Gazette des Ardennes: édition illustrée

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17 Mai 1916
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s.n. 1916, 17 Mai. Gazette des Ardennes: édition illustrée. Konsultiert 29 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/9k45q4sf4d/
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Prix: 15 Centimes Charleville. le 17 Mai. 191 GAZETTE DES ARDENNES ÉDITION ILLUSTRÉE N°14 i|| yÈhl i 3)e tout ce beau printemps où renaissent les roses î | Gt qui pare la terre et qui change les deux, ^ Mw CiÊpta) || S)ans ma chambre fermée où les vitres sont closes, ; ' j Sîssis auprès de toi, je n'ai vu que tes yeux. tj Que d'autres en riant s'en aillent vers l'aurore r ^sj Gt reviennent, le soir, par les mêmes chemins, O "Tte'} <Sn pressant sur leur sein où l'amour vient d'éclore (QVpj JCa fleur au nom sacré qui parfume leurs mains! f/TjZp . Moi, je n'ai pas besoin pour que mon cœur palpite, ////lMT \ 3)e la lumière neuve et du soleil nouveau: [,/nQc^ i Kn éternel avril en ma mémoire habite. f ( MyA h H/Sp Que m'importe au dehors ce que chante l'oiseau! ?! MHsJrJ àm i Que m'importent la source où l'arbre doux se mire, jj Gt l'odeur de la terre et de la couleur des deux, || Puisque c'est sur ta bouche où sourit et respire I Qwpv:; j rose d'un printemps que j'ai vu dans tes yeux! ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ' '' ' - Sous les remparts de Laon Quel sera le sort des femmes françaises ? Lettre adressée par M. Brieux de l'Académie française au «Journal» ...Eh bien! franchement, j'ai un peu peur de 1' «après-guerre». Aujourd'hui tout au moins, nous ne nous occuperons que d'un seul sujet de mes appréhensions: celui des rapports de l'homme et de la femme. Il y en a d'autres, certes, mais celui-là est peut-être le plus important. J'ai peur que, après la guerre, la concurrence, la lutte économique entre l'homme et la femme, la nouvelle guerre des sexes ne prenne un caractère violent. J'avais déjà des craintes, avant. D'ailleurs, c'est parce que j'ai écrit la Femme seule que vous vous êtes adressé à moi. Votre mémoire est bonne, et, en effet, dans cette pièce, je m'étais préoccupé — n'y a-t-il pas bientôt quatre ans? — de la concurrence que le travail féminin me paraissait faire, déjà, au travail de l'homme. Déjà, l'homme trouvait à côté de lui, à l'atelier, au comptoir, au bureau, une rivale, une concurrente. Il s'en plaignait, et parfois sans galanterie, sans générosité, même sans justice. Que sera-ce donc après la guerre? Nos soldats, en rentrant, une fois reçus les hommages qu'ils auront bien mérités, après avoir accroché aux murs familiaux leurs couronnes de lauriers, et embrassé leurs petits, voudront reprendre leur emploi d'avant la mobilisation. Ils se dirigeront vers leur place de jadis, mais ils la trouveront, dans bien des cas, occupée par une femme venue là par nécessité et qui n'en voudra pas partir par persuasion. Les femmes diront: «J'ai pris l'habitude de gagner ma vie. Cet emploi dont tu me jugeais incapable je puis le remplir et je l'ai prouvé. Je me suis accoutumée à l'indépendance que donne le salaire. J'y suis. J'y reste. Va-t'en'» Les hommes répondront: «La guerre est finie. J'ai souffert, là-bas. Précisément pour défendre ma patrie, c'est-à dire ma liberté et mon travail. Je reviens glorieux. J'étais las. Je suis maintenant reposé. Rends-moi ma place. Va-t'en!» Les femmes auront raison et les hommes aussi. C'est quand les adversaires ont tous deux raison que la lutte prend le plus d'âpreté. De cette lutte, il est sage de parler dès à présent, afin de préparer les esprits à l'acceptation de l'inévitable, afin de chercher déjà, entre braves gens et entre bons Français, à en atténuer les manifestations et les causes. # <c # D'abord, posons ceci: Qu'on le veuille ou non, qu'on s'en réjouisse ou qu'on le déplore, il est impossible, même avec mauvaise foi, de contester que le féminisme vient de faire un pas de géant. Nos femmes de France ont été admirables. Admirables . . Mais pour pouvoir le répéter à mon aise, qu'elles ont été admirables, et pour que je n'aie pas l'air de flatter quand je constate, il faut tout de suite, et rapidement, répondre à une objection possible et mettre hors de cause un petit nombre de femmes, qui, à la campagne et à la ville, se sont peut-être déshabituées du travail, grâce aux allocations distribuées avec plus de générosité que de discernement, et qui ont appris, dans les cabarets, à se conduire. . . comme des hommes. Celles-là — un petit nombre, un très petit nombre, tout de même un trop grand nombre — une fois écartées, on peut répéter que la Française a été admirable. Aux champs, alors que lui manquaient la direction du maître, la main-d'œuvre, les chevaux, les moyens de transport, elle a été au-dessus de tout ce qu'on pouvait attendre d'elle. Et pas seulement en tant que dévouement, — le dévouement est pour ainsi dire un monopole féminin, — si dévouée qu'elle eût pu être à la terre et à ses petits nul n'en eût été surpris. Mais elle s'est révélée raisonnable, pratique, audacieuse au besoin, entendue, subtile aux débats commerciaux et persévérante dans les efforts, et pas nerveuse, et pas étourdie, mais prudente et courageuse. .. comme un homme A celle-là, on n'aura plus le droit de répondre par des lazzi et des pirouettes lorsque, après avoir donné la preuve qu'elle pouvait sagement administrer les biens communs en l'absence du mari, elle demandera de contribuer par l'élection des conseils municipaux à l'administration des biens collectifs. Je ne vois pas comment on pourra, désormais, lui répondre par des coq-à-l'âne et des gaudrioles. Si on lui parle d'un droit de vote subordonné au devoir de l'impôt elle aura belle à répondre que l'impôt, elle l'a payé en argent, en nature, et qu'elle a tenu les mancherons de la charrue aussi bien 3ue les cordons de la bourse. Quant à l'impôt u sang, pour prouver qu'elle l'a acquitté, elle montrera la place vide où devrait être assis son fils, la chair de sa chair. Les vaudevillistes auront tort. Acceptons-le, parce qu'il est impossible de faire autrement : la plupart des arguments contre le féminisme viennent de faire faillite. Pas seulement à la campagne. A la ville, nous avons vu des garçonnes de café et des receveuses de tramways. Le bonnet de police qu'elles portaient crânement et coquettement n'était pas qu'une coiffure. Il était le signe militaire d'une mobilisation aussi. Nous avons vu des femmes exercer des métiers dont on aurait dit que leur faible organisme ne pouvait être capable. Ils font bien rire, maintenant, ceux qui parlaient du «faible organisme» féminin ! Le «faible organisme» a résisté aux fatigues de l'usine métallurgique, et des mains frêles ont poli les casques, bourré les obus et vérifié l'ajustage des canons. J'ai encore dans

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