Amon nos autes: nosse gazette veut l'djoû totes les samainnes

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s.n. 1918, 23 Juni. Amon nos autes: nosse gazette veut l'djoû totes les samainnes. Konsultiert 05 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/bc3st7fd4v/
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SAN ON nos AUTESd NOSSË GAZETTE VEUT L'DJOU TOTES LES SAiVIAIIVIVES ADMINISTRATION-RÉDACTION: SOESTERWEG 1694 « «••••••••«••♦♦•♦♦••••»•••**•••«••«*•••••••««•*•«*«•••••••••••••••«*••«• ♦ Comité de Rédaction : j G. FONTAINE — E. LAMBRECHT — L. MARTIN ♦ ABONNEMENTS: tt /~vt T A a- 7 Officiers et Civils 25 cents HUIj-bAJN-Uili Travailleurs 15 r TTi-p j -v-rp-p Officiers et Civils 75 centimes rXvAiNvjJl/ Sous-officiers et soldats 45 centimes Dans les camps d'Allemagne. (souvenir au marecnai aes logis a aruii lerie Devillez, prisonnier évadé.) Le soir du deuxième jour de notre voyage, fait dans des conditions de confortable et d'hygiène comme seuls les Allemands peuvent en imaginer, nous poussâmes un cri de soulagement, nous étions arrivés? La Bruyère de Soltau! Souvenir pénible parmi tant d'autres qui resteront à jamais dans mon esprit! Le temps passé là-bas est certainement compté parmi les heures noires de ma vie, et jamais je n'oublierai les souffrances, les privations, les angoisses dont nous avons souffert les camarades et moi, sur cette terre maudite I, Combien d'entre ceux qui m'accompagnaient là le premier jour reverront le pays? Prisons de guerre d'Allemagne, dévoreuses d'hommes, que tout être civilisé vousmaudisse pour les souffrances et les deuils que vous avez causés! La bruyère de Soltau, immense étendue déserte, plus déserte et plus perdue encore que celle ou j'ai vu les camarades internés à Zeist, ressemble par son aspect aux grands camps d'internement de Hollande. Au moment de notre arrivée rien n'était encore préparé. Les fils barbelés eux-mêmes n'existaient pas. Nous avons été obligés de nous coucher sur la terre nue comme nous l'avions fait à Gembloux, et, comme à Gembloux, la défense était stricte de soulever la tête lorsque nous étions couchés. Nous étions sous la même menace d'être Bfousillé" au premier mouvement insolite. Inutile de décrire nos premières nuits passées dans ces conditions, ce serait une répétition des misères que j'ai contées précédemment lorsque j'ai parlé de notre séjour dans la prairie de l'Ecole Agricole d'où nous venions. Dès les premiers jours, nous avons fait des trous pour pouvoir nous abriter tant bien que mal. Comme outils nous ne possédions que quelques bêches dont j'ignore la provenance. Elles devaient avoir été subtilisées à nos gardiens par des débrouillards. Nous voila donc installés. Nous vivons comme des troglodithes, recevant le matin comme nourriture un pain de munition, qui était très mauvais, avec de l'eau, car comment appeler autrement le liquide légèrement brunâtre que l'on distribuait le matin sous le nom de café? A midi, nous recevions une soupe au pois et le soir environ le volume de trois centimètres cubes de fromage, de saucisson ou de lard. Il fallait faire une queue de plusieurs heures pour obte-nir quelque chose, tant pis pour les malades ou les faibles car pour ceux-là, il n'y avait pas d'espoir de rien obtenir par eux-mêmes, il fallait que des camarades partagent leur trop maigre ration avec eux, ou ils étaient condamnés à mourir d'inanition. Le service médical était à ce moment organisé d'une façon tellement sommaire que l'on peut dire qu'il était inexistant. Nous mangions dans un bol que l'on nous avait donné dans les premiers jours, le même ustensile servait pour le lavage du linge et du corps; c'était d'ailleurs le seul que nous possédions avec notre cuiller. Il est inutile de dire que nous n'avions pas la moindre trace de savon et que nous étions dans l'impossibilité absolue de nous en procurer si peu que ce soit. C'est dire l'aspect repoussant que nous avions tous. Un détail me revient encore; nos latrines étaient constituées par une perche installée sur plusieurs piquets au-dessus d'une tranchée, et les femmes allemandes qui venaient en grand nombre contempler notre misère (sans d'ailleurs jamais essayer de la secourir en quoi que ce soit) avait une prédilection particulière pour l'endroit du camp situé en arrière de ces latrines. Elles tenaient sans doute à nous examiner sous toutes les coutures!! Après avoir vécu environ un mois dans ces conditions, un certain nombre de prisonniers qui peuvent plus ou moins se faire comprendre des Allemands sont réquisitionnés pour travailler à la construction de tentes. Celles-ci furent d'ailleurs admirablement faites, puisque un mois après leur achèvement, au NUMERO 50 PRIX: 3 CENSES ET DMEÏE LI 23 DJUN 1918

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Amon nos autes: nosse gazette veut l'djoû totes les samainnes gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amersfoort von 1917 bis 1919.

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