Vers l'avenir: journal quotidien

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21 november 1918
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s.n. 1918, 21 November. Vers l'avenir: journal quotidien. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/jd4pk08c97/
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1r* année — f^° (I Sys- - rj-iii-.rwn miiini min 11 n Lo numéro : 10 centimes Jeudi 21 rrcvembr*© 1918 Vers I'Avenir! $i.LL>ACTION & ADMINISTRATION ru» da ia Croix, 29, Namur JOURNAL QUOTIDIEN POUR Et EVOin LE JOURNAL s'acîr&sser aux porteurs ou au Bureau Pour relever Namur i ■■ "Nous i,vons assisté lriar à la séance folennelle àu conseil communal de Na-xnnr. Noc Mérous diro ^ue nous en sommes sorti déçu. Certes il importait de glorifier la Patrie, et M le Bourgmestre a bien fait, dans son discours.de célébrer l'indépendance reconquise, de saluer nos morts, nos soldî.ts,- les armées alliées. Il a bien fait aussi et surtout de proclamer l'attachement de Namur à nos Souverains bien-aimés. Cependant, uou» eussions voulu qu'après cela, il ne se fût pas borné à dire que nos édiles sont asimés du vif désir de rendre à Nainur sa beauté endommagée par les Teutons. Il nons eût été infiniment plus agréable d'entendre exposer ee que l'administration communale a fait déjà et oe qu'elle va faire de suite pour que les ruines soient rapidement relevées et la ville nettoyée, embellie. Il y a urgence. 1 _ " Des milliers, des centaines de milliers de touristes vont bientôt arriver de tous îles points dn globe pour visiter le théâtre de la plus grande guerre qui se soit Jamais livrée. Il en viendra à Namur des multitude». Si la ville n'a à leur offrir à admirer que des tas de briques, des caves remblayées,"ils s'en irpnt en méditant sur 5es désastres qu'a provoqués le cataclysme, et... ils ne reviendront pas. S'ils trouvent la cité redevenue fraîche et coquette, travaillant de toute son énergie à parachever les nouveaux édifices qu'elle dressera sur l'emplacement de eenx que l'ineendie a dévorés, ils se laisseront séduire. Ils trouveront qu'on peut villégiaturer ici d'une manière confortable et agréable. Ils s'attarderont dans nos murs et ils y reviendront. Voilà pourquoi,iadépendamment d'autres considérations diverses,il faut qu'on se mette à l'œuvre sans perdre uno minute. Nous eusE'ion» aussi voulu voir 1e Conseil voler le principe de deux monuments qu'il faudrait grandioses : l'un à 3a mémoire des soldats tombés pour la Belgi j 'e, l'autre pour perpétuer le son-venir des victimes civiles de la barbarie germanique. On n'a rien dit de cela. Nous écrivons cette critique sans la : inoindre acrimonie, et nous serions désolé de peiner n'importe qui. Nous l'avons dit et répété déjà : il faut l'union de tous, l'union cordiale, l'union sacrée, et nous nous efforcerons de la main- ■ tenir.Mais nous nous réservons le droit, en toute franchise et sincérité, de formuler des réclamations ou des propo- -, tiitions utiles au développement et à : l'OiiobcV: i vment de la cité. ' Peur coopérer à cette oeuvre de rénovation, nous ouvrons, dès ce jour, une enquête. Nous convions tous nos concitoyens à y prendre part et à soumettre ici au public leurs idée» sur 1a meilleure manière cie réédifier les parties détruites de la ville, leurs conceptions de ce qu'il faùdr.MÙ: taire pour rendre Namur plus élégante et plus coquette. Nos-colonnes sont ouvertes aux hommes de bonne volonté de tous les partis, dis trouveront ici franc accueil, l'accueil dû à tout bon citoyen aimant sa ville et èésireux de la voir grande et prospère. « Les peuples qui bâtissent sont ceux qui ont foi en l'avenir! ». s'écriait un Jour le P. Coubé, dans un de ses plus ' beaux di «ours. Montrons, en relevant nos ruines, en i érigeant des édifices nouveaux et gran- ; diose. . que nous avons la confiante certitude de la grandeur et de la prospérité de la Ville tle Namur dans les temps qui viendront... La Rédaction âe « Vers l'Avenir! » l3 Eoî à Bruxelles Le bourgmestre de Bruxelles & fait placarder la proclamation que vo^i ; ( ; F\f Chers concitoyens, ; ■ ^ J'ai la joie d'annoncer à la population crue 'îe Roi fera sa rentrée à Bruxelles vendredi prochain 22 courant, vers 10 h. du matin. - ; Notre souverain sera accompagné de la ■Reine, des jecioes princes et de la princesse Marie-José. V. ïi sera à la tôte de deux divisions de 1 ar-jmôe belge, à laquelle se joindront des déla-jehements des .armées alliées. -ï Le cortège, arrivant par la chaussée de ■!Gand, suivra l'itinéraire ci-après : } Porte de Flandre, rue de Flandre, pince SIa-! {Catherine, rue Marché-au-Poulets, bouleva.r1 j -Anspach, place de Brouckère, boulevard du i Word, boulevard du Jardin Botanique, rue ^(Rp£ule4 tue cte ia Lgix place .de la Nation,.^ >:-y - ^ Après avoir assisté à une séance du Parlement, et avoir vu ensuite les trouues défiler devant la place de la Nation, le Roi gagne) a le Palais par la rue de la Loi et 1a rue Royale. i.,e même jour, dans l'après-midi, il se rendra à l'hôtel de ville par la rue des Palais, la place Royale, la Montagne de la Cour, 1«, rue Coudenberg. la rue da la Madeleine et la rue de la Colline. La capitale, par son accueil enthousiaste, témoignera sa reconnaissance et son admiration au Souverain qui lui revient couvert de la gloire la plus pure; à la Reine, qui vécu» pendant toute la guerre au milieu de nos soldats, leur prodiguant les trésors d'une bonté et d'un dévouement sans limites; aux princes, qui symbolisent à nos yeux l'avenir de la patrie; aux troupes héroïques et victorieuses qui ont chassé l'ennemi c^e notre territoire et auxquelles la Belgique doit d'avoir repris.sa place parmi les nations libres et indépendantes. Vive le Roi ! Vive la Reine ! Vive la Famille Royale ! Vive l'armée belge ! Vivent les Alliés I Bruxelles, le 19 novembre 1918. Le Bourgmestre, Adolphe MAX. AUX Û13APE.SUXÏ Drapeaux, flottezI c'est la Victoire Qui chante en vos claquements olairsl Drapeaux, flottez! c'est de la Gioire Qui vous caresse dans les airs ! Drapeaux flottez ! c'est l'allégressa Qui moute eu immense rumeur. Drapeaux flottez, c'est la tendresse Qui bout débordante en nos cœurs t Drapeaux, flottez ! c'est la fierté Ç Qui dans vos plis mouvant tressaille. Drapeaux, flottez!., la Liberté Vous salue après les batailles ! Drapeaux flottez ! c'est de l'orgneil Pour tous nos morts et nos souffrances 1 Drapeaux flottez, c'est, pour l'accueil Frémissant de la délivrance 1 !.. \ Drapeaux, flottez ! c'est pour l'amour Infini de notre Patrie. Drapeaux, chantez ! car c'est le jour De l'Aube immortelle et ravie ! Jean Gyselinx. - PETITE -tHROWKftfê L0 Foi à Paris. — L'« Eeho de Paris » fait prévoir que le roi dos Baltes t-u rendra prochainement dans la capitale français# où aa.© réception solennelle lui sera faiie. — L'épée du Roi. ~ Dès 1914, nneoïsitédo patriotes s» forma à Bruxelles, d'ans le plus gr&ud socrot, pour préparer une manifestation t«n l'honneur du Roi et go laRrin» au len emain rie la victoire. Ou décida d'offrir uu voiie d'or m la Reine, une épee d'honneur au Roi, 1ers de leur entrée dans la capitale. Voici quelques détails au sujet de l'épée. La poignée, en or et en platine, représentera l'aigle teuton vaincu par lu lion belge. Le pommeau figure lo lion; lo bas 'ia ia £ord*, i'ai £le blessé. La garde est rehaussée de diamants et de rubis. Sous le pommeau. les couleurs r.ati nales : un rubis, un brillaiit jaune et uu brillant noir. L'ensemble est (l'un très b?l effet, parait-il, et la Ciselure des mieux eséeutée. Le sculpteur chargé d'établir la maqnette & la fin ri« 1914. l'emporta on Hollande et de là à Paris, où le travail fut exécuté. On lit sur la garde do lepoe ces m^ts en exergue : « La Belgique à son Roi. » « De Bolfren aan bunnen Kouiug. » Lo fourreau «ïi cuir rouge est rehaussé, dans sa partie vupérieure et inférieure, ci'or cisoié et de pierreries. — Dans le corps diplomatique. — Le personne! diplomatique des nations alliées avait quitté Brnxeiie* soit en août 1914. soit au fur et à masure des nouvelle* déclarations do guerre faites aux puissances centrales. II nous revient jeudi prochain. Un train spécial partira du Havre pour Garni, d'où seront ramenés & Bruxelles J«s ministres et leurs missions. Lo corps diplomatique sera au complet pour la réception du Roi au Parlement veîidrodi prochain.11 parait h peu prés certain qne tes légations rîop puissances alliées seront transformées en ambassades. Les presses française et anglaise, à diverses reprises, an cours de la guerre, ont émis l'avis que'la Belgique, ayant pris par sen attitude ic rang de grande puissance », avait droit u. dss ambassades. —• Hommage à M. Prtlm. — M. Priim a^t©» courageux politique luxembourgeois qui osa, eu pleine occupation ennemie, publier ce volume &i remarquable : « Lo Veuvage ri» ia Vérité ». Il y a défendu à l'aide d'une admirable documentation la cause uo la Belgique contre les mensonges allemands. Stoïque,ii attendit les coup* qtie lui destinait la vengeance de nos ennemi*. Condamné à plusieurs années de prison, il vient, de sortir des geôles.Il rentre dans sa bonne villode G lerv aux, dont il est le bourgmestre vénéré.Nous saluons en lui un grand ami de ia Belgique en méxna temps qu'un grand cito3'»n. — La Ville do Bruxelles rachète le Palais (TArenberg. — Le duc Lnglobert d'Arenberg, quittant le pays, a réalisé les biens qu'il possédait en Belgique. Il a vendu notamment a ia ville de Bruxelles.pour la somme de 7 millions, Bon palais do la rue aux Laines. Quant à sou château d'iïererlc,il en a fait don à l'Université do Louvain avec vin^t-cinq hectares de terrain y attenant. Lo vieux palais d'Arenborg a été vendu à la ville de Bruxelles à ia condition qu'il ne serait pas morcelé! Un groupo lui offrit une somme double pour 1 acquérir dans le but do mettre lo terrain en valeur, mais le due n'a pas accepté ces offres. « Je quitte la Belgique, a-t-il dit à M. Steens, Ff. de bourgmestre, avec lequel il a réglé la cession d^ l'immeuble, à grand regret. Je suis Belge de cœur et d'âme. Depuis 7jrès do cinq siècle» mes ancêtres ont habité lo pays et y sont nés. Je n'ai jamais voulu porter les armes contre la Belgique, mais jo suis membre à vie de la Chambre des Seigneurs d» Prusse. Je vais résider en Hollande, jo vends mon immeuble et toutes ses dépendances à la ville de Bruxelles, à la condition qu'il «oit maintenu dans son état actuel. » Le palais reprendra le nom do « Palais d'Egraont ». Il deviendra le palais des fàtes de La ville de Bruxelles. — Un avion géant. — On vient de construire on Angleterre le plus grand avion existant dans le monde entier.Il a fait hier le tour de Londres ayant à bord quarante personnes, gariui ios-cfuelles se trottvaitmt dix dumas» ,r. Fable express. — Voiei une fabulette d'ac-taauté : « Nous sommes le sel âe la terre A dit dans un propon Hu«tèr« Guillaume, puisqu'il faut i'appaibr par aenxiozn, Et ie Ciel ino regarde ! » « Mais le sel de la terre, a répondu TVl' 'on, Mesombie,«»i centonx(iut,(itrodans iasaoutArde.» Hemreîles de l'Eiraopr Le châtiment Les membres social-démocrates indépendants du gouvernement allemand se proposent de demander la création d'un tribunal politique, chargé d'instruire le procès de ceux qui sont responsables de la guerre et qui ont mis obstacle à la paix. Ils demandent l'arrestation de l'amiral von Tirpitz? du général Keim, de M. Kapp, président du Vaterlands-pariei, de l'amiral von Hoetzendorff, etc. Extradition do l'Empereur d'Âllemsgna et du Krcnprinz Voici le texte du projet de résolution élv boré, à la Chambre française, par MM. Fré déric Brunet, Ch. Bernard, Lecointe et Pey-ro ux : « La Chambre invite le gouvernement à » provoquer, d'accord avec ses alliés, l'ou-» verture du procès des gouvernants respon-» sables de la guerre et à réclamer leur ex-» tradition partout où ils se trouveront. » En motivant sa proposition, M. F. Brun se a fait valoir la nécessité d'un tribunal inte national, composé des représentants de toutes les populations indignement torturées. Cette cour jugerait les coupables de tant de méfaits, de tant d'horreurs et do tant de larmes. A cette occasion, M. F. Brunet, avec une logique irréfutable à laquelle applaudira le monde entier, a déclaré : « C'est en vain qu'on nou3 objectera qu-1 les principaux auteurs se sont réfugiés eu territoire neutre. L'immensité du crime bouleverse toutes les règles du droit. » Comment la Hollande pourrait-elle se ro fuser au vœu unanime des peuples demandant l'extradition du Kaiser et de son fils î Et si même cette mesure était refusée, le fa t que l'empereur et ses conseillers auraient éié condamnés par un semblable tribunal les placerait dans une situation telle qu'ils n'auraient dô refuge que dans la mort. » Saisie des biens do la cauroniis en Prusso Le nouveau gouvernement prussien a saisi tou3 les domaines de la couronne, en excep' tant les propriétés particulières du roi et de.-i membres de la famille royale. On annonce que le gouvernement licenciera la Chambre des représentants aussitôf que possible et supprimera la Chambre des seigneurs. Revue de la Presse L' « Etoile bfilge » définit- opportunément la brutalité et l'hypocrisie alie-mandes : « L'Allemagne avait décidé do violer la neutralité belge et .de passer par notro pays. Tous ses plans de guerro comportaient l'invasion de nos provinces. Elle était décidée à ne respecter aucun traité, aucune parole donnée et à enjamber son serment. Si ollo l'avait dit comme elle ie faisait, elle n'eût été que brutale ; mais il fallait que l'hypocrisie s'en mêlât.A lors, pour colorar son parjure, ello imagina toute une légende. Elle feignit de oroire -qu'avant la deciai'.-tion de guerre, dos eoidate français a . aient pénétré ches nous. C'était donc 1;; Belgique qui avait commencé. Et olus tard, après les premiers «ombats, elle se fit raconter par nn témo.h soi-disant providentiel, le témoin de l'empereur, que les femmes belges allaient aveugler les blessés allemands sur le eharnp de bataille. Et plus tard eacore, quand la horde grise s'abattit sur Bruxelles, l'hypocrisie germanique cria au soandale et so voila ]a fitoe devi nt de prétendus documents seorets découverts dans nos archives et qui n'avaient d'autre portée que colle d'un échangé de vues officieux et prévoyant l'hypothèse où notre neutralité serait violée par l'Ali^magno. L'hypocrisie ten-i tonne poussa de torriblcL- clameurs «t tenta de nous déshonorer devant l'Europe. La xneine alliance do brutalité et d'hypocrisie brilla du plus vif éclat dans les méthodes d'occupation de ces messieurs. Leur brutalité native se garda bien de proclamer qu'elle a vait besoin de nos produits et de nos denrées, et qu'elle les prônait en vortu du droit du plus fort. Jamais elle n'eut uno telle pensée; ©lie établit des «Centrales» par bonté d'âme et dans notre propre inté' ét, par compassion pour un pauvre peuple affame. Mais, ses bonnes intentions ne ho réalisant pas.le peuple,en faveur duquel ; lie inventait ces règlements ingénieur, fut plus affamé encore. Ce fut aussi dans notre intérêt qu'elio imagina de déporter les chômeurs. Elle se garde bien de reconnaître qu'elle avait besoin de bras et qu'elle les prenait où elle les trouvait, parce que tels étaient son besoin et son bon plaisir; mais elle essaya de nous faire comprendre qu'elle était émue par notre misère et que, comme nous ne pouvions pa* nourrir ces malheureux, eile leur offrait à manger en Alie-, magne. Et pour ne pas les faire rougir d'accep-I ter un bienfait, elle leur demanda eu retour, ! quoi? de travailler pour elle! Ainsi ollo réta-! blït l'esclavage antique dans l'intérêt des pau-! vres esclaves. Si bien .que îss Tartufes des j bords de la Sprée couronneront; dignement J l'œuvre do leurs soudards. Ah ! nous la connaissons maintenant l'âme allemande et ia véritable signification de ce que l'on appelait jadis une querelle d'allemand. » ' m • Le « Pourquoi Pas ? » pnWîe cette i chanson bien bruxelloise et sur un air bien parisien : (Air : En. Reosziant d'la Revue J -xv I .To snîs bourgeois du bas d'la vîITq; Depuis quatre ans et quatre mois. S, On s' domaud' chaqu' jour, en famillo : « Est-ce qu'on est encore Bruxellois? » Depuis quatre ans, ce n'est plus vivre ^ i / Ils m'ont pris ma laine et mon cuivre, l Mes clich's, mon chien et mon tab&O j /g. Mais, pair dessus tout, il y ^ Quatre ans qu* ma fille Olga Mang' du rutabaga, I Quatre ans que mon épouse Alfne Aval' do la torréalina. Quatre &as — tas d'aoTs-z-ulilans ! —• f uô J'bouff dos féculent*. t qu' la biér'— c* t'insensé! — Ëct tout just' bon*' pour faire p...leurerf àaaia il e#t teaaps : Au boulwvaH j entends Les olah'ons do l'armé» beigo ot française... Vive le Roi 1 pour un' fois L' Bruxellois A la fin va xa&uger le ccour à l'aise 1 • II Domain on va faire bombance On mettra dans le coquomàr La vrai café d'la Délivrance : On est « dehors » tie not' cauch'marî On n' verra pius leurs sai's binettes Leurs jass's qui pu'nt, leurs gris's casquettes Et tous co» stoeffers d'officiers Marchant avec un «pas d'acier »î„. On d'vra plus su 1' boul'vard S* méfier des mouchards; Leurs boy-scouts et leurs dactylos , i- îs' prendront plus les trams comme un flot Ils 7ie roul'ront plus pour rien Pendant qu'nous. nom d'un chien» Comm' des-a-harengs son és On ne savait plus respirer 1 iluuque, aile» ! Trombonnez, trompottez ! Pistoimoz, bombardez. Tout* la fanfare Tous à grands cris Qu'on chante : « Ils sont partis t Les umformos gris et les barbares ! » III Puisqu'ils ont joué « schampavie », On va enfin être entro nous; On va reprendre son ancienn' vie. Et puis... quoique chos' de bien doux i Tous ensemble on ira voir prendra La fuite aux Conseillers de Flandre Comme aux vauriens sans foi ni loi D'ia Belgique » et du « Bruxellois »î Plus da Kommandantur, D'affich's sur les d'vantur's Où pour un oui ou pour un non On attrapait cinq ans d'prison..* ' ttotr' bourgmestre demain Va rev'nir — et enfin. Eu s' frappant su' l'thorax. On va pouvoir crier : « Yiv' Max! » Mais il est temps : ' Au boulevard j'entendq Les olairons de l'armée beige et française , Vive le Roi! * A l'ais' le Bruxellois Chantera Brabançonne et Marseillaise BAZOEF. Aa Conseil communal da Namu Le Conseil communal a tenu, mererec après-midi, au foyer du théâtre, une séaac solennelle. La coquette salle était abondamment pî voisôe aux couleurs nationales et nami roises. Au fond, au milieu de plantes, le bustes du Roi et de Ja Reine, drapés d'écbai pes tricolores. Un public de 250 à 300 personnes forma l'auditoire, lorsque, à 3 h. 15, un huissier ar nonce : « Le bourgmestre ! Le Conseil con munal ! » Tout le inonde se lève, tandis qu les conseillers prennent place. Derrière eu? quelques fauteuils ont été disposés, qui sor occupés par des dames. Nous remarquons également cinq officier de la garde civique en tenue. Les conseillers sont en habit noir. M. 1 bourgmestre a revêtu son costume officiel. M. PROCES, bourgmestre, qui nous pc ralt très fatigué, donne lecture du discour suivant, que l'assemblée écoute debout : Messieurs, nous sommes libres î Vive à j? mais la Belgique ! Vive Namur ! L'excès de bonheur, qui nous prend à 1 gorge et qui nous étouffe d'émotion, nous fa: déjà oublier les quatre années d'oppressior de privations et de terreur que la popul? tion narnuroise a su supporter aussi val lamment que fièrement. C'est le moment de s'écrier : les humble seront élevés et les maîtres orgueilleux se ront terrassés ! Deux mots sur l'affreux cauchemar, ar jourd'hui dissipé : 1914- ! L'invasion des hoi res teutonnes, farouches et cruelles; le bon: 'oardement et la prise de Namur; Tincendi de plusieurs de ses quartiers; le pillage; 1e fusillades, les atrocités de tout genre. Vers la mi-septembre, la nouvelle du pre dige de la Marne. Les Teutons ont manqu leur mauvais coup, savamment et froidt ment prémédité depuis de longues années Dès ce jour, la certitude de la victoire final entre dans tous les cœurs et n'en sort plu* La Marne ! mot magique qui figurera dan l'histoire à côté de ceux de Salamine et d Marathon. 1915 et 1910 ! La terreur prussienne, le ,r<! gime abhorré de la police secrète, les visite dornicilières, les arrestations en masse, le .• emorisonnements journaliers. 1917 ! Continuation un peu amoindrie d : ce régime, la vie chère, les privations de toi ; genre, la quasi-famine; surtout dans nos ac ! mirables classes moyennes. 1918 ! Recrudescence douloureuse et inquii î tante de ces maux. En mars, nouveau cou I de boutoir du colosse teuton; la poussée d f ses légions sur Compiègne et Amiens. Pari criminellement bombardé. Une émotion ai t goissanle étreint tous les cœurs belges. En juillet, au cri immortel d' « Allons ei i fants de la patrie », claironné par 1e stoïqi: ; ministre qui préside aux destinées de 1 \ France, tous les Alliés sont debout et se me ; tent. en marche. Trois mois après, le coloss i est pantelant et demande grâce. ! Mais jetons un instant le voile de l'oub : sur tous ces souvenirs cruels et autres < i tournons-nous vers les splendeurs ébloui, ' santés du moment présent. Saluons d'abord notre Roi, notre jeune Ro courageux et valeureux, qui s'est couvert c 4 gloire pour la défense de la Patrie. Il a bie I mérité de celle-ci et sa reconnaissance 1 n est à jamais acquise. (Appl. Cris : Vive ] Roi !) | Saluons la Reine, son auguste compagn j qui, sur le sol des champs de bataille, : voulu continuer l'œuvre de charité et d'assi & tance aux malheureux à laquelle elle semb ;jj avoir voué sa vie. J Saluons nos Princes. Partis enfants, dai la tourmente de 1914, les deux aînés noi reviennent adolescents. Ils feront l'admir tion des Belges par leur grâce juvénile ( jeunes soldats. Ils seront au pied du trôi i comme le symbole de notre espérance dar l'avenir et de notre inaltérable attachemei à la Dynastie. Saluons noire hérpïque armée, l'immortel \ * 1 armée de l'Yser, dont les hauts faits seront inscrits en lettres d'or dans l'histoire si complexe et si agitée de notre pays. Sa résistance Opiniâtre et inébranlable su^ le coin extrême de l'Ouest des Flandres lui a conquis l'admiration et les affectueuses sympathies de tou6 les peuples civilisés. Le combat de David contre Goliath ! Les mânes de nos glorieux ancêtres de l'antiquité, du moyen-âge et des temps modernes ont dû tressaillir de joie et de fierté. Les Belges n'ont pas dégénéré. « De tous les peuples de la Gaule, les Belges sont les plus courageux », a dit Jules César. Si les Français, ces autres Gaulois devenus depuis les premiers soldats du monde, ne s'étaient pas battus à côté des nôtres, je me glorifierais davantage à cette heure de l'appréciation du plus grand capitaine des temps t anciens. Saluons, en même temps que l'armée,notre belle jeunesse de 1914 et tous ceux qui, à l'annonce de la patrie en danger, se sont enrôlés volontairement sous les drapeaux avec un enthousiasme et un mépris des dan-' gers bien dignes de la race belge. Honneur à ces braves ! (Appl.) Saluons aussi nos frères d'armes. Saluons les Français, ces bons soldats, intrépides et doux, que le plus implacable adversaire n'a jamais pu vaincre sans les admirer, comme a dit un éminent orateur français. Saluons les Anglais et les Américains, ces hommes flegmatiques et charmants, qui, dans la fournaise des batailles les plus meurtrières, savent conserver une impassibilité déconcertante. Saluons les Italiens dont le courage et la vaillance ont été mis à de dures épreuves. Saluons tous les soldats des nombreux pays qui ont, spontanément, épousé la cause du droit et de la justice dont l'Entente brandissait l'étendard sacré. Il me faut, hélas, dire aussi : Saluons nos disparus, saluons nos morts. Quelle not6 douloureuse, mais inéluctable, en cette heure d'allégresse ! J'ai sur les lèvres les noms des vaillants officiers et soldats de la garnison de Namur tombés à l'ennemi, tombés au champ d'honneur. Je n'oserais les prononcer dans la crainte d'oublis que je ne me pardonnerais pas. I Ils auront leur fête funèbre qui sera l'au-réolement de leurs noms à jamais bénis. Ces noms seront gravés en caractères ineffaçables sur l'airain et sur le marbre. Nous garderons et nous vénérerons avec un soin ja loux les monuments élevé à leur gloire, avet - mission pour les générations fulures de les conserver à travers les siècles comme ur " palladium, comme l'honneur suprême de ls patrie. Hn ma qualité de premier magistrat de ls II ville, j'ai aussi le devoir, au nom de la pu e pulalion narnuroise, de remercier tous ceuj qui ont dû rester au poste et qui ont consa l" cré leur temps et leurs facultés diverses à '■ lui venir en aide dans tous les domaines. s Merci à tous les magistrats, fonctionnaires et employés communaux qui ont été sur la brèche pendant quatre années sans défail' ;t lance d'aucune sorte,. Merci à tous les organisateurs zélés e !• intelligents des deux sexes «des oeuvres d'ali ® mentation et de secours, officielles et privées, îles œuvres des prisonniers, orphelins, main ■t des, victimes de la guerre, etc., etc., au seir desquelles de nombreux fonctionnaires d( s l'Etat et de la province se sont si particuliè rement distingués. e Mais c'est là notre œuvre un peu person n.elle à tous ceux qui m'écoutent et il serai; i- malaisé d'en parler d'une manière trop ék> s gieuse. Nous avons fait notre devoir, tout notre devoir. Quand le calme sera revenu, on saura tou tes les difficultés rencontrées et souveni ® vaincues; on connaîtra toutes les embûcnes ' et les chausse-trappes sans cesse imaginée • par l'ennemi dans l'intérêt de son occupa ■ tion. Alors la saine raison, qui sait venir b • son heure, appréciera comme il convienl tous les services rendus. s On proclamera notamment que le ravi'.a.i-" lement de la Belgique pendant "les qua 're années do guerre a été um> opération merveil-" leuse qui a tenu du prodige. Honneur enfin à tous ceux qui sont sortis " du cauchemar, appauvris très "certainement. e meis les mains nettes de toute compromis 3 sion matérielle ou morale avec les Teutons : Le soleil radieux du printemps de 1919 s< • lèvera sur une Namur déjà transformée el 5 embellie. Elle reprendra son sourire du prin l_ temps de 391* et saura à nouveau attirer ci • retenir l'étranger par la grâce el le charmf B de son accueil, par le décor séduisant de ses sites merveilleux. Dès demain ce sera notre s préoccupation primordiale. e Pour finir et saluer notre chère Belgique permettez-moi de paraphraser la finale di célèbre ouvrage d'Henry Iloussave, inti 8 tuJé 1815 : « Quand un pays résiste au cour; s des siècles à tant de catastrophes, ouand i triomphe de crises semblables à celles qu'i c vient de traverser c'est qu'il a une vitulit-■t miraculeuse et d'inconnaissables réserves tu l- forces et d'énergie. La raison commande di n'en jamais désespérer. Il est impossiMe c ■ mettre en doute les destinées d'un peuple qui. P depuis mille ans,' est allé de résuirootion ci e résurrection. » s C'est pourquoi il faut avoir une foi robuste t- et ardente dans la fortune de la Belgique Vive la Belgique ! Vive le roi Albert ! Vivi i- Namur ! (Appl. Cris : Vive le Roi !) M. SAINTRAINT. — Comme membre dt t_ Conseil communal, je tiens à saluer ici ur e homme qui a failli payer de sa vie son dé vouement à son pays ! (Ovation. — Cris ij Vive Golenvaux !j Je n'ai pas besoin de li nommer : vous l'avez nommé déjà 1 (Nou j. velle ovalion.) L'honorable conseiller caractérise en quel j ques mots la belle et noble conduite du « for g çat » qui vient de rentrer h Namur et don n la libération a été accueillie avec joie pa ,j ses concitoyens. [0 Puis, M. Saintraint provoque les huées d l'auditoire à l'adresse des Allemands donl ; dit-il, il faut sans retard' faire disparaître le traces. Il y a encore en ville des enseigne 5_ teutones, des «Deutscheshcirn» et des nKom le mandantur». Nous ne voulons plus de ton cela! Nous ne connaissons plus de «Kom ls mandantur» ! (Salve d'applaudissements.) 13 L'orateur termine aux cris de : Vive 1 j. nation belge ! Vive le Roi ! Vive le gouvei je nemenl ! (Acclamations.) 10 M. LE BOURGMESTRE. — Il est évider 18 que nous détestons la nation qui nous " tant fait souffrir et que nous ferons dispr raltre les vestiges de l'occupaUqn odieuse qi le vient de se terminer. Prenons un peu de patience. Je fais appel à toutes les bonnes volontés. L'orateur s'étend longuement sur les pillages dont se sont rendus coupables des gens sans aveu qui, croit-il, -ont des étrangers à Namur. II espère qu'à bref délai tout sera rentré dans l'ordre et qu'il ne restera, pour ranpcler le passage des Allemands ici, que le souvenir impérissable de notre haine parce que notre ville a été souillée par ces barbares.M. GOLENVAUX. — Ce n'est pas sans une grande émotion que J'ai repris ma place au banc du collège échèvinal. M. Saintraint a eu des paroles d'ami qui m'ont touché profondément. Je remercie les Namurois des sympathies qu'ils m'ont témoignées quand ma tête branlait sur mes épaules. J'ai su qu'i-.n quelques heures 6,800 pères de famille avaient apporté leur signature pour tenter' de sauver ma vie menacée. J'ai éprouvé beaucoup de réconfort, ces jours derniers, en constatant que je n'étais pas oublié après deux ans et demi d'absence. Les acclamations que je viens d'entendre m'en sont un nouveau ga-• rant. Je vous en remercie tous de tout cœur. . Le moment n'est pas venu de. me laisser aller aux amertumes que m'inspire le passé, ni aux légitimes récriminations que je désire momentanément écarter. Je ne veux en cette circonstance que m'associer à la joie patriotique de tous et vous exprimer la vive affection que je porte toujours à la ville de Namur, à laquelle j'ai consacré bientôt 25 ans de travaux et de dévouement. Je crie, moi aussi : « Vive la Belgique ! Vive la ville da Namur 1 » (Applaudissements.) M. RONY AUX, échevin, rend hommage à M; le bourgmestre dont il rappelle la conduite en août 181* et au cours de la guerre. Des circonstances malheureuses, dit-il, ont fait que le courage et le patriotisme de notre premier magistrat ont été mis en doute. Mais l'occupant lui-même, qui l'avait révoqué de ses fonctions, les lui a rendues. M. Procès avait fait son devoir, tout son devoir. (Appl.) L'orateur dit que M. le bourgmestre a écrit un mémoire détaillé pour se justifier. Il propose que ce mémoire soit édité aux frais de la ville et demande que sa proposition soit mise aux voix. M. LE BOURGMESTRE fa*t un récit de» circonstances, pénibles Ç''ur ]ui, dans lesquelles il s'est trouvé au moment de l'inva» sion. Il affirme n'avoir pas forfait à l'honneur et déclare qu'il démontrera que les Namurois n'ont pas à rougir de leur premiers magistrat. L'orateur expose ensuite en détail ses pour-parlers avec le chef de l'administration civile allemande lorsque celui-ci lui demanda de reprendre ses fonctions. Il termine en disant: J'ai conservé un récit complet de mon voyage, de ma révocation et de ma réhabilitation. Si 'le conseil accepte la proposition de M. Ronvaux, je m'inclinerai volontiers; sinon, je ferai quand même éditer ce mémoire en mon propre nom. Dois-je mettre la proposition aux voix ? M. RONVAUX. — Oui. Que l'on vote sê-; parément. (Signes de dénégation de plusieurs conseillers.) M. LE BOURGMESTRE. — Y a-t-il de l'opposition ? (Non ! — Signes de dénégation.) Il sera donc fait selon vos désirs. La séance est levée. Il est 4 heures. Proclamation dinantaise À nos concitoyens, Complètement battu, l'ennemi a quitté !e sol sacré de la patrie emportant dans sa fuite l'opprobre et les malédictions. La colossale Allemagne s'écroule, tremble, châtiment de son parjure, et la petite Belgique recouvre fièrement l'indépc-ndance, digne récompense de sa loyauté. Acclamons, avec reconnaissance, les vaillants soldats de toutes le3 nations qui ont accompli lagrar.de tâche; acclamons les c.ivii de génie qui les ont conduits à la victoire acclamons le roi A.hert, e; ïi, à la téte de l'armée belge a sauvé de la servitude ce nobles pays dont on avait perfidement rêvé et pré. paré l'annexion. Sur le petit lambeau inviolé de notre territoire, elle veillait, attendant .l'heure propice,, cette armée de héros, conduite par un héros, supportant dans l'exil les privations de la guerre et les horreurs des durs combats, tandis oue, sur le sol envahi, la poprllëtion, stoïquement, subissait le joiug de ta tyrannie <i.n* souiller son âme pure et loyale au conlact de l'âme hypocrite et cruelle de "ennemi, -ans laisser ébranler son espoir patriotique par de fallacieuses promesses et de lâches séductions.Grand Roi, vaillante armés, peuple fidèle, après quatre années de commune, inénarrable épreuve, soyez fiers, jouissez de. la j «g, ! vitleitielle victoire qui assure ■'» la fe-lgicn» ! martyre et désintéressée, la plus belle piga de l'Histoire. Tombes de nos enfants, mort3 ou chamr> d'honneur, gardez sous le gazon fleur' nae i des mains amies, gardez à notre aelir.iraîion et à nos prières, les reliques saintes des mar-. lyrs qui ont rendu à la Belgique son indépendance et ont ouvert à l'humanité l'ère du droit, de la justice et <îe l'honneur. 1 Dinantais I C'est sur des ruines que \-ou3 1 fêtez la victoire ! A votre joie patriotique se mêlent d'amers, : de cruels regrets ! ! "lie a disparu, l'ancienne cité nrospèrs ot ■ pitt: res que lentement édifiée par le travail des. générations; dans l'immense four la'se allumée par la torche deï bandits, se ^nt ; évanouis vos biens, vos fortunes, les èceno-l; mies de voire patient labeur : 450 concitoyens de toute condition, bourgeois et e>u-vriers, ecclésiastiques et religieux, furent 15- \ • chement saisis, "dépouillés, couverts i! in- • • jures, conduits comme un vil bétail en capti- ! J vité; crime sans exemple : 650 de vos cutci- 1 toyens, enfants, adolescents, femmes, hora-: me» d'âge mûr, vieillards sont tombés jê'e^ 1 rm'le sous les coups des soldats barbares. , Ville innocente, pleure tes biens, nleu.'o tai for tune, pleura surtout tes enfants"! 1 Ville morte, sors de ton linceul, relève-toi " de tes ruines comme la Belgique, trio.nous. dans une auréole de justice et de liberté, loi l ar-si, en deux journées.tragiques, tu as èoe. a qurs la gloire, tu retrouveras ta prospé. lé - par l'ardent effort de tes enfants, qui, ga:N i dant au conir le souvenir du passé, ont cum <«»« ï«r«wr.. -•• • • • J:

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Dit item is een uitgave in de reeks Vers l'avenir: journal quotidien behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Namur van 1918 tot onbepaald.

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