Sous le drapeau: ce journal est envoyé gratuitement à tous nos militaires protestants et à toute personne qui en fera la demande

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01 februari 1918
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s.n. 1918, 01 Februari. Sous le drapeau: ce journal est envoyé gratuitement à tous nos militaires protestants et à toute personne qui en fera la demande. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1v5bc3tk3k/
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Je n'ai point de honte de l'Évangile, car il est la puissance de Dieu pour le salut de tout croyant... Romains, 1/16. 7Z Y 3 L ' $- COMBATS LE BON COMBAT... I, Timothé», 1/18 # Ce journal est envoyé gratuitement à tous nos Militaires Protestants et à toute personne qui en fera la demande. Publication autorisée par l'Autorité Militaire. Toute communication concernant l'Administration et la Rédaction du journal doit être adressée à M. le Pasteur P. BLOMMAERT, chargé de la Direction de l'Aumônerie Militaire Protestante Belge, 83, boulevard Arago, Paris(XIVe). N° 18 £#] [t3 FEVRIER 1918 SOMMâlRË Pâques 1918, A. Fehral. De schaduw van den dood. Toute la France debout pour la victoire du droit, J. Bost. Pensées sur la Bible. Fête de Noël 1917. Message du Président de la Bépublique française. Coin de la sympathie. PAQUES 1918 « Le Sauveur est ressuscité » Luc, XXIV, 34. Et Jésus ayant jeté un grand cri, expira. Sa tète meurtrie, ensanglantée par la couronne d'épines, retomba lourdement sur sa poitrine. Au sommet de la Croix, l'inscription apparaissait maintenantbien visible dans sa diabolique ironie : « Jésus de Nazareth, roi des Juifs ». Ce corps inanimé, suspendu entre ciel et terre, ce cadavre cloué au poteau, cette face ravagée, ces yeux éteints, c'était le roi des Juifs, le libérateur d'Israël, le Sauveur du monde ! Mort! Voilà donc la fin d'une vie de dévouement? Soulager les misères, aimer tous les hommes d'un ardent amour, jeter dans leur âme les joies de l'Evangile, illuminer leur sentier et finir sur une Croix ! Faire tout cela, se sacrifier à ce point pour en arriver à cette phrase atroce dans sa simplicité : « Et Jésus ayant jeté un grand cri, expira! ». Jésus expira. La force régit donc le monde, la force brutale qui couche dans la même poussière et ensevelit dans ie même néant les pourceaux d'Epicure et les martyrs des causes sacrées? Le cadavre du Calvaire affirme à première vue le triomphe de la force sur le droit, de la matière sur l'esprit. Niaiserie que la justice, sottise que les scrupules de conscience. Seuls, les fourbes sont habiles. Le Christ a été vertueux. Et puis après? Sans armes, il a été brisé. Chargé de chaînrs, il comparaît devant les tribunaux, comme un voleur et un brigand ; il entend Lui le Saint et le Juste, tomber de la bouche d'un juge inique le verdict mons trueux : <( Qu'il soit crucifié ». Ses ennemis triomphants insultent son agonie et l'ange de la chute, traversant les ténèbres de Golgotba, emporte en riCaliaiit dans l'abîme «a parole découragée :« Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m'as-tu abandonné? ». Savez-vous ce que crie à l'incroyant le désastre du Calvaire? La stupidité de la vertu. Aux esprits superficiels, il atteste l'insensibilité ou l'impuissance d'un Dieu, qui aujourd'hui encore, dans la phase tragique que l'humanité traverse, reste neutre, laisse sans réponse la plainte de l'opprimé et couvre de son dé daigneux silence le guet-apens criminel. En vain se dressant devant l'envahisseur et se réclamant de la sainteté des traités, un roi qui sera grand dans l'histoire, élève-t-il contre la violation de son pays, les protestations indignées de sa conscience. L'attentat n'en sera pas moins consommé. La force prime le droit et sur la route ensanglantée des Barbares, les villages flambent, les monuments s'écroulent, une clameur d agonie monte du sein des populations meurtries. 0 Christ! Maître bien aimé, es-tu réellement mort? N'entends-tu pas notre gémissement? 0 Dieu tout-puissant, vers lequel de tout temps se sont tendus les bras des malheureux, serais-tu insensible à nos appels? Si Dieu dort, méchants, réjouissez vous, car l'empire du monde vous appartient. Piétinez, écrasez toutes les douleurs sous votre monstrueux égoïsme. Vous êtes les maîtres de l'heure et nous n'avons qu'à nous courber sous votre douloureux esclavage. Et cela sans espoir, puisqu'un même néant engloutira votre mauvaise foi, votre brutalité et notre justice. Ah! il est temps de cesser ces blasphèmes et ces accablantes pensées : « Le Sauveur est ressuscité ». GolgoLha, c'est 1 heure sinistre entre toute?, l'heure de la puissance des ténèbres, c'est la nuit. Pâques, c'est l'aube nouvelle ; c'est, succédant aux terreurs et à l'oppression de la mort, le lumineux réveil. Pâques, c'est la magnifique réponse de Dieu à l'injustice des hommes, la victoire de la sainteté et de la justice, la défaite du péché. Vivant! C'est le cri de joie éperdue qui jaillit du cœur des disciples à la vue du Bessuscité. Ils venaient, abattus, embaumer un cadavre; c'est l'éternel Vivant qu'ils rencontrèrent. Chrétiens, c'est là encore le sec»et de notre force, la cause de notre enthousiasme conquérant. Jésus vit. Il donne la vie à nos âmes. Il nous tend la main aux étapes douloureuses de la vie. « Christ est ressuscité », Chant de victoire qui jaillit en ce jour de nos cœurs raffermis. Dans les tranchées, sous la muraïue, aux approcnes ue îa mon qui putue sui ie champ de bataille, nous crions au monde stupéfait notre joio « Le Sauveur est ressuscité ». Christ vit, Dieu règne. La justice n'est pas un vain mot. Malheur aux ouvriers d'iniquité qui sèment sur leur passage la dévastation, le désespoir, la mort. Le Souverain Juge est à la porte. Il va peser dans les balancés éternelles, les rois porteurs de pourpre, les puissants responsables de l'abominable tuerie. Elle va lomber sur eux en sentence de condamnation cette parole de l'Eternel: « Caïn, qu'as tu fait de ton frère? Le sang de ton frère monte de la terre jusqu'à Moi ». Christ vit, Dieu règne. L'heure de la justice va sonner. Peuple meurtri, relève fièrement la tête, toi qui au prix de tes souffrances et de ton sang as défendu la cause même et l'honneur de Dieu. Tu te relèveras du sein de tes raines. Dans tes temples et tes Eglises, purifiés de la souillure de l'oppresseur, tu entonneras d'un cœur joyeux 1 hymne de délivrance : « Le Sauveur est ressuscité ». A. Ferai.. Aumônier français. De schaduv/ van den dood Eens op een Zaterdagavond —zoo verhaalt een oude Schotsche predikant — tervvijl ik in mijn studeerkamer zat te werken, werd ik geroepen bij éen onzer vroomste herders, die in de bergen de schapen hoeide; hij voelde datzijn eindenabij was en wenschte deu dominé te spreken ? Zonder éen minuut te verliezen, legde ik den afstand over het stukje heide af, dat mij scheidde van zijn gezellig huisje. Toen ik de kamer binnentrad zag ik op het eerste gezicht, dat de oude herder het niet lang meer zou maken ; hij haalde met moeite adem, terwijl hij half tegen zijn hoofdkussen geleund zat : — « Jeanne », zeide hij tegen zijne vrouw, « geef den dominé een stoel, en laat ons alieen zijn, ik wilde met den dominé spreken. » Toen de deur gesloten was, keek hij mij aau met de sprekendste grijze oogen, waarvan ik de weêrga nimmer gevonden heb, en met bevende stem zeide hij mij : « Waarde dominé, ik ga sterven en ik ben bang. »

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