Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 15 Dezember. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Konsultiert 05 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/k35m903j7n/
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/.iLu^gg Mardi 15 décembre 1914 10 centimes le numéro 58me année - - N° 349 JOURNAL DE GAND ABONNEMENTS : BELGIQUE i 15 francs par an ; 7-50 francs pour six mois ; 4 francs pour trois mois Pour l'étranger, le port en sus RÉDACTION & ADMINISTRATION : 3. RUE DE FLANDRE, 3, GAND TÉLÉPHONE 665 ANNONCES' Voir le tarif au bas de la dernière page du journal. LA GUERRE [Les taxes nouvelles Le Conseil communal de Gand a-t-il écarté définitivement, par son vote du tlundi 7 courant, la taxe proposée par M. le conseiller Vanderstegen ? Cela nous a- paru certain; c'est pourquoi nous n'avons pas cru devoir accueillir divers articles, relatifs à cette proposition, qui nous étaient adressés. Mais voilà que l'on nous affirme que le projet Vanderstegen n'est pas rejeté et donnera lieu à un examen ultérieur. Est-ce exact? Nous n'en savons rien car, comme nous l'avons constaté à diverses reprises, les communiqués de l'Hôtel de Ville se distinguent par un manque absolu de clarté. A tout événement, nous publions donc les réflexions suivantes d'un de nos collaborateurs.On a pu lire, dans le « Journal de Gand », l'exposé des motifs et Ile projet de délibération soumis au Conseil communal pour l'établissement des taxes nouvelles, sur les absents d'une part, sur le gaz et l'électricité de l'autre. Nul ne songera à critiquer la première, qui est à tous égards égitime et qui répondant d'ail— eurs au sentiment général, est fondée sur des arguments péremp-toires.Il n'en est pas de même de la seconde, au sujet de laquelle nos administrateurs communaux peuvent s'attendre à un « toile » général.Passe encore si on l'imposait aux absents; elle se justifierait alors par les mêmes considérations que l'on fait valoir pour l'autre taxe. Mais vouloir imposer, à ceux qui sont demeurés dans la cité et que la situation présente a mis déjà dans une position précaire, un supplément de taxe pour une prestation qui ne leur a pas été fournie, cela dépasse vraiment tout ce que l'on peut imaginer !... i II faut, nous dit-on, combler le déficit provenant de la diminution des recettes de la régie du gaz et de l'électricité. Cette diminution était fatale ! Il ne faut pas être un économiste distingué pour savoir que lors- âu'on augmente le prix d'un objet e consommation courante, c'est la consommation elle-même qui sera réduite dans une proportion si forte, qu'il ne pourra s'opérer decompensationmalgrél'augmen-1 tation de la charté du produit. On cite cet exemple mémorable que Gladstone, quand il voulut certain jour assurer à l'Angleterre un revenu extraordinaire pour satisfaire à des besoins urgents, réduisit la taxe sur les correspondances postales, et vit, par le fait même, les recettes de l'administration croître dans une proportion considérable, et peut-être même inespérée. | C'estexactementjecontraire que 1 les édiles de la ville de Gand pro-[ jettent de faire actuellement, avec I cette différence qu'aujourd'hui l'on payera le dont on n'aura même pas usé. Voilà V.tTmêOarrive lorsqu'on perd de vue les principes essentiels en matière d'économie politique; on est pris comme dans un engrenage, et il faut que tout le corps y passe, si l'on ne veut consentir, à un moment donné, à une mutilation, toujours désagréable d'ailleurs.L'on comprendrait encore si nos concitoyens, en réduisant au stricte nécessaire leur consommation d'éclairage ou de chauffage, obéissaient à quelque préoccupation mesquine d'avarice ou de mauvais gré. Mais — et nos édiles doivent le savoir— on est « obligé » de faire des économies, de réduire ses dépenses souvent au strict nécessaire, d'y regarder de très près la plupart au temps, car les ressources s'épuisent, les recettes sont nulles, et bientôt c'est le diable qu'on logera dans le fond de sa bourse! Où irions-nous avec le principe nouveau dont on tente une première application? Représentant de commerce, ne parvenant plus à voyager, il va falloir abandonner à l'Etat le montant de ses coupons de chemin de. fer; abonné au téléphone, lequel ne fonctionne plus, on va se voir réclamer le prix de l'abonnement; possesseur d'une automobile, dont on estpri vé, on va devoir solder le produit de la taxe; et si on est un habitué des comédies françaises ou des concerts d'hiver, — d'heureuse mémoire — on aura à verser la somme que l'on consacrait d'ordinaire à ces distractions. Où s'arrêtera-t-on dans cette voie ?... L'exposé des motifs allègue que la charge nouvelle sera, la plupart du temps, pour le contribuable demeuré en ville, assez légère, et ne provoquera donc pas un surcroît de dépenses appréciable. *A quoi bon dès lors cette vexation, et surtout cette dérogation incroyable aux règles du plus pur sens commun ? Le plus simple dans ce cas, serait d'y renoncer purement et simplement, et de n'imposer le charge qu'aux seuls absents. Est-il temps encore de demander à nos édiles de revenir à une plus saine compréhension de la situation et des choses ? Nous osons encore l'espérer ! : O Sur le même sujet Dautre part, un pharmacien des plus estimés de notre ville nous adresse la lettre suivante : Monsieur le Directeur du « Journal de Gand ». Sans prétendre critiquer le projet de M' Vanderstegen, je tiens à vous exposer ce qui me concerne personnellement et qui s'applique à un grand nombre d'autres citoyens.Contrairement à ce que prétend l'exposé, on économise aisément, non seulement 25 °/0 mais même 50 % sur la consommation du gaz. Je suis obligé personnellement, de réaliser cette économie, les circonstances actuelles ayant réduit les affaires dans la même proportion. A cet effet 1° nous prenons tous nos repas à la cuisine, d'où économie de gaz de chauffage et d'éclairage.2° Dans mon officine, j'allume un bec d'éclairage sur trois, et seulement, les jours de grand froid, un radiateur au gaz sur deux; en outre, faute de besogne, je cesse l'éclairage entre 8 h. et 8 h. 1/2 alors que les autres années, j'éclairais et chauffais, jusque onze heures du soir; d'où consommation de gaz diminuée d'au moins 75 •/.. 3e Eaute d'analyses, je n'utilise plus le gaz de chauffage, ni d'éclairage à mon laboratoire, d'où consommation moindre de 100 •/„• Serait-il juste, qu'on me facture tout ce gaz dont je n'ai pas eu l'emploi cette année; ne serait-il pas en tous points plus équitable, qu'on augmente encore le prix de revient du gaz, où qu'on impose chaque compteur d'une taxe, proportionnée à la consommation? De cette façon, au moins, les citoyens, obligés de faire des économies, ne payeraient pas pour ceux qui peuvent se permettre de n'en pas faire. Veuillez agréer. Monsieur le Directeur, mes sincères salutations.Votre abonné. fz. ÉCHOS La fin de la guerre. — Le « Figaro », très sérieusement, cède une place dans ses colonnes aux affirmations d'un comte italier L'go Baschieri, qui fixe la date de la paix européenne au 27 avri 1915- La feuille ajoute que son corres pondant est celui qui prédit le tremblement de terre de Santiagc de Chili. Le matin il prédit que le soir la ville serait détruite. 11 en fut ainsi. Mais l'heureu? devin reçut de la population se récompense, sous forme d'une raclée en règle. Gageons que, s'il dit encore vra cette fois-ci, M. Baschieri échappera à cette éventualité. * * ; Dirigeables et avions. — ht plus longue randonnée d'un Zep pelin fut de 38 heures ; le plu: grand parcours.de 1500 klm.At contraire le record de l'avion es de 2200 klm. A noter le fait bizarre, qu'ui avion volant à 1000 m. dehauteur peut couvrir encore une distano de 5 klm. avec un propulseu cassé, si bien entendu le piloti sait exploiter habilement le vo plané. Un dirigeable peut prendre ui chargement de 14,000 kil. Ui aéro pas plus de 200 à 400 kil. L; quantité de matériel de destrnctioi qu'un dirigeable peut emporter es donc beaucoup plus grande. En ce qui concerne la rapiditi de déplacement et l'indépendano des réservoirs à gaz, l'avantage es de nouveau à l'aéroplane. Le " Journal de Gand „ est en vente dans les localités suivantes : A Gand A Anvers J A Audenarde A Bruges A Bruxelles A Lessines A Mouscron A Ostende A Tournai La Guerre Sur le Iront occidental Bulletin allemand affiché à Grand. Grand quartier général, 12 déc 7 h. 5o. — Les Français firenl quelques attaquent qui restèrenl sans résultats notables. A Langemarck (Flandre occidentale) ils eurent 200 morts, e' nous fîmes 340 prisonniers. Daus la Forêt del'Argonne nous avons pris quelques pointsd'appu importants, et fait 200 prison ; niers; les Français ont eu beaucoup de morts. Près d'Arras, les Allemand; : avancent. Communiqué officiel français Paris, 10 déc (Reuter). — Dan: la région d'Ypres une violent! , attaque allemande fut repoussée . . Dans la même régicin la tranchéi que, dans un communiqué pré • cèdent nous disions avoir été en-, levée par les Allemands, a ét< ! reconquise par nous. Sur le reste du front, rien ; i signaler. La levée de 1916 en France. Les mesures nécessaires son prises pour l'inscription des jeune: gens de la classe de 1016. 1 Villages flottants. ; A Paris on doit avoir recours ; 1 des « villages flottants » pour hé t berger les nombreux réfugiés ve nant du théâtre de la guerre. 1 A différents endroits de la Sein , on amarre des « house-boats : ; reliés entre eux de façon à ne pa - entraver la navigation. C'est L ; qu'on héberge les ménages. L [ premier village flottant a été mi en usage dimanche dernier. >l5ur ie iront orienta 1 1 Bulletin allemand affiché â Gand 5 Grand quartier général, 12 déc. ; 7.50 heures. — A la frontière orier t taie de victorieux combats de ca valerie ont eu lieu; 350 Russe \ lurent faits prisonniers. ' i3bjj j1bja * Les opérations dans le nord de la Pologne continuent. Les attaques russes dans le sud de la Pologne ont été repoussées. Communiqué officiel autrichien Vienne, 12 déc.. à midi (Wolff). — Nos opérations continuent dans les Carparthes avec régularité. La plupart du temps, seule l'arrière garde ennemie opposait de la résistance, mais elle fut culbutée.En Galicie, rien de décisif. Les Russes firent quelques atta-ejues mais furent repoussés avec ae grandes pertes. Notre front en Pologne reste tranquille. Przemysl est seulement investie et non attaquée. La garnison inquiète constamment par de petites et de grandes attaques les troupes qui entourent la ville, mais qui se tiennent à une grande distance de nos différents ouvrages de fortification. Communiqué officiel russe Pétrograde, 11 déc. (P.T.A.). — Pendant la nuit et la journée du ,10, une violente attaque des Allemands fut repoussée clans la région de Mlava. Nos troupes, à leur tour, ont pris l'offensive et poursuivent ; les colonnes ennemies, qui, en certains endroits, se retirent en désordre. Dans la contrée au nord de Lowitsj, l'ennemi a procédé à de violentes attaques dans la nuit de mercredi à jeudi et le jour suivant. Nous les avons repoussées, en infligeant aux Allemands des pertes sévères. Les Russes ont repoussé en tout sept assauts, où certaines de nos divisions laissèrent approcher l'ennemi de très près et le mirenl après en fuite par un feu meurtrier.Dans la région au sud de Craco-vie nous avons continué notre offensive malgré une résistance - acharnée de l'ennemi. - Sur les autres points du front i n'y eut pas de changements. L'Occupation russe en Boulrowine De 1' « Algemeen Handelsblad» t Le colonel suisse Teyler exami 3 ne dans le « Journal » la situatior clés Russes dans la province autri chienne de Boukowine. Si ces troupes détachées n'on s comme seul but que d'obtenii quelques succès locaux, c'est une erreur stratégique. Car, si nombreuse que soit l'armée russe, ce: 5 troupes détachées ne sont, même * en cas devictoire.d'aucune valeur ? il faut croire-que ce mouvemen 1 cache un but politique : celui d< E prendre possession d'une provina s avec éléments roumains. La Russie dirait alors à la Rou manie : « Voici une province pou Ivous, si vous voulez marcher con tre l'Autriche et lui prendre ei outre la Transylvanie ». Ce serait donc un but politiqu et non stratégique que les Russe > poursuivraient. Le grand-duc Nicolas, _ généralissime des armées russes La «Tàgliche Rundschau » con tient une biographie du grand-duc Nicolas Nikolajewitch, oncle du tsar et généralissime des armées russes. C'est, paraît-il, un soldat de cœur et d'âme; né en 1856, il est fils aîné du grand-duc du même nom, qui mourut dément. Le grand-duc junior reçut une éducation essentiellement militaire. En 1877, il fut attaché à l'Etat-mojor de Radetzky. Lors de la guerre russo-turque il se distingua de telle façon, que son grand - oncle, l'empereur Guillaume IBr, lui octroya l'ordre « Pour le mérite ». Il monta rapidement en grade et conserva sur son impérial neveu, auquel il avait donné des leçons d'équitation, une énorme influence. En 1905, le Tsar lui céda un pouvoir militaire quasi-illimité, comme président du Conseil pour la défense du pays et, peu de temps après, il devint généralissime du district militaire de Pë-*, trograde. Le prince n'appartient pas à cette catégorie spéciale, prove. biale par ses tournées, de « grand-duc » à Montmartre. Il s'occupe exclusivement d'art militaire. Jeune encore, il voulut épouser une dame n'appartenant pas au monde princier. Le tsar put l'en dissuader. En 1907 il épousa la belle Ana-stasie de Monténégro. Ainsi le grand-duc devint le beau-frère du roi Pierre de Serbie et le centre du mouvement pan-slavique. En Hongrie. Le journal « Az Est » annonce : les Russes quittèrent la province ! Saroz par le Duklapass. Bartfa est de nouveau en notre pouvoir. Dans la province Zemp-len il n y a que quelques groupes . de soldats qui errent sans ordre. De faibles divisions se trouvent encore dans le défilé de Elzsok, et dans la contrée de Majdarka i (province de Maramaros). Les Russes se sentent trop faibles pour l'offensive. Bartfa a peu 1 souffert. Dans les Carpathes. Budapest, 11 décembre. — De la 1 «Kôlnische Zeitung» : Au moment - que les Russes sont entrés dans la ! provinee de Saros, nous nous : sommes retirés de Bartfeld. D'après une dépêche du journal : « Est» cette ville est de nouveau en - notre pouvoir. Les Russes se reti-; rent sur la frontière. ■ Près de Felsouwizkouz les Russes font de vains efforts pour t résister. Sur ier 1 Le combat naval aux îles Falkland j On mande de Berlin à 1' « Algemeen Handelsblad »: ; Les dépêches américaines par-s lent de six cuirassés ayant pris part à ce combat. Le " Scharnhorst» s'est défendu jusqu'à le dernière extrémité. Le ; • comte von Spee et ses deux fils - périrent.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Gand von 1856 bis 1923.

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