Bruxelles-dépêches: journal quotidien d'information

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s.n. 1918, 19 November. Bruxelles-dépêches: journal quotidien d'information. Konsultiert 04 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/f76639m003/
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CINQUIÈME ANNEE. — N° 3 Rédaction et Administration : 3, rue des Atelier», Bruxelles ABONNEMENTS frs. he. 2.50 7.00 mois mois On s'abonne au bureau du journal, 3, rue de» Atelier» on 66, Montagneaux-Herbe«-Potafère». NUMERO 10 CENTIMES Bruxelles-Dépêches JOURNAL QUOTIDIEN D'INFORMATION Mardi 19 Novembre 1918 TARIF DES ANNONCES Petites annoncée, la petite lignefr.0.75 Réclames avant le* annonces„2.00 Corp» du journal „5.00 Faiîs-divera . . * „4 00 Annonce! notariale», avis de «ociétéa, etc M1. 50 Necrologie,2.5\> Pour les petite» annonces, s'adresser Montagne-aux-Herbes-Potagères» 66. té L'Ecroulement de la Turquie Ce que fut la guerre d'Orient A l'Etranger 99 de la Victoire Deux grands chefs militaires ont préparé les voies à la Victoire finale Coup d'oeil au dehors Le Kaiser cherche un emploi! Une information de La Haye annonce : En esence des divergences d'opinion qui se L&£ Luxembourgeois se remuent à lew j font sur le caractère du séjour du kaiser aux tour. Ils vont, ainsi que le constatai Pays-Bas et sur la question de son interned'autre part, une dépêche, decider,menl, le ministre des affaires étrangères de referendum, la forme future d" déclare que les relations du kaiser avec l'arirnement. Une proposition tendante à d< mée ont cessé du fait de son abdication. ciurer in déchéance pure et simple de l Guillaume affecte une grande tranquillitégrandèduchesse u été repoussée. L'influent d'esprit; il témoigne môme une-certaine gaîté, ieure n'a pus épargné ce petit pays, am attribuable, dit-il, au sentiment du devoir acrnalie au milieu de, l'Europe.f compli. On ne peut négliger d'accorder nue vi\— Je soisparti, a-t-il déclare à l'entourage tention uu mouvement qui se dessine au Lu du comte Bentinck, ear ma presence aurait xembourg,d'autant que ce mouvement, L. fv ' pi évoquer en Allemagne quelques désor- Au moment où la population bruxelloise s'apprête à fêter à leur entrée dans ia capitale, à la suite du Roi Albert, les troupes héroïques qui terrassèrent les hordes ennemies, il convient de rappeler les noms des deux vaillants chefs qui tanl d'un « statu quo » établi par tes puù sauces en /.sï>y>, renverserait une situ établie, dont les Luxembourgeois ne pey se détacher sans 'provoquer un inévitable rc maniement de la question. On n'a pas oublié qu'en es derniers I plusieurs écrivains belges n'ont pas hésité . 1 appeler que les diplomates de is:ïu av, dres que je voulais éviter à tout prix. Il était de mon devoir de m'enaller pour faciliter la tache au nouveau gouvernement. Je n'ai pas hésité. Maintenant que je suis devenu un "simple particulier, il importe que je trouve une occupation. L'inaction seule pourrait m'abattre. Je suis un hen ingénieur et je me sens un disposé franchement à la légère du ï■très prononcé pour l'agriculture. Je tra gique. Le vrru est donc officiellement expn \ alimentaire de la Hollande. L'héroïsme beige en Quelques Anecdotes des combats de la libération belgi LA BELGIQUE DE L'AVENIR t L'Importance de la victoire remportée à l'ouest de l'Europe par les armées alliées ne doit pas faire oublier la glorieuse campagne qui se termina par la capitulation de la Turquie. Elle s'était jetée dans la mêlée, sous l'impulsion de quelques exaltés, pour la réalisation d'un rêve aussi vaste que chimérique : il s'agissait de reconquérir l'Egypte et le Caucase et de s'annexer, aux dépens de la Russie, quelque vingt millions de musulmans touraniens avec un immense, territoire . Et ce fut alors l'agression aussi lâche que mesquine de la mer Noire, le 29 octobre 1914, l'étincelle qui alluma le vaste "incendie qui laisse-. l'Orient pour longtemps épuisé, au milieu des ruines et des cendres. Pour répondre à l'agression déloyale du 29 octobre, les troupes russes franchissent la frontière de l'Arménie le i«rnovembre 1914 et s'emparent d'Ardost. Le 3 novembre, prise de Bayazid; le 21 et 22 décembre, désastre d'Ardanan et de Saryskamich; le 19 mai JÔi5, prise de Van; le 16 février 1916, prise d'Erzeroum ; le 18 février, prise de Mouch; le 2 mars^ prise de Bitlis: le 18 avril, prise de Trébizonde ; le 16 juillet, prise de Baïbourt; le 25 juillet, prise d'Erzindjan. Bref, ce fut une superficie 185,640 kilomètres carrés conquis, quatre riches provinces : Erzeroum, Van, Trébizonde et Bitlis. F.n Mésopotamie, la brigade britannique destroupes indiennes entre en action le 8 novem' bre 1914 en s'emparant de la forteresse de Fao,qui garde l'entrée du Chatt-el-Arab. Le 17 novembre, victoire de Sihan, et le 22, prise deBassora; le 9 décembre, prise de Korna; le 3 juin 1915, prise d'Amara ; le 21 juillet, prisede Soukech-Chouyoukh; le 25. prise de Naseriyé ; le 29 septembre, prise de Koutel-Amara;le 28 février 1917, reprise de Koutel-Amara;le ir mars, c'est la chute de la capitale deskhalifes abassides. de Bagdad, la reine desféeries orientales. Puis c'est, le 2 avril 1917, lajonction anglorusse à Kizil-Robat, sur la grandevoie qui mène à la Perse. Le rêve de l'égémonieturcoallemande éprouva une cruelle éclipse,et les abords de l'Asie se trouvant dégagés, lespremiers frémissements de la libération quidevient à l'heure actuelle une réalité secouèrent • alors le vlc-il Ori^i*.v Mais'le colosse russe s'était effondré La masse turque refoulée déferla sur l'Arménie et le Caucase. Les cités conquises furent reprises une à une, malgré l'héroïque résistance des populations indigènes, et le rêve turc, à la réalif sation duquel on avait sacrifié un million d'Ar. méniens, déportés ou assassinés, sembla prendre un moment de la consistance. Mais du côté du sud, la menace des alliés devenait un danger pour les Turcs, hypnotisés par la conquête'du Caucase. En Arabie, le Ierjuillet 1915, les Turcs avaient fait irruption sur le territoire d'Aden. Ils sont battus le 21 par les troupes britanniques à Chaïks-Osman et le 25 à BirAhmad. La révolte arabe éclate le 10 juin 1916. Le 14 juin, elle est maîtresse de la Mecque ; le i« juillet, c'est la prise ne Djedda, puis de Rabeg, de Yanbo, sur la mer Rouge, le 6 novembre 1916, le chérif de la Mecque, l'émir Hussaïn, est proclamé roi du Hedjaz sous le nom d'Al Hussaïn ib Ali. La Turquie avait envahi le territoire égyptien Le blessé entêté Une compagnie se trouvait à 3oo mètres de Saint-Pierre. Les mitrailleuses ennemies établies à 400 mètres derrière le village balayait tout. Le caporal Verstrappen avec six'hommes part et sous le feu d'enfer arrive dans le village. Six hommes sont blessés ; le caporal panse leur blessure et continue seul la reconnaissance. Une balle de mitrailleuse lui perce le bras. Il se soigne puis achève sa mission. Il revient ensuite chez le commandant de sa compagnie qui a suivi le mouvement en avant et lui dit : « Je ne peux plus combattre, mon bras droit est fichu, mais je puisse être utile; employezmoi alors durant toute l'après-midi ». Le brave caporal, le bras en écharpe et s'appuyant sur son flingeot, sous le feu des mitrailleuses, parcourt l'espace découvert de 800 mètres pour assurer la liaison de la compagnie et du chef de bataillon. Le soir le commandant lui ordonne de se faire soigner au poste de secours; notre homme rouspète ayant peur que le médecin, en voyant sa blessure, le fasse évacuer. Cependant, il part sur l'ordre formel de son commandant et rejoignit tout de suite sa compagnie, se jugeant rétabli. * Un dessin fait sous les balles Assis dans la prairie, sans prêter attention aux balles sifflant de tous les côtés, un souslieutenant établit un croquis des positions devant SaintPierre. Je vous prie de croire que dès le 3 novembre 1914 et s'était emparée de toute la péninsule du Sinaï. La première offensive turque contre le canal de Suez, c'est-à-dire contre la voie des Indes, fut brisée du 2 au 4 février simultanément devant El-Kantara, Al' Ferdan, AlDjisr, Toussoun et Sérapeum. La deuxième offensive turque, commencée le 29 juillet 1916, est également brisée le 4 août devant ArRomana (Romani), le 5 à Katia et le n àBirel-Abd. Et ce fut le tour de l'armée britannique. Sa grande offensive, commencée au mois de décembre 1916, qui s'affirmait le 21 décembre par la prise d'El-Arich, sur la lisière du déser* sinaïtique, a abouti, le 26 octobre 1918, à l'occupation d'Alep. Le 9 janvier T917, c'est la prise de Rifah; le 3i octobre 1917, c'est celle de Bir. Sab' ; le 6 novembre, celle de Gaza; le 17, c'est Jaffa et le 10 décembre 1917, le général Allenby entre à pied à Jérusalem, qui capitulait pour aller s'agenouiller sur le tombeau du Christ Le 18 septembre 1918, nouvelle offensive, où le drapeau français flotte à côté du drapeau britannique. Les soldats français donnent la mesure de leur valeur par' la charge foudroyante qui les rend maîtres de Naplouse. l'antique •Sichem. ! a marine française, qui depuis 1914 apporte dans cette campagne une précieuse collaboration, s'en va balayant la côte par le feu de ses canons et ouvre la voie aux armées britanniques. Le général Allenby est à Caïffa et à SaintJean-d'Acre le 23 septembre, à Tibériade le 24, et le 28 il opérait sa jonction avec les troupes du roi du Hedjaz. Le 3o septembre, il est aux portes de Damas, où il fait son entrée le Ieroctobre avec l'émir Faïçal, le commandant de l'armée arabe. Le 6 octobre, l'escadre française entre au port de Beyrouth, qui est occupé le 7. Tripoli est pris le i3, Homs le i5, Alep le 26 octobre 1918. La Syrie, le Liban, la Mésopotamie et l'Arabie sont définitivement libérées, et les drapeaux des alliés flottent sur ^eurs principales cités. Cette marche foudroyante des armées britanniques, qui ont fait plus de 80,000 prisonniers, a achevé la désorganisation turque' accentuée par la vigoureuse offensive du gêné, rai Franchet d'Esperey et la capitulation bulgare. Loin d'avoir réalisé aucune de ses chimé- riques ambitions est affalée, et c'est au glorieux vaincu de«ï Kout-el-Amara, le général Townshend, qu'elle s'est adressée pour traiter avec ses vainqueurs. S'il est juste de reconnaître que jamais, depuis cent cinquante ans, elle n'a fourni un effort aussi considérable, on ne peut s'empêcher de constater que le résultat a été désastreux, et les territoires qu'elle a perdus durant ces deux dernières années surpassent en étendue ce que deux siècles de décadence lui avaient enlevé. En Arabie, 609,000 kilomètres carrés; en Syrie, 286,000; en Mésopotamie, 270,000, soit un total de i,i65,ooo kilomètres carrés. Fland re Outre ces territoires perdus, la Turquie s'est ruinée économiquement. Ses nombreuses populations, dont elle a atrocement massacré plus d'un million de civils, femmes, enfants et vieillards en Anatolie, en Arménie, comme en Syrie et au Liban, ont eu également la fleur de leur jeunesse sacrifiée sur les champs de bataille. Elle lui aura coûté bien cher l'amitié allemande, puisque ces immenses sacrifices n'on abouti qu'à la débâcle et... à la capitulation. ce croquis à échelle indiquée sur la carte était remarquable d'exactitude. Il e mé. De là à une solution favorable à nos aspi rations, il ??'?/ a, pas loin. La reine Elisabeth décorée de la Légion d'hormeur I.'' u Daily News » annonce : « A l'oi 1 de rentrée triomphale du Roi Albert à Bruxelles, le gouvernement français remettra a la reine Elisabeth la grand' croix de la Légion d'honneur et au prince Leopold la Croix de la guerre ». Un plus épatant hommage ne pouvait tu par la France au dévouemei hle de notre reine ri ,'1 1,1 mâJ • id. L'indemnité de guerre à la France Le d Matin » estime à 340 milliards la somme que l'Allemagne doit à la l-Yam i « La première restitution que nous sommes en droit d'exiger, ce sont les cinq milliards qui nous ont été extorqués grâce à la guerre de 1870, guerre provoquée par la fan che d'Ems, dont Bismarck s'est vanté plus tard. Cette somme doit nous «Mie rendue. Qr ces cinq milliardsont fait la fortuné de l'Allemagne, l'ont aidée à s'enrichir et à créer le formidable outillagede guerre qui a failli nous coûter la vie. « En réclamant de simples intérêts à cinq pour rent sur nos cinq milliards pendant quarante-sept ans. nous obtenons un chiffre de soixante milliards de francs. » Les bénéfices «pie l'Alsace et la Lorraine nous auraient donnés pendant ces quarantesept ans s'élèvent à des sommes invraisemblables : nous n'en parlerons que pour mémoire aujourd'hui. » Quant aux réparations, il faut, les juger comme une simpleaffaire civile de citoyen A cil oven. » Les préliminaires de paix Le «Daily News» apprend de Paris que les délibéral ions sur les préliminaires de paix auront lieu à Versailles vers l'époque où les conditions de l'armistice auront été remplies, c'est-à-dire d'ici un mois probablement. Pour lors les gouvernements alliés auront élaboré le programme des exigences qu'ils soumettront plus tard à la Conférence de la Paix. On attendait vendredi à Paris l'arrivée de MM. Balfour et Sonnino; MM. Lloyd George et Orlando suivront plus tard. La Conférence de la Paix se tiendra à Versailles Le « Daily Chronicle » annonce qu'il est dès à presold, certain que la. Conférence de la Paix se réunira à Versailles au début de l'année prochaine. Parmi les délégués britanniques figureront MM. Lloyd George, Balfour et Barnes. La délégation britannique amènera avec elle un personnel de plus de deux cents personnes. Les conditions de l'armistice Le chef du grand état-major de l'armée belge a fait savoir par radiogramme au commandement supérieur de l'armée allemande que le général-major Delobel, le major CarI h nielle, le capitaine Nicaisc et le lieutenant Petitbois ont été désignés comme membres de la. commission internationale permanente de l'armistice. Cette commission a quitté Gend vendredi dernier pour se rendre à Spa, via Alost. Bruxelles, Louvain. Tirlemont et. Liège. Les prix Nobel Le prix Nobel de 1917 pour les sciences naturelles vient d'être décerné au naturaliste anglais M. Charles Glover Iîerkla. professeur à l'Université d'Edimbourg. Le Gouvernement hollandais expulsera-*-il le Kaiser? Le (c Nieuwe Rotterdamsche Courant » écrit à propos d'une demande du député Schaper, qui voulait savoir si le gouvernement hollandais, dans le cas où l'on tiendrait à l'étranger à ce que l'ex-kais'er ne restât pas en Hollande, serait prêt à faire comprendre à. son hôte qu'il vaudrait mieux quitter le pays, que cette question n'est pas dépourvue d'intérêt. Le journal dit qu'il peut se présenter des circonstances qui pèsent plus lourd que les devoirs de l'hospitalité. vante maintenant à compléter mes connaissances d'architecture, et c'est probablement à cette occupation pacifique que je vais me liver très prochainement. L'effervescence en Hollande Le Bureau de Correspondances de La Haye se dit en mesure de démentir les bruits d'après lesquels un compromis serait intervenu entre le député Troelstra, le « leader » du parti socialiste, et le gouvernement. Ce dernier estime, au contraire, qu'il n'est pas possible d entrer en négociations avec quelqu'un qui défend publiquement m révolution. Le ravitaillement L'Agence Keu ter annonce de Londres que les gouvernements alliés font en ce moment tout leur possible pour améliorer la situation américaine Une mission militaire à Spa Une missionaméricaine, composée de six Officiers, neuf hommes, neuf autos et conaéral Rboades, est partie égale•mept• pour Spa. Un referendum dans le Grand-Duché Le. Chambre luxembourgeoise a voté un ordre du jom invitant le gouvernement à consulterle peuple par voie de referendum sur la forme à. donner au gouvernement. La Chambre a exprimé le vœu de voii la de-duchesse s'abstenir de tout acte gouutal jusqu'à< e que le peuple se soit ■ Une motion déposée par les libéraux, dedication de la grande-duchesse, et une autre, émanant des socialistes, et visant l'introduction de la république, ont été repoussées. L'attitude des Socialistes Indépendants en Allemagne La « Leipziger Volkszeitung », l'organe principaLdes socialistes indépendants, défend longuement la. participation de Dittmann ci de Barth au nouveau gouvernement socialiste. Le journal dit que la gravité de la situation justifie Cette decision, ci fait allusionà la menace de lamine et d'anarchie ainsique sella dureté des conditions de ! armistice, à côté desquelles celles de Brest-Litovsk et de Bucharest ne sont qu'un jeu d'enfants. L'organe des socialistes indépendants ajoute qn soldats ont exigé que le parti marche la main dans la main avec le gouvernement, à défaut de quoi ils lui retireraient leur appui. Liebknecht s'isole L'Agence Wolff annonce que le groupe Spartacus qui jusqu'ici avait fait, cause commune avec le partisocialisteindépendant, a l'intentionde se constituer en parti autonome dans une réunion publique au cours de laquelle Karl Liebknecht et Rosa Luxembourg prendront la parole. Le parti populaire libéral allemand Le « Nieuwe Rotterdamsche Courant » annonce que le nouveau gouvernement de Berlin a interdit une réunion du bureau du parti populaire libéral. La reddition des navires allemands Des navires de guerre envoyés au devant du croiseur allemand « Koenigsberg », l'ont rencontré vendredi après-midi. Le ((Koenigsberg» fut escorté jusqu'au port de Rosyth où les délégués allemands ont été reçus par l'amiral Beatty. (Nous avons publié dimanche la liste probable des navires qui seront livrés par les Allemands aux Alliés.) Des dispositions ont été prises pour la reddition de tous les navires allemands de la mer Noire. La République en Hongrie Le comte Karolyi gouverneur D'après un radiotélégramme de Budapest, les bannerets hongrois comte Esterhazy, comte Szechenyi, comte Desseffy et le président de ,1& Chambre! des 'magnats, baron Wlassis, qui ont eu une conférence avec l'empereur Charles ont acquis la conviction que le monarque est décidé à suivre, pour la Hongrie, le même. « modus proeedendi » que pour l'Autriche et qu'il déclarera, dans une proclamation solennelle, renoncer a toute participation aux affaires de l'Etat. Le. Conseil national .hongrois et les deux Chambres du Parlement de Hongrie procla! nieront la République. Le comte Michel KaI rolyi sera nommé gouverneur de Hongrie. Il j conservera ses fonctions de président du î Conseil jusqu'à la réunion de la Constituante. j Le suffrage universel sera proclamé, avec i droit de vote pour les femmes. Assassinat de l'ex-gouverneur de Finlande D'après une information venue de Crons| tadt, les bolchevistes ont fait exécuter le général Sein, ancien gouverneur de la Finj lande. Un nouveau Cabinet en Roumanie On mande officiellement de Jassy que le roi de Roumanie a nommé le général Coanda président du Conseil et l'a chargé simultanément de la gestion du département des affaires étrangères. Le Général LEMAN furent les ouvriers de la pre^nère heure, le général Léman, le héros de Liège, le maréchal Joflre, le vainqueur de la Marne. La vague allemande qui devait tout balayer devant elle au travers de la Belgique odieusement violée, vint se briser devant Liège. C'est que là, au poste d'honneur, planté comme un roc, se trouvait le" général Léman, èntoun troupes d'élite de l'armée beige. Nul mieux que lui n'était qualifié pour la tâche redoutable que lui» avait confié le Roi Albert, chef suprême de l'armée. N'étaitce pas lui qui avait formé, à la tête de l'Ecole militaire les générations de ces officiers valeureux qui allaient conduire au feu les jeunes soldats belges. Parson exemple et par sa parole, il leur avait inculpé l'esprit de sacrifice et il leur avait donné, si l'on" peut dire, des leçons d'éroïsme. Véritable entraîneur d'hommes, il avait fait passer dans leur âme, ce souffle épique qui fait les héros et les martyrs. Aussi, lorsque la Belgique haletante attendait le résultat du premier choc guerrier, le général Léman, calme et stoïque, put accomplir ce prodige de résister et de faire perdre à l'ennemi tout le bénéfice de son attaque brusquée C'est devant Liège que les Allemands perdirent la guerre, car il est des heures précieuses qui. lorsqu'elles sont perdues, ne se rattrapent jamais. L'effort initial avait atteint son but L'armée du général Léman avait bien mérité de la Patrie et lorsque blessé au fort Loncin, où il se fit sauter comme s'il avait voulu donner un ultime exemple aux braves qu'il avait commandé, il emporta dans sa captivité par de-là le Rhin, le fervent hommage et l'éternelle reconnaissance du Monde émerveillé. C'est Léman qui permit à Joffre d'organiser la résistance et de préparer ainsi les voies de la victoire finale. Les hordes allemandes déferlaient au travers de la Belgique. Saisir la France à la gorge, la terrasser définitivement et accomplir l'œuvre patiemment conçue de l'hégémonie teutonne sur le monde entier, tel était le plan. Le généralissime De « L'Echo de Paris » :

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