Vers l'avenir: journal quotidien

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04 december 1918
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s.n. 1918, 04 December. Vers l'avenir: journal quotidien. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/p55db7x508/
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f" anné^ — N° 14 ;L§ nurrtérc : 10 gaotlmès $Më>of»eiM 4 ÎSI% Vers I'Avenir! RtPMGTION à ADMINISTRAT*QPi ruç de la Croix, 29, ISÎamur • JOURNAL QUOTIDIEN POUR RECEVOIR LE JOURNAL s'adresser aux porteurs ou au Bureau Pour I'union nationale Nous sommes pour la politique d'union, que nous- tenons, avec tous les bons patrio-tos. pour la politique de l'heure, nécessaire, Indispensable, sacrée ! Dans la situation présente, elle porte en elle sa justification. Et ce n'est pas après la douloureuse mais combien glorieuse expérience en la guerre, où la collaboration de tous, petits ot grands, fut le premier principe de la victoire, ce n'est pas après cette grande ieçon, qu'il faille batailler, je pense, en faveur ck- .'union. Non ! ïeui le monde l'a compris. L'immense majorité du pays marche derrière les propagandistes de cette idée; d'instinct, tous les bor: : patriotes se rangent derrière leur bannière. D'ailler au dehors, le bon exemple ne nous il: pas. G. Hervé, dans son journal, so;.': iui aussi, ces jours derniers, le rassemblement autour- du drapeau national français. laaçant un réconfortant appel à la pacification religieuse; conviant le gouvernement à la modération et à la tolérance; lui proposant de sages et patriotiques mesures d'amnistie, telles que le rétablissement de certains ordres religieux enseignants, charitables et môme purement contemplatifs; proposant, lors des grands événements de la vie nationale, la participation effective aux cérémonie; religieuses des plus hauts magistrats de la République, le Président en tête; suggérant la reprise des relations officielles avec le Saint-Siège, renouant ainsi, après une longue, pénible et préjudiciable période de rupture, "les Ïien3 séculaires entre le Vicaire du Christ e: la nation qui, de tout temps, s'en affirma la iille aînée, docile et respectueuse I Voilà la grande leçon de sagesse et de patriotisme que, mûris, par la guerre, nous donnent des voisins qui," hier encore, se signalaient au me -rte entier par la fougue sectaire da leur an .'cléricalisme et de leur antinationalisme ! Nous n'hésitons pas à saluer bien sincèrement leur geste d'union et nous mettrions bien cordWiement notre main dans la leur. Mais cela se passe en France. Ici. en Belgique, certains craignent que les choses ne se passent point tout à fait ainsi. On se demande si l'union se fera complète et cordiale. Nous continuons malgré tout d'y croire. Et nous ferons tout pour en réalise l'espoir. Cependant, nous ne pouvons laisser passer sans protestations îe langage tout à fait détonnant et inattendu du « Peuple », qui, dans le concert unanime de la concorde natior.ala, a laissé échapper sciemment la fausse note d'un n-. icularisms étonnamment ambitieux et gros.-virement outré. Le « Peuple », en nous lai ;:ani rêveurs, nous a causé un bien Compréhensible émoi i Gu: » "esprit d'un'-'n fraternel!.? que nous avons n;is à la ba.se de notre politique, nous nous imposons de taire les répliques qui no-;'s viennent spontanément sous la plume. Non, nous ne répliquerons pas I Nous voulons faire .pour la Patrie la bienfaisante conspiration eu silence I Mais, noiu- Diea, cette belle vertu de la maîtrise "de soi servant la plus grande des couses, nous demandons que certains de nos compatriotes vite oublieux la partagent ! Nous nous remettons au travail, pleins d'ardeur, de benne volonté, et animés, nous ne cessons de le redire,du plus large esprit de confraternité et de concorde; mais i! nous reste quand même et malgré tout, — c'est la faute cie la nature, — des nerfs ! Nous avons le ferme espoir que l'écart malheureux du « Peuple » dont nous venons de nous plaindre, n'aura constitué qu'un fait isolé, 'explicable sinon excusable par la force de l'atavique courant des habitudes querelleuses, mesquines, vaines et périmées d'an-tan.C'est dans la paix et. la concorde que l'on bâtit et-que l'on rebâtit. Nous ne vou'ôns être qu'à la grande œuvre de la reconstruction. Soyons unis 1 JUNIOR. Bel exemple Un jormol, rendait compte de l'entrée trioffif'hale des troupes belges dans la vilLe de Verviers, imprime ces lignes : Beaucoup de drapeaux bolgps efc alliés, surfont «1er: français. Egalement les eonlours locales. il« drapeau wallon. Il y en avait bien au début do l'armistice; seulement un placard d'an groupe do wallons invita la population à les retirer, disant qu'il fallait taire les sentiment!; séparatistes, accentués surtout par t'occupait, ot recommandant do n'arborer que le âraporâ national. Peu apràa. parut une affiche ds la n Ligue WaPoono de Verviers » qui, fait assez étonnant et bien signe des temps, était éditée dans les doux langues et s'exprimant comme suit : m La Ligua Wallonne do l'arrondissement, de Vorvi. r? vcclamar.t l'armée belge tout ontière et celle de ses vaillants alliés, féto, dansuu élan de pur patriotisme, la grande viotoiro do la libération commune. Les Wallon» invitent leurs frères flamands à se grouper autour du drapeau national, symbole do l'unité de notra ohor-' P atriô ». C'est bien, c'est très bien ! Il y a un autre exemple magnifique d'union patriotique, qui nous a été donné à Verviers. Il existait là, avant la guerre, quatre journaux quotidiens : le « Courrier du Soir », '' •'aolique; 1' « Union libérale ». doctrinaire; le « Travail », syndicaliste-socialiste, et le « Jour », neutre. Tous quatre ont cessé leur publication au débat de l'invasion. Ils viennent de renaître aous la forme d'un seul organe, édité par tes quatre rédactions et intitulé « La Presse Verviétoise ». Ils ont voulu par là donner l'exemple tïe l'union cordiale qui doit exister entre tous les bons patriotes. Sous peu, les quatro journaux reparaîtront, chacun chez soi, mais tous ceux qui les rédigent veulent leur conserver cet esprit d'accord patriotique qu'ils ont affirmé de façon si solennelle. Dieu veuille, pour le salut du paya, que de t«ls exemples soient imités 1 Les Beîges en Allemagne Noblo appel du Roi Albert à ses troupes Au moiEont où r&rz»co bolgo traversait la frontière allemande, le roi Albert lui a adressé la proclamation suivante : Officiers, Sous-offioiers et Soldats, En 1914, l'armée belge s'est levée contre l'envahisseur pour défendre l'honneur de la nation. Pendant plus de quatre années vous aves combattu loyalement un adversaire qui, se basant sur sa force, a commis tous les abus.La victoire a récompensé voe efforts. Vous ailes maintenant pénétrer sur le territoire ennemi non pas pour y procéder à des représailles, mais pour assurer l'exécution des clauses de l'armistice. Soldats de l'honneur, vous ne ternire3 pas l'éclat de votre gloire. Vous contiuuéreK à remplir vos devoirs avee fermeté, mais aussi avee la même loyauté. En respectant les populations, en sauvegardant les propriétés, vous achèverez de confondre l'adversaire et de vous élever dans l'estime de nos alliés. Officiers, sous-officiers et soldats, 30 compte que vous resterez dignes de la Belgique. ALBERT. • * L'avance de l'armée belge en territoire allemand se poursuit méthodiquement. Notre cavalerie est entrés à Juliers. Les tètes des gros des colonnes d'infanterie se trouvent*sur la ligne Aix-la-Chapslle-Eupen.Le calmo règne dans les localités occupées. petite chronique i - . . "" _ w ( A la tombe de nos martyrs — Jeudi dernier, le Roi et la Reine se sont rendus au Tir National pour visiter la tombe do nos martyrs. Las souverains sont desaendus de leur auto a l'avenue de Tervneren et ont suivi à pied le boulevard St-Michel se dirigeant vers le Tir National. La Reine a déposé sur la tombe do l'héroïne anglaise une gerbe portant ces simples mots : A Edith Cavell, Elisabeth. Le Roi a déposé également une magnifique couronne sur les tombes de nos bravo3. Puis les souverains se sont retirés discrètement.Si discrètement que c'est un pur hasard qui dous a mis au courant do cette touchante démarche.— M. 1g ministre de Broqueville est parti mardi aprè»-midi pour Anvers afin de régler avec les autorités civiles et militaires de la province, le rapatriement des réfugiés bolges séjournant en Angleterre et on Hollande. — D6Toïi&<? «'exporter Un un. — Un arrêté royal, publié au « Moniteur », prohibe provisoirement pour toutes les frontières <le terre et de mer, l'exportation et 13 transit, pour quel-nue destination que ce soit, du lin et des filés de Un. — Le retour de M. Dessain. — Dimanche prochain, le cardinal Mercier célébrera, en l'église métropolitain© de Malines une messe pontificale solennelle r,uivie du « Te Deum » pour fêter le retour de M. Dessain. bourgmestre de Malines, qui rentre do captivité. Il est resté en Allemagne pendant doux ans et demi, pour avoir publié les lettres du cardinal. Après la cérémonie religieuse, le conseil communal tiendra une séance solennelle à l'hôtel de ville. — La reconstitution du pays. — Trois ministre», MM. Ansecle, ministre des travaux publics. Jaapar. ministre dos affaires économiques et Harmignies. ministre des sciences et clos arts, sont partis ce mercredi de Bruxelles on automobile pour aller visiter les régions ravagées do la Belgique et se rendre compte de L'importance dos dommages causéspar la guerre. MM. Coppieters, sénateur; De Buune, représentant, los délégué* de l'Union des Villes, MM. Vinck. sénateur, Beco, gouverneur du Brabant-, Van Overbergh et Gheude, ainsi que MM. Lambin, ethef du cabinet des ministres aes Travaux publics, Wallin, ingénieur on chef, et Van Gansberghe, inspecteur-général des Ponts et Chausséos, Verlaut, directeur-général des Beaux-Arts font partie de l'excursion qui durera trois jours. La caravane ministérielle se rendre, à Bruges, visitera la côte et parcourera onsuito les régions les plus éprouvées du pays. — Donnez votro or à la Banque- Nationale. — Que ceux qui l'ont conservé — malgré le» menaces allemandes et l'appât du gain — aillent patriotiquement le porter à la Banque Nationale. Nous npprenons que le conseil d'adîninistra-tion de la Banque, suivent l'excellent exemple donné en France, a décidé do remettre à chaque déposant, si minime que puisse être son apport, un diplôme de te Reconnaissance nationale ». La confection de ce diplôme a été confiée à L'un de nos meilleurs artistes. — Le président d'honneur de la Presse brnsellolse. — Une délégation de l'Association do la Presse bruxelloise, composée de nos confrères MM. Bernier, Patris et Housiau, 'a été reçue hier par M. Max, à qui ello a offert l'a présidence d'honnour de l'Association. Notre confrère et bourgmestre a remercié avec émotion, ajoutant qu'il no se contenterait pas du rôlo passif habituellement dévolu aux présidents d'honneur. —Les reî atlons eommerei al6s anglo-bel gea. — La « Belgian Chamber of Commerce of Lon-don » informe ses compatriotes en Belgique libérée qu'il existo en Angleterre de nombreuses restrictions affectant les transactions com-mercialestaut à l'importation qu'à l'ozportation. Elle attire leur attention sur. les sérieux inconvénients qui résulteraient de l'inobservance de ces règlements, et leur recommande très spécialement de se documenter avant d entreprendre une affaire commerciale quelconque aveo la Grande-Bretagno ou ses colonies. Eilo se tient à leur disposition pour tous renseignements.Kspérons que notro nouveau ministère des affaires économiques obtiendra, et sans retard, la licence d'exportation spécialement pour toutes los matières alimentaires qui nous manquent.Le seul moyen de mettre un torme au renchérissement est de permettre la libro entrée dos matières indispensables, et ainsi le rétablissement de la libro concurrence. Mais pour cela il faut obtenir, avant tout, la licence d'exporta:ion pour nos industriels et nos commerçants. Et puis il faudra leur donner l'occasion de sortir du pays sans mettre à leurs voyages les entraves d'une sûreté militaire qui n'a pas encore compris, peut-être, que les Alliée n'ont plus d'armées ennemies dur leur territoire. FI. Hym&ns, ministre des affaires étrangères, accompagnera la fauaillo royale à Paris. La ministre de France à Bruxelles est parti pour os.-ister à la réception tl98 souverains b-iges dans la capitale do son pays. — La réouverture de la Bourse de selles. — A la demanda de la Banque N t 0-nale et pour des motifs d'intérêt généra';. ... Commission de ia Bourse s'est rue obligea, ! d'acQord avec r»dm*tiifitî,s.t?on eomwiîe, de retarder de quelques jours l'ouverttu'de la Bourse officielle. Le jour de la réo&rture sera porté à ia connaissance du pubJi<par la ' ; voie de le presse. ' — La vio chère,— H faut espérer qule gouvernement songera, ot sans retard, à corder j aux employer de i'État une indcmnit do vie - chère. Les irait**«îeutfl d'avant-guerro e permettent à aucun d'eux de manger à le-, faim Et il faut espérer aussi que l'on sefera i allouer une indemnité différente aux cibatai-res et aux pères de famille. Pourquoi ne pas l'accorder, comme c* a été fait «pour les militaires, à raison, du ombre d'enfants de l'intéressé? La municipalité de Londre ot la Conse 1 communal de Bri.jlles Le County Couneil do Londres a télégtphié au Conseil communal de Bruxelles : « Le Conseil atteste 3a reconnaissance nvors Dieu Tout-Puissant pour le triomphe di&roit et, au milieu de la joie nationale à l'otfision de la cessation des hostilités,il déaire t^CUuier aux autorités municipales des capitule des pays alliés ot de New-York ses oordialfcsféliei-tations ot ses meilleurs vœux pour l'aju*eux accomplissement des tâches pacifi<jù>B qui s'offrent à toutes les nations civilisées.' y. Le conseil communal de Bruxelles, cips ia séance du 2 décembre, a répondu : « Le Conseil, profondément touché desfélîci-tations et des vœux qu'a bien voulu lui adresser, à l'occasion do la cessation des hcsilitéa, le County Councii de Londres, le prie uigréer l'assurance do sa gratitude, La Belgiquia été fière de combattre aux côtés de l'Aii^aterro pour la cause du Droit et de l'Humaubé. Lo conseil communal de Bruxelles est convaincu que l'Angleterre se trouvera encore aux côtés do la Belgique pour raccomplissero&ifc des tâches que la paix va proposer à l'aotiviié des nations civiliscea. », -, - , ■<!>» 1 Le relèvement de l'indusiris îielge Le gouvernement se préoccupa, on le sa.lt, do prendre toutes les mesures nécessaire! pour hâter la reprise des affaires industrielles Avant le retour du gouvernement, le Comité rentra! industriel avait songé à le metlro en contact, dès sa réinstallation à Bruxelles, avec dm personnalités représentant toutes los grandes divisions de l'industrie, tclle3 qu'elles rét v.îtont des classifications officielles. Il a prenoee au gouvernement, qui s'y montre très faverable, ies hommes les plus qualifiés-pour occu£>r cos différents postes—1 „ «rrreH» -vnr-e arrffavrc à. créer un-Comptoir national d'achat et cet or£*uisme avait été institué au moi3 de juin )0J8. c-, •*oxl*i!»t~îr devait réunir les demandes des industriels pour pouvoir grouper les demandes. Mais l'organisme n'a pas donné les résultats qu'on eu escomptait et on a dû lo remplacer par une institution placée sous le contrôle du gouvernement et où les dix-huit branches de l'industrie seront représantées. La Commission for relief, en effet, ne '•eut avoir affaire qu'à un ssul organisme. Chaque groupement industriel dira ce qu'il lui faut ot enverra 3es commandes au service dos achats du Comité central industriel.Celui-ci aura deux délégués dans un office central d'achat qui comprendra également deux délégués du commerce et des fonctionnaires chargés d'exercer lo contrôle nécessaire. Cette office central se mettra en rapport avec des contres d'achat à Londres, Paris et New-York, de façon à obtenir la plus grande rapidité possible dans la fourniture et aussi îe meilleur marché. Le gouvernement ouvrira à l'Office central des crédits à valoir sur les indemnités allemandes. - 1 Nouvelles de l'Etranger i L'eSopl maritime anglais Quelques chiffres permettent de juger de la grandeur de l'effort que l'Angleterre a fait dans la guerre qui finit. De 1914 à 1017, 31,000 navires britanniques ont passé aux docks, sans compter les milliers de navires alliés réparés dans les cales anglaises. Le tonnage total de la flotte de guerre, qui était en 1914 de 4 millions de tonnes, passe en 1917 h 6 millions, les dragueurs de mines passent de 12 en 1914 à 3,300 ! Les équipages et auxiliaires passent de 145,000 à 430,000 hommes. Los transports de troupes britanniques et alliées constituent un véritable prodige. Lisez : à la date de 1917, treize millions d'hommes transportés d'un pays h l'autre, deux millions de bêles de trait, .500,000 véhicules, : vingt-cinq millions de ■ iopnes d'explosifs et \ de ravitaillements militaires ! Le pavillon allemand a disparu des mers, le commerce allemand a été ruiné, anéanti. La question des responsabilités et de la réparation M. Lloyd George parlant des indemnités a ; dit entre autres choses : « Tous les alliés sont occupés à examiner la question. Nous avons réuni une commission qui doit i représenter toutes les nuances d'opinion et qui fera passer à l'Allemagne son désir de conquête. Le justice da nos revendications ne fait pas de doute. La France tiendra compte des dégâts extraordinairement élevés causés à ses villes et à ses villages, sans compter les frais de guerre. La question de la responsabilité dans l'invasion de la Belgique est confiée à quelques-uns des plus grands juristes du pays. Ils sont arrivés à cette conclusion que c'est le kaiser qui doit être rendu responsable de l'attentat. « Rufsiure diplomatique entre Munich et Berlin M. Kurt Eisner a envoyé au plénipotentiaire bavarois à Berlin, pour être transmis à l'Office dos affaires étrangères, le télégramme suivant : « Les récentes tentatives qui ont, été faites pour continuer les anciennes méthodes de l'Office des affaires étrangères et pour empêcher le peuple allemand de connaître la vérité déterminent Je ministre des affaires étrangères de la république populaire de Bavière à cesser tous rapports avec les représentants actuels de l'Office des affaires étran- >i (Signé) Kurt EISNEft. » Lb kaiser reste un dsitgar On mande de La Haye au « Times » : Un Hollandais, revenu dimanche de Bre-Borhaven où il passa toute la période de la révolution, m'a déclaxé que c'était une grave erreur que de supposer qu'on était débarrassé du kaiser. ' Il m'a dit que le kaiser s, en Allemagne, de nombreux partisans qui sont déterminés ji ne pas accepter leur défaite. La proportion des gens fidèles au kaiser et ceux fidèles aui insurgés est d'environ un contre deux. L'armée est certainement diminuée, mais n'a pas cessé d'exister. Elle est commandée par des généraux dévoués à la cause du kaiser. Un grand nombre de soldats sont appelés «kaisertreu» (les fidèles do l'empereur). Mon informateur ne doute nullement que l'on tentera avant longtemps quelquo chose dans le sens d'une contre-révolution. 11 m'a dit qu'une révolution a éclair ù Brème pajoe qu'on appelait de nouveaux contingents pour le front. Beaucoup d'hommes considéraient qu'ils avaient fait assez de sacrifices pour leur patrie et refusèrent de partir. A Bremerhaven, un sous-marin hissa le pavillon rouge. Un autre sous-marin, entrant dans le port, ne battait pa3 pavillon rouge; il était commandé par des officiers «baiser-treun. Un combat s'engagea entre eux et dura longtemps. Enfin le bateau insurgé, qui était le plus moderne et le mieux équipé, coula l'autre, dont le capitaine, deux lieutenants et un officier de réserve furent tués; trois matelots ont été blessés., La guérit a de Guillaume II ' Dans le chAteau de Neufbois, près de Spa, où séjourna l'ex-kaiser, on a découvert une guérite luxueuse dont le toit est doré et dont l'intérieur est blasonné d'arme» et d'emblèmes impériaux. A quelle auguste usage pou-vait-e)Ie bien être destinébf On affirme qu'elle était réservée à un factionnaire d'élite chargé de monter la garde à l'entrée du château de Versailles où Guillaume II comptait s'installer pendant quelque temps en conquérant après la grande victoire qu'il attendait de ses armées"*. Et aujourd'hui la guérite au toit d'or glt lamentablement dans un coin do pare do Neufbois, dernier ve3tige d'un rêve à jamais effondré. Ls plus grand scélérat Lûfcemboùïg, 28 novembre. — A Cologne, JJ-1-1-1 uiicmaufla ont colffd la statue de rexv-kaiser d'une casquette de voyage et lui ont suspendu bras unu vwiiap. Sy*' ïa do** de 'la statue, ils ont collé une pancarte jref-tant cette inscription : « Voici le plus grand scélérat. >> «' *' ■■ «gsstm... ■ .■■ ■ . i .i,.... Dans îe monde estudiantin i Cna réunion Intéressante Ufle réunion plénière de tous les étudiants et « futurs étudiants », c'est-à-dire des jeunes gens qui, leur rhétorique terminée, sont en situation de suivre les cours d'une université, a été tenue mercredi dernier, à 7 heures du soir, dans une établissement du centre, de Bruxelles, sous la présidence de M. Defneù Celui-ci expose la question devant line assemblée beaucoup trop nombreuse pour la capacité du local : au fond de la salle, on se presse à. s'écraser et il n'est plus guère possible ni d'entrer et de sortir. Les universités, dit en substance M. Defnet, sont à la veille de se rouvrir. D'autre part, des classes nouvelles cent être appelées sous les drapeaux et il s'agit de savoir quelles mesures on va prendre pour mettre les étudiants îi même dô Commencer ou d'achever leurs études supérieures sans prolonger davantage cette si préjudiciable interruption. Il est désirable, puisque les ministres comptent s'entourer, chacun dans sa sphère, d'un conseil de com-i pétences, qu'une délégation comprenant un étudiant de chaque université et représentant la fédération nationale de tous les étudiants do Belgique, aille trouver le ministre des sciences et des arts et demande que le dit conseil comprenne dans son sein des représentants de l'élément estudiantin. On discute longuement les modalités de le motion. Le principe de la délégation est voté. Ï1 s'agit, d'élire ceux qui la composeront. Un membre propose d'y adjoindre deux délégué; - qui représenteront les grands établissements d'enseignement moyen ; athénées, collèges, in tituts. ...ais à ce moment, un officier en tenu; formule une protestation en ternies dignes, mais énergiques. Il conteste à des « pékins restés h Bruxelles le droit de parler au noir, d'une fédération « nationale » d'étudiants. Votre ordre du jour, dit-il, annonçait, outre la question que vous discutez, un hommagf à nos morts et des félicitations aux cama rades militaires. Avant d'accepter vos félicitations, nous voulons savoir d'où elles vien nent. Je ne juge personne individuellement : il en est parmi vous qui, en 1914, étaient des' enfants et n'ont pu partir; d'autres ont voulu le faire et n'ont pas réussi; plusieurs ont été faits prisonniers après un essai loyal de pas ser la frontière. A tous ceux-là, nous n'avons rien à dire. Mais aux autres je dénie toutr qualité pour féliciter ceux qui ont fait leu devoir. Et je leur défends de parler de no morts. Une ^ oix : Quel mandat avez-vous pou? nous défendre quelque chose ? ' L'orateur riposte : Quel mandat ? Je sur Rollin, avant la guerre président des étu diants libéraux de Gand. Je dis « libéraux ) évidemment sans esprit de parti, car il n< peut être question de politique ici, mais pouvons prouver que je représente un group digne, numériquement, d'être pris en consi dération. Pendant la guerre, j'ai été solda! je suis devenu officier; j'ai eu trois frère lues et j'ai moi-même été blessé trois fois Que mon interrupteur nous dise ses titres, à lui ! Cette déclaration produit un effet énorme De toutes parts, on discute, on s'efforce 6 conjurer l'orage. Le président invoque l'u, gense. Voilà, dit-il, notre quatrième réuni:"!! et nou.^ n'avons pas avancé d'un pas... Le:: universités vont se rouvrir... — Non, s'écrie M. Rollin : je suis certain du contraire. Une réouverture mettant en état d'infériorité vis-à-vis des autres ceux qui ont servi leur pays, serait une réouverture, scandaleuse. Parmi les étudiants, les tfçiiitflires sont majorité. Un vota^ris en leur absence seïàit ufie iniquité, et une délégation élue par vous, quelque excellente que puisse être sa composition, de quelques bonnes intentions au'élie puisse être animée, ne serait jamais que la délégation des embusqués. A l'unanimité moins trois vois, l'assemblée décide de lever la séance et de surseoir $ toute discussion, à toute réunion jusqu'à cè que les' étudiants actuellement sous les drapeaux soient libres d'y assister. .(« XX' Siècle ».) Ors journée historique A FOSSES De notre correspondant : On le sait : la ville de Fosses a fait aux troupes anglaises, à l'occasion de leur entrée solennelle, un accueil triomphal. Cee hommages de bienvenue ne s'adressaient pas seulement aux guerriers victorieux, mais aux fils de la Grande-Bretagne, issus du même sang que St Feuillen, le grand missionnaire d'Irlande qui a fondé, évangélisé et rendu célèbre l'antique cité de l'Entre-Sambre-et-Meuse.Les autorités militaires anglaises comprirent, dès leur arrivée, qu'il convenait de commémorer cette reprise de relations séculaires par uns grande solennité religieuse.Cette solen nité a eu lieu dimanche, 1" décembre, et elle a revêtu, gràoe à l'action commune des Anglais et des Fossois, le caractère d'une journée historique. A 10 h. du matin, Mgr l'Evêque, amené en auto militaire, fait son entrée dans la collégiale. Le chœur, pavoisé des couleurs alliées, offre un merveilleux aspect. Dans l'avant-chceur, les reliques de St Feuillen, dans leur chasse de cristal Au premier rang de l'assistance, sur un prie-Dieu d'honneur. M. le général Perrera, commandant la 2* division de l'armée britannique. II est accompagné de M, le général de brigade Mac Na-rnara et de M- le capitaine Parisch, commandant le camp; à leurs côt^s, M. le lieutenant Benard-Pupin, de l'armée française, et S. À. Mgr lè prince de Croy-Solre, de l'armée belge, chefs des missions étrangères attachées à la division anglaise. Les hautes et basses stalles, ainsi que le centre du grand eheeur, sont occupés par les militaires anglais et irlandais de religion catholique. C'est leur aumônier, — un prêtre que sa piété et sa distinction font universellement estimer — qui chante la messe solennelle, avec assistance de Sa Grandeur et du Révérendissime uc mrwisuu-'j, Après l'Evangile, M. le Htjyen de Fosses adresse la parole à ses ouaiiles. Il évoque le souvenir du fondateur et protecteur de la paroisse, dont le culte, après tant de siècles, est resté vivace et n'a pas cessé de faire aimer, à Fosses, l'Angleterre et l'Irlande; il met en relief la signification des événements présents qui, à mille ans de distance, ramènent les catholiques de l'Ile des Saints dans la cité fondée par leur ancêtre dans la foi. Mgr le Révérendissime Evêque s'adressa ensuite, du haut du trône êpiscopai, au général Perrera, à son corps d'officiers et aux troupes catholiques anglaises qui occupent le grand chœur; il leur parle, avec une étonnante facilité, dans leur langue et exalte, en des paroles d'un merveilleux à-propos, la Foi catholique apportée par St Feuillen aux peuplades belges de ces temps reculés, foi à laquelle ces soldats sont, comme nous, restés fidèles. C'est ensuite le tour du Révérendissime Père Columba Marmion, abbé de Maredsous. Il est, lui, Irlandais de naissance. Avec une éloquence pleine d'émotion, il glorifie les armées victorieuses de ses concitoyens; il retrace leur œuvre généreuse de libération et de résurrection; il présage l'amitié plus étroite qui unira, dans l'avenir, Belges et Anglais; nous verrons ainsi fortifier et resserrer les liens qui ont autrefois uni nos ancêtres à la nation catholique dont est issu leur Père dans la foi. Et la presse, chantée avec art et piété par des hommes au jubé et une schola d'enfants dans îe sanctuaire, s'achève au milieu du recueillement le plus profond. ! Mais une autre surprise nous attend. Dès avant l'heure de la paix définitive, Fosses va avoir sa « Marche militaire »; non pas la ' marche traditionnelle; celle-ci sera plus originale encore. Après la messe, la Croix s'ébranle, suivie de toute la population fos-soise, massée derrière les drapeaux des nations alliées et les étendards des sociétés locales. Puis, nous voyons prendre place dans les rangs l'armée britannique.. Les robustes soldats enlèvent sur leurs épaules la statue de Sainte Brigide, la sainte irlandaise, le buste d'argent et la châsse de St Feuillen. D'autres partent les flambeaux, d'autres le dais, sous leqnel Sa Grandeur porte lè précieux Ostensoir. Derrière le Saint-Sacrement s'avancent les généraux, lis sont suivis d'une nombreuse escorte d'officiers et de soldats. Puis, M. le député Coppée et les notabilités fossoises. C'est au milieu de milliers de personnes profondément émues, rangées sur une double iiaie, sur une très longue distance, que le cortège des reliques et du Saint-Sacrement s'avança pour rentrer dans la collégiale au chant du « Te Deum ». Après la procession, la musique fossoise w'-eute les airs nationaux anglais, françai-•t belge, et de la foule s'élèvent de longues réclamations à l'adresse du général et de sa glorieuse armée. Au cours du banquet qui suivit la cérémonie, Mgr l'Evêque porta la santé du général •t de l'armée '.r^' iise et le Révérendissime b'oê de Maredsous but à l'armée française. ,0 générai Perrera et le lieutenant Benard-' ipin. attaché français, répondirent en de: ermes aussi aimables que" pleins d'enthou issme. Enfin, M. le doyen de Fosses adressa •n cordial merci, au nom-de la population d? os ses, aux autorités ecclésiastiques et mili-aires,qui ont, par leur participation, donné m si brillant éclat à cette fête improvisée. Au soir de cette journée, il n;y avait à Fosses qu'une parole : « On n'a jamais vu •t on ne reverra plus à Fosses pareille démonstration. Elle nous fait plus aimer er>-•ore les hôtes que 'a victoire nous a anu lés ». il f(\ut aussi le proclamer : l'exemple le foi et de piété donné par un chef d'armée --enu directement des champs de bataille, o0 il s'c:st ceint la tète de lauriers, ne sera jamais oublié parmi nous. Honneur et. iecon naissance à lui, ainsi qu'aux troupes hritan ■iiques, qui nous ont appris comment il cor; vient d'unir le patrioiism!» c-t la religion. - ■—— —■-— Après ie retour... La manifestation OoIenvp.MX à l'Emulation Hier mardi, le Cercle l'Emulation a reçu so® vaillant et aimé président, M. Fernand Ga-lenvaux glorieusement échappé aux baltes allemandes et aux geôles de la Germanie. La fête a eu lieu dans la grande salle de l'hôtel Saint-Aubain, joliment décorée d'oriflammes aux couleurs belges et alliées. Dans le fond, derrière l'estrade, le drapeau da l'Emulation, avec la date de la fondation da cercle : 1889, se détache sur un faisceau de drapeaux tricolores. Aux deux côtés, bustes du Roi et de la Reine. Il y a foule dès avant 5 heures. Parmi ISè personnalités présentes, nous remarquons K{. Max Wasscige, bâtonnier de l'ordre dis avocats; M. Henri Bribosia; M. Xavier I3r<-bosia, greffier provincial; M. le docteur Fal-magne, conseiller communal; M. Félix Doux-champs; les docteurs Ranwez, Bibot, Martin, Dethier; M. Théophile Dethy, ingénieur Cli chef directeur des ponts- et chaussées; M. Dantinne, greffier du tribunal-de commerce M. Louis Huart; M. Sténuit, directeur de l'école incjustriellei; M. le chanoine Lemaire; le R. P. Recteur du Collège N.-D. de la Paix; des prêtres, des religieux, etc. A 5 h., M. le vicaire général Charlier, conseiller d'honneur du cercle, introduit M. Go lenvaux. Le héros de la fête est accompagné de M. le vicaire général Debois, M. le cha noine Schmitz, MM. Louis Lange, Georges Pireon, Georges Devaux, membres du Comité de l'Emulation. Toute la salle est debout. 06 applaudit à tout rompre. On crie à tue-tête « Vive Goleo-vaux 1 ». L'ovation, interminable, est profoa-dément émouvante. M. Golenvaux est accompagné de sa gra-sieuse jeune fille et de ses quatre fils, ijue l'çi} acclame aussi de bon cœur. M. le iRcaifê général Charlier prend la parole.Discours de M. ie Vicaire Généra! Charlier Nous vivons des heures uniques en notr$ histoire; heures d'enivrante allégresse, heu» rcs de triomphant patriotisme ! Secouant s'es chaînes, délivrée de l'odieuse présence d'un envahisseur parjure, transformé sitôt en cruel bourreau, la Belgique s» livre tout entière au bonheur de la libéral rectTTHjuieo. Mère attendrie et glorieuse, elle ouvré"sës bras et presse sur son sein palpitent d'amour, les milliers de ses fils qui l'ont défendue, honorée et vengée, ceux-ci daoa d'héroïques combats, ceux-là dans les douleurs et les privations de l'exil ou day$ les dures rigueurs d'une longuo captivité, Sur tous les fronts, sa main dépose des coix* ronnes, et, rayonnante de fierté, olle redit, à l'univers le mot de la matrone antique -n Ceux-là, du plus humble au pius élevé", rt® modeste soldai au chef suprême de l'armé^ de l'homme du peuple aux grands citoyen» tous me sont joyaux, ceignant ma tête d'u». impérissable diadème. » (Applaudissement^ Cher et digne Président, !. 1 Prenez une part — vous en avez le droiS — dans cette universelle anothéose, dans ca collectif tribut de reconnaissance et d'ad. miration. Car votre nom figure avec éclat dans la liste interminable des héros qui ont grandi et sauvé la Patrie. (Appl.) Fallait-il ajouter à ces honneurs ? à ce trh' but de communs hommages 1 L'Emulatioa l'a pensé. Il aurait manqué quelque choso à sa joie de retrouver son bien-aimé Prési» dent, si elle n'avait pu lui exprimer, ici, dans l'êpanchement de l'amitié, les sentiments qui débordent de nos cœurs. Nous répondons & un impérieux désir de notre affection en oiv ganisant cette, manifestation. Lors da la célébration du LXXV" anniver. saire de notre indépendance nationale, l'Epis» copat belge scrivait : « L'homme se doit à la Patrie. En tout » temps, il lui doit ses services, son or et se^ » bras... A l'heure où elle est en péril, il 1«J » doit le tribut du sang, et même ie sacrifice » de sa vie. En vrai citoyen, il identifie sef » destinées et se3 intérêts propres avec le* » destinées et les intérêts de "son pays, fl » pleure ses deuils et gémit sur ses infoiv » tunes, comme il se glorifie de sas gran." » deurs et de ses triomphes...C'est une mèr.« » il l'aime et il la défend; c'est une bieniVtt. » trice : il la respecte et il l'honore. » (AppLJÎ Saluons ces nobles paroles ! Elles sont lè code sacré et touchant des devoirs patriotiques ! Qui, mieux que vous, cher Président, dans ces années terribles, en a possédé l'intelligence et professé le culte ? (Appl.) < Forçant l'admirable résistance de nos frères liégeois, les barbares ont dévalé, comme un torrent, en notre ville. Leur dessein est manifeste : ils veulent terroriser ses habitants, et les réduire à une honteuse passivité, tant ils multiplient, dès les débuts, les dévastations, les incendies, les meurtres criminels, les vexations les plus injustes. C'est à ce moment critique que vous pra« nez en mains, avec intrépidité, la direction des affaires de la cité. Tous savent avec quelle maîtrise de vous-même et quelle hs» bileté, avec quelle énergie, et surtout avafl quel respect du nom belge et quelle dignité fière devant l'occup.ant, vous avez tenu ce périlleux mandat. Namur reconnaissante te consignera, er lettres d'or, dans ses annales f (Longs bravos.) ■■ Votre amour de la Patrie eut des visées plus hautes, mon cher Président; il vous poussa irrésistiblement à servir de façon plus directe les intérêts de la noble cause qu« défendent la Belgique et ses alliés. (Bravos.) Le jour des révélations est proche, et nous nous réjouissons d'apprendre de votre bouche, les secrets de ce travail ténébreux, de ces patientes investigations, de ces recherches obstinées. Vous nous direz aussi le succès qui les a couronnés, et lès espérances plus liauies que vous avot conçues. t Mais, — vous vous y attendiez, — les 11-: gres qui vous gustteat ont flairé un» proie. :] iW sont secondés par les chacals de la déia- : lion. Voua êtes traduit devant la justice ml- ! litaire, et quelle justice ! L'instruction est longue, les débats serrés. L'accusé se pos* ; sède, c-st retors et il se défend avec vigueur. Mais qu'attendre de liais juges ?... Crime <!■> hauts trahison 1 décideat-ils, que la. uyytoa 1» feagnojput ssul «fejùir. Si nous, '

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Dit item is een uitgave in de reeks Vers l'avenir: journal quotidien behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Namur van 1918 tot onbepaald.

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