Publieati«3j autorisée par l'AutaÉftê militaire :r..X N.2 ENTRE NOUS. ONDER ONS. Bulletin des anciens Elèves du Collège N.-D. d'Anvers. Oorlogsblad der oud-leerlingen van het O.L.V. College, Antwerpen. Directeur : François De RAEDEMAEKER. Brancardier D. 225 6° C'°. Maria Mater gratiae Tu nos ab hoste protégé. L'APOSTOLAT LAÏQUE Nous sommes heureux de publier sous ce titre un article dû à la plume d'un Ancien mystérieux : Sablemain. Inutile d'insister sur l'importance du sujet qu'il traite. Il soulève des questions d'un intérêt capital pour la jeunesse chrétienne d'aujourd'hui. Certain que nos lecteurs en saisiront l'importance et dans le désir d'approfondir la question, nous serons heureux de publier dans les numéros suivants les idées que cette lecture intéressante aura suscitées. La Rédaction. Dans le numéro de Pâques, un petit article sur la revue « L'idéal sous les Armes » commençait par cette phrase : « Amis, lorsque rentrés dans la Patrie, noua reprendrons la vie d'autrefois, notre tâche de patriote ne sera pas finie ji>. Je me permets d'ajouter: « et celle de chrétien ne fera que commencer sur une échelle plus vaste. » Oui, jeunesse catholique, vous tous qui luttez pour une cause si belle, ou qui vous préparei; à cette lutte, ne sentez-vdus pas qu'après cette guerre il vous faudra lutter encore, lutter toujours, lutter plus que jamais, pour refaire, des ruines que nous retrouverons, une Belgique plus grande, plus idéale et surtout plus chrétienne ? Ne sentez-vous pas que la jeune génération de ce siècle, après avoir donné une partie de son sang, pour la cause du Droit et de la Liberté, est appelée à donner plus encore, sa volonté, son intelligence, son activité, pendant toute sa vie peut-être, pour une cause bien plus haute et plus sublime, la cause de Dieu ? Il ne nous est plus permis de croire qu'une fois rentrés chez nous, nous pourrons nous reposer indéfiniment sur nos lauriers et rechercher le paisible bonheur d'autrefois. Non ! Il nous faudra reconstruire une Belgique forte, .florissante, plus belle et plus chrétienne encore que celle que nous avons connue. Il ne s'agira plus de croiser les bras et de regarder travail-' 1er les prêtres et la poignée de braves qui se dévouaient pour la bçmne cause. On aura besoin de tous les bras, non seulement de ceux qui porteront la soutane ou l'habit religieux, mais aussi de tous ceux qui resteront dans le monde. Dans l'édifice à rebâtir, une large part ne pourra être construite que par l'élément laïque. Depuis quelques années son concours est devenu indispensable, et demain la bonne • volonté de quelques-uns ne suffira plus. Pour

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