Patrie!: journal non censuré paraissant comme, où et quand il peut

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s.n. 1916, 01 April. Patrie!: journal non censuré paraissant comme, où et quand il peut. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9g5gb1z92h/
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Deuxième anne'e N° 8 Avril 1916. PATIRE! Journal non censuré paraissant comme, où el miand il peut. « Ils furent barbares et menteurs comme toujours. » « Jamais une femme ne m'a parlé sur ce ton, dit le Roi. « C'est, reprit-elle, que vous n'avez jamais parlé à une Liègoise ». A Fraulein Ella Bartling. Mademoiselle, Je n'ai pas l'honneur de vous connaître et je n'ai appris votre existence que par la Nieuwe Rotterdamsche Courant du 27 mars. Ce journal annonce en son édition du soir, feuille B, 5e colonne, que le tribunal d'Oldenburg a condamné une jeune fille — c'est vous — à cent marks d'amende ou 10 jours de prison pour avoir envoyé à un soldat belge prisonnier des œufs, du tabac et des cigarettes. Ce jugement, ajoute le journal, a été affiché. La lecture de cet articulet m'a laissé rêveur. Vous di-rai-je qu'avant de le lire, je vous détestais ? Je vous détestais comme je hais tous les Allemands — depuis les enfants à la mamelle jusqu'aux veillards déjà penchés sur le bord de leur tombeau. Ce sentiment dont j'aurais eu honte il y a vingt mois, je le partage avec quelque sept millions de Belges tous ceux qui ont du cœur ! — sans qu'il soit nécessaire peut-être que je le justifie une nouvelle fois. Mais vos hommes d'Etat, vos poètes, vos orateurs, vos journalistes, vos chefs d'armée ont si bien prêché la « heilige Hass » contre nous, qu'ils récoltent aujourd'hui ce qu'ils ont semé et si notre haine englobe des irresponsables, je vous rappellerai les mots d'un de vos grands hommes, von der Goltz, qui a fait afficher sur les murs de Bruxelles que « c'est la dure nécessité de la guerre que les innocents paient pour les coupables. » Ne sachant rien de vous, je me suis creusé la tête pour deviner les mobiles qui vous avaient fait adresser, à un « piot » de chez nous, cet envoi délictueux qui vous vaut les rigueurs de la justice de votre pays. Serait-ce le remords qui vous a fait agir ? Seriez-vous la parente ou la sœur de l'un ou l'autre de ces bandits qui marquèrent la trace de leur passage en Belgique par des vols, des viols et des meurtres ? Auriez-vous surpris sur la grand'place de votre petit village de Resse, les aveux d'un permissionnaire hoquetant, un soir d'ivresse, le sac de Louvain ou les massacres de Dinant ? Sans les avoir vues, vous seriez-vous représentées quelques-unes des scènes d'horreur qu'a fixées le crayon vengeur d'un Ramaeckers ? Porteriez-vous le deuil d'un de ces irrésistibles guerriers, surtout redoutables pour les femmes et au passage desquels les petits enfants du Namurois et du Luxembourg, cloués de peur sur place, levaient les mains ? J'en reste réduit aux interrogations et aux conjectures. Une chose demeure, c'est que le « liebesgabe » envoyé à ce prisonnier belge était une réparation et dans l'intime de votre âme, ne sachant comment racheter le mal fait par les vôtres à un petit pays qui se fiait à la grande Alle magne, ni comment effacer la honte éternelle dont les soudards teutons se sont couverts en Belgique, vous avez du moins essayé de vous concilier la reconnaissance d'un de nos soldats. Oserais-je vous dire que ce sentiment vous honore ? Car je ne veux pas croire que ce que nous appelons ici une caissette pour internés et là-bas un « liebesgabe » soit un vraiment don d'amour. . J'espère que vous ne nourrissez pas ce sentiment-là pour le fils d'une nation que vos. jo:rnaux ont tenté de salir de toutes manières et si par hasard les yeux noirs d'un gars wallon ou les yeux bleus d'un fils de Flandre vous avaient tourné la tête, je vous conseille d'étouffer cet amour naissant, car il n'y a pas de place en Belgique pour les petits d'une telle union. On n'accouple pas le sang de nos veines avec de la boue teutonne. Mais si votre rêve est plus haut, si votre geste a voulu consoler une sonffrance imméritée; si les œufs et le tabac envoyés au pioupiou belge le furent au nom.de la divine charité, je vous tire mon chapeau et m'incl ne. Vous êtes la seconde honnête femme allemande que je connais; cela vous honore, mais avouez que c'est peu. Vos juges ont trouvé que c'était encore trop pour une population de 70 millions d'habitants; ils ont libellé un jugement dont je voudrais bien lire les attendus et qui doivent stigmatiser ce scandale. Ce jugement, dit la Nieuvje Rotterdamsche Courant, a été affiché, dans le dessein sans doute de rendre publique votre honte et d'enlever au reste de la population le goût de vous imiter. Consolez-vous cependant, Mademoiselle, si les villageois de Resse se détournent désormais de vous et si les gamins crient à la chienlit sur votre passage, vous méritez de ne pas être Allemande et je vous envoie un salut respectueux. VOLA. Coup de Bourse. L'Angleterre débarquait en Hollande ! La Hollande après l'incident du Tubantia pensait qu' elle avait assez essuyé d'affronts et déclarait la guerre à 1' Allemagne ! L'Allemagne trouvait que la neutralité de la Hollande n'était pas encore assez amicale et désireuse d'avoir pour ses sous-marins des points d'attache encore plus nombreux sur la cote hollandaise, avait envoyé un ultimatum à la Hollande, et la Hollande résistait ! La Hollande trouvait que l'Angleterre visitant ses malles et y arrêtant par jour quelques milliers d'échantillons de caoutchouc, était vraiment un empêcheur de danser en rond et avait déclaré la guerre à l'Angleterre ! C'est un devoir pour tout patriote de faire circuler ce journal auprès du plus grand nombre possible de lecteurs. Il est fait de ce numéro des distributions gratuites par les propagandistes.

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Dit item is een uitgave in de reeks Patrie!: journal non censuré paraissant comme, où et quand il peut behorende tot de categorie Clandestiene pers. Uitgegeven in S.l. van 1915 tot 1918.

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