Patrie!: journal non censuré paraissant comme, où et quand il peut

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01 oktober 1916
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s.n. 1916, 01 Oktober. Patrie!: journal non censuré paraissant comme, où et quand il peut. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qj77s7jt0d/
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PATRIE! Journal non censuré paraissant comme, où et quand il peut. « Ils furent barbares et menteurs comme toujours. » « Jamais une femme ne m'a parlé sur ce ton », dit le Roi. « C'est, reprit-elle, que vous n'avez jamais parlé à une Liégeoise. » FAIS CE QUE DOIS, ADVIENNE QUE POURRA A l'audience de rentrée de la Cour de cassation, M. le premier président Dupont et M. le procureur général Terlinden •ont chacun prononcé un discours. Ces discours ont paru le 4 octobre dans les colonnes de la « Belgique », qui, comme chacun le sait, est l'organe officieux des commandantur.es et de ceux des citoyens belges que la fièvre du patriotisme ne conduit pas à l'aberration (voir plus bas). Voici la fin du discours de M. le procureur général Terlin-«len : « Votre noble attitude, votre dignité ont engagé l'autorité occupante à reconnaître vos prérogatives. » (A ce moment, les relents d'une saucisse de Francfort frite dans sa propre graisse, le glou-glou d'un water-closet se déchargeant dans la chaise ad hoc qui a pris la place du siège d'un président de Cour d'appel me rappellent qu'il faut savoir se contenter de peu en, temps de guerre. Involontairement, je nie représente M. le premier président Dupont demandant la clef au Herr Oberst quand il veut aller à la bibliothèque de la Cour de cassation, comme nous levions le doigt chez les bons frères quand nous demandions « le chiffre 4 ». Du reste, une viste à l'irnproviste à la bibliothèque pourrait déranger les ébats de ces messieurs du corps de garde et de « ces dames des rues avoisinantes ».) « l'ous avez bien fait de dédaigner le s attaques de la passion et de l'ignorance qui se cachaient parfois sous le voile de l'anonymat. » (M-. le procureur général ignorerait-il qu'il existe une censure allemande ? Elle accorde sa bienveillance à la prose de M. Moressée et de M. Marc de Salm et à la vôtre, monsieur le i procureur général. Et à la vôtre, mais pas à la nôtre. Ceci est, du reste, une dénonciation et un appel à la protection des parquets militaires allemands, monsieur le procureur général, y avez-vous songé ?) ; « En continuant à vous cramponner à vos sièges malgré tout, vous avez assuré l'existence même du droit et l'éclat de la justice ne s'est pas affaibli. » (Nous avons mémoire d'autres magistrats, des sénateurs < romains, monsieur le procureur général, qui. en présence d'autres envahisseurs, ne se sont pas accroupis pour se cramponner à leur siège, mais, au contraire, se sont levés de leur siège i pour le quitter. Il ne nous souvient pas que ce geste ait mis en ; péril l'existence même du droit-. Seulement, l'existence de ces i magistrats a couru de. grands dangers. N'auriez-vous pas con- 1 fondu, monsieur le procureur général ?) « Quand une mère est moribonde, ses enfants se gardent bien 1 de l'abandonner. Suivant un exemple venu de haut lieu, vous en avez fait autant pour votre patrie. » (De quelle patrie s'agit-il, monsieur le procureur général ? S'agirait-il de la Patrie belge '? La Patrie belge n est pas moribonde .monsieur le procureur général. La Patrie belge est attaquée et la place de ses enfants est là où on la venge. Et de quels exemples s'agit-il, s'il vous plaît ? Pour nous, nous connaissons, entre tant de grands exemples, l'exemple de notre armée, de notre Roi et de son gouvernement; nous connaissons l'exemple du cardinal Mercier; nous connaissons l'exemple de Théodor et de Max. Et tous, monsieur le procureur général, ils servent. La-bas, ici, ou dans les prisons d'Allemagne, ils servent, défendent et vaincront.) Voilà ce qu'a dit M. le procureur général à l'audience de rentrée. Et cependant, M. le procureur général est ce magistrat qui, dans un réquisitoire désormais fameux, a trouvé de nobles et courageux accents de patriotisme. M. le procureur général est un gentilhomme de fière race dont tous les fils, en preux dignes de leurs ancêtres, combattent vaillamment et meurent simplement, aux plaines de l'Yser. Etrange ! Quant à M. le premier président, nous ne le connaissons pas, mais nous allons l'entendre : « Quelle anarchie si le parquet et la magistrature avaient déserté. Que serait devenue la Patrie belge ? » Le dernier des trente-cinq mille ouvriers belges qui a passé les frontières et forge des canons dans les environs de Sheffield fait plus pour la Patrie belge, monsieur le premier président, qu'ensemble vos vingt conseillers à la Cour. « J'excuse pourtant, les dét'racteurs de l'œuvre de la magistrature par le fait que la fièvre du patriotisme conduit parfois à l'aberration. Tm magistrature a conservé intacte la souveraineté nationale. » (Rien que ça.) M. le premier président finit en rendant un hommage ému aux victimes du devoir, notamment à M. l'avocat Devolder, mortes au champ d'honneur, et émet l'idée de faire graver leurs noms sur les murs intérieurs du Palais. La « Belgique » trouve cette dernière idée originale. D'où nous concluons que c'est le champ de bataille, cette fois, qui, dans la pensée de M. le premier président, est le champ d'honneur. Finissons, du reste, sur cette bonne parole et sur ce bon mouvement pour tirer de cet incident les enseignements qu'on y trouve. Pour nons, en effet, nous ne nous sentons aucune fièvre ni aucune amertume. Nous tenons même à rendre hommage aux bonnes intentions de ces vénérables magistrats dont nous no mettons pas un instant en doute les sentiments patriotiques. C'est un devoir pour iout patriote de faire circuler ce journal auprès du plus grand nombre possible de lecteurs. Deuxième année. — N. 22. Octobre 1916.

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Dit item is een uitgave in de reeks Patrie!: journal non censuré paraissant comme, où et quand il peut behorende tot de categorie Clandestiene pers. Uitgegeven in S.l. van 1915 tot 1918.

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