Pour les nurses

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15 oktober 1916
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s.n. 1916, 15 Oktober. Pour les nurses. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/086348h56s/
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POUR LES NURSES Ce que nous voulons. La Ligue ConsSance Teichmann, créée pour défendre les intérêts économiques, intellectuels et moraux des femmes, s'était préoccupée, dès avant la guerre, de la question des infirmières. Inutile de dire que le conflit actuel n'a fait que mettre au tout premier plan, cette question. On a tout fait pour les blessés, — et avec raison, puisque jamais nous ne pourrons payer notre dette de reconnaissance à ceux qui ont versé leur sang pour la patrie, pour ses droits, pour sa liberté — mais n'est-ce pas travailler indirectement pour eux que de s'occuper de celles qui les soignent avec un si admirable dénuement? La guerre se prolonge ; il 11e s'agit plus d'un premier zèle, né de l'enthousiasme d'un moment. Tout s'est organisé : le dévouement, comme la défense matérielle. Dans ces conditions, il convient me semble-t-il, de donner de l'aliment à l'ardeur d'abnégation qui animait l'élite de la population féminine au début de la guerre. Celles qui sont croyantes, en trouvent peut-être suffisamment dans leur foi, dans la pratique religieuse, mais à elles aussi le réconfort d'une parole sympathique, d'un encouragement indirect, de quelque joie artistique ou littéraire, 11e saurait faire de mal. C'est ce que nous voudrions faire en créant une union entre les infirmières. Nulle obligation, nulle contrainte. Nous proposons simplement à celles qui en éprouveraient le désir, de préndre le présent bulletin comme organe de leurs impressions, de leurs expériences, de leurs aspirations. 11 serait préférable qu'il fût principalement rédigé par elles-mêmes ; elles connaissent, mieux que personne, les lacunes ou les dangers de leur situation. Un mot dit à propos, pourrait raffermir les courages, dissiper les hésitations. Ne pourrait-on appeler cette association, cercle ou union Elisabeth? Aux infirmières catholiques, cette dénomination rappellerait la figure si touchante de SteElisabeth de Hongrie, la patronne des hôpitaux; à toutes, quelles que soient leurs opinions, l'exemple admirable donné à tout un peuple, et même au monde entier, par la Reine des Belges. M. E. Belpaire. '3^/3 Pour les Infirmières. 11 Chanay, le 26 Septembre 1916 Pour remplir efficacement cet apostolat dont je vous ai parlé dans le précédent article, vous devez être convaincues que l'enseignement de la puériculture s'impose à la jeune fille, car il est le complément naturel de son éducation domestique et familial. En effet, nous savons toutes et tous que cet enseignement est justifié par l'ignorance plus ou moins profonde et par l'existence de préjugés stupides et dangereux des jeunes mères en matière de puériculture. Vous avez pu constater par vous mêmes combien les jeunes mères sont embarrassées pour donner à leur en fant les multiples soins qui lui sont nécessaires et cela malgré l'amour dont elles l'entourent. Mais ce qui rend cette ignorance néfaste, c'est que l'enfant est presque toujours victime de cette ignorance et de ces préjugés et j'irai même jusqu'à dire que l'enfant continue à vivre et à grandir malgré £a mère et les bonnes femmes qui la conseillent. Ce cours de puériculture doit nécessairement être divisé en une partie théorique et une partie pratique, le tout donné par le ou les médecins de l'Œuvre de l'enfance, assistés des infirmières parmi lesquelles vous serez. Il se donnera soit dans une maternité, soit dans une consultation pour nourrissons, soit encore dans une crèche et lorsqu'il existera une mutuelle maternelle, les jeunes filles et les mères se rendront à domicile. (Jue doivent connaître nos jeunes filles pour devenir des mères de famille ayant conscience de leurs devoirs envers notre Chère Patrie si éprouvée ? Elles doivent tout d'abord être persuadées que la famille est la clef de voûte de la Société,c'est à dire comme une cellule d'un organisme vivant dans lequel la division du travail est bien ordonnée : que celte cellule ou famille concourt à la vie de cet organisme et que son existence dépend de l'existence des autres cellules, chacune ayant le même Idéal. Or, dans notre état social actuel, bien des choses détournent, d'une façon constante et croissante, la femme de sa véritable destination naturelle qui consiste à être Epouse, Ménagère et Mère, première éducatrice de ses enfants. Ces tentations sont tantôt l'absence d'un Idéal moral et religieux capable de convaincre, d'enthousiasmer, d'inspirer la femme de faire son devoir pour éviter l'affaiblissement et la désorganisation de la famille, de l'union conjugale, tantôt des causes économiques qui les incitant à quitter le foyer pour augmenter, d'une façon immédiate, le revenu familial, en oubliant le plus souvent les résultats lointains et malheureux, tantôt l'amour croissant de jouissances de toutes sortes qui rend l'existence de plus en plus compliquée et coûteuse. Avant d'aborder le programme d'un cours de puériculture, j'attire votre attention sur ce point que l'enseignement de la puériculture doit être imprégné de ces idées que je viens de vous esquisser et que je vous demande de méditer et d'examiner afin d'en faire bénéficier toutes les jeunes filles de votre entourage. D' H. RULOT Inspecteur-Chef du Service de Santé et de l'Hygiène. Profils de Femmes î. Aux abords de Furnes, un peu en retrait de la route d'Ypres, en pleins champs, s'élèvent de chaque côté d'une minuscule chapelle grise, des baraquements en bois : vastes salles d'école et réfectoire. Vis-à-vis, de l'autre côté de la route, des baraquements plus petits, peints en vert et sur lesquels grimpent des belles-de-jour et des capucines.C'est là qu'habite Mrs lnnes-Taylor N° 2. 15 Octobre 1916.

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Dit item is een uitgave in de reeks Pour les nurses behorende tot de categorie Frontbladen. Uitgegeven in La Panne .

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