Notre avenir: hebdomadaire social, chrétien belge

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15 september 1918
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s.n. 1918, 15 September. Notre avenir: hebdomadaire social, chrétien belge. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/xg9f47jb95/
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Première Année. — N° 26 10 Centimes le Numéro Dimanche 15 Septembre 1918 PRIX DE L'ABONNEMENT Pour la FRANCE : Jusqu'au 31 déc. 1918 3 fr. >' Jusqu'au 31 mars 1919 5 fr. » Jusqu'au 30 juin 1919 8 fr. » NOTRE AVENIR PRIX DE L'ABONNEMENT Pour les PAYS autres que la FRANCE : Jusqu'au 31 déc. 1918 4 fr. » Jusqu'au 31 mars 1919 8 fr. » Jusqu'au 30 juin 1919 10 fr. » BUREAUX à GAND : 24, rue Wellinck et rue de la Caverne, 65 Comptes, Chèques, Postaux : PARIS, N° 1159 PARAIT LE SAMEDI Téléphone Roquette 56-4i \ à PARIS, 22, avenue de la République (XIe) BUREAUX | ^ HAVRj^ j. ayenue des UrsuUnes ORGANE des Réfugiés Belges en France | L'Union fait la Force ORGANE des Œuvres Sociales Chrétiennes de Belgique Le Syndicalisme Ouvrier de demain JU V kl J UUIVUiWlUV V Dans La Nation Belge du 6 septembre, M. Jean Gineux expose, sous ce titre, une thèse que l'on peut résumer ainsi : « Au lendemain de la guerre, les syndicats ouvriers devront s'unir en vue d'une plus grande force professionnelle, en ralliant les ouvriers de toutes les opinions et de toutes les convictions. Ils devront être apolitiques et, ce qui est plus grave, areligieux. » C'est la thèse de la « neutralisation » du mouvement syndical, thèse agitée depuis quelque temps dans certains milieux. Je considère comme un devoir d'exposer à nos lecteurs, et surtout à nos lecteurs ouvriers, pourquoi nous ne partageons pas l'avis de M. Gineux, et comment nous concevons l'avenir de notre mouvement syndicaliste ouvrier. ★ ★ Le cadre d'un simple article ne me permet pas de rappeler longuement pourquoi nous avons été contraints avant la guerre de fonder un mouvement syndical nettement et ouvertement chrétien. En 1860, les premiers syndicats belges furent chrétiens par leur esprit, par leurs statuts. Ils eurent comme devise : « Gor en de Wet » (Dieu et la loi). Les socialistes —< nous ne faisons que rappeler un fait historique — s'emparèrent de ces syndicats. Le mouvement syndical socialiste fut bientôt dominé par trois principes : la politique de parti, qui forçait les syndiqués à s'affilier au parti socialiste, la lutte des classes et l'irréligion. Son action .pratique" fut nettement révolutionnaire. Voulant préserver nos ouvriers chrétiens contre le réel danger que courraient leurs âmes dans de tels syndicats, et tout en défendant avant tout le bien professionnel de la classe ouvrière, nos premiers leaders créèrent le mouvement syndical chrétien. En 1891, Le Rerum Novarum est venu affirmer qu'ils répondaient pleinement à la conception du Souverain Pontife Léon XIII en matière d'organisation professionnelle. ★ ★ ★ Quels sont donc les principes de ce mouvement syndical chrétien ? Le mouvement syndical chrétien est un mouvement purement professionnel, parce qu'il se meut en dehors de toute politique de parti ; il n'est affilié à aucun parti politique, et toute discussion politique y est défendue. Nos « statuts » en font foi. Voici, en effet, ce que dit l'article 3 : « L'Union ne peut poursuivre aucun but politique, ni être affiliée à un parti politique. Les discussions politiques et religieuses sont interdites pendant les réunions syndicales. » Mais nos syndicats ont des bases morales. Et toute base morale est base religieuse ; en Belgique, cette idée a trouvé son application pratique dans nos statuts de la manière suivante : Art. 8. — L'ouvrier qui sollicite son admission dans l'Union prend, par le fait même, l'engagement : 20 de respecter la Religion, la famille, la propriété privée et juste. Nos statuts disent encore : que nos syndicats favoriseront l'entente cordiale entre patrons et ouvriers, par le respect des droits mutuels et l'accomplissement des devoirs réciproques, et qu'ils chercheront le plus possible à terminer, par conciliation ou par arbitrage, les conflits du travail (art. 2 : D, E.). En un mot, pas de lutte des classes. Tout cela est conforme à notre charte sociale Rerum Novarum. M. Gineux pense-t-il qu'il y a lieu de changer ces bases ? Je peux lui certifier que nos ouvriers chrétiens sont d'un autre avis. Car, en somme, comment réalisera-t-il, par ces principes, l'incorporation de toutes les convictions dans les syndicats uniques ? Il s'adresse, à cet effet, aux socialistes, et il leur dit : Assagissez-vous... ruiiivi uv uvinum Abandonnez dans les syndicats : i° la politique ; 20 la lutte des classes ; 30 l'irréligion ?... Alors nous nous entendrons parfaitement. Quelle a été la réponse socialiste ? M. Gineux reconnaît que M. De Winne a dit, dans le Droit des Peuples, d'une façon très courtoise, qu'il ne saurait se rallier à la thèse de la « cloison étamche » entre l'action syndicale et l'action politique proprement dite. Je pense que presque tous les socialistes militants sont de l'avis de M. De Winne. Et la lutte des classes? D'abord nous nous permettons de conseiller à M. Gineux la lecture du livre de .'M. Van der Velde, Le socialisme conre l'Etat, et d'examiner ce que le leader socialiste dit de la lutte des classes dans les syndicats. Cette lutte des classes fait partie intégrale du syndicalisme socialiste. Mais il y a plus que les chefs. Les journaux socialistes, syndicaux et autres, paraissant en France, en Angleterre, en Hollande, nous fournissent une documentation abondante ; ils prouvent que sur ce terrain, hélas ! les socialistes ne renieront pas leur passé, pour l'après-guerre. L'irréligion? Les preuves abondent également pour nous dire que, là encore, les socialistes ne semblent pas prêts à changer de méthode. Cependant, j'avoue ne pas comprendre la réponse de M. De Winne et de ses amis. Demander aux socialistes ce que M. Gineux sollicite d'eux, c'est leur demander de renier l'essence même de la théorie socialiste syndicale belge. M. Gineux. espère-t-il sincèrement que les socialistes belges consentiront jamais à faire ce sacrifice? Nous permettra-t-il de lui dire que ce serait cruellement naïf de le croire? M. jGineux nous citera peut-être l'exemple de l'Amérique ! Il peut nous dire : « En Amérique, tous les ouvriers sont inscrits dans une fédération du travail. » Je réponds : « En Amérique, on ne fait pas de politique dans les syndicats, la lutte des classes n'existe pas ; on respecte la religion, la famille, la propriété privée et juste. L'organisation américaine se rapproche ainsi très près de la nôtre, par son action professionnelle. Nous y ajoutons, en Belgique, ce que notre situation nationale propre et nos principes fondamentaux exigent. En Amérique, la fédération du travail ne compte pas 10 0/0 de socialistes ! Les chefs — dont Gompers ■— ne sont nullement socialistes. A chaque congrès, un prêtre catholique ouvre la séance par la prière et la bénédiction des assises. Nous sommes loin de cette mentalité dans les milieux socialistes belges ! Et dire que jusqu'ici on a toujours parlé de l'American Fédération of Labour comme d'une Fédération socialiste ! ★ ★ ★ Àlais voici un autre fait qui intéressera certainement M. Gineux. Nous avons fait, pendant la guerre, l'expérience du système préconisé par lui. En effet, dès l'arrivée des ouvriers en Angleterre, en 1914, un accord fut conclu entre les syndicalistes socialistes et chrétiens, dans le but de ne pas diviser les ouvriers et de réaliser l'Union sacrée. On voulait ne constituer qu'un syndicat unique, et il était convenu que la politique, la lutte des classes, l'irréligion seraient bannies des discussions? C'est bien là l'idéal de M. Gineux? Et le résultat? Nous possédons des pièces irréfutables prouvant que, quelques mois après l'accord conclu, la propagande nettement socialiste battait son plein dans les syndicats uniques de métallurgistes en Angleterre, où nos ouvriers chrétiens étaient entrés de pleine confiance. Le Métallurgiste Belge, organe de ces syndicats, écrit : « Nous renonce rons moims que jamais à la lutte des 1 classes, « L'Union sacrée », nous ne la connaissons pas... » . Contre les « syndicats b "s et noirs » (c'est ainsi que ce ji.!-.l'îial dé-a nomme nos syndicats chrétiens) fut lan-' ' cée toute la série d'injures et de sus-picion ! Que pense M. Gineux de cette tentative? Faut-il la recommencer? Et en France? Regardez les groupe-s' ments nettement socialistes, avec l'ap-u~ pel au soutien de cette C. G. T. fran-m çaise, avant tout politique... et le reste! et En Hollande? Lisez Le Socialiste Ie Belge! es Mais le pays occupé est peut-être l'extrême refuge de M. Gineux? Je suis désolé de lui apprendre que nos amis J.s s'y heurtent à la même situation, puis-rl" que la propagande socialiste y fait rage, m et qu'ils pensent absolument comme nous. Je le lui certifie. M. Gineux dé-te plorera cette situation. Nous aussi. Mais les faits sont des faits. Ils se mo- •ie quent des plus belles théories. ★ _ _ ★ ★ es u- Mais alors, me dira M. Gineux, quel e_ devra être, d'après vous, le syndica-nt lisme ouvrier de demain? ils II ne sera pas — pas plus que pour es les partis politiques — un mouvement ;é, tendant à absorber tous les ouvriers dans un syndicat, mais il sera, si nous nt le voulons tous, vin mouvement de n- plus grande tolérance et, par consê-as quent, d'union nationale. n. Prétendre que les syndicats pourront rallier tous les ouvriers de toutes les is. convictions, c'est d'abord en opposition ue avec les principes de notre mouvement ur syndical chrétien, principes que tous de nous devons respecter. re_ C'est secondement — que M. Gineux nt excuse ma franchise — berner les ou-ti- vriers avec un rêve qui ne sera pas us réalisé ; c'est les tromper inconsciem-ie_ ment. e? L'expérience d'avant-guerre est là, re celle tentée pendant la guerre le prouva une fois de plus. es L'avenir est pour les syndicats el pour l'union nationale, dans la tolérance et le respect mutuel. ne Chacun s'organisera d'après ses pro-près principes. Mais il faut que cette -)n violence faite à nos ouvriers chrétiens ia cesse s'ils ne veulent pas se faire ins-!a_ crire dans le syndicat socialiste ; qu'on ès reconnaisse pratiquement à chaque ou-•0. vrier le droit de disposer librement de jj. sa conscience et de ses convictions ; tle que cette lamentable méthode d'injures 1X et de suspicion prenne fin. Il faut que les chrétiens et les socialistes s'enten-.a_ dent chaque fois que des intérêts pro-ja_ fessionnels communs seront en jeu, el __ que tous les calculs politiques soient ue exclus de ces pourparlers. ja Voilà l'avenir réalisable, voilà l'ave-on nir de la tolérance ! ;te A cette œuvre de « restauration », gg tous peuvent collaborer.' Nous adjurons les socialistes intellectuels qui sentenl Lrs comme nous la nécessité de cette œu-a_ vre de tolérance, de convaincre leurs ja_ coreligionnaires qui ne sont pas encore gagnés à''cette idée de l'action syndicale.L'avenir, le voilà. Je le désire, quanl -s- à moi, très large, applicable à toutes les nouvelles exigences. re, Dans l'Entretemps, nos statuts syndi-■ar eaux franchement, ouvertement chrétiens, sont assez larges pour rencontrei *rs l'approbation de tous ceux qui veulenl ut vraiment que nos syndicats soient des :es milieux de défense professionnelle, 3i- d'organisation économique et surtout on d'éducation ouvrière ! un II appartiendra à notre grande asso-ue ciation professionnelle nationale chré-e- tienne, La Confédération de nos syn-s? dicats, seule compétente dans cette ma-x? tiëre, d'étudier, dès maintenant, tous ■es les courants d'idées, toutes les nécessite, tés nouvelles, et de prendre, après la la guerre, toutes les mesures que dicteront lit les circonstancs. es Pour le moment, nous avons envers os nos ouvriers chrétiens et notre cons-de cience, le devoir sacré de grouper nos membres sur la base unique de nos stade tuts d'avant-guerre, base franchement ■ e- chrétienne. LE BILLET DE CYRANO L emment M. C. Benoist a été chargé de faire une enquête sur les 1 causes de la dépopulation en France. Son étude, très fouillée, m'a surtout : frappé en ce qui concerne la Bretagne. Il y est dit que ce coin de terre échappe ■ pour une bonne part au fléau des mères : stériles, à cause de son isolement et de sa pauvreté. Je n'ai certes pas l'autorité de M. C. Benoist pour traiter un sujet aussi délicat et aussi complexe. v. Qu'il me soit permis, cependant, de ne ne pas être tout à fait de son avis. Evidemment, l'isolement de la Bretagne met cette contrée à l'abri des exemples pernicieux d'un modernisme outré qui gagne, malgré tout, les provinces les plus reculées de ce beau pays de France. Les philosophes, quelle que soit leur écdft, admettent que l'égoïsme est la cause principale de ce modernisme déplorable, plus pourvoyeur de cercueils que de berceaux. Le culte du moi fait de l'individu un être areligieux. Le respect de la loi divine devient lettre morte, et un seul programme est admis, celui que la Pompadour admettait déjà : <( Après nous le déluge! » On ne va pas loin avec une telle "ègle. Or, si mes souvenirs sont exacts, j'ai rencontré, lors de mes excursions en Bretagne, beaucoup de calvaires, beau-:oup de belles églises remplies de monde. Les jeunes filles portent souvent, pour seul bijou, une petite croix d'or au cou. Et, si les toilettes criardes 2t coûteuses sont plutôt raies, les marmots, ces parures les plus pures l'une mère, sont très nombreux. Là où règne la foi profonde, la foi agissante, il n'y a pas d'égoïsme outrancier, et or ne sait pas ce que c'est que la dépopulation.Aussi, si j'avais la compétence indiscutable de M. Ch. Benoist, j'aurais réservé à la religion une place- d'honneur en affirmant, preuves en mains, que la fécondité bretonne repose sui la croyance ancestrale en un Dieu, soa-verain juge. Je sais bien que cela aurait fait hurler une certaine meute, qui ignore peut-être que Voltaire disait déjà : « J'a plus de confiance en l'humble confes sionnal d'un pauvre curé de village qui dans le couperet de la guillotine ! » Cyrano. TRIBUNE LIBRE La lamentable campagne de certains journalistes belges Nous recevons la lettre ci-dessous : « Permettez-moi, avant tout, Monsieur le Directeur, de féliciter, de remercier Notre Avenir d'avoir ouvert dans ses colonnes une « tribune libre ». C'est un moyen d'éliminer certains préjugés, de collaborer ainsi efficacement à l'union nationale. C'est avec un très vif intérêt que j'ai lu dans votre numéro du i6r septembre, l'article remarquable de M. le député Van Cauwelaert, relatif à l'exposé de la question flamande. Cet article a, paraît-il, été transmis au Gouvernement anglais. J'ai lu cet « exposé » dans le Belgisch Dag-blad, paraissant à La Haye. Ce journal en fait grand cas ; il nous montre que M. Van Cauwelaert s'est adressé au Gouvernement anglais, afin d'obtenir l'intervention de cette nation alliée dans la solution du problème flamand, , et internationaliser ainsi la question . flamande. L'assertion du Belgisch Dagblad est fausse. Pour quiconque a lu attentivement ce document, il est clair, comme M. De Winne l'écrit aussi, dans Le Droit des peuples, que l'honorable député d'Anvers affirme textuellement, et sans équivoque, que la question flamande est un problème d'ordre exclu-; sivemeni intérieur, et qu'il appartient aux Belges seuls de la solutionner. Mais voici que nous revient une , autre erreur volontaire, faite, celle-là, ; de ' propos délibéré. Le journal Vry Belgic communique, dans son numéro du 23 août, le texte intégral français et flamand de l'exposé de M. Van Cauwelaert. Il en résulte que le « Belgisch Dagblad » a sciemment supprimé une partie du texte de M. Van Cauwelaert, et une partie très importante. En voici le contenu : Il faut que l'influence des flamingants patriotes soit soutenue, et non battue en brèche, et par nos amis. Que faut-il dans ce but? Peu de chose, mais ce peu est indispensable. Le Gouvernement belge devrait avant tout enlever aux flamingants le sentiment d'être traités trop souvent en suspects, malgré les preuves les plus éclatantes de leur patriotisme ; réaliser ensuite, surtout dans l'armée, les réfor mes réclamées par les Flamands, pou: autant que l'état de guerre n'y fass< pas obstacle ; enfin, faire au sujet de s; politique linguistique de l'avenir, de: déclarations nettes, qui rallient autou de lui la confiance des Flamands. Rien de tout cela ne dépasse les pou voirs actuels du Gouvernement belge et en adoptant cette politique, il n< s'exposerait en rien à aller aux aventu res. Car, une chose est certaine : le pro gramme flamand sera réalisé un jour ei Belgique, parce qu'il est l'émanatioi d'un besoin social irréductible et incom pressible. Si le Gouvernement prouv qu'il prend à cœur les intérêts morau: de la population flamande de Belgique il enlève immédiatement à la Flamen politik des Allemands sa dernière appa rence d'équité. Si, au contraire, i s'obstine dans le silence et dans l'inac tion, il permet que l'amertume que le Flamands, conscients de leurs droits resssentent si vivement, continue ; grandit et les droits du peuple flamani s'étende dans la jeunesse intellectuelle au grand dam de la cohésion future d la Belgique. Les questions linguistique sont de celles qu'il ne faut pas laisse s'envenimer, parce qu'elles touchen aux grandes profondeurs de la vie de peuples. Il faut convenir de l'intérêt de cett partie du texte de M. Van Cauwelaert Pourquoi ce journal le supprime-t-il? L lamentable rédacteur du Belgisch Dag blad se sentirait-il touché par ces pa rôles? Il faut le supposer. Tout ce! pour faire ressortir, une fois de plus comment certains journalistes, qui s> disent les grands apôtres du « patrio tisme », renseignent nos compatriotes Voilà comment ils essaient de dresse les Wallons contre le mouvement fia mand et ses chefs ! Il faut espérer qu'un jour viendr: où « l'activisme » flamand et walloi trouvera son compte. Mais il ne fau pas que certains sèment la discorde, te « Veni »; journaliste résidant au Havre et fulminant chaque semaine contre le patriotes honnêtes, dans Les Nouvelles Il faut noter également le « tourneur ; Le monde se bat pour le triomphe des principes sacrés. Ce serait pour les syndicats et les œuvres sociales chrétiennes une faute impardonnable ; ce serait encourir une responsabilité terrible que vouloir choisir ce moment pour pousser notre beau mouvement dans la voie de la matérialisation et d'une neu tralité que nous avons toujours com battus. Henri Heyman, Président de la Confédération des Syndicats chrétiens et li bres de Belgique. tous les vents » qui rédige le Belgisch Dagblad. Ceux-ci n'entendent pas dresser en même temps leur compte ! Je vous adresse tous mes remerciements, Monsieur le Directeur, pour l'insertion de ma lettre. » José Janssen. CANDIDATS-LOCATAIRES La concierge regarde le candidat-locataire d'un air soupçonneux. — Avant de vous faire visiter l'appartement, déclare t-elle, j'ai des questions à vous poser... Avez-vous des enfants? — Non... — Pas de chien, pas de chat, pas de perroquet ? — Pas le moindre. Etes-vous mobilisé ? — Non. — Mobilisable? — Non plus. — C'est que la « Proprilliétaire » ne veut pas de militaire... rapport au mora-torium : on vient louer en civil, comme si on avait l'intention de payer son terme, ; puis, un beau jour, on va au front. Et qui 1 est-ce qui est embêté? — Le locataire. : j- : — Non, la « proprilliétaire »... parce qu'elle ne touche plus son argent. Vous comprenez, on a été trompé si souvent que, maintenant, on se méfie. Ah ! j'oublie quelque chose... Vous ne sériez pas réfugié, par ! hasard ? — Rassurez-vous... — Très bien. Alors, nous pouvons monter...— L'appartement est très bien. Et une maison tranquille. Rien que des célibataires, des ménages sans gosses, enfin des gens : convenables... Vous ne trouverez pas mieux î dans le quartier. 1 Evidemment, toutes les maisons ne sont ; pas « bien tenues », mais, enfin, on trouve r encore à Paris pas mal d'immeubles où la concierge, souvent bien malgré elle, est obligée de traiter en indésirables les gens qui remplissent leur devoir4 sur le front mi-' litaire ou sur le front conjugal Le locataire idéal est le vieux garçon " qui ne fait même pas le bonheur d'un " chien. 1 Très bien, mais s'il n'y avait que des 1 vieux garçons non mobilisés et non mo-. bilisables pour défendre les « proprillié--, tés » de ces exigeants « proprilliétaires », . j'ai comme une idée que pas mal de maisons tranquilles et bien tenues seraient ac-' tuellement occupées par des gaillards peu soucieux de payer leur terme et d'essuyer leurs bottes sur le paillasson, au bas de 1 l'escalier. Et quel tintouin pour la concierge. Et 5 quelles réparations après le départ de ces , locataires mobilisés dans les armées du \ roi de Prusse. Clément Vautel (Journal) I —rfKsasws ! AVIS ' Concernant les jeunes gens nés en 1900 et pouvant revendiquer à la fois les nationalités Belge et Française 3 II faut distinguer: 10 Jeunes gens nés en France de - parents Belges nés tous deux hors de l France : Ils n'ont aucune obligation vis-à-vis - de l'armée française. Ils devront servir 1 dans l'armée belge mais seulement au [ moment ou le Gouvernement Belge appellera sous les drapeaux les sujets ! belges nés en 1900. r 2° Autres catégories: Ces jeunes gens sont appelés dans i l'armée française. Il ne sera toutefois i pas procédé à l'incorporation de ceux t qui produiront un acte d'engagement 1 dans l'armée Belge ou qui manifeste-' ront le désir de servir dans cette ar- 5 r mee. \ Les jeunes gens qui se trouvent dans ■ ce cas et qui préfèrent servir dans l'ar-. mée belge doivent notifier cdtte vo- - lonté, immédiatement et par écrit, à la fois au Commandant du Bureau Français de Recrutement dont ils dépendent et au Ministre de l'Intérieur de Belgique, au Havre.

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Dit item is een uitgave in de reeks Notre avenir: hebdomadaire social, chrétien belge behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Le Havre van 1918 tot onbepaald.

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