Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 19 März. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Konsultiert 02 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/4j09w09v3z/
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Jeudi 19 mars 1914 No 65 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un seme. un trim< francs francs francs ANVERS . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR 18.00 9.50 5.26 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau di journal, et dans tous les bureaux de posti de Belgique et de l'étranger. — Les abonne nients partent le l«r de chaque mois et ni peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX: Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR INSERTIONS: La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 25 „ Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après 1 espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal Le numéro : 5 centimes ACTUALITÉS REPRESENTATION PROFESSIONNELLE (II) Dans les pays où la forme du gouvernement n'est pas contestée, des réformes d'ordre pratique s'imposent plus particulièrement au législateur. A mesure que l'organisation économique de la société a progressé, les intérêts professionnels ou corporatifs de l'homme se sont affirmés davantage, ont peu à peu débordé ses intérêts politiques. Obtenir une rémunération avantageuse, jouir d'une réelle indépendance personnelle et sociale, être protégé contre l'arbitraire, n'est-ce pas là chose incomparablement plus intéressante à un électeur que de voir triompher au parlement le parti qui possède sa confiance ? De même, un Jiomme convaincu de l'excellence d'un principe social ou corporatif ou de l'utilité de certaines œuvres d'intérêt général tiendra davantage au succès de ce principe ou de ces œuvres qu'à celui du parti politique auquel il a accordé son suffrage. Les problèmes économiques et professionnels ont pris le pas sur les problèmes politiques. Cependant, si désireux que soient des milliers et des milliers d'électeurs de faire représenter au parlement leurs intérêts professionnels .ou leur idéal social, le mode actuel de recrutement du parlement rend impossible leur représentation. Les élections législatives, quand elles ne se font point sur de simples questions de personnes, sont faites sur le critérium des différentes idées religieuses ou fiscales, selon que l'électeur est favorable ou hostile aux influences catholiques ou que son désir est plus ou moins vif de voir réformer le système fiscal. Si importants que soient ces problèmes, ce ne sont ni les plus actuels, ni les plus vitaux. Aussi, les élections législatives, dépouillées de la majeure partie des intérêts qu'elles devraient avoir la vertu d'éveiller, ne répondent plus du tout à leur objet. C'est au point que nous voyons l'électeur s'en désintéresser et s'abstenir dans tous les pays où le vote n'est pas obligatoire. L'élection effectuée, aucune signification ne s'en dégage, en dehors des domaines que nous venons d'indiquer en les délimitant. La vie réelle du pays n'a nullement été représentée. Rangés en circonscriptions différentes selon leur domicile, les électeurs se trouvent pour la plupart n'avoir aucun intérêt commun. Sauf de rares exceptions, par exemple dans les régions de charbonnage et de métallurgie, aucun groupe professionnel ne dispose de la majorité numérique des voix. Les pays comme la Macédoine, où aucune des nombreuses races qui l'habitent n'a la majorité, sont l'objet de la commisération des autres nations. Dans chacun de nos collèges électoraux, la confusion des intérêts ne le cède en rien à la confusion des races dans la Macédoine. Il est manifeste que le lien territorial entre les habitants d'un arrondissement crée une solidarité extrêmement faible, Cette solidarité ne concerne que la construction de certains travaux publics tels que chemins de fer, routes, canaux dont l'exécution dépend, à part égale, de l'intervention du parlement et de l'intervention des conseils locaux. Le lien professionnel ou corporatif, le lien social sont beaucoup plus solides et plus puissants que le lien territorial. Ils sont cependant complètement négligés, pour ainsi dire oubliés. Les assemblées délibérantes sont très éloignées d'être une image exacte des intérêts économiques et des tendances sociales du pays. Il faut obtenir, sous peine de discrédit pour le régime parlementaire, que le parlement devienne la reproduction fidèle des forces vives d'une nation. Aussitôt, vous verrez sa compétence s'affirmer plus réelle, le travail parlementaire se mieux organiser sous l'influence des techniciens, et partout l'estime publique revenir au législateur. Comment y parvenir ? Comment réussir à représenter sinon toutes les tendances sociales, économiques et politiques de tous les électeurs, du moins les, principales auxquelles ils sont attachés? Ce sera en donnant une part d'influence convenable aux organismes collectifs, aux multiples sociétés d'intérêt général — associations, syndicats, cercles, ligues — qui, doués de la personnalité juridique, représentent autant de foyers d'énergie et de propagande. Pour manifester les principales tendances de l'homme, il est nécessaire de représenter non seulement ses tendances individuelles quand il se trouve isolé, mais ses tendances professionnelles telles qu'elles résultent de sa participation a la vie collective des groupes. L'homme est un être social au moins autant qu'un être individuel. Un grand nombre de ses tendances ne se dégage que lorsqu'il agit par groupement. C'est sur cette observation capitale qu'est fondé le principe de la représentation professionnelle. On a souvent constaté que les foules, les êtres collectifs n'ont pas la même psychologie, les mêmes passions que les individus considérés individuellement qui composent ces foules. L'émotion collective qui s'empare d'une assemblée a une nature spécifique différente de l'émotion qui aurait saisi chaque membre de cette assemblée si chacun d'entre eux était resté isolé de l'ensemble. On en conclut que le meilleur moyen de représenter exactement les tendances professionnelles de l'homme serait de donner une influence électorale réelle aux associations qui cristallisent ces tendances. Aucun antagonisme ne paraît possible entre la représentation des individus et la représentation des groupements. Et on en arrive à soutenir que la représentation des groupements s'impose comme l'unique manière de parvenir à une représentation complète des individus. (.1 suivre.) Firmin Charlerie. Dépêches télégraphiques [Service de l'Agence fÎAFAS) DANS LES BALKANS Le ministre de Serbie à Consiantinople Constantinoplè, 18 mars. I.ii Porte a donné son agrément à la nomination de M. Nenado-vitcli- comme ministre de Serbie à Constat) tinopte. Le budget serbe Belgrade, 18 mars. — La Skoupchtina a voté le budget de J914 en principe pur soixante-seize voix contre quarante. Le cabinet Pachitch en Serbie Belgrade, 18 mars. — La nouvelle publiée p;n un journal de Belgrade sur la prétendue reconstitution du cabinet Pachitch ayant étc démentie en son temps ici, mais ayant été reproduite dans l;i presse étrangère, une note officieuse déclare de nouveau que cette nouvelle est dénuée de tout fondement. L'Argentine ne vend pas le cuirassé < Rivadaira Bi enos-Aykes, In mars. — Le ministre de la marine, interrogé au sujet des propositions pour rachat du dreadnéjïg'ht argentin Rivadaira, dément les bruits tendant à faire croire que le goupei netnent est favorable à des négociations relatives à la vente du cuirassé. 11 déclare que, malgré l'importance des offres qu'on pourrait lui faire, le gouvernement est décidé à n'adopter aucune résolution pouvant modifier l'équilibre des forces des puissances. Les élections au Transvaal Johannesburg, 18 mars. — Aux élections des conseils provinciaux vingt-trois travaillistes ont été élus, ce qui leur assure une majorité d'une voix dans le nouveau conseil. Dans, pli: sieurs arrondissements la majorité travailliste a été énorme et beaucoup de "meneurs bien connus ont été élus. Dans l'Ulster Belfast, l<s mars.— Un détachement de la légion de Norfolk est arrivé au c.iâteau de C ii i i; :<fergus. Des .sentinelles ont été placées aux abords du château et à la porte, ainsi qu'au quartier général avec baïonnette aiT canon et fusil chargé. Le château contient une grande quantité de fusils et. de munitions, dont ime partie considérable a été envoyée dans d'autres centres. A Ermiskellen, les gardes de la caserne principale, ainsi que celles de la caserne du château ont été doublées. Protectionnisme russe Saint-Pétersbourg, 18 mars. — Le ministre du commerce et de l'industrie a présenté au c nseil <1ps ministres un nouveau projet de loi qui doit être soumis prochainement à 1 > douma. Ce projet fixé à quinze millions de ponds au maximum la quantité de fonte totale de fer pouvant être importée en Rusmo j:,.. qu'en janvier 1916. Le centenaire de Chevtolienske e.1 Russie Saint-Pétersbourg, 18 mars. — La douma a rejeté par 136/90 voix une interpellation concernant l'interdiction de célébrer le centenaire lie la naissance du poète Clievt.chenske!.' Les octobristes, les nationalistes et les différentes fractions de droite ont voté contre l'interpellation. Les quatre-vingt-dix voix en faveur de cette dernière sont celles de l'opposition. Aviateurs volontaires en Russie Saint-Pétersbourg, 18 mars. — Il vient de se constituer au sein de l'aéro club de Russie un c >rps d'aviateurs volontaires qui en temps de guerre se mettra à la 'disposition du ministre de la guerre. Nouveau chef d'état-major en Russie s\int-1 ktersbovrg, 18 mars. — Le directeur de l'Académie militaire où il est également professeur, le lieutenant général Ianouchke-vitch est nommé chef -de l'état-major général. Le moratorium grec Sai.onique, 18 mars. — On prétend que le gouvernement grec fera cesser le moratorium au commencement de mai. Dans les milieux commerciaux et particulièrement dans l'es banques on attend impatiemment sa suppression. CLASSES OUVRIÈRES il Nous avons examiné samedi les bases de la classification proposée par M. Halbwachs et les conclusions données par lui à son étude : grâce à leur existence indépendante, les ruraux peuvent s'élever dans la hiérarchie sociale ; ne pouvant se libérer da la servitude im posée par le machinisme, les ouvriers ne le pourront jamais. La théorie est déduite d'une étude attentive des statistiques officielles que nous avons citées. En réalité elle procède surtout de la loi d'airain de Lassalle et du matérialisme économique de Marri et d'Engel. Elle conduit forcément à des conclusions socialistes, à ce socialisme des professeurs allemands qui ne repose pas sur des faits concrets de la vie pratique et s'en tient à la dialectique subjective des systèmes préconçus. Analysant le volume de M. Halbwachs, la Réforme sociale fait remarquer avec raison que la question sociale n'est pas seulement un problème matériel d'organisation des métiers, de technique professionnelle, un « taylorisme » quelconque ; ce n'est pas une pure question d'« estomac » comme le croyait Schâffle, ni une question de production et de concurrence, comme l'ont enseigné les économistes de l'école libérale. C'est tout cela à la fois, mais combien d'autres éléments entrent en jeu pour fixer à l'ouvrier sa place aux divers échelons de la société. Le problème ne semble guère douteux que pour la petite catégorie de petits patrons qui, ayant eux-mêmes à mettre «la main à la pâte», ajoutent à ce travail presque purement matériel des besognes d'invention ou de comptabilité qui tiennent leur esprit en haleine : de même aussi pour ces ouvriers des trade-unions dont nous parlent les écrivains, qui, leur besogne achevée, passent leurs loisirs en famille à des lectures, à entendre des conférences scientifiques, etc. On n'occupe pas une place déterminée dans la hiérarchie sociale uniquement parce qu'on gagne davantage, parce que le conditionnement de la vie est plus favorable à la satisfaction des besoins matériels. Les mécaniciens américains, qui sont payés jusqu'à soixante francs par jour dans les usines de blindage des navires, n'en restent pas moins des ouvriers, tandis que les petits fonction naires mal rétribués, tandis que ceux qui exercent des professions libérale-insuffisantes pour les faire vivre n'en sont pas moins des bourgeois. Si donc, continue la Réforme sociau:, ou suivait les doctrines de l'école matérialiste en histoire et en économie, on arriverait à dire que les ouvriers, étanl claustrés en quelque sorte dans- une classe -fermée, à cause des conditions du travail et spécialement par le taux du salaire, il n'y aurait qu'à renverser céS conditions et à remonter ce taux au-dessus d'un minimum déterminé pour rehausser le niveau de vie de ceux qui travaillent dans l'industrie, dont ils-sont les rouages anonymement intégrés. On serait donc amené à conclure que la classe entière pourrait ainsi s'élever d'un seul coup, dans son ensemble et sans transition, à une situation meilleure ou, pour le moins, différente. On irait plus loin et on soutiendrait que, cette modification radicale étant nécessaire, elle doit s'accomplir, soit avec l'aide de l'Etat, soit par la force de l'action syndicale et même en recourant à l'expropriation, avec ou sans indemnité. On arriverait ainsi à adopter les principes fondamentaux du socialisme. Telle est l'erreur à laquelle peut mener le système de M. Halbwachs. La théorie de Le Plav veut au surplus que les hommes, même quand ils son! réunis en grand nombre, ne forment pas pour cela un ensemble, pas plus qu'un amas de pierres ne forme un monument; Ils n'ont, dans ce cas, que des intérêts individuels juxtaposés et non des intérêts communs. Ce qui constitue l'intérêt collectif, cè n'est, pas cètte réunion qui n'est qu'une : simple agglomération, mais bien l'association des hommes dans les deux grands groupements qui représentent la véritable unité sociale, c'est-à-dire dans la famille et la corporation professionnelle. Or, ces deux groupements ont non seulement des intérêts matériels communs, dont le premier est la conquête du pain quotidien, mais ils ont aussi des intérêts moraux dont la satisfaction est indispensable.Les « niveaux de vie » ne sont donc pas uniquement dans la différence des salaires et dans les rapports entre ces salaires et les facultés consommatrices ■ il faut les étudier surtout dans les degrés de la' hiérarchie, dans la dignité de l'homme, du citoyen, du père de famille qu'il importe à l'ouvrier de conserver et d'accroître chaque jour en lui, dans sa personnalité vivante et consciente. Il y a une loi qui préside aux ascensions humaines, c'est la nécessité qu'a illustrée si bien Paul Bourget, de ne pas franchir brusquement l'a étape ». Les différentes situations dans la société sont assises sur un ensemble de traditions, de liens, de degrés qui ne sauraient avoir une formation spontanée, qui se développent et se fixent par l'éducation dans les habitudes générales de la vie. Il est permis à chacun de s'élever en franchissant normalement cette étape et d'arriver à une situation supérieure. Mais c'est une. illusion de croire que les hommes peuvent, s'élever brusquement, en masse et comme d'un seul coup, par la vertu d'une loi ou d'une réforme économique, à une catégorie sociale différente. Cette illusion, conclut la Réforme sociale, est cele des socialistes de toutes les écoles, qui raisonnent sur les choses sans se préoccuper suffisamment du libre arbitre des hommes. Il y a, entre les choses et les hommes, une réaction mutuelle, une interdépendance nécessaire à la marche de l'humanité, et dont l'harmonie assure, en dehors et au-dessus des théories et des systèmes, le progrès dans la vie sociale. — J. T. MATS D'ECLAIRAGE Il est bon, quand ce ne serait que pour préciser certains points <ie notre histoire administrative, de rappeler de temps en temps les rtitroactes de quelques-nnes de ces questions que l'on appelle cou ni minent des « questions pendantes ». Nous en avons plusieurs à Anvers, il y a d'abord la restauration de la cathédrale; vieille celle-là de plus de vingt-cinq ans. Elle a fait un grand pas tes temps derniers, puisque les crédits nécessaires à l'établissement d'un échafaudage d'étude, si l'on peul dire, sont votés depuis deux ans, et puisque, en son assemblée la plus récente, la commission a décidé que l'on allait procéder au placement dudit échafaudage sans autre délai. Cela signifie que vers 1920, si toutefois il y a une exposition à Anvers à cette époque, nous serons très certainement fixé sur le point de savoir si la tour est, ou non, fatiguée. Il y a aussi la fameuse, la grande question du monument Benoit. Celle-ci vient de faire un grand pas a son tour, seulement c'est un lias en arrière. Pour l'heure, les admirateurs et amis du maître ont jugé qu'il est plus urgent de lui donner un tombeau. Ledit tom-lie:lu est placé dans un magasin, en attendant que le projet — on voit s'il y en a ! — de la transformation du Schoouselliof en cimetière, soit un fait accompli. Qu'est-ce que tout cela fait, du moment qu'on a le temps? Parmi les plus récentes « questions pendantes » figurent enfin la livraison du groupe qui doit orner la niche extérieure de la Salle dés fêtes, puis, enfin, le placement des fameux « mâts pour l'éclairage électrique » de la place de la Gare. Ceci est une vieille histoire. Peut-être nos lecteurs n'ont-ils pas oublié cependant que la Compagnie électrique anversoise avait été autorisée, en I90S, à procéder, pendant la se i maine de la kermesse, à un essai d'éclairage ! intensif de la placé de la Gare, au moyen de ! deux mâts en bois de dix-huit mètres de ; hauteur, muni chacun de trois lampes à arc 1 de douze ampères. Cet éclairage, continué péti llant quelques mois, ayant donné des résultats satisfaisants, le collège, en séance du 16 mars 1909, décida de le maintenir. Le service des bâtiments communaux, en outre, fut chargé d'élaborer un projet en vue du remplacement des deux poteaux provisoires par des supports métalliques ayant un aspect plus en rapport avec remplacement à éclairer et avec te caractère architeutcral de la gare. Sur invitation du collège, le service des bâtiments communaux a présenté aussitôt un plan et un cahier îles charges, stipulant que l'entreprise comprendrait le placement et la fourniture de deux mâts eu fonte avec accessoires pour l'éclairage, qui se fera par lampes à arc et par lampes à incandescence. Les soubassements devront être en granit. Le devis de première estimation atteignit la somme de trente-neuf mille francs, ce montant ne comprenant pas toutefois les frais de fourniture fies figures, guirlandes et vases en bronze qui orneront le soubassement et dont le coilt pouvait être évalué à quinze mille francs, environ.En sa séance du 12 avril 1911, le conseil communal approuva ces deux documents. II est assez consolant de constater qu'il y a dans la réalisation des projets votés par une administration quelconque, une partie des opérations préliminaires qui s'exécute avec célérité. C'est celle de la rentrée des soumis-sions.Le 2't octobre 1911, l'adjudication publique relative à la fourniture des deux mâts avait eu lieu, et le \ décembre h'111 le conseil approuvait la soumission d'un tailleur île pierre d'Ixelles, qui s'engageait à effectuer le travail proposé pour ,7,032 fr. fis. Le rapport de la commission des travaux publics faisait observer, à propos dé cette soumission, que l'entreprise ayant été évaluée à 39,925 francs, l'offre la plus favorable surpassait de 7,107 fr. !>8 le montant de l'estimation. Cette majoration résulte, ajoutait le rapporteur, de ce que, dans le devis, une évaluation trop faible a été attribuée aux postes de 2,317 fr. no et de 26,296 fr. 20 se rapportant à la fourniture du granit ciselé et (tu granit poli. Avant l'adjudication, il esl, eu effet, difficile de préciser pour les ouvrages d'art de l'espèce, le coût des parties à exécuter en granit, «parce que le moindre écart dans la forme d'une moulure entraîne souvent des différences de prix dont l'importance ne jieut convenablement être établie que par les firmes qui ont la spécialité de tailler ou de polir ce genre de pierre.» Soit. Telle quelle la livraison était donc raisonnablement rétribuée. Comme stipulation dernière, il fut convenu entre la ville et le fournisseur, que le placement des mâts serait terminé à la date du « 25 novembre 1912 ». .luie ! Tout va bien, comme on voit. Nous ne sommes encore qu'au 19 mars 1914 ! Pendant ce temps, du moins on aime a le croire, tout le monde, sculpteur, ornemaniste et tailleur de pierre, s'impose un austère travail. On imaginé que leurs ateliers respectifs sont tout encombrés des pièces et morceaux de ces grands mâts de dix-huit mètres. Quand conipte-t-on les en délivrer ? Pour notre part, nous avons réclamé l'érection de ces lampadaires féeriques à toutes les grandes occasions, rompant en leur faveur une lance suprême à propos des fêtes Conscience, de la joyeuse-entrée du roi et du cinquantenaire de la libération du fleuve. Nous ne romprons plus de lances désormais. C'est peine perdue. Notre seul désir, répétons-le en terminant, fut de préciser une page d'histoire. Voilà qui est fait. INTÉRIEUR Les tramways de Bruxelles On vient de proposer, à la Ligue du plus grand Bruxelles, de poursuivre la suppression des « boucles » et terminus de tramways en pleine ville. : les lignes aboutissant au centre seraient soudées les unes aux autres, pour le plus grand bien du public, et aussi des sociétés exploitantes, qui économiseraient du personnel et du matériel, éviteraient l'usure provoquée par les boucles de petit rayon, i."exemple suivant a été cité à la ligne : Bientôt — en mai prochain, sans doute, car l'octroi de concession sortira incessamment — la ligne Boistfort-Porte de Nàmur sera prolongée jusqu'à la bourse, par la place des Palais, la place Royale, le haut de la Montagne •de la Cour, le Couderîberg et la rue Saint-Jean, ce qui permettra la - suppression de l'antique omnibus à chevaux aidé parfois de l'autobus. Pourquoi ne pas souder cette lignç à celle de Berchem, par exemple? On supprimerait des manœuvres difficiles — et dangereuses — rue Auguste Orts. et dans d'autres artères très fréquentées des abords de la bourse, et le service ne s'en trouverait que mieux. I.e public aussi, qui pourrait aller de Boitsfort à Berchem pour vingt ou vingt-cinq centimes, si les compagnies le voulaient bien. De même, 011 pourrait souder d'autres lignes, créer Anderlecht-.losaphat, Scheut-Saint-.losse, etc. Un vœu en ce sens sera transmis par la Ligue du plus grand Bruxelles aux autorités compétentes. D'autre part, MM. de Jonghe d'Ardoye et T'Kint ont adressé au ministre des travaux publics la question suivante : En date du 29 mai 1913, la Société des tramways bruxellois a adressé à M. le ministre de l'agriculture et des travaux publics une demande de concession relative au prolongement de la ligne des tramways du boulevard de (irande-Ceinture au (iros-Tilleul. Cette demande est restée sans réponse. L'administration communale de Laeken ainsi que le Cercle des intérêts matériels du Gros Tilleul insistent depuis plus de trois ans pour l'obtention de cette ligne. La délibération du conseil communal en date du 12 août 1912. la démarche du secrétaire communal au commenceuient de février 1914 ainsi que les demandes réitérées prouvent l'utilité île ce projet, et sa non exécution cause un préjudice énorme à la commune et à tout le quartier. M. le ministre ne voudrait-il pas me dire où en est. l'examen de cette affaire ? M. Helleputte a répondu : La demande de concession introduite par la société Les Tramways bruxellois pour le prolongement de la ligne du boulevard de Grande Ceinture, vers le Gros Tilleul, à. Laeken, est soumise à l'examen des différentes administrations intéressées. Il faut souhaiter que les administrations intéressées bâtent un peu leur examen, sinon nous n'aurons plus avant l'hiver prochain ce train qui rendrait tant de services aux Bruxellois pendant la belle saison. L'avancement des officiers M. de Broqueville vient de déposer un projet de loi modifiant la loi du 6 mai 1838 ; il s'agit, de permettre aux jeunes gens désireux de passer par l'école militaire d'accéder éventuellement au grade de sous-lieutenant à dix-neuf ans, âge minimum imposé par la dite loi à tous les aspirants à l'épaulette, quelle que soit leur origine. La loi de 1888 n'avait pas présenté de difficultés jusqu'à ce jour. L'accroissement du chiffre organique des officiers assure, en effet, aux candidats sous-lieutenants un avancement très rapide. Il peut se faire qu'un volontaire, engagé à l'âge de seize ans, se trouve dans les conditions exigées pour pouvoir être nommé sous-lieutenant au mo ment où il a dix-neuf ans accomplis. Dans ces conditions, les "élèves de l'école militaire pourraient se trouver désavantages vis-à-vis des candidats sous-lieutenants issus du cadre. Il est cependant hors de doute, uit 1 exposé des motifs, qu'un officiel* ayant passé par l'école militaire présente, au point de vue des connaissances générales, plus de garanties que celui qui est issu du cadre. Notre arrnee canine Une commission chargée u acheter deux cent vingt-huit eniens ue trait pour mitrailleuses fonctionnera a la 'caserne uu i1'1' régiment ue caranifiiers, placé Dailiy, à partir uu £6 courant. Les personnes qui uesirent présenter des chiens a cette commission sont priees d'en aviser par lettre le major-aujoint u etui-inujui, président de la commission u acnat ues cnieiia, au icr régiment de càraoïriiers. Cet otrtciei les iniurmera du jour ou elles devront pic senter leurs eniens. Les conditions à rempui par les chiens de trait destinés à la traction des mitrailleuses sont les suivantes : sexe, mâle ; taille au garot, 0m70 a 0m75 ; poitrine large et profonde ; rein court et bien muscle , panes droites, fortes et bien musclées ; pieds avec fortes sole, doigt courts en lorme ue patie de chat ; cou épais et bien musclé ; poil court, pas trop clair: queue coupée; âge, dix-huit à vingt-quatre mois. La personnification civile La gauche libérale de la chambre s est réunie mercredi. Elle a examiné la question de savoir quelle attitude elle devrait prendre en présence des nombreux projets et propositions de loi qui ont pour but d'accorder à des organismes sociaux la personnification civile. Eiie a décidé qu'elle ne,pouvait prendre une attitude définitive, en se prononçant pour uu contre cette prérogative qui s'impose parfois. Elle est d'accord pour examiner tout cas en particulier, tout en laissant à chacun le droit de se pronocer comme il l'entend. Pour les victimes de la catastrophe de Thieu Une souscription publique va être ouverte en faveur des victimes de la catastrophe de Thieu. Le gouverneur du Hainaut a fait déposer à l'hôtel du gouvernement provincial à Mons une première liste. D'autres listes peuvent être obtenues chez le président du comité, .M. A. Hanneuse de Castelberg, avenue de la Beine, 102, à Bruxelles. La reine a tenu ' à accoredr son patronnage à la souscription. Chaque liste sera accompagnée d'une carte d'introduction signée par le président du comité. Une fête de charité aura lieu à Mons le 27 courant. Le gouverneur du Hainaut et le prince de Croy y assisteront. Les assurances sociales La commission dite des XV qui s'ocupe du. projet de loi relatif aux assurances sociales s'est réunie mercredi matin pour examiner la situation des ouvriers à domicile. La commission a estimé qu'il n'y avait pas lieu de leur appliquer 1111 régime spécial et qu'il valait mieux les considérer comme les ouvriers de toutes les autres industries dont seuls les ouvriers indépendants ne sont pas obligatoirement assurés. En conséquence les membres de la commission se sont mis d'accord pour supprimer le paragraphe visant les ouvriers à domicile travaillant pour plus d'un chef d'entreprise. La succession royale Le projet de loi approuvant les conventions conclues entre l'Etat et les princesses Clémentine Louise et Stéphanie, en vue de la liquidation de la succession royale, a été adopté hier, après un court échange de vues,, par la commission spéciale chargée de l'examiner. La commission, à l'unanimité, a ratifié les conclusions du rapport de M. Nerincx. Que de pêcheurs ! En 1913, il a été délivré 23,532 permis simples à un franc ; 2.775 permis doubles de deux francs ; 59,754 permis simples à deux francs ; 7,691 permis doubles de quatre francs ; 862 permis simples de huit et 4.556 permis simples à dix francs. Soit un total de 104,170 permis. Le service de santé de l'armée M. de Broqueville, ministre de la guerre, vient de déposer un projet de loi réorganisant le personnel des services administratifs, du service de santé et du service vétérinaire. Il édicté de nouvelles règles pour la détermina tion, par assimilation, des grades des chefs de musique et de l'inspecteur des musiques de l'armée. Ce projet contient des dispositions de nature à assurer un recrutement de choix pour les divers services, en particulier pour le service de santé. Il importe, en effet, alors que la nation confie à l'armée un grand nom hre de ses enfants, que ceux-ci soient assurés d'y recevoir, en cas d'accident ou de maladie, les soins les plus éclairés. Il y va de la tranquillité des familles et de l'intérêt général. De son côté, la situation des chefs de musique de i'ar.iiâe n'est plus adiptée aux circonstances et le gouvernement a jugé utile de la relever comme il convient. Un second tunnel à Braine-le-Comte On confirme que l'établissement d'un second tunnel à simple voie au même niveau que le premier, est décidé pour la voie de gauche de la ligne actuelle de Bruxelles-Midi ;i Mons. Dans l'avenir, quand il s'agira de dédoubler la ligné actuelle, les nouvelles voies seront créées à ciel ouvert parce qu'il sera possible alors de combiner le profil en long de la nouvelle ligne sans être astreint à tenir-compte de la situation de Hennuyères. C'est la présence de cette dernière station et la faible" distance séparant celle-ci du tunnel de Braine-le-Comte qui empêchent de supprimer ce tunnel sur la ligne actuelle, d'après une déclaration du ministre des chemins de fer. CONGO Le service radio-télégraphique Ce service ne donne pas, encore des résultats très satisfaisants. Les communications d'Elisa-bethville avec Kukondja sont rapides et régulières. Par contre, celles échangées avec les postes de Kindu et Kongolo laissent à désirer : beaucoup de messages mettent huit et quelquefois quinze jours pour parvenir à Elisabeth-ville. Quant aux communications avec Stan-leyville, Basoko "et Umangi, leur durée varie entre cinq et vingt jours. Le temps considérable que-prend la transmission d'un radiogramme est attribué en partie au nombre restreint d'heures de service que les chefs de poste à la T. S. F. consacrent journellement à la transmission et à la réception des messages. Aux chantiers de l'Union minière On annonce l'arrivée prochaine à Elisabeth-ville de six cents travailleurs du Nyassa portugais qui seront tous employés à la mine de l'Etoile. Le départ du docteur Taverne, médecin de l'Union minière, crée une vacance à laquelle il devra être pourvu sans retard. Le service médical et la direction de l'industrie et du commerce se sont mis d'accord pour procéder doux fois par mois à une visite générale des campements. Le prix des matériaux au Katanga Par suite de la réduction des tarifs de transport par chemin de fer dans l'Afrique du sud, le prix de revient des matériaux importés au Katanga a subi une réduction correspondante de dix pour cent en moyenne. Cette constatation résulte du prix de vente des principaux matériaux importés à Elisabeth ville depuis le 26 janvier dernier. NOUVELLES MARITIMES Le « Kaiser Wilhelm der Grosse • en collision avec un trois-màts Un marconigrainme envoyé par Je steamer KAiser Wilhelm der Grossi-: annonce que ce navire est entré en collision à une heure dix-huit du matin par 50° 52' de latitude nord et 4° 5' de longitude ouest avec un trois-màts goélette inconnu, qui a sombré; Le Kaiser Wilhelm der Grosse est resté sur les lieux de l'accident jusqu'à trois heures, afin de rechercher l'équipage du trois-màts goélette. Le bateau abordeur n'est pas endommagé. Autre sinistre Constantinople, 18 mars. — Une dépêche du Lloyd'annonce que le steamer italien Genorosi; est entré en collision avec un bàiim.iii gveC à l'ancre. Tous deux se sont échoués. Le Ge\ô-rose serait en assez mauvaise position. u ■> deux compartiments remplis d'eau. Les ireis de l'Elùe Les frets de l'Elbe sont montés de 4 pfennigs par suite des hautes eaux de Bohême qui rendent impossible le déchargement. Aucun ba-u;a,< n'est descendu. Le trafic est rare. On suppose que les taux de frets seront encore augmentés dans le mois. L'émigration autrichienne La N'eu: freie Presse annonce que des discussions sont encore ouvertes entre le gouvernement et l'Union des lignes continentales au sujet de la limite d'âge de chaque Autrichien astreint au' service militaire. Son transport ne pourra être permis sans l'autorisation requise.' Les société demandent que cette limite d'âge ne soit pas plus élevée qu'en Allemagne, tandis que le gouvernement prescrirait une limite encore plus étendue. Le pool de l'Atlantique D'après des bruits émanant de différentes sources, les travaux des lignes de la conférence à Berlin se heurteraient à nombre de difficultés. Celles-ci résident en partie dans ia réglementation des quotes-parts, dont la proportion a été considérablement transformée par le brusque changement des conditions de l'émigration austro-hongroise et de l'émigration canadienne. La Hamburg-Arnerika-Linie a élevé des prétentions bien définies, auxquelles on n'a pas accédé jusqu'ici. Des entraves sont mises également par la Cunard line à son entrée dans la convention, parce que des opinions très divergentes se font jour aussi sur les mêmes conditions. On a nommé provisoirement une commission de huit personnes pour discuter à fond ces questions opposées. Berlin, 18 mars. — La grosse difficulté de ce jour est l'impossibilité où l'on a été de trouver un terrain pratique pour amener la Cunard line à donner son adhésion au Pool, ce' qui est de la plus haute importance pour les lignes de la conférence comme pour cette compagnie elle-même. Il s'agit surtout, comme 011 sait, de la quote-part échéant à la Cunard line dans le trafic de l'émigration hongroise. En outre, il y a encore plusieurs autres questions à régler entre les diverses sociétés. La Canadian Pacific s'est déclarée prête en principe à adhérer à la conférence; cependant, 011 n'a encore pu trouver jusqu'ici de solution définitive, si «même 011 réussit à résoudre le problème. Les lignes continentales se sont entendues sur les points principaux. A .la vérité. les\ difficultés avec la Holland-Amerika line ne sont pas encore aplanies, de même qu'on n'a pas encore arrêté les bases de la question des frets dans l'Association des sociétés de navigation nord-atlantiques. Demain, les délibérations seront poursuivies avec les représentants des lignes anglaises. COURRIER D'ANGLETERRE Londres, 18 mars. Plaise à vos lecteurs nie permettre de les avertir que l'opinion britannique 11'est pas présentement favorable à la nation ou au gouvernement belge. Il serait plus exact de préciser que c'est surtout votre gouvernement qui est incriminé; puisqu'il s'agit de griefs que la moindre mesure administrative officielle pourrait dissiper. Il s'agit d'abord des conditions dans lesquelles s'exerce l'espionnage allemand en Belgique au détriment de la Grande-Bretagne. Notre mécontentement s'est accentué tout récemment à l'occasion d'un couple d'espions, les époux Gould, que la cour de police de Bowstreet vient de déférer au jury criminel. Précédemment, dans des affaires identiques, nous étions informés par l'accusation que la plupart des pièces à conviction saisies chez les inculpés étaient des lettres dont Tes enveloppes portaient le timbre d'Ostende ou celui de Bruxelles. Celles de ces lettres qui figuraient aux dossiers des procès d'espionnage comme aussi les lettres ou les télégrammes que la police réussissait à intercepter en cours d'instruction démontraient péremptoirement l'existence en Belgique d'un véritable foyer de conspirations contre l'indépendance et l'intégrité des îles britanniques. Parfois, les informations se précisaient ; on divulguait devant la cour ou devant le jury les noms de certains chefs d'espionnage, toujours résidant en Belgique, dont nos détectives avaient éventé les manœuvres. Cette fois, M. Bodkin, avocat de la poursuite, a mis, comme 011 dit, les points sur les i. Tous nos journaux annoncent que l'espionnage allemand dirigé contre nos arsenaux, nos garnisons et nos ports a pour agent continental un sieur Mu lier dont les bureaux sont installés à Bruxelles, au numéro 81 de la rue Pachéco. Dans une grande partie de la presse, feuilles libérales ou feuilles conservatrices, on s'étonne que vous n'appliquiez p.as à ces agents secrets les mesures d'expulsion qui sont à la discrétion de votre gouvernement. Nous vous savons mauvais gré de permettre à une puissance quelconque, puisque vous pouvez l'empêcher par simple arrêté royal signé sur la proposition d'un ministre, le fonctionnement d'agences dont l'effort incessant | menace une autre puissance amie dont nous 11e croyons pas que vous ayez à vous plaindre. Est-ce bien là de la neutralité ? Nous ne sommes pas évidemment -sans reproche, puisque à plusieurs reprises des Anglais, officiers ou civils, furent arrêtés en Allemagne et sévèrement condamnés pour des faits qui témoignaient au moins d'une illégale indiscrétion militaire ; mais — comme le rappelait hier encore 1111 article du Daily Chronicle manifestement inspiré par le département de la guerre — jamais aucun de ces.aventureux émissaires ne s'est hasardé en territoire belge de façon à vous exposer à des représentations du gouvernement impérial allemand. Il y eut là de notre part un scrupule, un souci de correction à quoi il semble que vous ayez manqué. *** Les éléments de conviction acquis contre les époux Gould sont l'évidence même, et les prévenus n'ont pas seulement songé à en nier l'authenticité. La femme Gould a été arrêtée dans la gare de Charing Cross au moment où elle montait dans un compartiment de deuxième classe avec un billet aller et retour de Londres à Bruxelles Elle emportait trois liasses de documents secrets que s'était procurés son mari et dont les enveloppes scellées portaient le nom et l'adresse du chef de l'espionnage allemand à Bruxelles. D'ailleurs, Gould est en aveux. Il ne se préoccupe que de sauver sa femme, qui, prétend-il, ne se rendait nullement compte de ce qu'il lui faisait faire. Elle portait les paquets de documents à destination et s'en revenait sans avoir rencontré personne au 81 de la rue Pachéco.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle gehört zu der Kategorie Financieel-economische pers, veröffentlicht in Anvers von 1889 bis 1919.

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