Unitas: orgaan van den kring (Unitas) = Unitas: organe du cercle (Unitas)

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15 februari 1914
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s.n. 1914, 15 Februari. Unitas: orgaan van den kring (Unitas) = Unitas: organe du cercle (Unitas). Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/kp7tm72v0x/
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15 Février 1914 Le n° 10 centimes 21™ année. — N° 3 Administration & Rédaction RUE NATIONALE, 32 anvers TÉLÉPHONE N° 3935 UNITAS Beheer en Opstelraad NATIONALESTRAAT, 32 antwerpen TELEFOON N° 3935 Tout ce qui a rapport au bien-être moral et matériel de l'employé, eu dehors de toute politique Organe Officiel de l'Association d'Employés de Bureau Belge UNITA8 (UNION MUTUELLE £7 PROFESSIONNELLE) Il sera rendu compte de tout ouvrage dont 2 exemplaires seront envoyés à la rédaction. Les articles signés, ou signés d'initiales sont à charge de leurs auteurs et, quand il y lieu, de leurs traducteurs. L'association Unitas n'en assume aucune responsabilité. LES MANUSCRITS NE SONT PAS RENDUS Ailes wat het zedelijk en stofielijk welzijn van den kantoorbediende aanbelangt, buiten aile politiek Ambtelijk Orgaan der Belgische Kantoorbediendenvereeniging UNITAS (ONDERLINGE BUS! AND EN BEROEPSBELAfl G EN) Aile werken waarvan ons 2 exemplaren toekomen zullen in ons orgaan besproken worden. De schrijvers, en in 't voorkomend geval, de vertalers blijven alleen verantwoordelijk voor de door lien onderteekende of met naamletters voorziene artikels. De Vereeniging Unitas erkent hieraangaande niet de minste verantwoording. HANDSCHRIFTEN WORDEN NIET TE RU GGEGEVEN SOMMAIRE : Lettre à Messieurs les Membres de la Chambre des Représentants.— La question des habitations à bon marché.— Rapport et Exposé général et administratif de l'exercice 1913.—Rapport et exposé financier de l'exercice 1S13.— Rapport du Comité de vérification.— Conseil d'administration. — 10e Winterfeest.— Vertoo-ning in den Koninklijke Nederlandsche Schouw-burg. — Onze feesten. — Onze afdeelingen. — Nos Sections: Hoboken.— Willebroeck.— Patente des employés. — Werkkontrakt. ■—Wets-ontwerp Franck. — Vrije Tribuun.— Tribune Libre.: La question Coopérative (suite).— Petite Chronique.— in memoriam. — Théâtres.— Schouwburgen.— Bals de Carnavals 1914. — Petites annonces économiques. Habitations à bon Marché A Messieurs les Membres de la Chambre des Représentants, Au moment où va s'ouvrir la discussion du projet de loi sur les habitations à bon marché, la Société d'employés Unitas, qui compte plus de 4,000 membres, sollicite respectueusement votre bienveillante attention en faveur des employés, afin que, en tout premier lieu, eux aussi bénéficient des faveurs de la nouvelle loi. Dans les observations que nous avons déjà publiées à propos du projet, -et auxquelles nous avons eu l honneur et la satisfaction de voir adhérer M. le rapporteur Thibaut, nous avons insisté pour que les dispositions de la loi comprennent TOUS LES EMPLOYES EN GENERAL et aussi pour voir disparaître le qualificatif, inutile à notre avis, de personnes peu aisées. Nous avons signalé d'autres lacunes et imperfections, quant aux modes et aux taux des avances, etc. A nos yeux également, la solution de la question consiste autant dans la facilité de location de maisons à construire par les communes et autres organisations publics, que dans la construction ou l'achat, opérations en général si difficiles et aléatoires pour les employés. Nous '■n'isacrons aujourd'hui encore quel-ijut . iu/r ô ai .. p-oints qui I10US lit nue m à cœur. s" Vous osons ■spérer que vous daignerez vous inspirer des réels besoins de la grande armée de travailleurs modestes que nous sommes et que la loi qui sortira de vos délibérations, nous permettra de nous procurer une habitation dans les conditions vou lues de dignité et d'hygiène. Agréez, Monsieur, nos salutations respectueuses.LA DIRECTION. La question des habitations à bon marché La question des habitations préoccupe de plus en plus employés et ouvriers. Les loyers ne font qu'augmenter, à tel point que,si bientôt les autorités compétentes ne prennent des mesures, la seule consolation qui restera pour ces deux catégories de travailleurs, sera d'aller habiter au loin, à la campagne, et qui sait comment. La Fédération Maritime d'Anvers, s'est occupée de cette triste situation ; elle vient de former une société pour la construction près des nouvelles installations maritimes, de maisons réservées pour les ouvriers travaillant au Port. La Ville d'Anvers de son côté, fait étudier la question pour les employés et ouvriers. M. Strauss, son Echevin des Travaux Publics,homme particulièrement compétent en la matière, s'en occupe activement. Il estime et avec raison, qu'on ne doit pas construire des bâtisses de quatre ou cinq étages, de ces bâtiments monstres, où on loge vingt ou trente ménages, où tout doit être réglementé et discipliné comme dans une caserne. M. l'Echevin tient à ce que chaque employé, chaque ouvrier, ait sa petite maison à lui, agrémentée d'un jardinet, et en un mot, il donne la préférence au système des cités-jardins. La Ville elle-même ne construirait pas, mais elle prêterait son appui pécuniaire, en souscrivant des actions dans des sociétés pour la construction et la location de maisons à bon marché. Les emplacements de ces cités-jardins seraient choisis près des nouvelles installations maritimes, et aussi vers Merxem. * * * L'ordre du jour de la Chambre des Représentants, va mettre en discussion le projet de loi concernant les Maisons à bon marché, et probablement quand cet article paraîtra, la discussion sera déjà entamée. A cette occasion, il peut sembler opportun de résumer ce que pareille loi, promulgée depuis quelque temps, a pu produire en France. Examinons donc comment les choses se passent chez nos voisins du Sud. Un employé désire acquérir une maison, mais ne dispose pas des fonds nécessaires. La loi prévoit des sociétés qui avanceront ce qui vous manque, bien entendu, si la maison que vous voulez acquérir ou faire construire ne dépasse pas une valeur variant suivant l'importance des communes. Je cite les chiffres de M. Lucien Cornet, Sénateur en France: 5557 fr. dans une commune de 2000 habitants. 6351 fr. dans une commune de 2001 à 5000 h. 6947 fr. dans une commune de 5001 à 15000 h. 82 10 fr. dans une com. de 15001 à 30000 h. 10105 fr. dans une com. de 30001 à 200000 h. 15157 fr. dans une com. de 200000 habitants et au-dessus. En admettant que notre future loi, s'établisse sur ,les mêmes bases, l'employé ou l'ouvrier pourrait acquérir à Anvers une maison d'une valeur de 15157 fr., à Bogerhout et Berchem, de 10105 fr., à Hoboken de 8210 fr., à Mortsel, Vieux-Dieu, Edeghem, -ces trois dernières ne formant qu'une commune, Wilrijck et Merxem, une maison d'une valeur de 6947 fr. Mais qu'elle est la règle à suivre, pour obtenir un prêt au taux de faveur de la loi? Voici: supposons que l'employé possède un cinquième du coût de la maison qu'il veut acheter. Il s'adressera à une Société Immobilière qui prêtera les 4/5 restants. Si l'employé n'à qu'un dixième en mains, il s'adressera à une Société d'Habitations à bon Marché, qui vous avancera les autres 9/10. Ces deux sortes de sociétés sont patronées par le Gouvernement. La société immobilière ne construit ni ne vend des immeubles; elle ne fait que prêter de l'argent et le taux de ces prêts ne peut dépasser 3,50 fr. pour cent; la seconde catégorie construit et vend, mais en même temps qu'elle avance le montant nécessaire, elle demande que vous souscriviez une assurance-vie,dont elle avance la prime une fois payée. De cette manière, la somme que l'employé aura à payer, pour rembourser et le prêt et la prime d'assurance, sera à peu près égale à un loyer ordinaire. Grâce à la prime, si vous venez à mourir, même le lendemain du jour de la signature du contrat, les héritiers seront propriétaires, sans avoir rien à payer. Les sociétés d'habitations à bon marché, revêtent deux formes : la Coopérative et l'Anonyme. Le capital de la coopérative est formé par les futurs propriétaires eux-mêmes; le capital de la société anonyme est fourni par des personnes qui ne peuvent bénéficier de la loi. Le taux des prêts par la société coopérative dépend évidemment de la bonne gestion de la société; le taux de la société anonyme ne peut dépasser quatre pour cent fixe. Les maisons à bon marché achetées par l'intermédiaire d'une société immobilière ou d'une société d'habitations à bon marché, peuvent, sur demande formulée par l'occupant propriétaire et sur certificat de salubrité délivré par le patronage régional, être affranchies de la contribution foncière et de la contribution des portes et fenêtres, pour une durée de douze ans, à compter de l'achèvement de la maison. Voilà donc l'exemple que nous donne la législation française. On se demandera probablement : mais en quel endroit de notre ville d'Anvers ou des faubourgs pourra-t-on construire des maisons pouvant rentrer dans la catégorie des habitations à bon marché, le terrain étant à un prix très Élevé. Voici à ce propos, une indication à retenir. M. le Ministre Helleputte, dans sa dernière lettr^ à la ville d'Anvers, écrit ceci: "La convention à intervenir entre le Gouvernement et la Ville d'Anvers, au sujet des terrains dcve-'4 ; at vacant; uite J, i'..'r.in>l:ti„i: jo ceinte fortifiée, sera sous peu soumise à votre approbation." Or, la commune de Bogerhout, dans une convention de ce genre, reprend le terrain à 3 fr. le m. c. ; pour la convention avec la commune de Berchem, le prix est calculé à 3 et 4 fr. Il est déjà certain que la ville d'Anvers réservera une superficie déterminée des terrains en question pour la construction de maisons à bon marché. Espérons que la négociation aboutira le plus vite possible, et fixera le prix de revient à l'exemple de ce qui fût fait à Berchem et à Bogerhout. * * * Après le vote de la loi, la société Unitas, aura un grand rôle à remplir. La loi va permettre que les sociétés mutualistes engagent une part de leur capital dans des constructions à bon marché, ou dans des prêts pour la même fin. De sorte, que, avec l'appui pécuniaire du gouvernement, (celui-ci mettra 100 millions à la disposition des sociétés d'habitation à bon marché) avec l'appui également de la Province, de la Ville, etc., et nous l'espérons avec l'aide de nos firmes commerciales, notre société Unitas sera en mesure de former une société autonome, pour réaliser, au profit de ses membres, la construction, la location, des avances, etc. Le taux des avances serait réduit au strict minimum. Les avances se rembourseraient, par exemple, par mois, par trimestre ou par an, et de façon à ne pas dépasser un loyer normal.A cette question si brûlante des habitations, viennent se joindre deux autres questions, dont le Comité de l'Unitas s'occupe depuis tout un temps, celle des Trams, et celle d'une coopérative pour denrées alimentaires, etc. La question des trams.— Les employés ayant leur agglomération d'habitations, l'Unitas s'adresserait à la Ville et à la compagnie des Trams, afin d'obtenir pour les employés la même réduction que les ouvriers, pour un par-cours-correspondance, c'est à dire le prix uniforme de dix centimes. Comme la Ville et la société doivent être d'accord pour apporter des changements au cahier des charges, et comme d'autre part nous savons que nos édiles sont déjà gagnés à notre cause, il est à prévoir que la Société des Trams, ne mettrait plus d'obstacle à nous accorder cette faveur. Les deux parties y gagneraient: l'employé profiterait aussi bien que l'ouvrier du transport à bon marché et les recettes de la compagnie s'en ressentiraient favorablement; ce prix uniforme ne. compterait que pendant certaines heures du jour, par exemples de 8 à 9, de 12 à 12 1/2, "de 13 1/2 à 14 1/2 heures, et de 18 à 20 heures. La question de la Coopérative.— Tous les em ployés, ainsi réunis en agglomération comptant avec leur famille quelques milliers de personnes, il serait de leur intérêt évident de former une coopérative pour leur fournir tout le nécessaire du ménage. On pourrait escompter avec certitude que tous les coopérateurs seraient des consommateurs, point essentiel pour la marche d'une coopérative; il le seraient tous, puisque leur magasin d'approvisionnement se trouverait à proximité de leur habitation, les fournitures seraient de première classe, au prix le plus bas, et à la fin de l'année soeiale, les coopérateurs auraient le plaisir de pouvoir se partager encore une belle petite somme au moyens des bénéfices. Cette coopérative aurait sa direction propre, mais le Comité de l'Unitas devrait en avoir le contrôle. Il est certain qu'une société coopérative doit être dirigée de façon loyale et intègre, et les coopérateurs trouveraient dans ce contrôle, toute sécurité voulue. Nos membres savent de longue date que les dirigeants de l'Unitas ont pour seule devise: Le bien être de ses membres, la grandeur et la prospérité de l'Unitas.A. R. Rapport et Exposé général et administratif de l'exercice 1913 Messieurs et Chers Collègues, Si l'année 1912 fut prospère pour l'Unitas, si de nombreux événements heureux se produisirent au cours de celle-ci, celle qui lui succéda ne fut pas moins marquante. Nous vîmes s'accroître notre effectif dans de notables proportions et si nous nous reportons quelque peu en arrière, nous pouvons dire avec fierté que nous marchons sûrement vers le ,,Greater Unitas" objet de nos rêves à tous. Il est du devoir de tous de lutter pour la réalisation de nos désiderata. C'est un devoir sacré pour tout travailleur intellectuel que de s'assurer contre la maladie, l'incapacité de travail, la perte d'emploi. Il doit en outre s'assurer une pension de vieillesse et faire preuve d'altruisme en collaborant à l'amélioration du sort de ses collègues. Unitas est là pour lui en fournir les moyens. Unitas est donc une institution des plus utiles. Unitas a abordé, discuté et étudié les problèmes sociaux se rapportant à la classe des travailleurs intellectuels. Il a eu le plaisir et le bonheur de voir se réaliser de nombreux desiderata, mais il reste encore beaucoup à faire sous le rapport du bien-être moral et matériel de l'employé; son champ d'activité est vaste encore, il grandit ciiaque jour! Que ceux qui sont pour une solution rapide des questions pendantes, collaborent avec nous sans retard, qu'ils agissent au lieu de persister dans une coupable inactivité. Si nous n'avons pas encore réussi à accorder à nos membres tout ce qu'il serait désirable de pouvoir leur accorder sous forme d'indemnités et autres avantages, il est certain que ceux-ci augmenteront en raison directe de notre effectif. En effet, les avantages n'étaient-ils pas très restreints au début et n'ont-ils pas progressé avec le nombre de nos adhérents? Rappelons la prédiction pessimiste de 1892, lors de la fondation : ,,Unitas ne pourra et ne saura exister". A présent, Unitas, avec ses- 4000 membres, est une ,,puissance" et les circonstances nous permettent d'espérer que sous peu tous les employés seront groupés sous notre bannière et qu'Unitas se trouvera à la tête de toutes les mutualités et associations professionnelles. Passons maintenant à l'exposé général : SITUATION JNuîu' !<A>< î. ' '• y i. » 1 v Jl ,/id, 'CliÔU L de 152,000 t'r., son igii'ehtation de fr. 18,000 hur xercii ci dent Depuis notre fond nous ons payé en indemnités à nos mem jres fr. 252.000 EFFECTIF En 1893 nous comptions 1162 membres; en 1903 nous comptions 1395 membres; au 1er janvier 1913 notre effectif était de 3563 membres. Nous dûmes rayer 298 membres, tandis qu'il y eut 666 admissions dans le courant de l'année. L'effectif était de 3931 membres au 31 décembre soit une augmentation de 368. Cette progression peut certainement être attribuée à notre propagande inlassable ainsi qu'à l'augmentation de notre capital et des avantages offerts. MALADIES Au 1er janvier 1913 il nous restait 13 malades; 234 nouveaux cas se sont présentés; au 31 décembre 1913 il nous restait 16 malades. Nous avons payé en 1913 5508 jours à fr. 165.24, soit un total de fr. 16,524.—. PERTES D'EMPLOI Au 1er janvier 1913, il nous restait 1 membre sans emploi, à indemniser. Au cours de l'année, 28 membres firent valoir leurs droits à indemnité pour perte d'emploi involontaire. Il nous en restaient 2 au 1er janvier 1914. La caisse à payé fr. 4,116.50. CAISSE SPECIALE: OPERATIONS CHIRURGICALES Une somme totale de fr. 1,039.25 a été payée à 24~ membres.. Il est à remarquer que le but et le fonctionnement de cette caisse n'ont pas été bien compris par beaucoup de nos membres. A preuve les demandes d'intervention pour des montants élevés qui nous sont parvenues. Notre intervention ne peut 'se justifier que dans des cas spéciaux et suivant un barême. SERVICE MEDICAL ET PHARMACEUTIQUE Celui-ci fonctionne pour le membre, sa femme et ses enfants (en dessous de 16 ans). Durant l'année écoulée 2011 bons médicaux et 2020 bons pharmaceutiques ont été délivrés à notre secrétariat. CAISSE DE REASSURANCE Celle-ci a payé une somme de fr. 1485 à 5 membres qui avaient touché le maximum soit 200 jours à fr. 3.= fr. 600, et qui n'étaient pas rétablis. FETES Il serait superflu d'entrer dans des détails. Le succès de nos fêtes va toujours croissant. La fréquentation seule, le nombre de demandes dépassant celui des places à offrir à nos représentations est certes, un éloquent témoignage d'approbation en même temps qu'une satisfaction pour notre dévoué et compétent comité des fêtes qui a fâit preuve d'initiative et d'activité. REDUCTIONS DIVERS MAGASINS Mentionnons que de nombreux collègues récupèrent en réductions diverses, au moins la totalité de leur cotisation. Le comité fait d'incessantes démarches afin d'augmenter le nombre de magasins offrant des réductions aux Unitassers. CONSEIL D'ADMINISTRATION. — SEANCES. — TRAVAUX. L'activité de votre conseil d'administration durant l'année écoulée est digne d'une mention toute spéciale. Citons les faits saillants, les questions qui furent l'objet d'études et de travaux : 1. Projet de loi assurance contre les maladies et projet de pension élaborés par les col lègues MM. Kennis, De Haeck, Bréan et Van Regemortel. Ce projet, qui reflète d'une manière si parfaite les vues de l'Unitas, a reçu l'approbation la plus flatteuse, tant au sein de notre association qu'en, dehors de celle-ci, et a fait faire un grand pas à la question si complexe des pensions. Unitas, tout en rendant hommage à ceux qui ont élaboré le projet gouvernemental, reste partisan d'une organisation dans le genre de notre mutualité et a la conviction qu'avec l'intervention de l'Etat et du patron, une pension de 1,000 francs minimum pourrait être accordée à ses membres. 2. Vlaamsche Landdag et Congrès de la Ligue nationale des employés. — Notre association prit part aux travaux de ces deux organismes et fut représentée aux séances préparatoires tenues à Bruxelles. 3. Réductions parcours trams et trains. 4. Organisation trains de nuit vers la banlieue.5. Habitations à bon marché. 6. Cumul employés de l'Etat et de l'administration communale. 7. Abolition de la patente des employés. 8. Contrat de travail. 9. Repos hebdomadaire. 10. Inspection des locaux servant de bureaux.Votre conseil d'administration tint 74 séances et 3 assemblées générales. Il réussit à grouper un grand nombre de sociétés et à créer la "Fédération des travailleurs intellectuels", organisme appelé à consolider nos positions et dont on peut attendre d'excellents résultats. Il nous reste à parler de deux questions importantes, encore en discussion. Nous voulons parler de l'extension de l'Unitas et de l'admission des femmes-employées. Si l'extension est pour ainsi dire chose faite, puisque à la première assemblée générale nous espérons bien augmenter notre effectif d'environ un millier d'employés de magasin, l'admission des femmes, qui, en somme, se rattache à la question de l'extension, n'est pas encore à point, malgré les études approfondies du conseil d'administration et les nombreuses réunions, au cours desquelles des débats contradictoires eurent lieu. A diverses reprises il nous -a été demandé d'admettre les employés féminins et nous émet-tons le vœu qu'une solution .satisfaisante soit îrrèi1.i/>t trouvée; COURS Comme les années précédentes, d'excellents cours furent organisés. Il est à déplorer que si peu de collègues en profitent. Aux professeurs et à notre dévoue directeur des cour» nos meilleurs remerciements. Nos diverses sections ont également organisé des cours. Nous adressons également nos félicitations et nos remerciements aux dirigeants.NOTRE ORGANE Le 1er numéro complètement transformé et sur nouveau format a paru le 15 janvier. Nos membres apprécieront le travail et les peines des collègues qui ont assumé la tâche de mener à bien la dite transformation. Espérons que celle-ci aura le résultat désiré, c'est-à-dire une diffusion plus complète des travaux du conseil d'administration. LIGUE SOCIALE D'ACHETEURS Unitas s'est affilié à cette ligue et espère y trouver un appui pour ses membres. NOS SECTIONS Notre section de Willebroeck fut créée en 1913; d'autres le seront, sans doute, en 1914. Remplissons l'agréable mission de rendre hommage a nos sections pour le précieux appui quelles nous accordèrent en 1913, pour leur active propagande et les belles fêtes qu'elles surent organiser. CONSE3LS DE PRUD'HOMMES Nos élus de 1912,depuis leur entrée en fonctions, ont pu constater, trop souvent, hélas! que beaucoup d'employés ne remplissent pas toujours leurs devoirs envers leurs patrons. Un comité d'appel fut constitué en 1914. Les Unitassers d'Anvers et de Malines furent élus. Grâce à notre insistance et à l'esprit d'équité et de conciliation de M. le président Crauwels, de nombreuses affaires furent terminées à l'amiable. BOURSE DE TRAVAIL Celle-ci donne de bons résultats. Il est à regretter cependant que de nombreux collègues négligent de se perfectionner dans certaines branches et n'augmentent pas leur capital capacité. NOTRE ENQUETE Tout aussi regrettable est le fait que tant de collègues n'ont pas retourné, dûment rempli, le questionnaire qui leur fut envoyé. Cette négligence ou ce mauvais vouloir est vraiment déconcertant. HABITATIONS A BON MARCHE De conseil d'administration ne ^'épargne aucune peine pour hâter la solution de cette question. Malheureusement les pouvoirs publics ne se dépêchent pas. MEMBRES PATRONS De nombreux membres se sont établis et nous formons des vœux pour la bonne réussite de leurs entreprises. Notons avec reconnaissance que la plupart ou sont restés membres en se conformant aux stipulations du règlement ou sont devenus membres d'honneur. MEMBRES ENTRES AU SERVICE D'ADMINISTRATIONS PUBLIQUES De nombreux collègues, entrés au service d'une administration publique, demandent à pouvoir rester membres de l'Unitas. Cette question sera portée à l'ordre du jour d'une prochaine assemblée. PROCES ET NATIONALISME Votre conseil d'administration a eu le plaisir de voir se terminer à l'amiable, par son in- î tervention, de nombreux procès entre patrons et employés, ce qui prouve la grande confiance dont jouit l'Unitas auprès des patrons, î II est à déplorer cependant, que quelques chefs étrangers, oubliant que c'est à Anvers i et en Belgique que- leur commerce ou leur in-i dustrie prospère, favorisent ouvertement leurs nationaux au détriment des employés belges. TRAMS Jusqu'à présent nous n'avons pu obtenir qu'une seule chose: le vote, par notre conseil 1 d'administration, d'un vœu en faveur de la réduction du prix pour les employés. A quand la réduction? ASSEMBLEES GENERALES EN 1913 29 janvier — 5 août — 14 novembre. Parmi les points importants qui ont été votés, citons: 1. Eligibilité conseil d'administration: 5 ans de sociétariat. 2. Admission membre Unitas: étrangers, 5 ans de résidence en Belgique ou 1 an de mariage en Belgique. 3. Séjour Sanatorium; réglementation. 4. Intervention chirurgicale; réglementation. D'autres points furent discutés et les détails donnés dans notre journal. MEMBRES DU COMITE Trois de nos anciens et plus dévoués membres, MM. A. Stévart, J. Rentiers et Van de Moortele, se sont vus obligés, fin 1913, de se 1 retirer, leurs nombreuses occupations ne leur 1 permettant plus de se consacrer à l'Unitas. Leur départ nous cause de vifs regrets et sera une grande perle pour l'Unitas. 5 CREATION COOPERATIVE ; La question sera discutée dans notre, journal sous la rubrique: "Tribune Libre". Chers collègues, Vous remarquerez que votre conseil d'administration ne s'est pas reposé sur ses lauriers, mais qu'il a poursuivi sans relâche ses J travaux. Que chacun de vous, dans sa sphère [ et dans la mesure du possible, travaille à la grandeur et à la prospérité de l'Unitas. Donc tous à l'œuvre et que chacun nous amène au moins un membre. Vive l'Unitas ! La Direction. e. :— Rapport et Expose financier de l'Exercice 1913 présenté par ie Trésorier . . à l'Assemblée Générale du 4 février 1914 3 Messieurs et chers Collègues, Conformément à l'article 22 de notre règlement, j'ai l'honneur de soumettre à votre ap-t probation, au nom du Conseil d'Administration, 3 l'exposé des opérations financières de la So-s ciété, arrêté au 31 décembre 1913 et compor tant uouze mois u exercice. e 3 Nous avons reçu du 1er janvier au -1 décembre 1913 Cotisations fr. 39,513.50 Amendes pour paiements tardifs et assemblées générales 1,117.70 y Intérêts sur fonds publics 4,178.50 Membres Protecteurs, Subsides du Gouvernement, de la Province, de la Ville et dons 10,608.95 n Organe, abonnement, membres et annonces 2,417.30 e Médecins, visites à nos malades ... 157.50 Service médical, vente de bons à r nos membres 2,380.— Service pharmaceutique, vente de carnets à nos membres 1,030.— Section de Malines, encaissements divers 351.20 i" Fr. 62,118.25 s Nous avons payé du 1er janvier au '• 31 décembre 1813 iS 3. Maladies fr. 16,523.— ,é Pertes d'emplôi 4,116.50 s, Organe, à divers 3,320.36 à Frais généraux, à divers 7,400.01 Cours et Conférences, à divers ... 3,902.26 Médecins, leurs honoraires ■ 153.-— Service médical, paiement, bons aux N médecins 3,159.25 Service pharmaceutique, à divers ... à,585.25 Caisse spéciale de secours, secours extraordinaires 1,039.25 Caisse de réassurance, à divers ... 1,485.— Excédent des recettes sur les dépenses 18,433.77 Fr. 62,118.25 1- ^ L'actif au 31 décembre 1912 11 était de Fr. 133,2oi.98 L'excédent des recet. sur les dépenses pendant l'année 1913 étant de 18,433.77 i- ■ te Notre avoir au 31 décembre 1913 i- est de Fr. 151,685.75 Ce montant se décompose comme suit: Espèces en caisse Fr. 1,7 59.37 ei A la Caisse générale d'Epargne 4,800.—• te Notre mobilier 1.— s_ En fonds publics 145,125.38 PC e_ Total égal Fr. 151,685.75 Nous avons en portefeuille à ce jour, les 3~ titres suivants : 23 lots Liège 2 % ,1897: 40 lots Ostende 2 %, 1898; ï 43 lots Congo 1888; 100 lots Bruxelles 2 %, 1905: 125 lots Anvers 2 1/2 %. 1887; 85000 francs annuités 3 % ; 500 francs Malines 3 %,1885; 2000 francs Malines 3 %, 1891; 1000 francs St.Gilles 3 %, 1894; >i- l'OOOO francs vicinaux 3 % ; n~ 24000 francs Congo 4 % (amortissable)

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Dit item is een uitgave in de reeks Unitas: orgaan van den kring (Unitas) = Unitas: organe du cercle (Unitas) behorende tot de categorie Mutualiteitspers. Uitgegeven in Antwerpen van 1893 tot 1930.

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