Vive Nameur po tot

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01 september 1917
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s.n. 1917, 01 September. Vive Nameur po tot. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/fn10p0xq0m/
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VIVE NAMEUR PO TOT Directeur : Ijéon DEILtOOSZ, D. 23 JOURNAL MENSUEL e NOTRE CASERNE « Salut ô notre belle Caserne, Caserne Léopold salut ! Des rives embrumées do 1 Yser, nous t'envoyons un souvenir attendri, un bonjour ému. En Août 1914, enilainmés par le grand souille patriotique, c est à peine si nous t'avons fait nos adieux. Enfants prodigues, délaissant la demeure familiale, témoin de leurs premiers pas, de leurs joies, de leurs peines, nous t'avons quittée sans grand regret, sans même nous retourner pour voir, une fois encore, ta silhouette imposante et majestueuse.Tu n'étais pas non plus émue, outre mesure en nous voyant partir, pour toi nous allions, comme chaque année, au Camp et quelques semaines après nous te reviendrions tout aises de te retrouver accueillante et reposante. Des semaines, des mois ont passé hélas! nous ne sommes pas revenus et depuis, comme nous,tu souffres de la «Kultur Teutonne». Cliemineaux, nous logeons au hasard, au jour le jour. Châteaux somptueux, auberges modestes,granges inconfortables, bivouacs mals-ins,tranchées glaciales, sont nos gîtes d'une heure, d une nuit,de plusieurs semaines. S'en plaindre ? Jamais ! Mais que, de fois avons-nou«, môme ceux qui fréquemment sautaient le mur, pensé à tes chambres spacieuses et gaies, à tes écuries si claires-, si jalousement entretenues, où nos braves chevaux vivaient choyés, heureux. Les premières heures qui suivirent notre exode, tu les passas dans une morne solitude à peine troublée par le bruit de la canonnade lointaine, les vitres de tes larges fenêtres seules en frissonnèrent. Le Boche resserrant son étreinte, les forts furent attaqués, le 420 entra en lice. Les coups reçus par tes vieux camarades te | li rent trembler sur ta base, tu vécus leur agonie, tu vis j le flot inonder les intervalles, se répandre dans la ville, tu assistas aux meurtres, aux pillage*, mais par une grâce spéciale tu ne fus pas atteinte et la tourmente passée tu étais toujours là indignée, attristée certes, mais solide et inébranlable. Do ce jour tu as bu le calice jusqu'à la lie. Dt s Boches entrèrent dans ta belle cour, te fouillèrent soupçonneux, tu étais inquiète de ton sort : Le feu ? L'explosif ? Mieux eût valu pour toi car s étant aperçus de ce que tu étais be le, saine, confortable ils t'occupèrent et tu abrites les parjures, les assassins de tes enfants, même une de tes dépendances a servi de prison aux otages. La punaise bochè s'est incrustée, elle grouille jusque dans tes moindres recoins. Adieu la fine chanson Wallonne, adieu la grave et fière chanson flamande ! Tes couloirs retentissent des échos du « Wacht am Rhein » clamé parla grossière soldatesque teutonne voulant s'étourdir pour chasser ses angoisses, pour oublier le châtiment inéluctable. Suprême injure, dernière abomination ton dôme, au haut duquel si souvent claquèrent fièrement nos trois couleurs arbore maintenant l'odieux et exécré drapeau allemand. Tu frémis sous l'outrage et non seulement plus un de nous n'est là pour te défendre, pour amener le maudit drapeau, mais encore tu te demandes ce que nous sommes devenus, si jamais tu reverras tes enfants. Ne crains rien, certes nous en avons vu de toutes les sortes, certes beaucoup de nous donnent leur dernier sommeil mais plus aguerris, plus résolus que jamais nous attendons avec impatience le moment de chasser l'étranger, de revoir notre ville «Notre Caserne» de reprendre la vie de liberté, de bonheur à laquelle de solides traités nous donnent droit. Loin de t'oublier nous pensons à toi, nous frémissons de joie quand comme cette fois, un ami dévoué, resté au pays, brave la captivité, la mort pour nous faire parvenir, dans notre exil,ton image vénérée,si ardemment aimée. Merci à lui de tous nos cœurs. Au revoir notre belle Caserne, Caserne Léopold à bientôt, UN MOYAT. Septembre 1917 N 7 Autorisé par VAutorité Aiilitnire

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Dit item is een uitgave in de reeks Vive Nameur po tot behorende tot de categorie Frontbladen. Uitgegeven in Namur van 1916 tot 1918.

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