PAYS autres que la FRANCE : Jusqu'au 31 mars 1919 7 fr. » Jusqu'au 30 juin 1919 9 fr. » BUREAUX à GAND : 24, rue Wellinck et rue de la Caverne, 65 Comptes, Chèques, Postaux : PARIS, N° 1159 PARAIT LES SAMEDI Téléphone Roquette 5 6 - 4--1 l * PARIS, 22, avenue de la République $Ie) BUREAUX | ^ HAVR£> ^ ayenue de$ Ursulines ORGANE des Réfugiés Belges en France L'Union fait la Force ORGANE des Œuvres Sociales Chrétiennes de Belgique ENGAGEMENTS VOLONTAIRES Toute la législation existante se trouve modifiée par l'arrêté royal du ier octobre et l'arrêté ministériel du 2 octobre. Nous nous efforcerons d'expliquer aussi clairement et aussi succinctement que possible, à nos réfugiés, les nouvelles dispositions de ces arrêtés, et examiner les diverses situations dans lesquelles un sujet belge peut se trouver. A. — Sujet belge tombant sous l'application des arrêtés-loi sur la milice (21 juillet 1916 et 20 février 1918.) Cette personne ne peut pas prendre un engagement volontaire dans l'armée. La seule chose qu'elle puisse faire, si elle n'a pas comparu jusqu'ici devant une Commission de recrutement (par exemple en cas de sursis), c'est de se présenter devant la susdite Commission et demander qu'elle prenne une décision sur sa situation militaire. Si cette personne a déjà comparu devant une Commission et a été désignée pour le VIe ou le VIIe groupe, elle peut comparaître une seconde fois devant la Commission de recrutement, qui l'enverra à l'armée. Nous concluons de ce qui précède que tous les Belges qui tombent sous l'application de la nouvelle loi, ont le droit de s'enrôler dans l'armée, même si leur groupe n'a pas encore été rappelé, mais que la faculté de choisir leur arme, ne leur est pas donnée dans _ce cas. Cette disposition est à déplorer, mais... ne tâchons pas de comprendre. B. — Sujet belge qui n'a pas encore atteint l'âge requis par les arrêtés-loi sur la .milice, p\cmr être appelé sous les drapeaux.Il est question ici, en d'autres termes, de la classe 20, ou éventuellement de la classe 21. Les Belges en question ne peuvent plus s'engager comme ils pouvaient le faire dans le temps. Ils peuvent rentrer sous les drapeaux maintenant, et s'ils sont aptes au service armé, ils peuvent choisir entre l'infanterie et l'artillerie. S'ils sont inaptes au service armé, ils peuvent prendre du service dans les services auxiliaires, pour la durée de la guerre. Si, cependant, plus tard, leur état de santé s'améliore, ils peuvent être désignés (par une Commission de recrutement) pour le service armé et, dans ce cas, ils peuvent choisir l'infanterie et l'artillerie.1 C. — Sujet belge qui ne tombe pas sous l'application des arrêtés-loi. Sont considérés comme tels, tous ceux qui firent partie de l'armée, depuis le 31 juillet 1914, et qui n'ont plus d'obligations militaires à ce moment ; les Belges nés avant le ier juillet 1876 ; ceux qui, se trouvaient en Belgique occupée avant le 21 juillet 19x6, n'ont pas atteint 19 ans ; les Belges mariés qui, âgés de 30 ans, se trouvaient dans un pays neutre le 21 juillet 1916, et tous ceux qui n'ont pas d'obligations suivant les arrêtés-loi sur ln milice. Seules, ces catégories de personnes susnommées peuvent s'engager volontairement, et choisir le service et l'arme qu'elles désirent. D. — Sujet belge qui, d'après les dispositions de la convention franco-belge du 13 mars 1915, fait partie de l'armée française.Ils peuvent s'engager dans l'armée belge dans les conditions prévues sous la lettre B. *** Pour tous renseignements et engagements, on doit s'adresser à la Commission de recrutement, qui a le droit d'envoyer des bons de transport pour les personnes désirant s'engager. E. RonsE. Avocat près la Cour de GarnL Réglementation du Travail des Femmes (Si III. — Des salaires La question des salaires est la seconde qu'il importe d'examiner. Elle est très importante et exige une étude minutieuse.La femme doit-elle obtenir le même salaire que l'homme? Partisan de la thèse « A travail égal, salaire égal » nous répondons affirmativement en prnicipe. Sans doute peut-on prétendre que le travail de la femme est inférieur à celui de l'homme comme reniement et que le patron ne peut :ompter sur le concours de la première :omme sur celui du second ; pour assurer in travail supplémentaire assujettissant. Nous répondrons à ce second argument, que le travail extraordinaire ne peut jamais être imposé, même à l'ouvrier ; 3uant à la première observation, nous a réfuterons en disant que si la femme, jour l'exécution de certains travaux ne Deut obtenir les mêmes résultats que 'homme dans un même laps de temps, 1 en est d'autres, dans lesquels elle nontre plus de dextérité et plus d'habi-eté ; que d'ailleurs les ouvriers eux-nêmes se subdivisent en très habiles, îabiles et médiocres, ce qui justifie la lifférence de salaires attribués aux hom-nes d'un même métier assuré dans des :onditions identiques. Cependant, pour établir l'échelle des salaires il faut tenir compte d'un autre 'acteur: les besoins de l'individu. Suivant ce principe, la femme dont les besoins sont moindres que ceux de 'homme devrait avoir un salaire moin-Ire que lui. Si ce point est admis, il mporte que la différence soit minime, :inon la main-d'œuvre féminine ferait 1 la main-d,'œuvre masculine une con-:urrence qui bouleverserait l'organisa-ion sociale; le nombre d'hommes sans ravail augmenterait, et un malaiàe dans a catégorie des travailleurs ferait sentir es tristes effets, que la loi de l'offre et le la demande ne pourrait dissiper, car i l'offre de main-d'œuvre masculine LUgmentait, il y aurait baisse du taux les salaires, mais cette baisse se réper- lite) cuterait parmi les « ouvrières » conséquence: le malaise subsisterait. Il importe d'ailleurs d'accorder à la femme un salaire lui permettant de vivre dans de bonnes conditions. Sa rémunération doit surtout être suffisante si elle seule a à subvenir à ses besoins et à ceux d'un ménage (veuve avec enfants, célibataire avec vieux parents à ses charges). Un gain insuffisant peut l'inciter à chercher un supplément de ressources dans l'inconduite ou l'immoralité. Et si la vie dépravée lui répugne le maigre salaire qui la voue à la misère, peut la conduire au suicide. En règle générale, on peut constater, que la vie désordonnée de certaines femme a pour cause les bas salaires, car elles ne peuvent tenir un certain rang qui les écarte du mauvais chemin. Nous estimons que pour fixer le salaire des femmes, il faut (comme pour les ouvriers) tenir compte des charges de famille et du coût de la vie dans la région, indépendamment des autres facteurs qui interviennent en l'occurrence: effort exigé, doigté nécessaire, nature du travail, conditions dans lesquelles il s'accompli — valeur professionnelle acquise, intelligence et attention requises, danger encouru, etc. Au point de vue règlement du salaire, disons que celui-ci doit-être payé au lieu même du travail, pendant les heures d'exécution de celui-ci, qu'il doit être effectué en monnaie ayant cours légal, et non en jetons à échanger contre marchandises dans un magasin dont le patron est propriétaire. Il ne peut d'ailleurs, jamais y avoir obligation de se pourvoir de quoi que ce soit dans des magasins de l'espèce. IV La question de rémunération du travail, appelle notre attention sur les établissements de bienfaisance et les écoles professionnelles. Sous prétexte d'apprentissage, certaines directions ne rémunèrent aucunement les travaux exécutés par les « élèves » bien que ces travaux soient payés aux directions de ces établissements. Ces abus ne peuvent être tolérés. Il est logique que du prix du travail soient déduits les frais d'entretien et autres, des pensionnaires (coût des matières premières, outils, etc.). En ■ l'occurrence une réglementation s'impose d'autant plus qu'il s'agit de mi-5 neurs dont les intérêts sont à sauvegarder.t Cette réglementation devrait obliger . la direction de l'établissement ou de . l'école à ouvrir un compte à chaque ; élève : au débit s'inscrirait le coût de • la pension ou de l'écolage; au crédit le montant du salaire pour le travail effec-: tué, déduction faite du prix des matières premières (prix de facture) et de l'amortissement des outils et instruments.Le prix de la pension ou de l'éclairage, fixé suivant un barême admis serait réduit en proportion du montant des subsides accordés à l'établissement, ou diminué de l'apport des dons faits en faveur de tel pensionnaire ou élève. Le boni de chaque pensionnaire ou élève serait versé sur un livret de caisse d'épargne à lui remettre soit à sa sortie de l'établissement ou école, soit à sa majorité. Aymé de Féty. (à suivre) BRUGES Bruges! Le beffroi, la chapelle du Saint-Sang, Saint-Sauveur, les quais! Souvenir charmant d'une ville qui fut le cadre des deux premiers jours qui suivirent mon mariage. Je vous revois toute, ô cité, vétusté tabernacle des temps où nos pères faisaient de vous la Venise du Nord! J'entends le carillon : Déjà sa chanson est moins plaintive. Le thème est encore indécis, mais on pressent que les cloches vont égrener demain le « Leeuœ van Vlaanderen! » Le bourdon des Halles, accompagnera, de sa grosse voix de bronze, cet air de délivrance! Je vois les maisons avec leurs toits en escalier: Elles semblent quitter leur aspect endeuillé ; les murs se font plus blancs, les volets plus verts ! Les drapeaux roulés qui, depuis quatre ans, ne laissent voir qu'une hampe noire frémissent dans leurs gaines ; ils vont bientôt claquer au vent de la Victoire ! Je vois les canaux : les cygnes lissent leurs plumes, pour se montrer' dans leur éclatante blancheur aux vainqueurs qui arrivent et dont on perçoit les clairons sonnant la charge! Plus de brume sur les eaux. Ressuscite Rodenbach, tu ne reconnaîtras plus celle que tu appelais Bruges la morte! Voici la grand'place : Mais que vois-je? L'ennemi s'affole; son pas est précipité, sa hâte est fébrile; ses jurons sont plus grossiers, mais sa voix est mal affermie : il a peur ! Oui, tremblez soldats d'Allemagne ! Pieter de Conirïck et Jan Breydel paraissent reprendre leur attitude guerrière ; leur vieille épée se lève, regardez ! Vous ricanez? La pierre ne saurait vivre? Allons donc! Pris à la gorge par le remords, aveuglés par votre haine impuissante, vous n'avez pas vu le guetteur du beffroi qui faisait des signes d'intelligence aux vieux chefs des matines brugeoises ! Vous n'avez pas entendu qu'il leur criait de toute la force de ses poumons, que là-bas, dans la plaine, les soldats de l'Yser s'agenouillent dans la boue sacrée. Ces jpreux voient désormais les clochers de Bruges, et ils suivent l'exemple des croisés qui prièrent devant Jérusalem! (Enfants des Flandres, apportez des lauriers ! » Charles Leroy. LE BILLET DE CYRANO Je viens de recevoir le quatrième numéro de la « Tribune Belge ». L'article de tête est signé d'un nom bien connu: Maurice de Waleffe,. J'ai souvent admiré la verve et le style de ce rédacteur bien parisien, et, j'ai hâte de le dire, lorsque j'ai appris le vrai nom qui se cache sous le pseudonyme, j'ai ressenti quelque fierté d'être le compatriote d'un excellent rédacteur. Faut-il le dire? Aujourd'hui que j'ai lu cet article: « Pour ceux qui avaient deux Patries », j'éprouve une grosse déception. Veuillot, à ma place, n'hésiterait pas à qualifier Maurice de Waleffe de cacographe, ainsi qu'il le fit pour certain journaliste du « Siècle ». Je n'ai pas l'autorité de Louis Veuillot, je n'ai même pas la notoriété de M. de Waleffe. Cependant, il faut que je dise à mon confrère que la tâche qu'il a entreprise est peu digne de lui. Donc, un Belge se trouve, par suite des caprices de la politique mondiale placé « entre deux électricités de nom contraire. Il fallait choisir. » Quelle utopie: Choisir? Cent fois non. Le devoir ne connaît pas de compromis. Il n'y avait, avant cette triste guerre, qu'une seule ligne de conduite. Pour me servir d'une expression de l'article incriminé, il fallait tout simplement avoir son électricité à soi, rester neutre, et placer de bons isolants aux deux frontières, afin de pouvoir, quoiqu'il arrive, être du côté du Droit et du respect des traités. J'entends bien le reproche qui va suivre; sans doute on va me croire, après ceci, l'apôtre du flamingantisme et peut-être va-t-on m'accuser d'avoir l'esprit hostile à la France! Eh bien, qu'on le sache: je suis Wallon et je le suis de tout mon cœur et de toute mon âme! De plus, lorsque vers la fin du mois d'août, Paris fut menacé par les armées de von Kluck, je n'ai fait qu'un bond jusqu'au bureau de recrutement des Invalides, et sans délai, j'ai revêtu l'uniforme du légionnaire! Je m'excuse auprès de ce grand pays que j'ai le suprême honneur de servir, de mettre en relief un fait que ma conscience et mon amour pour lui transformait en une obligation, d'autant plus que cet amour se confondait, pour l'instant, avec la grande pitié de mon sol natal: Non, Monsieur de Waleffe, l'idéal sur lequel la Patrie est bâtie ne peut avoir son siège en dehors d'elle-même. Dites bien haut, que tous ceux qui manient l'arme de langue, comme vous l'écrivez, n'ont jamais reçu en Belgique l'appui auquel ils ont droit, je serai d'accord avec vous. Les écrivains du nord se faisaient imprimer en Hollande, les auteurs wallons trouvaient des éditeurs à Paris. C'est là une situation anormaie, et j'aime à croire que les pouvoirs publics y mettront bon ordre désormais. De toute façon, il n'y a pas de motif suffisant pour « allonger ses branches et fleurir dans le clos du voisin. » Avoir ses racines dans un jardin et user de cette sève pour porter des fruits qui profiteront aux propriétaires du jardin voisin, voilà un programme bien singulier.Certes, c'est la France qui a produit les pères de la littérature qui est la nôtre. Grâce à Dieu, il ne nous viendra jamais à l'idée d'essayer de démontrer que Paris n'est pas le centre d'où rayonne tout ce qui est art français. Est-ce1 pour cela que nous ne pouvons pas être nous-mêmes? Notre admiration pour les grands hommes ne doit pas nous faire renier notre origine, et si immenses que soient notre affection et notre reconnaissance pour nos sublimes voisins du sud, nous ne devons pas oublier que nous nous devons tout entiers à la Belgique d'abord. Enlever à son pays, un ouvrier quelconque, qu'il soit artiste, artisan ou ma-nouvrier, c'est lui voler une énergie qui doit concourir à sa gloire intrinsèque. Trouver des arguments pour justifier l'abandon de ce pays, au moment où il va avoir besoin de tous et de chacun, pour reprendre sa place au soleil, cela ne me parait pas être de la très belle besogne. Paris ne doit pas être la citadelle suprême de Bruxelles. Paris restera cette ville unique au monde où tout esprit s'affine et dans laquelle tout esthète se sent chez lui. Bruxelles tâchera de se parfaire en faisant appel à toutes les bonnes volontés et en s'attachant les hommes les plus dignes d'être ses joyaux. Bruxelles produira alors des œu vres solides et on nous connaîtra, à l'étranger, par des productions bien différentes de celle que MM. Fonson et Wicheler faisait représenter naguère au théâtre de la Renaissance « Le Mariage de Mlle Beulemans » ! Pour terminer, je vais approuver M. de Waleffe, quand il dit que la France et la Belgique se sont retrouvées sœurs pendant l'orage. C'est là une grande vérité: les deux nations n'ont plus battu que d'un seid cœur! Puisse cette communauté donner lieu aux plus douces conséquences, à savoir pour nous, Belges, d'acquérir la générosité, la spontanéité et la fierté du grand peuple français. Cyrano. UN APPEL SOCIALISTE BELiGE La Patrie Belge du 13 octobre écrit ce qui suit : « La Fédération des Socialistes Belges résidant en France nous communique l'appel qu'elle a adopté, au cours d'une séance dont nous avons rendu compte. Le Comité de la Fédération, en publiant ce manifeste, que nous publions ci-dessous, croit utile d'indiquer que le texte de cette déclaration a été rédigé et adopté à l'unanimité pàr une Commission d'e résolutions composée des citoyens Emile Brunet, député de Charleroi ; E. Chapelier, secrétaire fédéral ; A. Pauly, Secrétaire de l'Union des Socialistes belges de Paris ; Dan-neel, Rongvaux et Pietquin, délégués du Havre ; Volckart et Tillmans, membres du Syndicat des Travailleurs belges.Les citoyens Emile VandervekLe et Louis de Brouckère, délégués du Parti ouvrier belge, souscrivent aux termes de cet appel. Le Syndicat des Travailleurs belges, tout en affirmant sa volonté de rester un organisme indépendant, a adopté le manifeste, exprimant ainsi sa résolution d'unir ses efforts à ceux du groupe politique chaque fois que les intérêts de la classe ouvrière belge l'exigeront Aux Socialistes et Travailleurs belges en France La Fédération des Socialistes belges résidant en France, réunie en Assemblée générale le 8 septembre 1918, à la Bellevilloise, rue Boyer, 23, à Paris : Constate que l'unanimité n'a pu se faire sur un manifeste unitaire à raison de divergences de vues sur la participa-lion ministérielle, les responsabilités de la paix de Brest-Litovsk, le caractère de l'intervention des Alliés en Russie et les conditions de la réunion d'une con-'érence internationale. Mais, unanimement, elle affirme le principe de la défense du territoire en iehors de tout impérialisme, et exige la libération de la Belgique et la réparation du dommage qui lui a été causé. Proclamant sa volonté de travailler à l'organisation ouvrière et socialiste, la Fédération fait appel à tous les travailleurs belges pour qu'ils s'organisent en vue de la rentrée au pays et pour assurer la sauvegarde et la défense de leurs intérêts de classe. L'Assemblée exprime sa résolution de conquérir l'égalité politique et le libre développement des deux langues en dehors de toute agitation nationaliste. Envoie son salut fraternel et l'hommage de son admiration à ceux qui, dans les tranchées, dans les usines, en exil ou sous le joug de l'envahisseur, luttent pour la délivrance du pays. Pour la Fédération : Chapelier, Bovy, Deroo, Pollet, Pauly. Pour nous, cet appel est clair et ne prête à aucun équivoque. Mais nous nous permettons de le signaèer à l'attention de M. Gineux, correspondant de La Nation Belge, partisan et défenseur du « syndicat unique », c'est-à-dire... neutre. Je n'ai rien trouvé, dans cet appel socialiste, qui semblerait indiquer que ces messieurs sont partisans d'une organisation unique... ou neutre. Ils disent ; nous voulons une organisation socialiste. Franchement, nous aimons mieux ce franc-parler que l'attitude des messieurs Gineux, qui, sous l'égide d'un supernationaliste malade, nous proposent tout simplement le suicide... Cela ne sera pas. Nous aussi nous tenons à notre vie propre, à nos principes. On nous trouvera toujours prêts à causer avec tous ceux qui travaillent comme nous pour une cause commune. , Mais le suicide de la neutralisation et du syndicat unique en ce moment ? Jamais ! Fidelis. L'Attitude de Vandervelde Première question : Vandervelde est-il d'accord avec Camille Huysmans? Deuxième question : Vandervelde est-il d'accord avec des Allemands? A ces deux questions nous trouvons ;ne réponse dans la lettre que MM. Vandervelde et De Brouckère ont nvoyée à Henderson. Ils y disent notamment : « D'accord avec Camille Huysmans !< et vous, nous pensons que les répon-« ses, d'un accent si ferme, faites par :< les socialistes bulgares et hongrois :c offrent une base de discussion accsp-« table pour tous ; de même nous atta-« chons la plus grande importance aux (( djéclarations de la socialdémocratie « d'Autriche ; nous sympathisons, en-« fin, profondément, avec l'effort, d'au-« tant plus courageux qu'il est phis in~ « grat et difficile, des socialistes indé-« pendants d'Allemagne. Avec de tels « élém-ents, nous n'avons aucune objec-« tion, bieh au contraire, à nous ren-« contrer dans une conférence interna-« tionale. C'est de tout autre côté, <1 sans doute, que viendraient les obs-« tacles à notre réunion. « Par contre, il nous est malheureu-« sement impossible d'admettre que les « déclarations, et moins encore les ac-« tes des socialistes majoritaires d'Al-« lemagne, (répondent aux conditions « mises par la conférence de Londres > à « la convocation d'un congrès interna-« tional. » Entre les déclarations faites par M. Bartliou récemment, au Havre, et celles faites dans cette lettra par MM. De Brouckère et le ministre Vandervelde, il y a une jolie différence.

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Dit item is een uitgave in de reeks Notre avenir: hebdomadaire social, chrétien belge behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Le Havre van 1918 tot onbepaald.

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