Bruxelles-dépêches: feuille d'informations télégraphiques internationales et d'annonces diverses

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s.n. 1914, 18 August. Bruxelles-dépêches: feuille d'informations télégraphiques internationales et d'annonces diverses. Konsultiert 20 September 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/x921c1vh8n/
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■OTPM FfifvpvsMPPMonmiM I 8e Année Ra HÏ5 EDITE PAR LE VELO-SPORT 3, ru® du Ruisséaa lörfi 18 tout 1914 5 Centimes le numéro ernîères Nouvelles L'EREU!L?ELAPAIX^aGuerreFranco-Allemande Lundi, 5 heures. UNE PARTIE DU GOUVERNEMENT A AK.VERS Par mesure de précaution et pour éviter toute surprise, trois départements ministériels ont quitté Bruxelles pour Anvers. Ce sont les ministères de la Guerre, des Finances et des Affaires étrangères. Les ministres de France et de Russie, accompagnent également à Anvers. Ils ont remis leurs documents au Ministre d'Espagne. Ces nouvelles ne présagent rien sur le résultat final des opérations. Ce ne sont que de simples mesures de précautions contre une surprise. La Famille Royale part également. La sitution pour les troupes belges est considérée comme très bonne. Il se prononce un mouvement des troupes allemandes vers le Sud, qui dégagerait nos lignes. Les troupes belges ont remporté un succès important aujourdhui, à un endroit qu'il nous est défendu de préciser. Tout un mouvement allemand a été arrêté La Guerre Apstro-Russe La Guerre Belgo-Àllëtnande La Guerre sur Mer défaite française diécjsive et rapidement amenée, leur permettant de se retourner ensuite contre nos alliés. On sait aussi qu'ils comptaient eur la lenteur de la mobilisation russe et suit des émeutes en Pologne pour en avoir le temps. Or, le tsar vient de sraoquérir l'entière fidélité de ceJïle;-ci en pro/met ta rut de la .reconetituer autonome dlans ses limites d'autrefois. Quant à la mobilisation', ©île s'est accomplie avec une rapidité jemarquabfle et l'armée russe, maintenant prête, s"ébranle pour une offensive dont les résultats ne tarderont pas à se faire sentir. Déjà, en, Galicie, la cavalerie .russe a franchi lia frontière par le haut Bug et le haut Styrj les détachements autrichiens, ca.vallerie et quelques bataillons d'infanterie, ont été bousculés; des bataillons .de landsturm ont lâché pied. Plus à l'Est, un détachement autrichien qui avait pénétré au. sud de Tamopol a été culbuté. L'offensive contre l'Allemagne est entamée en même temps. Bien que les Allemands aient fiévreusement travaille depuis un an à renforcer leurs places de la Vistule, et notamment Grauidens et Thorn, on ne saurait envisager Heur situation sur le front est comme favorable. Ils ont dû, en. effet, faire appel à de trèsnombreuse© formations de réserve pour étayw les cinq corps d'armée actifs baissés sur ce [1 -est douteux que ces troupe?, même appuyées aux places, puissent résister à l'attaque rii longtemps que les Allemands LIEBNECHT SERAIT SOUS LES DRAPEAUX Copenhague, 16 août. — Selon des dépêches de Berlin, le socialiste Liebnecht a pris du iarvieç ^ane l'année. , on bon ordre, la nuit, et qu'elle est venue s'embarquer en chemin de fer à 30 kilomètres de Liège pour rentrer à l'armée. Ce fait d'armes montre bien ce qu'on peut attendre de nos braves soldats. A propos de l'échec de l'attaque brusquée allemande, le.« Journal » du 16 courant imprime ce qui suit : « La résistance des forts de Liège, la vailB lance de l'armée beltge et l'intervention de » notre cavalerie ont eu pour résultat que, de» puis huit jours, les forces allemandes sont » accrochées sur la ligne de la Meuse. » Rendons à César ce qui appartient à César : la cavalerie française, bien que venue en Belgique, ne .paraît pas avoir contribué à accrocher les Allemands à la Meuse. Ce n'était d'ailleurs pas son rôle. Tout l'ihonneur de l'accrochage et de l'échec de l'attaque allemande revient donc aux Belges et cela sans partage possible. C'est la première manche, nous l'avons gagnée tout seuls. La seconde manche va se jouer : cette fois, nous serons aux côtés des alliés et, grâce à Dieu, nous sommes encore capables d'yapporter notre attout. LA DEFENSE DE BRUXELLES Des mesures très sérieuses ont été prises pour assurer la défense de Bruxelles et la mettre à l'abri de toute surprise. Il peut arriver qu'à la suite d'une action se passant même à •une assez grande distance de la capitale, des groupes plus ou moins nombreux de cavaliers ennemis, égarés par exemple, soient refoulés sur Bruxelles et échappent dans une certaine mesure aux gardes des localités.. Dans ce cas, ces groupes se heurteraient inévitablement aux barages établis autour de la capitale, bajages bien gardés par des unités de gardes civiques armés du Mauser et résolus à faire leur devoir. Nous avons à Bruxelles 20,000 gardes bien armés et approvisionnés en cartouches, et qui, depuis 15 jours ont été exercés et aguerris. Nul doute, dans ces conditions que la capitale ne soit à l'abri d'un coup de main tout à fait improbable d'ailleurs. Une tone nouvelle : environ 800 défenseurs de Liège viennent encore de rentrer dans nos lignes, avec tous leurs officiers et gradés. Cette troupe a continué à tenir là^bas le poste 'qui lui avait été assigné et ce n'est qu'à la toute dernière limite qu'elle a battu en retraite ♦«-#- Lundi, midi. Une grande bataille Une arande bataille paraît être engagée au Sud de la Meuse et dans. Je Luxembourg entre Français et Allemands. Où nous en sommes Aucun mouvement allemand vers Anvers ou Bruxelles ne paraît plus être à craindre. La tactique allemande est évidemment vivement contrariée par la résistance des forts de Liège, qui, tous, sont toujours en parfait état et combattent vaillamment. _.,...,.. Dès vendredi, la marche en avant des Français s'est accentuée et précisée; ils ont culbuté les Allemands, qui tentaient de s'approcher de la Meuse au Nord de Dînant Les conséquences de ce succès sont très importantes : l'armée belge est solidement retranchée au Nord et l'attaque allemande a échoué à Haelen-Diest. On peut donc conclure que la position des alliés est excellente et que chaque journée qui s'est écoulée depuis huit jours a consolidé les chances du succès final. Les procédés allemands Le Comité d'enquête sur l'observation des lois de la guerre signale les faits suivants, commis par les troupes allemandes opérant en Belgique : 1° Certains soldats allemands ont, au cours de plusieurs engagement» ou aprèsces engagements, maltraité ou achevé des soldats belges blessés, désarmés et incapables de se défendre.. 4^,'•;.'": Les faits de ce genre sont nombreux et sont établis par les témoignages precis de témoins oculaires multiples. 2° Des soldats allemands ont pendu et éventré un soldat belge appartenant au bataillon des carabiniers cyclistes et ont fusillé un autre soldat belge qui soignait son camarade. 3° Des soldats allemands ont pendu et brûle vif un vieillard de Neerhespen. D'autres ont violé des jeunes filles et des enfants à Orsmael. Les parties sexuelles de divers habitants d'Orsmael ont été arrachées. 4° Les troupes allemandes ont, à Haelen, ouvert le feu sur des ambulanciersrelevant leurs blessés; elles ont tiré sur des voitures d'ambulance portant le signede la Croix Rouge. ____« ■ Nouvelles Etrangères LES AVIATEURS FRANÇAIS A METZ Voici les détails sur l'exploit magnifique des aviateurs français à Metz. Le lieutenant Cesari et le caporal Prudhommeau, seuls a bord de leur avion, sont partis de Verdun vendredi à 17 h. 30 avec mission de reconnaître, de détruire si possible le hangar à dirigeables de Frascati, à Metz. Les deux aviateurs sont arrives au-dessus de la ligne des forts : le lieutenant a 2,700 mè- - très d'altitude et le caporal à 2,200. Une canonnade ininterrompue les a aussitôt accueilEs. Au milieu de l'éclatement d'une nuée de ; projectiles, ils ont maintenu leur direction; tm peu avant d'arriver au-dessus du champ de manœuvres, le moteur du lieutenant a cessé de fonctionner. L'aviateur, ne voulant pas tomber sans avoir Templi sa mission, se mit en vol plané et c'est en vol plané qu'il lança -Eon projectile avec un merveilleux 6ang-froid. ■ Pen après, le moteur reprit. Le caporal, de boh côté, avait lancé son projectile. Il ne put, pas plus que le lieutenant, observer exactement parmi la fumée des projectiles ennemis le point de chute. Mais il croit avoir atteint le but. L'artillerie allemande continuait à faire rage, il en fut ainsi pendant dix kilomètres. Plusieurs centaines de projectiles furent tirés 6ur les deux aviateurs qui sont rentrés sains et saufs. Ils ont été cités à l'ordre du joui de l'armée. L'ARMEE RUSSE COMMENCE L'ATTAQUE 'Au «moment où :1e gros des 'forces allemandes vient se heurter au nôtre, d'autres aesail-lanits vont obliger l'Allemagne et l'Autriche r une nouvelle lutte qui semble devoir prendre de suite de sérieuses proportions. On «ait Que -les Allemands f*x&&&lô*toX un** L'ITALIE RAPPELLE SES TROUPES D'ALBANIE Rome, 16 août. — Le baron» Macchio, le nouvel ambassadeur d'Au'triche-Hongxie, a été reçu par le roi, <à qui il a présenté s de créance. L'Italie a décidé de rappeler ses détachements de troupes de terre et de mer qui se trouvent à Scutari. L'APPEL RUSSE A LA POLOGNE A INQUIETE L'EMPIRE GERMANIQUE Copenhague, 16 août. — Selon les dépêches parvenues de Berlin, la proclamation! du grand.duc Nicolas aux Polo nais aurait causé dans la capitale allemande une émotion mêlée d'inquiétude. On paraît redouter un mouvement en Posnanie. Le gouvernement signale de Diest deux faitsintéressants : Un officier allemand du service de santé regardait avec mépris les officiers belges. L'un d'eux lui donna l'ordre de soigner les blessés allemands dans l'hôpital et le prévint qu'il était inutile d'essayer de s'échapper. — «Monsieur, dit l'Allemand, je 5uis officier. c Silence ! Lés Belges sont icioffiriers. Vous n'avez qu'à obéir », lui répliqua l'officier belge. » Le fameux étendard des hussards de la mort est dans l'hôtel de ville de Dicsi. LES ALLEMANDS REQUISITIONNENT DES INTERPRETES Des personnes dignes de foi, venant des localités occupées par les Allemands en Wallonie, racontent que c'est le revolver au poing que les officiers obligent les personnes connaissant un peu d'allemand à leur servir d'interprètes auprès des Belges. Des jeunes filles ayant', sur demande, déclaré connaître l'allemand, se sont ainsi vu obligées de traduire les questions et les réponses qui s'échangeaient entre nos ennemis et les Belges sur les positions occupées par les troupes alliées. Ces jeunes femmes s'entendaient sans cesse menacer de mort, au cas où leur traduction aurait été reconnue infidèle. JRQUIE CEDERAIT DANS L'INCIDENT DES CROISEURS Bien qu'aucune nouvelle précise ne soit arrivée hier, à ce sujet, au quai d'Orsay, on penówjue la Turquie donnera finalement satisfaction! à la Triple Entente en ce qui concerne le « BresQau » et le « Gceben ». Eiïle accepterait, après de multiples négociations, de se con/finner au droit internationaL Des informations de source japonaise absolument -sûres nous mettent en mesure dé faire connaître la forme que le gouvernement du Mikado a donnée à son action contre 'l'Allemagne. lui a adressé un ultimatum la mettant endemeure de retirer immédiatement tous bes navires armés des eaux de la Chine et du Japon. lui a fixé un délai pour lui remettre 6ansconditions ni compensations lie territoire deKiaoTcheou, qui est, on se le rappelle, entreles mains de F Allemagne depuis l'année 1S98et qui est situé dans la province chinoise du ChangToung. Si ces conditions ne sont pas remplies sans délai, le Japon entrera ianniédiatem'eot en campagne. L'accord est complet entre les -gouverne-m e rats de Londres et de Tokio. Il l'est également entre les mêmes gouvernements et ceux de PaTis et de Saint-Pétersbourg. ETAT DE SIEGE EN BULGARIE Londres, 16 août. — L'état dcsiège a été procliam'é officiellement en Bulgarie. COMMENT ON FAIT DES PRISONNIERS On cite le mot d'un soldat des carabiniers qui a déjà fait pas mal de prisonniers allemands : « Je ne prends plus mon fusil maintenant, je m'en vais avec une tartine, lorsqu'ils la voient, ils me suivent. ■» UN BEAU FAIT D'ARMES DE NOS AVIATEURS On cite ce trait de la pan de nos aviateurs : Deux d'entre eux regagnant leur centre, avaient dû aterrir par suite de panne, dans le voisinage des uhlans. Impossible de réparer. Les aviateurs s'échappent, restent dans les lignes. ^ L'avion était considéré comme perdu. Deux jours plus tard, on apprend qu'il-est toujours enjplace gardé par des uhlans. On arme aussitôt une mitrailleuse, une auto de 80 chevaux traînant une remorque. On arrive à grande allure après de l'avion; on surprend les uhlans qu'on met en fuite et qu'on tient en respect à l'aide de la mitrailleuse. Pendant ce^temps-Dà, les hommes démontent l'avion, le .chargent sur la remorque, embarquent, puis le convoi file à'iabarbe desAllemands stupéfiés de tant dJaudace. LE PRESIDENT DE LA CHAMBRE FRANÇAISE A BRUXELLES M. Doumergue, ancien président de la Chambre française a rendu une visite ce dimanche, au Ministre de la Guerre. MORT D'UN AIDE DE CAMP DE L'EMPEREUR Un journal hollandais dit pouvoir assurer de bonne source qu'un frère du pTince de Bùlow, ancien chancelier de l'empire, a trouvé la mort dans l'un des combats autour de Liège. Il s'agit du général-major Karl Ulrich von Biilow. Il était né en I862, à Hamibourg. Il était le cinquième fils du comte JBernhard von Biilow, qui fut ministre d'Etat en Prusse. Le général von Bülow a étié attaché militaire à Vienne, puis commandant du 2e régiment des uhlans de la garde, enfin commandant de la 3e brigade de cavalerie. Il était, en ces derniers temps, aide-de-camp de l'empereur Guillaume. L'EFFORT ALLEMAND Berlin (par voie détournée), 15. —La levée en masse est ordonnée pour toute l'Allemagne. LIEBKNECHT N'AURAIT PAS ETE FUSILLE Berlin (par voie détournée}, 16. — Le gouvernement* allemand dément la nouvelle selon laquelle le député socialiste Liebknedk aurait été fusillé; aucun socialiste n'a été poursuivi. LES ALLEMANDS ET AUTRICHIENS EXPULSES DU MAROC Le résident général du Maroc a ordonné l'expulsion de tous les sujets allemands et autrichiens établis au Maroc. Cette mesure a été prise à la suite de l'attitude de ces étrangers qui, loin de se montrer reconnaissants de l'hospitalité que leur était accordée, se rendirent coupables de menées antifrançaises depuis le début de la guerre. LA SITUATION OFFICIELLE Communication de la légation de France : L'attaque brusquée qui devait se produire par la Belgique et se terminer par une marche immédiate sur la France a échoué, comme l'attaque brusquée des Allemands sur iNancy. Â ia suite de ces échecs, la mobilisation et la concentration françaises se sont effectuées avec une régularité parfaite. t Les mouvements de nos troupes sont bien coordonnés avec ceux de nos alliés. Le corps expéditionnaire britannique a débarqué. Dans la Manche, l'Atlantique et la Méditerranée, la maîtrise de la mer nous est assurée complètement. Des mines ont été, dit-on, immergées par les Allemands dans la mer du Nord. La France et ses alliés se ravitailleront certainement et facilement. Les troupes françaises d'Afrique ont été transportées en France sans aucun incident. Le gouvernement (français, comme le gouvernement -belge, a expressément recommandé aux populations civiles de ne pas prendre part aux hostilités. Tous les cas de participation de la population civile aux hostilités- signalés par les Allemands sont faux. LE PREMIER DRAPEAU ALLEMAND PRIS PAR LES FRANÇAIS Un premier drapeau allemand a été pris par les Français, à Saint-Biaise, dans la vallée de la Bruche, en Alsace. Il 6era envoyé aux Inva- où se trouvent les trophées pris par les armées françaises. On ne connaît pas le nom du soldat auteur de ce glorieux exploit. Rappelons que le 4 août dernier,un marchand de drapeaux de la rue Vieille-du-Temple, M. Charnier, a remis au journal le c Matin > une somme de 5,000 francs destinée à être attribuée au soldat français ayant pris le premier drapeau allemand. UN « ZEPPELIN » DETRUIT Extraordinaire exploit d'un aviateur français On s'étonnait de ne plus avoir entendu parler du Zeppelin qu'on avait vu dans les environs de Liège au commencement de la guerre. On vient d'avoir l'explication de ce silence. Une LA RUSSIE ARRETE LE CONSUL D'AUTRICHE Saint-Pétersbourg, 16. — L'ambassadeur des EtatsUnis à Saint-Pétersbourg confirme l'arrestatkm du consul d'Autriche Hattinen, par le gouvernement russe. LA MISERE EN AUTRICHE L'argent manque et le papier n'a plus court Trieste. — L'Autriche-Hongrie continue d'être en état de siège. L'arrêt de tous les moyens de communication aussi bien que toutes les nouvelles du dehors est complet. LES CHANTIERS D'ODESSA EN FEU Saint-Pétersbourg, 16. — Selon une nouvelle digne de foi, le chantier d'Odessa serait en feu. Un cuirassé russe aurait par mégarde heurté une mine posée par la Russie et aurait coulé. TOUJOURS LE « GOEBEN » ET LE (( BRESLAU » Paris, 16 août. L' « Echo de Paris » croit que le gouvernement ottoman s'inclinera devant Finjonction de l'Angleterre exigeant, avant toute conversation, le débarquement de tous les officiers et de tous les matelots des croiseurs allemands, le désarmement des'navires et leur occupalion par un équipage turc placé sous la direction d'instructeurs anglais. Les milieux diplomatiques croient que ces mesures permettront à la Triple-Entente d'attendre en toute sécurité l'heure du règlement définitif du sort des croiseurs. La suite des événements ne tardera pas d'ailleurs à faire comprendre aux Turcs de quel côté est la maîtrise de la Méditerranée. LE TEMPS TRAVAILLE POUR NOUS Londres. — L'issue de la lutte formidable déchaînée par l'Allemagne ne fait ici absolument aucun doute, et c'est avec un calme parfait qu'on attend la victoire, aussi bien sur terre que sur mer. Quoi qu'il arrive maintenant, disent 1 perts, le grand état-major allemand ne réparera l'erreur énorme qu'il a commise en ne tenant pas compte du patriotisme et de la résistance du peuple belge. La bataille déci-■"ive-■" dans laquelle il pensait écraser, dès le letre d'un soldat arrivée hier à Paris raconte comment il fut détruit le 8 août. On l'avait vu survoler la frontière non loin de Nancy. Ua aviateur de la garnison de cette ville, Perrin, parti à sa rencontre, parvint à le dominer de son avion et lui jeta deux bombes si heureusement que le formidable engin, vint tomber dans les environs de Château-Salins, en Lorraine annexée. UN SOLDAT RUSSE DE L'ARMEE FRANÇAISE Paris. — Dans un de nos régiment de l'Est sera incorporé, demain, un soldat russe : le fils de l'ambassadeur de Russie à Paris, M. Iswoïski. Ce jeune soldat a vingt ans. Il n'a pu c rejoindre » à temps dan» son pays. Il servira dans le nôtre. Son père a pensé que cela revenait au même. Il a eu raison. LES ALLEMANDS DANS LA PROVINCE DE NAMUR Les Allemands qui ont occupé Ciney sans coup férir ont sommé le chef de gare de lui livrer le montant de l'encaisse. Ce dernier s'est immédiatement exécuté, a ouvert son coffre-for* et leur a remis la somme de quatre francs... Du côté de Huy, les Allemands ont constitué un pont de bateaux à hauteur de Flône et ont passé dec troupes q,ui ont pris la direction de Viilersle-Bouillet. Nos soldats ont fait sauter le pont de pierre et ont endommagé le pont du chemin de fer. A Flône, les Allemands ont naturellement mis le feu à cinq ou six maisons. UNE AFFAIRE IMPORTANTE Une affaire importante a été engagée dans la région de Blamont, Cirey, Avicourt, où D#s troupes avaient devant elles un. des corps d'armée bavarois. LES ALLEMANDS EN DEROUTE Les villages de Blamont, Cirey et les hauteurs au delà ont été brillamment enlevés. Actuellement, les colonnes allemandes se replient, laissant des morts, des blessés et des .prisonniers. Nos troupes continuent à progresser dans les Hautes-Vosges, où les Allemands reculent. UN GENERAL ALLEMAND BLESSE Dans la Haute-Alsace, Thann a été repris par nous. Les prisonniers que nous y avons faits affirment que le général von Derailing, qui commande le 15e corps et avait son quartier général à Thann, aurait été blesé à Sarate-Dlaise, dans la vallée de la Bruche. Un drapeau allemand a été pris. LES AVIATEURS FRANÇAIS AU-DESSUS DE MET2 A sign»ler l'exploit de deux avions françaissortis de Verdun, qui, en survolant Metz, ont jeté deux obus sur les hangars de Frascati, où s'abritent les «Zeppelin. Après avoir essuyé plus de deux cents coups de canon, nos aviateurs ont pu regagner Verdun, sans dommage, après avoir accompli leur mission. , Un nouvel aéroplane allemand a été pris près de Bouillon avec 6es deux officiers; le pil^ie 1était blessé. Le peuple est depuis si longtemps dan? l'ignorance àes progrès de la guerre que l'im différence ia plus complète règne dans la masse. L'unique question qui passionne ici, comme à Vienne, est celle d7i crédit II -est impossible d'obtenir le change même d'un petit' billet de banque de dix couronnes. On éprouve la plus grande difficulté à se fournir de tout objet de première nécessité, à moins de le; payer en espèces d'argent et de nickel. Ces! espèces sont fort rares. La valeur de I'argenti' échangé est fortement augmentée, les bflletsj de banque italiens gagnent de 5 p. c. et pour un souverain anglais (livre sterling) on reçoit en échange trente-deux couronnes au lieu de vingt-quatre. début des hostilités, le gros des forces françaises, n'est pas encore engagée. Il est désormais trop tard. Chaque jour qui passe maintenant équivaut à une victoire pour la France. Cet. avis est partagé par le rédacteur taire du a Times », dont la compétenc indiscutable : « Quant à ki flotte anglaise, mainti qu'elle a balayé la mer du Nord, qu'elle a relevé toutes ou presque toutes les mines qu'y avaient mouillées les Allemands, qu'elle a forcé la flotte de Guillaume à se réfugier derrière Heligoland et dans la Ëaltiqii rendu possible le débarquement des troupes britanniques sur le continent, clic attend. temps travaille pour 1 iölue de la mer, elle sait qu'aucun navire marchand ne peut venir ravitaille» l'Allemagne, dont les ressources s'épuisent chaque jour davantage. Pourquoi alcrs se presser, chercher le combat coûte que coûte? 11 viendra ;'i son heure, comme le reste, et ce sera alors LA (( CUEILLETTE » Le vapeur autrii-Irev.aa été et amen Le vapeur allejinz-Will transformé en croiseur anglais à Hamilton (Bei; Le gard . ut actuellement détenus dans le pu Sydney les navires Athene, les steamers Melbourne, Osnabi Germania. Sumatra, S'oizcnfr^-. Tiber. I MflHMHHi mtmm^ÊmÊÊÊÊÊMÊmÊIÊÊtmÊUÊm^

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