Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 04 Juli. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Konsultiert 26 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/np1wd3rh0v/
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^nmprli 4 inilfot 1914 5 centimes le numéro 58me année - N° 185 JOURNAL DE GAND ABONNEMENTS : BELGIQUE : 15 francs par an ; 7-50 francs pour six mois ; 4 francs pour trois mois Pour l'étranger, le port en sut RÉDACTION & ADMINISTRATION : 3, RUE DE FLANDRE, 3. GAND TÉLÉPHONE 665 ANNONCES» Voir le tarif au bas de la dernière page du journal. ta Si! M». !ii C'est un jeu espagnol, comme de 1 des taureaux éventrer des chevaux et i fois des toréadors, des officiers sâccu un journal d'opposition ou, réunis en C seil de guerre, envoyer les journalistes galères, ou de voir des moines ou au tonsurés applaudir aux danses délui d'une artiste en fandango ou en garro le vous expliquerai tout à l'heure en c consiste ce nouveau sport. Vous aurez d'ailleurs l'occasion, si E xelles-Atlraclions veut faire preuve d peu d'initiative, d'aller bientôt assiste une exécution fout à fait sensationnel ce jeu essentiellement espagnol dans ne capitale. On y manque parfois de distraction été, quand tout le monde est ou fait si blant d'être à la mer ou en voyage, ce serait un bon numéro pour les fi de septembre qui, comme chacun le s ont lieu en juillet. Nous le devrons h la bienveillante tervention de nos cléricaux, qui nous « vent bien ça, puisque, jadis, ils ont leur possible pour ruiner les commerça de la capita'e en organisant le « blocus Bruxelles» comme représailles de I cueil plutôt frais que la population bru loise avait fait, le 7 septembre 1881, i manifestants cléricaux, venus de toutes Flandres, pour nous signifier que n étions désormais sous le talon des sal: des ruraux flamands et de la botte de le maîtres. Et, au fond, ces ruraux avaient rai puisque, depuis trente ans, nous y sonir restés. C'est d'ailleurs une sorte de nouveau ] eus de Bruxelles que voulaient organi nos bons ciérienux. avt l'amical conco de leurs congénères espagnols. Les notes parues simultanément "Ions -Patriote el .VA. B. C. de Madrid ne laiss 'à cet égard aucun doute. • Il y a à Bruxelles un monument Fer •qui est- . comme disent lns Mlemands «t 'épine dons l'œil» de tous les réactionr 'res, de tous les cléricaux, e! spécialem 'des cléricaux belles et espagnols. Les cléricaux bc'gc.s savent ou'ils . 'peuvent rien, qu'ils n'ont plus ie mo.< 'de faire des mnrtyrs (sauf dans le dé «de la persécution quotidienne des gi "qu'ils freppent dans leurs intérêts pour 5>nnir -d'obéir à leur-conscience) et que ™ •avons le droit de rélébnerla conquête de •liberté en érigeant un monument à a 'qui ont été ses martyrs con me, non sei ■ment Ferrer, les comtes d'EgmOirit et Tïorne à Bruxelles, ClYannis à Wrviers, •encore ce malheureux William Tynclaie ïjui l'on ,a érigé un monument l'an de m Vilvorde, où il fut brûlé, le fi octobre le par lès jug.es, de notre bon Gharles-Qu pour avoir pùl>?ié"!a première Iraduct: • 'de la Bible en anglais. Si. d'ailleurs, nous voulions remplir i tre devoir à l'égard .de tous les martyrs •la liber lé de conscience que les ancêtres 'nos cléricaux ont fait da.ns ce pays, et t particulièrement au temps de l'Inquisit '■d'ICspagne (deux noms qui sont, mailih-'reuse.menf restés indissolublement u «dans le souvenir de nos po pu! a Lions,) il a guère <le place .publique en Belgique' ne devrait s'élever un monument ana •gue à celui que.nous nous honorons c Voir érigé à Bruxelles au dernier mar de la libre pensée et auquei! on ne touche-•nous le garantissons fi messieurs les cl<! eaux belges et espagnols, qu'en nous p sont sur le corps. Car, Us ont entrepris de le faire enlev Les journaux cléricaux belges et esj 'gnols ont annoncé qu'une pluie de de.m< •des allait s'abattre à cet effet sur... M. 'Broqueville, qui est menacé de plusiei Usiniers de cartes-postales réclamant 'disparition du monument Ferrer. Ça lui permettra de faire une collecti tyn ne manquera pas d'intérêt, une coll tion d'autographes des pires imbéciles reactionnaires espagnols, auprès desqu les nôtres ne sont que de la petite bière Caf ces malheureux réactionnaires es] gnols, V compris leurs chefs, vivent da une telle ignorance de la civilisation mod ne et des conditions de la liberté politiqi qu'ils s'imaginent que c'est partout co me en Espagne et qu'il dépend du g( vernement dérida! d'empêcher des libj penseurs et des libéraux d'ériger une s tue à qui il leur plaît dans une ville ( s'administre, elle-même et o_ù, comme I dit fort justement le Journal de Liège ! envoyant promener ces revenants d'un a * | tre âge, le gouvernement né pourrait te 9 | cher au monument que s'il était sur ' • grande voirie. j M. de Broqueville en sera donc réduit ! envoyer paître ses correspondants — :oir ! qui sera du reste le genre d'alimentatii >ar- , le mieux adapté à ! e u î degré d'intelligenc ger j On a parlé aussi d'une démarche dipl ■on- j matique *ux j La diplomatie espagnole, où se recrute '1"°- les Merry del Val, n'aurait pas deman '9CS S mieux que de la faire depuis longtemps, fi'1-, elle eût été possible, mais on ne la fera pa u0) d'abord parce qu'elle serait inconvenan I et contraire au droit international, ensui iru- ; parce que le gouvernement du roi Alphon U1} ; XIII ne songera même pas à l'ordonner. r è On semble oublier chez les cléricaux de réalité des faits. •tre Ils savent cependant bien que c'est roi, dont l'intelligence s'est ouverte ai en réalités qui, épouvanté des conséquenc -m" qu'avaient eues pour l'honneur de l'Esp c* gne l'inique sentence de mort, dont ses rr ;,f3 nistres cléricaux Maura et la Sier ai^' j lui avaient extorqué la signature en I ! disant qu'il passerait pour avoir peur s llV 1 ne la signait pas, a écarté définitiveme J0.1! M. Maura du pouvoir et, quand il a é fai' obligé par les divisions des libéraux d n!s rappeler les conservateurs, a voulu qi ,ce fussent les conservateurs modéré a(J' dont le chef est M. Dato. C'est l'assassinat de Ferrer qui rend P IUX Maura désormais impossible. 'es Son retour au pouvoir serait le sign DlJs d'une révolution. C'est ce qu'exprime • 0 tri de : Maura no, tout ce qu'on voudr urs mais pas Maura. ■ M. Maura, le Woeste espagnol (juif d* ,on 'rigine, d'ailleurs, comme notre Woeste llcs *ne peut s'en consoler, crie, tempête, men ,n te ,s'en prend au roi (conune notre Woest " 'en ISSi), s'allie aux canlistes, provoque d< manifestations violentes dans les rues o w | -quand le cri de Mauro, no est poussé par L I j Républicains et les libéraux, les réactio . 1 Ti<aires répondent par celui de Maura, si | provoquent ainsi des bagarres qui ajoute' i en ce moment à l'animation des rues di 8 villes d'Espagne et donnent de la bseogi • 'à la police. 1 " ; C'est ce nouveau sport national que 1-~n "réactionnaires espagnols voudraient ven , pratiquer à Bruxelles. Le spectre de'Ferrer s'est, naturelle-mer n-i i 'dressé dans les récents débats, provoqua j 'aux Cortès par les amères récriminatioi inQ V Al* •NUUJ1'U contre sou ancien ami, I •Dato, chef -iictuel du gouvernement consc )us vateur, qu'il accuse de lui avoir soufflé ta place. ^ sang de Ferrer étouffe Maura, oomn "e- celui de Danton étouffait Robespierre. C'est lui-même qui, à tout propos, repa le de son crime. « a C'est bien là le remords. Ferrer est bi' lcr vengé.- £ Pour faire diversion aux déboires de ! 'Maura, ses partisans ont entrepris ui on croisade pour faire disparaître le mon ment de Bruxelles. _ Croient-iliS après cela qu'il serait plus f ce cile ù leur patron de revenir au pouvoii clÇ • lis savent très bien que ce serait l'Esp 3Ut -gne qui se soulevèrent contre .lui. comn :'on le fit l'Europe entière à la nouvelle de l'a -1.1" sassinat de Ferrer. ,1JS Car Ici est le nœud de la question. 1 Y M- Maura a été renvoyé j * un rnouv J11-1 , 'ment d'indignation et de dégo ' du moni •JO; civilisé, auquel on prétendait que l'Esp a" ; gne seule resterait étrangère et qu'elle cix Yr -raif dirigé contre elle. j L'Espagne a compris aujourd'hui qu ri_ .j 'était dirigé contre M. Maura seul et qu'< 1S* ; chassant l'assassin de Ferrer, c'est l'ho § neur de l'Espagne que revendiquait sr. g inonde civilisé. >a_ | ■ Red.evenue libérale avec Moret et C •n- | ,-nalejas, elle s'est associée au sentime de -"européen et est rentrée en Europe. iS i Canalejas m'a fait restituer les biei la 'de Ferrer et en me disant que si on ne .faisait pas: «Séria una verguenza paj on .-Espanà, y no serà » oe serait une hon -C- pour l'Espagne, ça ne sera pas), et C'est pour l'honneur de l'Espagne vis-2,5 vis de l'Europe et Cainalejas. qui était i . t. -esprit européen et faisait honneur à l'Esp ia" i gne, m'a aidé de toute sa bienveillance, c joute son autorités pour la restitution d( 1>iens confisqués, ordonnée par une se ,e» lence que j'obtins, malgré les efforts dé m" 'espérés des cléricaux espagnols et belge Ju" 'du tribunal suprême de guerre et cette se: '^s 'tence constate qu'on n'a pas trouvé de tr ta" «(-e d'une participation quelconque aux év nements de Barcelone, qui fournirent ie j prétexte à sou exécution. 5n ■ T-e monument de Bruxelles est 'le prodi u- de ce mouvement de la conscience eur J1* péenne qui chassa M. Maura e| auqu la •l'Espagne s'associa par 1a restitution di •biens de Ferrer el p le veto dont il'of ^ nion publique et le roi lui-mêrme ont frap] ce ùe retour au pouvoir de l'assassin de Fe )n 'rer. Voilà 1a vérité. e- C'est contre l'Espagne libérale, cont.: °" son gouvernement modéré, contne Je r 'Alphonse XIII. coupable d'avoir ouvert l nt -yeux et d'avoir arrêté les répressions fér ces (un d.es reproches que lui fait M. Ma S1 Va, c'est d;e ne pa.s avoir fait tomber la tê des condamnés de Cubèra, à propos de J® 'quels ce sont engagés les invraisem.blabb marchandages que j'ai racontés ici), qi 5e serait dirigée la manifestation projetée p< . les réactionnaires espagnols contre le m nument Ferrer à Bruxelles. Aussi nos cl . "icaux, après y avoir applaudi d'à,bon cherchent-ils maintenant h les en dis su dcr. Déjà le XX0 Siècle s'y emploie. Il e ^ loin de partager l'enthousiasme des ma' . ris tes de Madrid qui veulient organiser ur .Grande expédition à Bruxelles pour son u'. mer M. de Broqueville de faire enlever monument ! et menacer presque ouvert' ment, si cela n'est fait, de le dynamiter ( té monument, pas M. de Broqueville, c'& •y déjà bien honnête pour des conservateurs jg Et. naturellement, les journaux républ s cains de Madrid répondent en annonçai ' l'envoi d'une contre-manifestation, qi j viendrait crier Maura, no, comme en Espi gne aux factionnaires mauristes. Ce pou, a] ra être l'occasion d'une belle fête à Bn xelles. On viendra de loin pour voir ça. ECHOS a- e, îs Monsieur le Futur, ù, . C'est sous ce sobriquet irrévérf îs cieux que les employés du minis i- re désignent depuis quelque t-m si ce non M. Ilelleputte, ministre des cai 1t, mels et des promesses électorale"-, nrotf ;s tees. 1 ïe .Le gouvernement clérical a beaucoup pi mis. Des travaux formidables devaie ;s être exécutés partout. ij. Faute d'argent, il est fort empêché de i exécuter. t, Cependant, une correspondance vMuri neuse concernant ces questions se poursi au ministère. I 1 Naguère, dans la rédaction des lettre r" les employés avaient pris l'habitude d'ci 3a ployer le présent de l'indicatif. M. Ilelleputte, épouvanté devant ces « pr sents », qu'il sait ne pouvoir jamais réa ser, corrige lui-même, depuis quelqi temps les lettres que ses bureaux lui e voient à 1a signature. m ^es- (( s0.n^)} ^viennent des « seront i les «je fais» des «je ferai» et ainsi i ^ suite. * Partout, le futur remplace le prése: u_ sous la plume du ministre. De là, son sobriquet : « M. le Futur ». a-1^le Les femmes américaines. On a souvent dit et répété qi l'Amérique est -en décadence. Ce dépend peut-être du point de vu auquel on se place, mais il n'en est pj , moins vrai qu'un grave danger menace c pays. Hier, à la réunion annuelle de l'Institi américain d'homéopathie, qui avaif lie dans Atlantic-City, le docteur Fitzpatrio] de Chicago, s'est exprimé dans les terme suivants : (( Les Américains ont toujours été coi nus pour leur force de ca ctère, lei sang-froid et leur esprit de ressource dair 1, le danger, ainsi que pour leur origi.nal.it-Mais leur virilité et leur endurance soi sérieusement menacées par 1 vices au: Ip quels les femmes américaines commencei à s'adonner. Des milliers de femmes bo vent en cachette et mes milliers d'autre Ie abusent publiquement et systématique . ment des cocktails ; ""Vautres sont devi " ' Tiues tango-maniaques et craignent pf _ de danser toute la nuit Beaucoup de ne -l" femmes mangent à l'exbès. Et la consn ;'g ouence de toutes ces fautes se fait déjà sei i- """Y1-'11® Senorutioii, el se fei 5- S61U nwef ???tIr <tovantn-»e. Les on.fa.nl 5. J, ^S\~ quand i] >' a <Ies 0' 1' canrf^.""n» S' om,ne «m^icaine ne r< i- 1 P i0!1 CIreilr nefcjlinnge pu S- %'ilJ "01JS ««rons un,e rac le de la poilrine et d . <5pme dorsale, n'ayant ,<xue goiits fr it voies, et nous perdrons notre situation dai le monde. » eI Ces paroles ont été longuement-appla yS dies par un auditoire composé de plus < mille^savants. Ell°s n'onl rien d'extraorc )(5 nairt pour ceux qui connaissent la vérit r. ble Amérique. ^ Maisons... de poche. >s S'il faut en croire un journal a' 3_ ^ glais, un inventeur vient de tro' * ver le moyen de faire des maisor je et des lits d'un genre nouveau et tout 3. fait spécial ; car ce sont des maisons ,g des lits .. de poche. "[e Les maisons de Mister I-Ioidin, — c'e: ir ^e nom de l'inventeur — se plient et pei vent' aisément se mettre dans une pocl" de veston. Une de ces maisons pèse douze once x\ c'est-à-dire environ trois quarts de liVr " et deux personnes peuvent y trouver pli ' ce ; repliée, elle a les dimensions d'un 1 " vre de grandeur moyenne. Quant au lit, ® est encore plus léger et plus petit. " Les coussins, oreillers, traversins, édr f dons, etc., se gonflent à la manière de coussins pneumatiques. M. Ho'ding porte tout cela sur lui : il J1 en poche non seulement toute sa literie )• mais aussi des répicients d'eau, des u: tensiles de ménage et même un petit poê] 1. qui pèse environ une livre. 11 D'après ce que dit l'inventeur, toute s lr « propriété » portative pèse à peine sept 1 vres. Etant donnée la rapidité avec laquel on construit maintenant les maisons et 1 difficulté toujours plus grande de trouve un emplacement sur cette planète, où, clu que jour, la place devient plus rare, chacu voudra, à n'en pas douter, avoir désormai sa maison de poche. iw Statistique. La revue américaine Motor jpi n b liait naguère une étude compare c: _ tive sur le développement de l'autc pS moibiliisme dams les divers pays. Les chi a. fres qu'elle indique datent du 1er janvie ,s. 1914 ; ils doivent être assez près encore d la réalité. 0. Les Etats-Unis dépassent, de beaucou ni toutes les autres nations du monde ; i.l comptaient à cette date iplus de 1,300,OC es automobiles. Bien loin derrière eux, l'Ar gleterre, qui fut longtemps hésitante, s )i. place au second rang avec le chiffre d iil 245,900 ; au troisième rang vient la Frar ce, avec 100.000 ; au quatrième, l'Alleme s, £ne, avec 57,300. Le Canada en possèd n. 4-6,600 ; c'est un des pays où l'auto rend I plus de services à cause des longues dk é. tances et des immenses espaces dépourvu [j. de chemins de fer, bien que les routes ,ç soient souvent médiocres. L'Autriche et 1 a- Hongrie n'ont pas à elles deux plus d 19,000 voitures ; l'Australie en a 15,000. , ; Viennent ensuite : l'Italie, 12,000 ; la Ru? le sie .et l'Argentine, 10,000 ; la Belgique, 9,00( le Danemark, l'Espagne et la Nouvelle-Z^ if lande, 8,000 : l'Inde anglaise, 7,000 ; Java Sumatra et Bornéo, même nombre ; l'Alge rie, le Cap et le Transvaal, 6,000 ; la Suède et le Brésil, 5,000 ; le Mexique, 4,000 ; l Bulgarie et la Hollande.. 3,000; Ceylan 2,100; la Roumanie, 1,600; l'Uruçuav, le Philippines et Porto-Rico, 1,500; Cuba ie ' 1,000. Le vaste empire chinois en compt La juste autant ; Libéria, avec son million e ie demi d'habitants, n'en possède qu'uni ts seule. Au total, on estime à d,oux million le le nombre total des automobiles répartie dans l'univers. it wu u Poètes et commerçants. C'est incontestablement en Suis :s se, dit le Berliner Tageblatt, qu l'on rencontre le plus de gen i- qui font de la littérature ou de la poésl tr en même temps qu'ils exercent un commer is ce ou une profession manuelle. Ainsi, I-3. romancier Ernest Zafn tient un buffe it dans une des stations les plus fréquentée; c- des chemins de fer suisses ; nombreux it parmi les^ lecteurs de ses romans, son i- ceux à qui il a servi des petits pains ai s jambon ou un verre de hière. î- Un autre Suisse, Alfred Guggenberg i- poète et nouvelliste, est agriculteur. Il con s duit lui-même les bœufs attelés à sa char s rue. i- Un autre encore, du nom de Willy Hofs i- tâtter, est contrôleur et place les voya a geurs ; il écrit fréquemment dans les jour 3 naux suisses sur les questions économi ques. Il faut également signaler un jeun< , poète suisse, Paul Altheer, qui, tout er ç collaborant à la Jun end et au Simplicis " simus, est propriétaire d'une droguerie i Zurich. Paul Altheer fut, autrefois, em ployé à la Poste. Vol d' une sacoche le contenant d'importantes valeu i- î- Calais, 3. — Un inconnu a dérobé à M. Me ravieff une sacoche contenant pour 100.000 de bijoux c' 5,000 fr. on numéraire. L'ATTENTAIT de Serajevo s ; A SERAJEVO j Les aveux de F.;brinovic i Vienne, 2. — On mande de Serajevo à 1 Wiener Allgemeine Zeitung, que Fabrinov: ; a fait aujourd'hui des aveux complets. 11 y 1 quelques semaines, il avait lu dans un café c Belgrade que l'archiduc viendrait à la fin «. juin à Serajevo. Il montra le journal a Prinzii 8 :jui jouait aux cartes. Ils se retrouvèrent (e le: î. demain dans un parc de Belgrade, décidèrer j do se sacrifier À la patrie et résolurent de tuf t l'archiduc et la duenesse de Hohe'rberg *t lei suite. ! Pour avoir des bombes ils s'adressèrent a M . ian Pribicsevitch ancien lieutenant austro-hor grois, qui avait déserté en 1906 et qui est ai * jourd'hui attaché en chef d'état-major serbe < 2 secrétaire de l'Association pan-serbe Nordat i Obrana, lequel les adressa au comitadii Cyganit t- viUh, qui leur fit parvenir six bombes et ai tant de revolvers, ainsi que du cyanure de pi e' assium, afin qu'ils eussent le moyen de se su :ider après l'attentat. Fabrinovic et Prinzip troi: vèrent à Belgrade un troisième compagnon, u étudiant nommé Trifko Gral>es. Tous trois s rendirent séparément à Serajevo. La distribi l- lion des bombes et des revolvers eut lieu le jou L. 'ie l'attentat, à 10 % h. d'u matin, dans une cor y fiserie tenue par un nommé Bleinitch. Aujoui r l'hui, Grabes et Bleinich ont été arrêtés. Fabr; r îovic a déclaré qu'ils avaient encore trois corr ^ plices, mais qu'il ne veut pas les nommer. A VIENNE p DANS LA PRESSE s Vienne, 2. — Les commentaires de la press G do Belgrade tendant à rendre le régime austre hongrois en Bosnie responsable de l'attentat à p Serajevo, causent à Vionne une impression pi nible. L'officieux Fremdenblaft repousse avec fore une interprétation qui. dit-il, a pour effet d'exc ter encore d-avantage les passions et qui jusl e fie bien les suppositions touchant l'origine d e -1 l'attentat. i. ] I.e Reichspost réclame pour les Croates, f s dèles sujets de l'empereur, les droits el la s tuation politique qu'ils méritent dans la m< y narch'e. Ils seront, dit le journal. le meilleu a rempart au sud contre les ennemis de l'Ai e triche. La Reiehspost dit apprendre que l'empereu i. adressera, après les obsèques, une proclamatio ,. a ses peuples pour céL-'-brer La mémoire de l'ai ' chiduc défunt et rendre hommage au nouv< héritier du trône. ' GRAVE ACCUSATION DES JOURNAUX HONGROI l Budapest, 2. — D'après les informations de journaux du soir de graves présomptions ind l (nieraient que Milan Prihicsvitch. secrétaire d 3 1 Association pan-serbe la « Narodna Obrana , et commanuant dans l'armée serbe, aurait pai 3 ticipé à l'attentat. t C'est grâce à son concours que les auteuï , de l'attentat se seraient procuré des bombes. Toutefois cette information n'est pas confii , mée de manière certaine. 3 Milan Pribicsevitch a été autrefois tieutenar en premier dans l'armée austro-hongroise, irr pliqué dans le procès d'Agram il fut condamn à une peine do prison mais bénéficia d'une an nistie. EN SERBIE PROJET DE MANIFESTATION A BELGRAD1 Belgrade, 2. — L'opTn'ion publique est vive ment émue par les nouvelles de Bosnie annor ç&nt que les Serbes sont maltraités, que des ai restations arbitraires de Serbes seraient opérée et que la population serbe aurait ù souffrir de pillages. i Les jeunes gens de Belgrade projettent un t grande manifestation de protestation. 1 EN ALLEMAGNE L'ABSTENTION DE GUILLAUME II 1 BerWé, 2. — C'est à la suite d'un effort qui li est survenu ce malin au cours d'une promenad à cheval et qui lui ôte en partie sa liberté d mouvement, que l'empereur a décidé de renor cer à son voyage à Vienne, on ne sait enco] qui Je remplacera. Le prince Henri de Prusse ; non plus n'ira pas à Vienn Belin, 2. — Le prince Henri de Prusse a r l- noncé à se rendre aux funérailles de Farchidi héritier François-Ferdinand à Vienne. Il repa demain matin pour Kiel I a VIENNE TENTATIVES DEVANT LA LEGATION r< DE SERBIE Vienne, 3. — Hier soir, vers 8 % h., une foule considérable a tenté une manifestation devant u la légation de Serbie. Dispersée par la police, fr la foule s'est alors rassemblée devant le palais de l'archiduchesse IV.' ie-Thérèse et a entonné des chants populaires. La police est de nouveau _ intervenue et a fini par décider la foule à se disperser. Plus tard, quelques petits groupes on< 1 essayé de parvenir jusqu'à la légation de Ser-1 bie, mais ifs en ont été empêchés par la police ARRIVEE A VIENNE DES CORPS DES VICTIMES Vienne, 3. — Le train spécial transportant les dépouilles mortelles de l'archiduc François-Ferdinand et de la duchesse sa femme est arrivé hier soir à la gare du Sud. L'archiduc héritier, le ministre de Ta guerre, le chef d'état-major de l'armée, les hauts dignitaires étaient rassemblés sur le quai, ainsi que de nombreuses dames en deuil. L'archiduc héritier est entré le premier dans I* wagon et s'est incliné longuement devant le oer-cueil de son oncle. Des sanglots ont éclaté lors, que les cercueils ont été descendus du wagon et transportés, sous la conduite des troupes de i la garde, dans un des salons de la gare trans-Zormé en chapelle ardente. Les cercueils ont éW placés sur le char funèbre. I Une foule immense rassemblée devant la gare est tombée à genoux Le cortège, réglé suivant ! i l'antique cérémonial, de rigueur en pareille cir-i constance, a traversé les rues bordées de mil* îiers de spectateurs el s'est rendu à l'église de la Hofburg. A l'églie de la Hofburg s'étaient rassemblées les archiduchesses Zita. Marie-Thérèse. Marie-Annunciade, qui avaient peine à contenir leur émotion. La cérémonie s'est terminée par la remise des clefs des cercueils au grand maître de la cour. rEt ranger PETITE CHRONIQUE D'ALLEMAGNE Le procès du ministre de la guerre contre Rosa Luxemburg. — l procureur du roi voudrait entraver la défense. — Le général von Falken-liayn a commis une ga{[e. Toujours la même histoire, toujours le même principe des ronds-de-cuir allemands, de vouloir étouffer les vérités gênantes et punir celufc! qui les proclame, au lieu de tâcher de remédier* e par des mesures énergiques aux abus criïïqués. i- Le cas de Rosa Luxemburg est une nouvelle c. preuve. i- La combative socialiste a prétendu, au cours d'une réunion publique, que les «drames» de a caserne sont quotidiens en Allemagne. :- Là-dessus, le ministre de la guerre a porté i- plainte en calomnie contre l'armée. 0 Les socialistes, de leur côté, ont adressé un appel à ia population, pour recru-ter des témoins l- a décharge, c'est-à-dire des témoins de mauvais i- traitements dans l'armée. i- Naturellement, ils ont afflué. Un des défen-r seurs de la «sanglante Rosa» a constaté hier à i- la première audience du procès, qu'il évalue le nombre des cas au sujet desquels il possède des r informations documentées, à trente mille 1 il li est -prêt à faire citer 922 témoins. Le Parquet, de son côté, est mal à l'aise. Il II sent que l'affaire prend une tournure déplorable pour le ministre de la ffuerre qui, de plaignant, pourrait facilement devenir accusé dans 3 l'opinion publique, et il cherche, par des chi-canes juridiques et. en jouant sur les mots, à , empêcher autant que possible que les témoins " de la défense soient entendus. n Le ministre de la guerre, cité comme témoin par la défense, a refusé, également sous de futiles prétextes, de paraître à la barre. s La Gazette de. Francfort écrit très justement i aujourd'hui que le ministre de la guerre, en li-A sant les débats de ce procès, aura r>eut-être reconnu qu'il n'aurait pu, en effet, commettre une 1 plus grande maladresse crue d'intenter pareil procès g Malgré toutes les tentatives du président et du procureur du roi de restreindre l'audition de témoins et les tentatives singulières d'interprétation des paroles de l'accusée, on n'obtiendra pas r un succès appréciable pour l'accusation, car, somme toute, "nous ne vivons pas en Russie et-, - [ qu'on le veuille ou non, le tribunal ne pourra pas - | empêcher que les témc: de la défense soient entendus. L'audition de 922 témoins exigerait s quelques années. La défense a précisé hier les s faits au sujets desquels environ 50 témoins de-vront déposer et rien que l'exposé de ces faits a par la défense sera de nature à produire, au point de vue du ministre de la guerre, un effet désastreux. -En eff^t, ces témoignages, quels qu'ils soient, propagés par la presse, doivent produire le • contraire de ce que le ministre de la i guerre avait l'intention d'obtenir par ce procès. 9 ' Il voulait, par ce procès et par d'autres mesures j _ prises en ces derniers temps contre les socia-. ' listes, montrer .e qu'un homme énergique peut •e obtenir par une attitude tranchante. Ce procès j lui démontrera cruellement que pour gouverner j il ne suffit pas seulement d'une énergique poigne | et qu'on ne fait que souligner encore la discussion au sujet d'abus aussi patents que les mau-6 vais traitements dans l'armée, en poursuivant r les critiques gênants, au lieu de tenter de faire ^ disparaître sérieusement ces abus. Le président 5 du tribunal a déjà t . une diversion, en donnant une autiv direction a l'accusation, c'est-à-dire au'il a proposé de laisser tomber l'accusa- Feuilleton du Journal de Qand 1S LA VOLEUSE DE BHNHEUR JE*7 M*m WJllx.jiiH w« GRAND ROMAN DRAMATIQUE PA.R LEON S A. Z1 JE PREMIERE PARTIE Le Martyre de Lucienne Naturellemcnl, il avait parlé à la ca« me, au curut, il la place, au ministère, pt Soûl, où le capitaine l'envoyait en course. Il avait inouï ré aux camarades le papi timbré sua loqnjel son nom et ses qualit (|gil raient. A ■ses yeux, un traité scellant l'alliain ■d<!"«Jeux puissances n'avait pas plus de v leur. Naturellement, les camarades qui co ïiaissainet de longue date la stupide v jiité du b.-osseur se promirent de s'amus ée lui. On lui tit croire, en effet, qu'il avait prononcer un disco'irs comme un avoeî [.'imbécile le crut naturellement. On alla jusqu'h lui proposer ce discom Pou i tes cama rades, c'était une bon: 'blague — qu'on nous pardonne le mot '-m blague ««teite qui se prèpswit 9 ^ Ils allaient rire... du brosseur et du "" pîtaine. Double plaisir. Elqui serait le mobile, l'objet de oesf sanleries de corps de garde ? Lucienne, toujours Lucienne, t'étern 1 sacrifiée. "C Le brosseur avait raconté à sa façor cause de cetie citation autorisée biérar 4'jument. Ne connaissant pas la victime, les duts pensèrent qu'il s'agissait, com dans bien des cas, d'une faute réelle. Le discours du brosseur fut préparé d ce sens. Pendant un mois, on le lui fit répéter, y ajouta tous tes jours une plaisant* nouvelle et du goût le plus douteux. L.e brosseur arriva donc à la barre. Avant de le laisser paraître, venir an "j bunal, le capitaine lui avait dit : — Tu comprends... tu diras ce que tu vu, ce que tu as entendu, ce que tu sais. La recommandation <Ju capitaine ét; elle d'un honnête homme, loyal, parlam r- un témoin obtus? x~ Mais elle comprenait m a l'heureuse nu les mots : entendu... ce que tu sais. ?r Ce fut épouvantable. Le brosseur crut que lie capitaine pari du discours qu'on tâchait, depuis si lo: ce temps, de faire entrer dans son crâne. a" Il répondit : — Oui, mon capitaine, j'ai entendu et n" sais très bien. ^ 11 savait un bloc d'inepties. Dans ces dispositions, il arriva à à barre. Lt. Après les formules d'usage, il voulut < la mer son discours. s. Allongeant le bras, il s'écria : ie — Messieurs de la Cour... messieurs i — lurés... u y m m ïwwm <& «■—■■■lui ca Imperturbable, le brosseur poursui sur son ton déclamatoire : — L'affaire qui m'amène à cette tribu hlai. a des précédents célèbres dans l'histoire Mais l'étonnement fut de courte durée, elle En voyant la conviction, la chaleur ro par ie brosseur dans cet exode, le pré , dent, la Cour, devinèrent ce qui avait se passer. " ' ' D'un gesle. te président fit taire l'oi ;oi_ teur improvisé. me — Attendez, mon ami... Nous ne voulc pas donner ici une contrefaçon des PI ins (leurs — Vous m'avez dit de parler. — Sans doute... Je vous le demande < Tie ôore... mais je ne veux pas une plaidoir » Vous répondrez seulement à mes qui tions. 'ri- — Bien, monsieur le président-, répon le brosseur, qui pensait en lui-même pc as voir placer quand même son discours, te on répondant aux questions. lit- tl avait, en effet, été prévenu par £ t à compères que probablement on l'interro: prait. ml II «Hait interrompu, en effet. Mais les lascars lui avaient indiqué moyen de repêcher son discours, de le p: ait ser quand même. ig- Le brosseur était tenace. Son cerveau rebelle n'avait pas été rr à la torture depuis si longtemps pour qu'a je jourd'hui ce f01 sans résultat. II tenait à parler. A parler avec des gestes, de grands ge ja tes accentués ancore par ses gants blanc On se serait cru au café-concert, quai m- le tourlourou inévitable vient débiter d< âneries invraisemblables. Il fallut que le capitaine intervint poi jas couper définitivement la mémoire sai bro seuir. — Réponds seulement au* X3X i-najMJMi.'i r nugr!cc«k"; «.vw_miw< wi<9-JTilif vit qu'on te pose et ne nous raconte pas d'hi toire, lui ordonna-t-il. ne Vraiment, si l'audience n'avait pas é aussi triste... si une douleur aussi gran< n'ajvait pas été en jeu, on se fût réellemei ;se beaucoup amusé. si- Le brosseur avait une mine déconfite q dû eût été un commencement de fortune poi un comique. •a- I>e président enfin lui posa les questioi habituelles. Stupidement, il répondit dans son lai ^ gage de troupier : — Certainement, madame de Magn< éta,it une bonne femme qui était gentil ,n. avec le brasseur... Elle lui donnait souvei je pour son goûter... ça on ne peut pas le li reprocher... ;s" » Mais c'est dommage s'il s'était pass quelque chose. lit » Que mon capitaine en a été tout r< u- mué. ul « Et moi, par contre-coup, parce qu mon capitaine... &s Le malheureux paraissait ne plus poi ri' voir en sortir. Il s'embrouillait dans ces distinction: entre son capitaine et la femme de so le capitaine îs- Sa conclusion était que son capitain était très malheureux de ce qu'avait fa sa femme. jg Lfu.i il plaignait son capitaine et regre tait madame de Magney, à cause de 1 u" goutte. Bref, on ne lira rien de ce témoin. L'avocat du capitaine, cependant, voi lut faire voir dans la difficulté que le bro; seur avait a parler, une preuve nouvell îd de la culpabilité de Lucienne. :s — Cet homme sait pluis qu'il ne veut d: re, affirma-t-dl. Je vous demande seuk îr ment de prendre pour un acte ses déclart s- tions sur la douleur que ressentit le cap tains en apprenant, en voyant par lu. 4 jntoe le malheur qui le frappait b- "Si le brosseur n'était pas plus fon c'est que ce brave garçon a la reoonn té sance de la goutte. le Cette comparution du brosseur, du ri î,t absolument inutile, mais à laquelle a tenu essentiellement maître Samprin, ii terminait donc encore au désavantage ir la malheureuse Lucienne. Jusqu'à présent, tout l'accablait. ls Perfidement, maître Samprin soulig: les dépositions vides et mal exprimée i- Dans les hésitations, il voulait voir condescendance, une retenue dictée pai „ reconnaissance pour l'aménité des anci g rapports. L'avoué qui avait pris, après maître C j; rinard, le dossier du capitaine tenait solument h ce que cette cause fût gag g par lui, malgré tout, contre tous. Il y mettait une sorte d'acharnement ractéristique. A vrai dire, il dépassait le but. e Sa partialité ne parvenait pas à être ceptée par îes juges. j. Ceux-ci ne voulaient pas s'engager a lui sur cette voie pénible. 5 Plusieurs fois le président fuit même c ' gé de le prier die laisser pairler le tém sans le troubler. e Jusqu'à présent, aucune comparai U sensationnelle n'avait eu lieu.. Les plus importantes étaient réserv pour la fin. a La déposition du marquis fut, coir on s'y attendait, accablante. Elle était, d'ailleurs, la base de l'acci tion. — Depuis longtemps, dit-il de sa \ e sèche et pointue, nous soupçonnions, marquise et moi, Lucienne de faillir à devoirs. » Mais n'ayant aucune preuve à fouj et la chose étant dangereuse et grave - dernier dts points, nous observâmes silance prudent. atfftus ooœfttioûs. sw & hasard sur i ewc tu w warr—m nei, circonstance fortuite qui nous permettrait aïs- de faire connaître au capitaine son malheur.;ste » Le ciel répondit à nos désirs /ait n II y répondit de la façon la plus mise prévue, la plus probante en môme temps, de » Nous ne pouvions plus douter. •i Et cependant, ce fut malgré nous ; sans mauvaise intention, que notre fils fut taxait formé de l'inconduite de sa femme 3. il Cette déclaration, nous la fîmes incon-une sciemment et, dirai-je, malgré nous... •la — Malgré vous?... dit le président. Vou-ens dnez-vous nous faire connaître comment cela vous fut possible î ,u^" — Très volontiers... Voici... ab- n<5e XXXIV ^ DEUX MAINS LOYALES ac- ■lLe, mar1uis' alors, fit au tribunal le récit des événements qui forment les nre-vec mj£rs chaP'tras. le début de ce drame. Par une fatalité inouïe, accablante, le récit du marquis était absolument vrai, bit- 11 n'exagérait rien, ne déformait, rien. om Aucun fait, par lui, n'était interprété a in,-, con',re sens, exposé en faveur de son fils 1011 contre sa belle-fille. .so» u racor'ta simplement ce qui ees s était passé. M Et cela seul suffisait pour écraser Lu-me cienne. «n • — «f® mar<Tu'se et moi, dit-il, nous étions invités a passer l'après-midi chez nos amis r-iv . Barcelone, qui donnaient une partie de °jx |ardin, une garden-paity comme on dit au-'a jourd'hui, dans leur lie enchantée à No-se3 . gent. . ' n Nous devions y rencontrer notre fils et sa femme, invités comme nous... sans tau-^ tefois nous êlre donné rendez-vous. -1 "

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Gand von 1856 bis 1923.

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