Vive Nameur po tot

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01 september 1918
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s.n. 1918, 01 September. Vive Nameur po tot. Geraadpleegd op 18 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/nz80k27d40/
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' ''Séptënibre 1918 (3rae Année) N° SI Autorisé par l'Autorité Militaire VIVE NAMEUR PO TOT Directeur : Léon D E X_. O O Z, Z. 150 JOURNAL MENSUEL Calais.— ft- T. 5, Rue de ValeqcleijQes Namur avant la Guerre II. — Lies Mineurs Tous les matins, vers les six ou sept heures, suivant les saisons, une sonnerie de clairons retentissait au pied de la Rampe Verte : Sol mi, sol mi, sol mi do sol Vous vous souvenez ?... C'était la marche allègre du Génie, des « petits mineurs » se rendant à leur chantier de Velaine. Ses notes sonores se répétaient joyeuses et claires dans tout le voisinage, annonçaient au vieux quartier des Sarrazins le moment de reprendre vie et labeur. Dès la rue des Moulins, des portes s'ouvraient à gauche, des rideaux défraîchis se soulevaient discrètement dans l'encoignure des fenêtres et des gens, étonnés de se trouver si « taurdus », apparaissaient et regardaient le défilé. Les mineurs passaient... leur tenue si typique d'alors,avec l'amplepantalon de toile blanche et la veste gros bleu, et surtout le traditionnel képi, du modèle français, bordé de liserés rouges, la seule coiffure qui portait une visière dans notre armée, les distinguait nettement des autres armes, leur donnait un véritable cachet de soldat travailleur, sapeur habile, pontonnier robuste. Derrière les clairons, ils s'avançaient, par quatre, prenant toute la largeur de la rue. A côté, lwofïicier commandant marchait invariablement sur le trottoir de chez Bull, c'est-à-dire des maisons attenant à la Sambre. Au coin de la rue du Pont, un placide agent de police arrêtait les charrettes chargées de fruits ou de légumes des campagnards venant au marché, les voitures des boulangers, les lourdes et vertes motrices de nos récents tramways. Les mineurs tournaient à droite, passaient devant chez Tichon, fameuse maison de «Tabacs, cigares et... rolles». Près de chez la Veuve Laroche (cartes-vues, souvenirs de Namur... et grandes gouttes —vrai pétrole— à douze centimes) ils s'engageaient, vis-à-vis de la place St-Hilaire, dans la rue Notre-Dame. Ah ! la scène de province, familière et toujours semblable, qu'un Balzac eût si bien décrite ! A force de se voir tous les jours, aux mêmes heures du matin ou de l'après-midi, militaires et civils se connaissaient parfaitement. Les commandements brefs, l'allure sévère des gradés effrayaient un peu nos braves bourgeoises, mais elles rougissaient comme nos jeunes diamantaires, comme nos couturières de seize ans, quand un soldat, un brin effronté, leur lançait à la dérobée, une œillade. Ainsi, les mineurs dépassaient l'hospice St-Gilles, la place Pied-du-Château, où les « nourrins » à vendre chantaient, le samedi, leur cacophonie assourdissante, (..''ancienne pharmacie Vassal, puis le café du sabotier uulot,undes doyens du quartier, dont lecaniche fumait la pipe comme un véritable poilu,laChapelleS'-Materne, près de la rue Courte. Ils arrivaient au bout de la rue dont les vieilles maisons tombèrent naguère sous les pioches des démolisseurs... Ils traversaient ensuite le Pont de Jambes aux « lourdes jambes arquées de pierre grise », comme dit notre sympathique et distingué concitoyen Monsieur François Bovesse, et par le Boulevard de la Meuse, gagnaient leur polygone de travail, au-delà delà nouvelle rue de Francquen. en face de la légendaire V'as-t'y-Frotte.Qui ne les a pas vus à l'œuvre, là-bas ? Qui n'a pas suivi leurs flottilles de bateaux de fer parcourant notre Meuse, ne s'est pas émerveillé de leur rapidité à établir un pont ? D'autres fois, ils couraient par les chemins de Velaine, de Géronsart ou par les bois de Malonne s'exerçant à l'installation de postes téléphoniques. Ils créaient des organisations provisoires entre les forts. Aux jours de sinistres, quand nos fleuves indomptés sortaient de leur lit ou que le feu se déchaînait en quelque endroit, nos mineurs descendaient la Citadelle au pas gymnastique, déployaient les plus beaux efforts d'énergie héroïque et tenace, maîtrisaient l'élément en furie. Ils dressaient aussi, pour les jours de réjouissances comme ceux que la ville se disposait à vivre pour la visite de nos Souverains, des arcs de triomphe géants, apportaient leur part précieuse aux fêtes où paradaient les fiers lanciers, où défilaient les fantassins à double pompon rouge.

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Dit item is een uitgave in de reeks Vive Nameur po tot behorende tot de categorie Frontbladen. Uitgegeven in Namur van 1916 tot 1918.

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