De klok uit België = La cloche de Belgique

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s.n. 1917, 13 Mai. De klok uit België = La cloche de Belgique. Konsultiert 02 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/c24qj78w32/
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Dimanche 13 Mai 1917. Ire Année No 7 LA Cloche de Belaiatie Supplément spécial hebdomadaire du «Courrier de la Meuse" Rédaction Kapoenstraat 14 ABONNEMENT: Administration Kapoenstraat 16 PRIX PAR NUMERO: 5 Cents. Pour la Hollande . . Fl. 1.00 par trimestre. MAESTRICHT. — Téléph. 614. Pour l'Extérieur . . . Fl. 1.25 „ „ Et surtout, n'oublions pas Rome Guillaume II se posait en pontife du germanisme dont le créateur fut son ami Luther, le grand allemand, — qui, en effet, incarne à la perfection cette indépendance de l'instinct teuton qui a secoué le joug des lois de la raison et s'épanouit dans toute sa splendeur sauvage au cours de cette guerre. Le kaiser prenait son rôle au sérieux, se mettait lui-même très modestement au nombre des grands allemands, et Georges Goyau, bien renseigné sur les choses d'Allemagne, pouvait écrire en 1915 : "L'on chuchotait naguère, à Gêhèvê, que ??? uniformes ^iem prêts, et Sèrmôttâ âussl, pour le jour où il s'en irait sur les bords du Léman inaugurer souverainement le "mur de la Réforme,,. Il rêvait, paraît-il, de je. ne sais quelles mystiques parades, qui l'exiberaient aux spectateurs génevois dans un rôle de sum-rrtus episcopus du protestantisme universel.,,Et l'écrivain français d'ajouter : "Connaissant Genève, la sachant fière et „d'esprit généreux, j'ai confiance qu'après les huit mois qui viennent de „s'écouler, elle sera de plus eri plus «décourageante pour ce projet de vi-„site impériale et pontificale. Mais ,,1'équation entre protestantisme et germanisme — même désavouée par „Genève et par le protestantisme an-„glo-saxon, et par celui des races lapines, — agit depuis longtemps au-delà du Rhin comme une idée-force.„ Nous ajouterons qu'il y a bien, en effet, un protestantisme spécifiquement germanique, façonné à la mesure du tempérament allemand, conciliant à merveille la religion avec les bas-instincts des passions humaines. Nous ne savons quelle est la valeur historique de semblables projets rapportés par M. Goyau, mais ils sont un symbole : le protestantisme germanique, ou plutôt la vertu germanique devait dominer, par le moyen de la Prusse et sous son hégémonie,sur les ruines du romanisme, du latinisme, dont le rempart le plus solide était la France. On préparait pour cette année 1917 des fêtes grandioses. Après un triomphe éclatant des armées allemandes à peine ébauché par les succès de 1870: il s'agissait de célébrer avec une solennité sans précédent l'esprit de Luther à jamais victorieux, à l'occasion du quatrième centenaire du jour où le moine-apostat (c'était le 31 octobre 1517) leva publiquement l'étendard de la révolte en affichant aux portes du château de Wittenberg ses 95 thèses sur les indulgences. * * * Et voici que par un juste retour des choses, en cette année 1917, le sum-mus episcopus germanique, loin d'être triomphant, en est réduit, pour échapper au châtiment qui va l'atteindre, à essayer d'exploiter par le moyen de la sociale-démocratie, les généreuses dispositions d'un fils spirituel authentique de la Gèveen démocratique, M. Wilson. "Avec nombre d'excellents esprits „imbus des principes démocratiques et „mal renseignés sur la véritable mentalité, écrit M. M. dans la "Gazette „de Lausanne*, M. Wilson refuse de „croire à la complicité du peuple alle-»mand dans l'agression allemande. M. „Wilson admet la fable du peuple „roené à la boucherie par des chefs „ivres d'orgueil et de domination. M. „Wilson fait la guerre aux Hohenzol-„lern, pour le peuple allemand trompé „et égaré il éprouve presque de l'amitié, „en tout cas une grande pitié... «...Persister dans cette opinion, c'est „quel'on n'a rien compris aux faisons «profondes de cette guerre, c'est té-„moigner d'une ignorance impressionnante et inquiétante de l'état d'esprit ,»de la nation allemande dans son im-artletiSê majorité. Nous riè cesserons, „quant à nous, de combattre la thèse „des Wilson et des d'Estournelles, „non point par animosité envers le „peuple allemand, mais par simple „amour de la vérité historique». Prenons garde que ce peuple ne soit libéré avec ses instincts de peuple de proie, trop heureux lui aussi d'échapper au châtiment mérité et de reprendre en paix son industrie nationale qui est la guerre, pour nous écraser plus sûrement à l'avenir. Le rôle du sauveur du principe démocratique pour tous, accepté par M. Wilson, n'est donc pas sans inconvénient pratique. Sous cet aspect, le président apparaît comme le plus redoutable adversaire du kaiser et d'un régime sans doute. Ce serait parfait si le régime seul constituait le péril. * * * Nous avons un autre pape, authentique celui-là, le pape de Rome, le vicaire de Celui qui a été annoncé par les prophètes Prince de la paix, titre odieusement usurpé par Guillaume II qui, décidément, tient à singer le divin. Mais il ne connaît qu'une seule pâix, la. vraie, celle qui a été si lumineusement définie par notre grand cardinal, et dont lui-même, Benoît XV, a posé netiement les principes et les conditions générales dans des documents officiels : la paix dans la justice, la restauration du droit et selon les justes aspirations des peuples. Aucune considération ne le détourne de cet idéal, aucune avance flatteuse, pas même l'attitude si pénible pour lui de certains puissants qui veulent comme lui la justice et la paix mais prétendent ne pas le connaître. Dans la parole pontificale prononcée des hauteurs du Vatican comme de la retraite douloureuse de Malines où un grand prince de l'église souffre au milieu de son peuple opprimé, réside le salut des nations qui, malheureusement, mettent leur confiance en des paroles pourtant jugées trop souvent comme irréelles, dénuées de portée pratique, sinon dangereuses pour notre sécurité future. La paix avec lui ne sera pas chimérique. Son intervention sera la meilleure garantie que les lois de la justice éternelle ne seront pas reléguées au second plan. C. D. ACTUALITES 1. PARTIE AGRONOMIQUE L'Inondation de l'Yser Parmi les innombrables dévastations et destructions opérées dans notre pays soit par l'ennemi soit par notre armée pour assurer la défense du territoire, il en est une dont il a . été souvent question et dont, il me semble, on exagère quelques peu l'importance: je veux parler des inondations tendues le long de YYser. Cette inondation fut le dernier rempart élevé devant nos adversaires au moment ou accablées par un ennemi dix fois supérieur en nombre nos troupes allaient se voir obligées d'abandonner le dernier morceau du sol de la Patrie. L'Histoire n'a pas encore consacré le nom de celui qui eût cette idée géniale, mais la Belgique reconnaissante saura l'honorer plustard parmi les grands citoyens qui se seront distingués pendant cette période tragique.Si les résultats, au point de vue militaire, furent d'une efficacité insoupçonnée auparavant, n'est-il-pas à craindre que les propriétaires des terrains inondés n'en soient les malheureuses victimes? Des indemnités pourront et devront compenser les pertes subies, mais chacun tient au moceau de terre qu'il a hérité de ses pères, arrosé de ses sueurs et parfois acquis après un pénible labeur. Sur qu'elle surface s'étend l'inondation? Qu'elle en est la profondeur? Pourra-t-on rendre la fertilité à ces plaines basses du Veurne-Ambacht? Telles sont les questions que se posent anxieusement plus d'un propriétaire de la région et tout belge s'intéressant au bien de la Patrie. D'après ce que j'ai lu, l'inondation est tendue entre le remblai de la voie ferrée de Nieuport-Dixmude et YYser. La surface inondée doit être d'environ 18 km.; elle n'est cependant pas complète: des fermes et parties de terre émergent de-ci de-là de l'inondation; d'après mes souvenirs, la voie ferrée se trouve à I ou 2 mètres au-dessus du terrain naturel: la profondeur de l'eau peut donc varier de 1 à 2 mètres. Cette inondation aura probablement été obtenue par l'ouverture des écluses de Nieuport: à marée haute, l'eau de mer aura envahi les terres basses. Cette eau pourra vraisemblablement être évacuée assez rapidement au moyen de pompes ou par le jeu naturel des écluses de Nieuport à marée basse. Le terrain était coupé de larges et profonds fossés, de sorte que les eaux pourront être évacuées sans délai lorsqu'elles ne feront plus nécessaires; la question la plus importante qui se pose est de savoir l'influence du sel sur les terrains de culture. Je n'ai pu trouver en Hollande le cas identique d'une inondation perdurant aussi longtemps: cependant, l'examen d'un rapport établi à la suite d'une inondation survenue en 1906 en Zélande permet de tirer quelques conclusions asez consolantes pour les propriétaires du Veurne-Ambacht. La brochure que j'ai eue sous les yeux est l'oeuvre de A. A. Ter Haar, professeur à la „Rijkslandbouwwinter-sçhool te Goes" et porte le titre de „De Cultuur in de in 1906 in Zeeland ondergeloopen polders". (x) Linondation du 12 mars 1906 affecte un certain nombre de polders de •l'île de Tholen, Zuid Beveland et de la Flandre Zélandaise. On forma plusieurs commissions chargées d'examiner les conséquences de l'inondation au point de la fertilité du sol. On préleva des échantillons de terre dans les couches de 0 à 1 cM. ; de 1 à 20 cM. de 20 à 40 cM. ; de 40 à 60 cM. et on répéta l'opération à plusieurs époques consécutives. (4 suivre). Capitaine-Comm. Th. de J. d'A. (*) 's Gravenhage, Gebrs. I. & H. van Lan-genhuiàen, 1907. Cette brochure m'e été procurée par le professeur Antoine, de l'Athénée Belge d'Amersfoort. 2. PARTIE JURIDIQUE. Choses disparues en temps de guerre (Suite). Valeurs de portefeuille. — Sous cette rubrique nous rangeons les titres représentatifs d'emprunts des Etats, provinces, communes, les actions et obligations de sociétés industrielles et commerciales. Quand nous parions d'"actions„ de sociétés nous ^signons deà titres représentant une fraction du capital social, quand nous parlons d'"obligations,, de sociétés nous désignons des titres représentant une fraction d'un emprunt contracté par la société ; on peut traduire la distinction en disant l'actionnaire est un associé, l'obligataire n'est qu'un créancier de la société. Au point de vue qui nous occupe en ce moment, la distinction entre actions et obligations ne présente qu'un intérêt fort relatif; mais il y a parmi les valeurs de portefeuille, à différencier nettement ce qui est titre nominatif de ce qui est titre au porteur. Suivant que le titre volé, perdu, détruit était "nominatif,, ou "au porteur» la situation du propriétaire lésé sera fort différente. Quelques mots d'explication sont nécessaires pour mettre en relief cette différenciation capitale et grosse de conséquences. Une action est "nominative,, lorsque le nom de son titulaire est inscrit sur le titre et dans les registres sociaux ; la propriété de pareille action n'est reconnue par la société qu'à l'actionnaire "nominativement,, indiqué ; il en résulte que pour tranférer la propriété d'un titre de ce genre, il faut qu'une déclaration de cession soit inscrite au registre tenu par la société, datée et signée par le cédant et le cessionnaire ou leurs mandataires réguliers. II y a bien encore certains autres modes de transmission, mais ils sont exceptionnels et leurs examens ne rentre pas dans le cadre du présent article. Si au contraire, nous nous trouvons en présence de titres "au porteur,, ii en va tout autrement : l'action au porteur est celle qui dépourvue de toute mention privative, est reconnue appartenir à celui qui l'a.entre les mains, à celui qui en est "porteur,, ; le droit fait corps avec le titre, s'identifie avec

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel De klok uit België = La cloche de Belgique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Maastricht von 1917 bis 1918.

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