Patrie!: journal non censuré paraissant comme, où et quand il peut

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s.n. 1916, 01 April. Patrie!: journal non censuré paraissant comme, où et quand il peut. Geraadpleegd op 18 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/f76639m256/
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Journal non censuré paraissant comme, où et quai cl il peut. « Ils furent barbares et menteurs comme toujours. » « Jamais une femme ne m'a parlé sur ce ton, dit le Roi. « C'est, reprit-elle, que vous n'avez jamais parlé à une Liègoise ». L'Héroïsme des SVières. Ce sera, longtemps encore, pour l'essayiste et l'historien, un sujet d'admiration et d'étonnement de constater avec quel admirable élan la jeunesse belge a compris son devoir en ces jours tragiques où l'Allemagne nous adressa l'insolent ultimatum que nous n'aurions pu accepter qu'au prix d'une éternelle flétrissure. En moins de huit jours, quarante mille volontaires — deux divisions d'armée !—se sont présentés aux bureaux de recrutement; tant il est vrai qu'un noble exemple est toujours suivi et que le geste du gouvernement et du Roy donnait l'exacte mesure des sentiments de la nation. Et depuis le 20 août, moment où Bruxelles fut occupé et le pays privé des journaux qui eussent pu guider l'opinion publique, ces engagements volontaires n'ont pas discontinué et aujourd'hui encore, malgré le régime d'oppression qui pèse sur nous, malgré les conseils prudents, malgré les sentinelles, les fils barbelés et électrisés, malgré les traîtres, des jeunes gens vont rejoindre l'armée et passent la frontière. Leurs cohortes serrées ont grossi les rangs de ces régiments héroïques et décimés qui, depuis bientôt dix-huit mois, montent la garde à l'Yser; si bien que, malgré tant de deuils et de massacres, la Belgique compte une armée nouvelle plus forte et plus nombreuse qu'au début des hostilités. Ces volontaires sont, pour la plus grande partie, des jeunes gens qu'on est convenu d'appeler « du monde », car la bourgeoisie et la noblesse ont eu, dès le jour de l'invasion, la claire notion de leur devoir et elles n'ont pas hésité à acquitter l'impôt du sang en un moment où celui-ci cessait d'être une formule électorale. Si les classes ouvrières ont fourni un moins considérable apport à ces phalanges de volontaires, il faut l'attribuer au fait que c'est parmi elles que l'armée s'était presque exclusivement recrutée jusqu'alors et aussi à ce que le peuple, plus lent à se pénétrer de l'objet du grand conflit auquel nous assistons, n'a pu donner en temps utile toute sa mesure. Ah ! parmi tant de jeunes hommes qui font aujourd'hui la file aux Soupes communales et aux magasins d'alimentation, combien regrettent de n'avoir pas obéi naguère à l'appel de leur conscience et maudissent le compagnon qui les a retenus. Mais pouvaient-ils prévoir,ces jeunes gens, qui se rongent maintenant les poings, la durée de la guerre, les hontes et les douleurs de l'occupation ? Oh ! oui, j'entends bien des « Je sais tout ! » qui proclament aujourd'hui avoir prédit tout ce qui est arrivé et qui reprochent au gouvernement de ne pas avoir appelé sous les armes, le 4 août, tous les Belges valides de 18 à 35 ans, quitte à les envoyer en France ou en Angleterre pour les y exercer au métier des armes, mais ces prophètes du passé oublient qu'en juillet 1914 encore les critiques les plus compétent prévoyaient qu'un grand conflit européen ne pourrait être que de courte durée,et vraiment peut-on reprocher à un homme du peuple de n'avoir pas eu la préscience de ce qui allait s'accomplir et de n'avoir pas mis son bras au service de la Patrie en danger. Mais ce reproche qui n'atteindra pas un ouvrier mal instruit de ses devoirs par la faute d'une insuffisante éducation patriotique, ira frapper en plein cœur les jeunes gens du monde — car il en reste, — demeurés sourds à l'appel du Pays et qui vont, avec une ponctualité de fonctionnaire, attester près les autorités allemandes, leur présence au foyer paternel. Je me demande de quel front ces jeunes gens oseront encore garder leurs compagnons de jeu et d'études, lorsque ceux-ci nous reviendront de là-bas,héroïques et vainqueurs. Je n'ose pas, je ne veux pas croire que dans la joie du retour, dans le triomphe de l'indépendance reconquises nos braves pousseront la magnanimité jusqu'à pardonner à ces déserteurs qui voudront peut-être tirer leur chapeau pour de glorieux mutilés. Ce jour-là, sera celui de la revanche pour les Mères doucement héroïques qui ont laissé partir leurs fils ou qui ont encouragé, quoiqu'il leur en coûtât, leur noble dessein; il sera aussi celui de la honte pour les mères égoïstes et pusillanimes qui ont caché dans leurs jupons des jeunes gens qui eussent peut-être fait leur devoir sans tant de plaintes journalières et de supplications répétées. S'il est vrai que d'ans la famille humaine les fils héritent plus encore de leur mère que du père, c'est à l'héroïsme des femmes belges qu'il faut reporter l'admirable mouvement des engagements volontaires dans l'armée nationale et on peut vérifier cette loi physiologique et morale dans un fait bien curieux. Alors qu'Anvers avait été, jusqu'en ces dernières années, le boulevard de l'anti-mili-tarisme belge, cette ville qui échappa plus longtemps que le reste du pays à l'invasion allemande fournit un grand nombre de volontaires, sauf dans les familles de la bourgeoisie moyenne dont les mères avaient fréquenté les couvents des Ursulines... ordre allemand qui possède deux établissements d'instruction à Borsbeeck et à Thil-donck. Soit dit entre parenthèses, ces deux couvents et notamment celui de Thildonck, où résida l'état-major allemand durant les opérations du siège d'Anvers, ont été admirablement respectés par les soudards prussiens tandis que le couvent de Wavre-Ste-Cathérine, dirigé par les Sœurs a été méthodiquement pillé de fond en comble. On a déménagé tous les meubles, dépendu tous les lustres, dévissé tous les cuivres et les 72 pianos — lisez bien 72 — de l'établissement, sur lesquels tant de C'est un devoir pour tout patriote de faire circuler ce journal auprès du plus grand nombre possible de lecteurs. Il est fait de ce numéro des distributions gratuites par les propagandistes. Deuxième année N° 7 Avril 1916.

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Dit item is een uitgave in de reeks Patrie!: journal non censuré paraissant comme, où et quand il peut behorende tot de categorie Clandestiene pers. Uitgegeven in S.l. van 1915 tot 1918.

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