Notre avenir: hebdomadaire social, chrétien belge

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29 september 1918
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s.n. 1918, 29 September. Notre avenir: hebdomadaire social, chrétien belge. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/df6k06z90r/
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ÀfiriiiA N° 28 iô Oëntimea ïe #fumé.r© »1»«3 £RC2ltiat ^Dimanche :3Q Septembre 1918 PRIX DE L'ABONNEMENT Pour la FRANCE : Jusqu'au 31 mars 1919 4 fr. » Jusqu'au 30 juin 1919 7 fr. » NOTRE AVENIR PRIX DE L'ABONNEMENT Pour les PAYS autres que I* FRANCE : Jusqu'au 31 mars 1919 7 fr. > Jusqu'au 30 juin 1919 9 fr. > BUREAUX à GAND : 24, rue Wellinck et rue de la Caverne, 65 Comptes, Chèques, Postaux : PARIS, N° 1159 PARAIT LE SAMEDI éléphone Roquette L56-4f j * 22, avenue de la République (Xi BUREAUX I ^ HAVR£^ ayenue des Urjulinw ORGANE _i ri i j? : ' _ t~i _ 1 „„ „„ „ „ ~ L'Union fait la Force ORGANE îs Œuvres Sociales Chrétiennes de 1 CAVEANT CONSULES La poignée d'hommes qui se sonl mis au service de l'ennemi, sont er butte à l'opprobre de tous les Belges. Les représentants du mouvement flamand, tant à l'étranger que dans le pays occupé ont manifesté de la manière la plus éclatante leur mépris et leur indignation pour l'œuvre des activistes. Franck, Borginon, Vlieberghe ont envoyé au chancelier allemand une protestation magnifique. Van Cauwelaert, Hoste, Huys-mans, Buysse ont à maintes reprises exprimé, avec la dernière énergie, leur réprobation et leur indignation. Sur l'initiative de M. Heyman, les hommes d'œuvres sociales ont voté un ordre du jour, auquel tous les patriotes ont applaudi. Pourquoi faufil qu'il se trouve des Belges pour répandre, sur la frontière de notre malheureux pays, des articles représentant les plus loyaux des flamands comme les alliés Secrets des activistes, qu'ils réprouvent ? A quel mobile M. Léonce Du Carillon peut-il bien obéir, et lorsqu'il calomnie M. Heyman, et lorsqu'il im-nrime sur MM. les ministres Poullet : et Helleputte les plus venimeuses e les plus perfides insinuations? Nou sommes en mesure d'affirmer que l Belgisch Dagblad, lorsqu'il contien ces vilenies est admis complaisam ment par l'ennemi; et que les barrière de fil de fer barbelé s'abaissent devan lui. Les activistes invoquent triomphale ment, à l'appui de leur propagand< les allégations criminelles de M. Dv Carillon et brandissent sa pros< comme la meilleure de leurs défenses Le « Belgisch Daghlad )) n'est pa: soumis à la censure belge, nous le sa vons — pas plus d'ailleurs que les lamentables correspondances adressée) par Veni, au journal « Les Nouvelles », paraissant à La Haye. — Mai; nous savons aussi que le gouvernemen n'est pas désarmé, ni contre M. Di Carillon, ni contre le Belgisch Dag hlad. Nous nous expliquerons, avec modération mais avec précision, si d< justes sanctions ne forcent pas le calomniateur à une rétractation nécessaire.Le scandale de l'impunité de ce drôle a troD duré! LE BILLET DE CYRANO Le Journal d'aujourd'hui porte, e manchette, les mots suivants : « A Havre comme à Liège », la Belgiqv répond : « Non! » Certes, je suis convaincu qu'aucu des gouvernements alliés n'a cru la possibilité pour nous d'accepter U propositions de paix des ministres d Kaiser. Cependant, je suis très heureu de voir un grand périodique parisiei rappeler que l'âme belge est toujou-égale à elle-même. Ma parole, on pi raissait l'avoir un peu oublié. Que le lecteur me pardonne, je n\ pas l'intention d'ouvrir une parenihè: explicative de ce on. Mettons-nous siv plement d'accord avec la grammaire i disons : on, pronom indéfini. Oui, cela aurait satisfait mon pet amour-propre de Belge, si, à propos c l'anniversaire de la Marne, il avait é\ un peu question de la fameuse sort, d'Anvers qui immobilisa plusieu: corps d'armée allemands pendant U premiers jours de septembre 1914. Cela m'obligerait aussi, si, quand 0 parle de Dixmude, les piottes belgt étaient un peu moins oubliés. Loin de moi la pensée de vouloir d minuer l'héroïsme admirable qui fi déployé par les fusiliers marins de Rc narch et par les troupes légendaires c n Foch. J'ai eu l'honneur de porter unt u culotte rouge, et je sais mieux que per■ ,e sonne ce que vaut le soldat français Il n'y aura jamais assez de couronne: n tressées à son intention, ni assez d( à gloire pour auréoler ses exploits. :s J'ose même dire que le troufion es; u plus juste que le civil. x Ceux qui se sont battus aux côté: l> des sujets du Roi Albert ne tarissent rs pas d'éloges sur leur sombre courage ^ Ceux qui sont venus au secours dt Liège et de Nanmr, n'oublieront ja■ 11 mais les réceptions enthousiastes dont e ils furent l'objet, de la part de nos po-l~ pulations. Mais, voilà, quatre ans sont passé: et il est quelquefois nécessaire de rap-, peler qu'il a tort d'être inconstant dan> 'e, ses admirations légitimes. De tout temps, il en fut ainsi : Erck-' mann-Chatrian ne nous montre-t-il pas s dans l'Ami Fritz, un grognard de l'Empire, décoré de la Légion d'Honneur et tendant sa sébille aux passants ! , Hélas ! oui, on oublie vite. C'est pourquoi je remercie du fona j. du cœur, mon confrère du Journal. Au Havre comme à Liège, la Bel-gique répondra toujours : Non ! ■e Cyrano. TRIBUNE LIBRE Nous recevons la lettre suivante : « Monsieur le Directeur, « En rentrant de voyage, je viens trouver vos deux journaux. En les p£ courant j'ai vu que c'était ce qu'il fi lait. Vons voulez la liberté pour toi de l'oppression pour personne et, p conséquent, pour les Flamands^ le dr< et la justice, en même temps le moy nécessaire de civilisation : leur langu qu'ils revendiquent. Tout ce que je ! dans votre journal est tout simpleme du bon sens. Il n'y a plus que les il béciles ou les malveillants qui ne voie pas, actuellement, que la question fl mande, outre qu'elle est une questic de justice, est encore une question s ciale. Quelques-uns ne comprendraie pas... Mais ne vous semble-t-il pas q-les revendications flamandes, non ac vistes, non flamingantes, sont le « jus milieu » ? Je suis heureux aussi qi nous ayons enfin un journal de langue française qui rive son clou à l'immonde _le camarilla, n'ayant d'autre but que de r_ saper l'autorité- du pape et de rendre j suspect l'attachement loyal des Flamands.,u' « Je vous envoie une livre pour mon abonnement aux deux journaux jus-qu'à la fin de l'année ; après on verra ce qu'on pourra faire ; vous mettrez ce .' qu'il y a de trop dans votre caisse de ^ propagande. « Veuillez agréer, monsieur le Direc-teur> etc--- « Abbé G. C., a- « DT en Philosophie et Lettres. » m Note de la Rédaction. — Nous avons Q" reçu beaucoup d'encouragements et de tit félicitations ; tous ne s'exprimaient pas dans la forme concrète que ci-dessus, -i- ce n'est pas toujours possible, mais cha-te que lecteur peut et doit nous amener un ie abonné. NOTRE COLONIE t Notre Avenir sera heureux d'ouvr. ses colonnes à l'étude de notre Coloni et de son organisation. Le Congo Be 1 t ge est appelé à jouer dans l'histoire d notre Patrie un rôle dont l'importanc n'a pas toujours été justement appré ^ ciée; de même noire expansion colc niale peut avoir une répercussion prc fonde sur le mouvement ouvrier. Toi n'est pas parfait au Congo Belge, cei taines méthodes de colonisation or abouti à des résultats qui ne furent cer tes pas favorables. Que les « Congo [ lais » et les gens avertis en matière coloniales collaborent à notre nouvell rubrique. ) i. » | ' * La voie ferrée Matadi-Stanley-Poc L'événement le plus important d ' l'histoire du Congo belge est, sans cor - teste, la construction du chemin d [ fer d'intérêt géographique reliant le rc . seau navigable du bassin du Haut Cong au bas fleuve, qui n'est navigable qu jusqu'à Matadi. Lors de sa première rentrée en Et ; rope, Stanley déclare froidement au Rc ■ que, « sans un chemin de fer, il n ■ donnait pas deux sous de sa colonie >: De la construction de ce chemin de fe dépend la maîtrise de 18.000 kilomètre de voies navigables, de 4 millions d kilomètres carrés et des 15 million ! d'habitants qui les occupent... Froide ment, Léopold II envisage les dépense et le travail ; et, avec sa perspicacité es ractéristique, il considère l'immensit , de l'œuvre ; il veut, ce sera. Les obstacles sont considérables : ca pitaux à réunir, travail colossal à efïec ; tuer. Comme toujours, il a la main heu . reuse dans le choix de celui qu'il charg de mener à bien la formidable entre ; prise : la tâche sera menée par u: homme remarquablement énergique e tenace, le lieutenant-colonel Thys, so: . officier d'ordonnance, dont le nom res tera à jamais gravé dans les annale du monde colonial. Thys assume les direction et respon ; sabilités de ce travail de Titans. L plus difficile était de réunir des capi taux, malgré la méfiance : il arrive ce pendant, par ses conférences et démar ches, à réunir 25 millions. Encore faut il trouver les hommes qui l'exécute ront ; un syndicat de capitalistes anglai voulait prendre l'entreprise à soi compte, les négociation-- allaient mêm aboutir, en 1885, si des prétentions d'or dre politique n'étaient venues se greffe sur celles d'ordre financier : le syndica exigeait le droit exclusif de mainteni l'ordre... On voit d'ici le danger... En 1887, sur l'initiative du colone Thys, la « Compagnie du Congo pou le Commerce et l'Industrie » se cons titue dans le but immédiat de poursui vre l'étude, la construction et l'exploi tation du chemin de fer. L'étude ayan été concluante, la Compagnie confii l'entreprise à la « Compagnie du Che min de fer du Congo », fondée par ell< à Bruxelles, le 31 juillet 1889. En raison du strict minimum auque doivent être limitées les dépenses, Thy: refuse de recevoir plus de 9.000 franc; par an. Matadi, quoique difficile à "organiser est choisi comme point de départ ; cause de la proximité du principal obs tacle à.franchir. La voie à écartemen de o m. 75 (en réalité, l'écartement de: rails est de 765 millimètres entre face: intérieures des bourrelets) est adoptée parce que peu onéreuse, et se prêtan bien aux exigences d'un travail délicat La première brigade d'ingénieur: quitte Anvers le u octobre 1889, et le: premiers travaux commencent en mai: 1890. V. La construction de la 1™ section Matadi-Kenge, dure trois ans ; corn mencée en mars 1890, elle est inaugu rée le 4 décembre 1893. (Au 30 juii 1892, la ligne n'était encore qu'ai V Km. 9 et n millions et demi, la moiti e presque du capital, étaient dépensés.) La question la plus ardue à résoudr e dans le début était la question 01 vrière ; les noirs, engagés sur place e ne purent résister à des travaux auss - pénibles sous un soleil aussi brûlant : - la fin de 1893, sur 7.000 hommes d _ couleur employés depuis l'ouverture de ^ travaux, 2.000 restaient ; les autre étaient morts ou avaient déserté. N trouvant plus la main-d'œuvre su t place, on fit venir des Chinois, des Bai _ bades, des Sénégalais ; malgré tout, 1 mortalité resta effrayante. s Dès la sortie de Matadi, on se butai à la fameuse tranchée qu'il fallait creu e ser à travers les bancs de quartz, d'un dureté extraordinaire : le jour, la rêver bération solaire fais^j^ponter le ther il ffi. mètre à 95°, et la nuit il descèndai à '8°. e C'était ensuite de ravin Léopold, au: e pentes escarpées, où les courbes descen daient à 50 mètres de rayon, puis 1 0 passage de la vallée de M'Pozo, et l'es e calade vertigineuse du massif de Palla bala, où des zigzags de plusieurs kilo mètres sont indispensables pour la mon . tée de quelques mètres à peine. ^ Les travaux d'art sont évités autan que possible, le tracé épouse presqu r toujours le contour du terrain. Pour tant, de nombreux ponts sont indispen sables, tous sont en acier, nombre d'en s tre eux sont à rampe accentuée, attei gnant parfois 45 millimètres. Un de plus curieux est celui du Ravin de 1: Chute (Km. 14), il a 40 mètres de por , tée, la voie le franchit avec une rampi de 28 millimètres et en courbe de 50 mè très de rayon. Lorsque les 28 premiers kilomètre furent achevés, que le plus dur de 1; besogne était fait..., l'on faillit renon e cer à la continuation : 19 million " .étaient dépensés, et il restait 360 kilo 1 mètres à construire. 1 Au début de 1894, il restait 2 mil 1 lions et l'encouragement d'une opposi tion acharnée ! On hypothéqua la ligm s pour 5 millions. En 1895, le Roi et Thys, triomphan ■ des mauvaises dispositions du Parle - ment, où il fallut poser la question d< confiance, obtiennent un misérable em prunt de 10 millions de francs, qui es voté à une majorité de suffrages d( " 6 voix ! La fin des dures épreuves est arrivée 5 en 1896, la section Matadi-Tumba es 1 inaugurée : il ne restait plus comm< 2 obstacle que le passage de la rivière In kissi, au Km. 264, sur laquelle un pon r tubulaire de 100 mètres, d'une travéf t est établie. Complètement monté dans r l'axe de la passerelle de service, il fu chariotté d'une seule pièce sur ses ma-1 çonneries : le tablier, pesant 400 tonnes c a ainsi effectué un parcours de 230 mè - très. Le 16 mars 1898, la voie atteint le " kilomètre 388. Ainsi, on avait mis neuJ ans pour atteindre le Pool. - La lenteur du travail du début fut lar-^ gement compensée par la rapidité avec 5 laquelle on travaillait aux derniers temps : 011 atteignait jusque 10 kilomè-1 très par mois. Le prix du kilomètre re- 3 venait à 155.000 francs. ' La cérémonie d'inauguration eut lien du 2 au 8 juillet 1898, en présence des . délégués de dix gouvernements, l Le chemin de fer Matadi-Léopoldville - peut être élevé au rang des travaux les t plus grands de l'histoire de l'humanité : s ces 400 kilomètres de voie ferrée ratta-; chent à la vie 30 millions d'êtres hu-, mains. Jusqu'en 1901, le prix du billet pou: • le parcours complet était de 500 francs ; 5 actuellement il est de 200 francs en pre- ; mière et de 100 francs en seconde. 5 Le parcours se fait en deux jours (par la route des caravanes on en mettait , dix-huit) ; jadis, on arrêtait de nuit â - Tumba, actuellement on arrête à Thys- ■ ville. Cette ville, grâce aux établisse-1 ments modernes y construits, offre tous i les conforts qu'on peut désirer, le Nouvelles du Pays NOUVELLES GÉNÉRALES e , 170 patriotes belges ont tenté, dans ii la nuit du 13 au 14, de passer la fron- à tière hollandaise. Ils voulaient passer e les fils électriques malgré les senti- s nelles. Une femme dont on n'a pu éta- s blir l'identité, qui connaissait le com- e plot, les dénonça. Dix hommes r se sacrifièrent, ils partirent en avant - pour surprendre les sentinelles et parve-a nir à couper les fils de fer. Trois soldats allemands furent tués ; soudain un t tir de barrage provenant de mitrailleuses . masquées éclata. Dix de nos hardis com-e patriotes tombèrent, blessés à mort, _ avant d'être parvenus à couper les fils _ électriques, et les soixante-dix autres (. furent arrêtés. Parmi eux se trouvaient trois sœurs de charité. Enfin, quelques-uns parvinrent, malgré une sanglante ^ chasse à l'homme, à gagner l'intérieur 3 de la Belgique. Toute la barbarie allemande est dans cet acte. — Le Démocrate (journal suisse), - n° 211 du 10 septembre 1918, publie un petit article disant que les victoires t alliées ont produit la plus grande joie ; en Belgique occupée, mais ont amené, - par contre, une grande dépression - parmi les troupes occupantes. Le géné- - ral Foch et le général Mangin sont très - populaires, et les récents succès des 3 troupes belges ont provoqué des explo-j sions d'enthousiasme patriotique. ? — Un horrible accident s'est produit - en France, entre Tonnerre et les Lau-mes. Deux trains ont été télescopés ; 3 on compte 30 morts et 100 blessés. 1 ★ * * à Sous le titre : « La Question d'Anvers », la Koelnische Volkzeitung (numéro du 11 juillet 1918, n° 539), étudie a les diverses solutions qui, du point de vue allemand, se présentent, en ce qui t concerne le sort du port d'Anvers. Il n'en reste qu'une, d'après le journal al-> lemand, qui puisse satisfaire les vues de ^ l'Empire ; c'est que les portes de la Bel-. gique restent ouvertes à l'Est, ce qui k permettrait à l'Allemagne de s'assurer la disposition du port d'Anvers. En de-. hors de cela, la Koelnische Volkszeitung ' ne voit aucun moyen de conserver à ses [ compatriotes la moindre influence à An-^ vers : « Raisonnablement », dit-elle, . « nous devons nous dire que la haine | qui s'est accumulée sur nous pendant ^ la guerre, subsistera encore longtemps ' après, et que cette haine nous dégoû-; tera de l'emploi du splendide port de l'Escaut. » * * * # Des journaux hollandais annoncent , que le Gouvernement de La Haye a , fait opérer le « transfert des prisonniers ; . belges du camp-de Zeist, qui sont au , nombre d'environ 5.000, dans le camp 1 d'Harderwijk, où tous les soldats bel- j ges seront désormais réunis ». , BRABANT œr<3$5*ar\ ^ r- BRUXELLES Des femmes de nationalité anglaise, autorisées à quitter la Belgique, où les Allemands les retenaient depuis le commencement des hostilités sont arrivées à Rotterdam le 13 septembre 1918. Elles ont déclaré que Bruxelles est mort, à l'exception des artères principales où les Allemands maintiennent une animation factice. En dépit des mesures allemandes, la nouvelle des succès des Alliés a pénétré en Belgique. Le moral des Belges est très haut, et leur confiance en l'Angleterre reste entière. C'est ainsi qu'une dame de la haute société belge chargea une des femmes anglaises d'embrasser le premier soldat anglais qu'elle rencontrerait. Les rapatriées ont fait le plus vif éloge du Comité de secours américain et du Comité hispano-hollandais qui lui a succédé. Les prix étaient, par kilo : sucre, 18 fr. ; thé, 200 fr. ; café, 40 fr. ; farine, 18 fr. ; beurre, 45 fr. ; chocolat, 80 fr. ; pommes de terre, 3 fr. 50 ; prunes fraîches, 8 fr. ; viande, 20 fr. ; jambon, 45 fr. ; pommes, 5 fr. ; les œufs coûtent 1 fr. 50 pièce, le charbon 300 francs la tonne. — La gale sévit à l'état épidémique dans plusieurs villes de Belgique. A Bruxelles la situation est devenue telle que des installations spéciales de bains antigaleux ont dû être établies à l'hôpital Saint-Pierre, rue Haute, en plein foyer de contagion. — On s'occupe beaucoup, et à juste titre, des enfants débiles. Une cure de jour fonctionne à l'heure actuelle dans une propriété de la rue du Chapitre, à Anderlecht. Elle est exclusivement destinée à la jeunesse débile en âge d'école. Afin de pouvoir amenager cette cure, l'administration communale a dû faire le sacrifice d'une somme de 5.000 francs. — Il y a encore de la viande à Bruxelles. Une annonce, en effet, nous apprend que les charcuteries officielles de la rue Haute et de l'avenue de la Brabançonne seront en mesure, bientôt, de fournir à la population, au prorata des quantités disponibles, une fois 100 grammes par personne de viande hachée de porc frais, et cela pendant quatre semaines. La police de Schaerbeek découvrit lernierement une fabrique de savon clandestine en pleine activité ; plusieurs :uves étaient en ébullition. — L'administration d'Anderlecht-lez-Bruxelles a décidé de reproduire, en de nombreux exemplaires, les œuvres d'artistes représentant des sites pittoresques le la commune et de les distribuer dans ;es ecoles, pour lesquelles elles constiperont une collection de tableaux ins-:ructifs et décoratifs. Le département des laiteries du -omité bruxellois de ravitaillement emporte actuellement 18 étables — ivec plus de 800 vaches — au champ de .ourses de Boitsfort et de Stockel, no-:amment Environ 9.000 litres de lait, pasteurise dans un établissement spé-:ial, sont fournis quotidiennement à 120 voyageur n'a à s'occuper que d'i chose : payer la note, qui, généré ment, n'est pas trop forcée. Les locomotives sont chauffées à b (ce qui occasionne de nombreux arr pour le ravitaillement en combustib et conduites par des noirs, qui, hél: ne comprennent pas la fragilité des r chines qu'ils conduisent... Quant a wagons, ils offrent à peu près tout confort qu'on peut désirer. Les critiques du passé n'ont d'é que les éloges de l'utilité présente, temps s'est chargé de donner raison Royal Aventurier. Si les débuts furent lents, ce fui cause des obstacles naturels presque surmontables qu'on rencontre et, ] suite, du manque d'expérience, mais me rapidité de construction, aux derniers •le- temps, racheta de maîtresse façon Je ^ tard initial. C est grâce à son opiniâtre persévé-*7 ^ rance que Léopold II atteignit le but ( il s'était assigné : certains se réjouis-iS • saient de voir le monarque s'entêter dans ia une pareille entreprise, ils escomptaient ux les bénéfices de la faillite coloniale. e Pourtant il sortit vainqueur, ne laissant a ses envieux que l'amertume de leur ral déception et les regrets de son triomphe. au ?n ne peut témoigner assez de reconnaissance à notre grand Souverain de n avoir pas hésité d'engager sa fortune . à personnelle pour l'occupation de la coin- lonie immense qu'il destinait à son peu->ar pie. E. LippEns.

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Dit item is een uitgave in de reeks Notre avenir: hebdomadaire social, chrétien belge behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Le Havre van 1918 tot onbepaald.

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