Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1917, 18 März. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Konsultiert 07 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/9882j69v76/
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Dimanche 18 mars I5M7 £E> centimes le numéro (ilme année — Nos 71-77 JOURNAL DE GAND ÉG3E3CO TyriTi T«i<ea ABONNEMENTS : UN FRANC PAR TRIMESTRE RÉDACTION & ADMINISTRATION : CAND — 3[ RUE DE FLANDRE, 3 — GAMD TELEPHONE 665 ANNONCES : S'adresser rue de Flandre, 3, Gand. I REVUE des journaux ds la semaine. BELC1SCHER KURIER iju li. La compagnie de navigation. ■ danoise « Danemark » annonce, avép- un ■capital de 1.400.000 couronnes, un boni de ■ couronnes; ia compagnie de na\ i-■giitioii « Norden » un boni de 9.lit.01 M) ■ couronnes avec un capital de -i.8W.UU0 L'anecdote d'un ours, qui a été arrêté - ■ au Iront de l'ouest dans les tranchées il un Bregnuent français, est racontée avec beau-Bcoup <i animation. JLre petit ours était le ■ favori «lu régiment et, pour le protéger, on H lui iîiettait un masque contre les gaz asphi-R-xiants. Mais il s'en délivrait souvent, de ■ sui te qujun était convaincu qu'il serait tué ■ u la prochaine attaque avec gaz. Mais lors ■ de i attaque, l'ours 'se cacha rapidement ■ dans un trou dans la neige et dans Je sol, y | entonea sou museau et sortit sain et sauf ■ quand tout l'ut passé. Découverte du microbe de 1 iniiueiiza. ■Depuis la grande épidémie d'mtiuenza de ■ i(S^;,;L)U, un n'a guère pu prouver (pie le if baeile de l'influeuza découvert par JS. l'teil-|| 1er et considéré comme le microbe de 1 in-k Huenza était réellement le microbe-de cette B maladie et dans les derniers temps on en Il doutait encore beaucoup. l;n savant est par- ■ venu a découvrir un nouveau microbe, m- ■ connu jusqu'à présent et qui est fort proba-■. blement le vrai microbe de 1 influenza. Ce » savant* Jiiciiard Stephan, de Leipzig', lait ■ même, au sujet de sa découverte, une coin- ■ munication provisoire dans le supplément k médical pour l'armée de la, « ÀLiinchncr ■ .\it ilizinisclien YVochenscliriit ». il a lait I ses Vxpéi ièiices dans la clinique pour en- ■ lànts a l'Université de Leipzig, où il ren- ■ contra, en décembre dernier, de nombreux I '( as d'infiiienza. Le microbe nouvellement ■dé. ojiyert est un diplokokkus qui fut trouvé ■ dans le sang lies malades et plus tard sur le.s i,a preuve qu i i s .agit .bien-.du .microbe de ■ri'inliuenza et non de quelque phénomène, I c'est què le diplokokkus se présente réguliè- ■ rement chez tous les malades atteints de ■ I influenza et jamais chez les autres mala- ■ ilStephan propose d'appeler le nouveau B mirrobe diplokokkus îuueosos-Leipzig. BRUXELLOIS [ Du U, \j Agence télégraphique de l'é-■trograd annonce qu'on a découvert au Cau- ■ ca>o, dans le district de ^N'ovo Bajazet, dans ■ la province d'Lriwan ,sur la rive nord-est ■ du lac Goektcha, d'immenses gisements de ^■j-ciirôme, do graphite, de Avoli'rani et de nu- ■nerai. Depuis quelques jours, un service de ■ voyageiirs par hydroplanes, le premier de ■ce genre, fonctionne entre isew-ïork et ■i\etyport-Aew6, 1/appareil peut emmener . ■ ftrois à quatre personnes au plus. .Les voya-■geurs peuvent etre déposés à leur gré à îles ■ stations intermédiaires entre les deux ter-■minus. Le prix du parcours de 2sew-York à ■ Aewjiort-JSews est de 1,00.0 dollars. Francfort-sur-^lein, 9 mars. On ■ annonce que la compagnie néerlandaise de ■ navigation « Uostzee », 'distribuera à nou- ■ veau un dividende de 00 p. c. pour l'exer- ■ cice écoulé, comme au printemps dernier. 1 Dieu que les recettes atteignent- déjà le dou- * ■ ble de celles du printemps dernier, la Corn- I ■ pagme croit devoir renoncer à distribuer des ■ dividendes plus élevés. D'autres conipa-B gaies d'armement hollandaises paraissent ■ suivre pour l'exercice écoulé une politique ■ plus prudente que celle suivie jusqu'à pré-B sent afin de pouvoir consolider le plus possi- ■ ble leurs ressources professionnelles. Un dit ■ aussi -(jue la « Compagnie royale ncerlan-B(laise de navigation » ne distribuera que 15' M j . c. de dividende comme au printemps ■ dernier, malgré ses riches bénéfices évalués ■ de 2ô a -jO millions de florins, c.-à-d. de ■ loti a 2(;() p. c. du capital-actions. Bien que ■ 1-s compagnies de navigation éprouvent ■ di's peii.-s, par suite de la guerre sous-ma- ■ rine, on peut voir par là que leur situation B est néanmoins brillante si on la comparé à ■ la période précédant la guerre. Du^ !o. De Londres au « Matin » de ( I Pai is: iiépondant à une question à la Cliam- ( I l>re des Communes, le sous-secrétaire à I l'Agriculture a déclaré que le màlique de I pommes de terre est sans précédent, non I seulement eu Angleterre, iîiais daus le mon- ( I de entier. Si la consommation continue sur ■ la hase "actuelle, il ne restera plus aucune < ■ pomme de terre à la fin du -printemps ou au | ■ cominencemeut de l'été en Angleterre; aussi > ■ ceux qui peuvent se nourrir avec d'autres £ I vivres feront bien (1e "le faire, afin de réser- i ■ ver l'approvisionnement en pommes de i ■ terre pour les classes pauvres. ( Dans un train qui roule vers Kpernav, 1 ■ raconte le « XXe Siècle ». une dame dit ses 1 I inquiétudes à ses compagnons de voyage. ' ■ l'Ile va voir son mari au repos dans cette 1 i ville et n'a pas de .laissez-passer militaire en règle. I n notable d'Eperna^, qui vôynge dans le même compartiment, s'offre à lui venir en aide et lui conseille de le suivie à l'arrivée. A Epernay les, deux voyageurs descendent ensemble. Monsieur sort de la gare le premier après avoir montré au gendarme un permis où pas un visa ne manque. Madame s'embarrasse et donne au ge"-darme (les explications embrouillées. Son obligeant compagnon, qui piétine à quelques mètres de la porte, se retourne alors et crie d'une voix impatientée: « Espèce d'idiote! Est-ce' que' tu vas me faire poser là longtemps? » Le gendarme, persuadé (jue seul son mari peut traiter une femme de la sorte, laisse passer la dame, à la fois heure,use et déconcertée. Son compagnon s'excuse, alors,en lui disant que vraiment c'était la le seul moyen!... Londres, 10 mars. On va cultiver les champs à 1a lumière de i'acétylèhe. Le directeur général de la production agricole en Angleterre, Sir Arthur Lee, résolu à activer par tous les moyens l'ensemencer ment des terres, avant d'atteindre la mi- j avril, réquisitionne non seulement toutes les charrues disponibles, -mais songe à faire poursuivre les travaux de labour de nuit, en se servant de lanternes éclairées à l'acétylène. En raison des circonstances particulières dans lesquelles, 'on se trouve, la journée de huit- heures ne suffit plus, à son avis, et comme on ne saurait chercher à obtenir d:1 la traction animale un plus long travail, Sir Arthur Lee se dispose a faire appel à la traction mécanique. 11 va donc demander aux chauffeurs et aux propriétaires d'automobiles Habitués à conduire leur machine eux-mêmes, à se joindre au service'national. Sir Arthur Lee espère obtenir ainsi un effort général de vingt'heures par jour, et accomplir en six semaines un travail qui, en d'autres temps, aurait pris quinze semaines. Du 14. Les microbes et les bain: publics. Des malades, des convalescents, voire de simples « porteurs de germes », fréquentent couramment les piscines pu-i.Liques, dans l'eau desquelles ils abandonnent des micro-organismes nombreux: ceux-ci ne tardent pas à y proliférer, et, par la force même des choses, ils pénètrent eu quantité plus ou moins considérable dans la bouche ou dans le nez des nageurs. -Le « lîoyal Sanitary Institute », de Londres vient d'étudier les possibilités de contagion qiii en résultent. Une Commission nommée par lui a compté 342",000 bactéries par centimètre cube dans l'eau d'une piscine de 450 mètres cubes qui venait de recevoir en une journée '->80 baigneurs, alors qu'à son arrivée dans le bassin de natation la même eau contenait à- peine 400 bactéries au centimètre cube; parmi ces 342,000 bactéries, la; Commission en a rencontré une majorité d'espèces anodines, mais elle y a trouvé également les microbes spécifiques de la dysenterie, de la typhoïde et de la tuberculose. Dès lors, le « ifcpyal Saniatry Institute » n'hésite pas à dénoncer le danger des bains publics dont l'eau n'est pas courante, ou tout au moins n'est pas constamment soumise à une épuration, chimique suffisante; à Ce point de vue, il déclare efficace le traitement. adopté'à Delfast et qui consiste en l'addition d'hypochlorite de magnésie, faite à une dose calculée de façon à mettre en 1 il>eité une partie de chlore pour 1.500,000 parties d'eau. 11 est à souhaiter que des recherches du même ordre soient ; ■nfrepriscs chez nous. Si les résultats ""en confirment sur tous les points ceux de la. Commission anglaise, une réglementation sévère doit intervenir pour que', désormais, l'eau (le certaines piscines ne soit plus tin redoutable bouillon de culture. Du lô. Cne immense porcherie à Bruxelles. On vient d'entamer les travaux le- Construction d'une immense porcherie qui va s'élever sur les terrains appartenant i la \ ille dé 11 fuselles entre la place ^ainélelette, le quai de Wiilebroeek et 'Allé;1-Verte, à côté du Luna-Park. L'installa! ion se fait pour compte des comités de ' avitaillement, lesquels, dans les 12ô études qui vont être construites, vont élever i.nj millier de porcs, destinés à J'alimei.ln-ioii publique. Les travaux sont menés avec a plus grande célérité et les premiers factionnaires, qui sont attendus fin de cette lemaine, pourront être logés 'avec tout le •onf'ort désirable. Uîi personnel spécial sera •niployé au service, lequel sera organisé ivec, le plus grand soin. Il n'y a pas qu'en Belgique qu'on spécule sur le .savon. Eu Hollande aussi des accapareurs commencent à jeter leur dévolu tir ce produit, à tel point que l'intendance le l'armée néerlandaise .a pris des mesures 1 1 >mir fournir aux troupes directement le sa-on mou néeessaire^aux lessivages. Les magasins militaires ont emmagasiné de très importants stocks de savon à cet effet, £t les nilitaires sont invités à s'y approvisionner lireciement. Les blanchisseries particuliè-es. qui entreprennevit le lavage du linge i nilitaire, ont également été admises à se otirnir de savon, au prix coûtant, dans les nagasins de l'intendance. Du 16. — M. Cooreman victime d'un ac- i | cident. Londres, 15 mars. L'Ageuc lia vas apprend du Havre que, d'après le journaux,.le ministre d'Etat belge, M. Coc remaii] a été grièvement blessé dans un a( cident d'automobile. DE OENTENAAR Du I-). Le « Maasbode » annonce qu ia « Commission for ïteliéf iu Belg-iùîn » reçu J assurance (jue ses .bateaux pourron na\'iguer entre I'otterdam et les ports d'où tro-iner. Les bateaux suivront le chemin d la- nier du Nord et seront: accompagnés d'ui navire allemand, -jusqu'à [u-ésent aucun mesure n'est prise pour obtenir la libéra tiou des-bateaux du Comité qui, chargés d vivres en destination dî? Kotterdani. sont re t(Mius dans les ports anglais. En tout cas 1 ra\ il a illéuient de la Belgique et du Nord d la France est assuré. HET VOLK ■Du 11-12. A Anderleclit, un vioien incendie a complètement détruit la maro ({uinerie de Al. Arny, rue de Liverpool, i^ar suite de l'écroulement d'un pan d< niur, le pompier Ch. Janssens, habitan rue de i Instruction fut enseveli dans h verandah sous un tas de pierres, vitres e poutres. Il put heureusement être sauvi pai- ses camarades accourus en toute hâte î.e malheureux qui a une jambe cassée iu conduit a 1 hôpital, lies dégâts niatérnd sont très grands, mais sont couverts pa: 1 assurance. La cause de l inceudie est in connue. A Anvers. A' partir du lundi 11 mars, la ration de pain sera portée jus qu a nouvel ordre de'-500 à o-jO grammes pai jour et par personne, pour tout le monde même pour les enfants âgés de moins de À ans. Le pain sera bluté a 90 actuellemeni a <S2 % ; il -sera donc un peu plus grossier Les vols continuent à Ninove. La listt des habitants chez qui on a volé du charboi: la nuit est trop longue à donner. A ()uitr< chez le laboureur D... on a volé une chèvri et un mouton. Chez M. E. Coppens, trob moutons ont été enlevés. Chez Van M..., au hameau « Herlinekhovfr ori n pris 500 k. de pommes de terre. Chez Schoteyman.» deux chiens de garde ont été empoisonnés et toutes les poules ont été enlevées. On annonçait il y a quelques jours que le ministre d Etat Van den Peereboom était gravement malade. 11 est mort Je 0 à 10 1/2 h. du soir en son domicile à Ander-lecht (près iiruxelles). L enterrement provisoire a eu lieu le.samedi matin a 8 h. à l'égliso St-PieiTe d'Anderleelit. ■leudi matin, 8 mars, vers (i 11., il. I ouïs I . i-lef, ancien notaire est décédé à Anvers. Depuis long-temps il était souffrant et depuis quelque temps déjà ou annonçait sa mort. il. Leelef était né le 1:3 octobre 1840 el sénateur catholique de l'arrond iss«ment 11 Anvers depuis"le T mars 1S95, De Farjs. on annonce la nouvelle de la mort de liapliaél Petrucci, avant- la n'uerre «Haché à l'Institut Snlvay à Bruxelles.l.e dehmt a publié plusieurs ouvrages sur I art japonais et chinois. Il n'était a^-e que de 44 ans. l'U 14 mars. Les naissances et les mariages \à Liège. Un 1905,- il y avait à Liège; sur .171170 liabitants. U41 naissances, soit un peu plus de 18 naissances par îopo habitants. Kn 1914, ce chiffre étaif de 25(il naissances pour 1740t!8 habitants, donc pas même 15 naissances par 10(00 habitants. Le nombre des mariages, au contraire, a augmenté:--on 1905 il v en avait lti-Hi et en 191:3 on en complaît 1797. Jt->. lourmentey de neige. i.Je-puis trois jours il y a des tourmentes de neige au Danemark. Le voyage en bateau à vapeur de Mal'nio a C.'openJiagiu; qui durail normalement 2 heures, ne peut être lait HU en :):i hsures. Des centaines de passagers l'ii-rent atteindre un village de pêcheurs en marchant sur la glace. Les rues de ('open bague toujours animées sont désertes. J.es journaux affirment que c'est un phénomène :1e la. nature tout à fait extraordinaire et-lésastreux.Tramways électriques. A partir du tti courant h; service sera fini sur toutes les lignes a 9 h. du soir, c.-à-d-, dernier vovage lu M arc hé aux Grains vers les terminus des lignes à 0 h. Au. fur et à mesure que' les jours s'allongent, le service sera étendu. Du 16. Alimentation des employés et le la petite bourgeoisie. Dans tout le pays m organise des cuisines spéciales pour l'ali-iientation des employés et de la petite )ourgeoisie. Cela se fait sur la proposition lu Comité National et d'accord avec les '( uni tés Provinciaux. A ce sujet, les dis->ositioiis suivantes sont prises: 10. La valeur d 'un repas (buis les rosi a liants économiques doit être de 00 centimes ninimum ; 2. Le Comité National paie t?() et. par 'epas, le consommateur également 20 et. ei e reste est couvert par les comités provinciaux ; r J '• Pour être admis a) une personne ne peut avoir que 100 fr. de revenus pas dk^s ; hj lorsque ia famille se compose de deux ou plusieurs personnes, le père ne peut avoii-que 100 fr. de revenus et chaque autre personne 2o fr. (p. ex. un ménage se compo-sant du père, de la mère et de deux enfants ne peut avoir qu'un revenu maximum de | 17-) fr. pour être admis. Le ( (unité National espère (pie les comités provinciaux introduiront cette nouvelle ( organisation sans attendre plus longtemps. Aurons-nous des harengs;' Un article d un journal de Bruxelles nous fournit les i enseignements suivants au sujet de l'importation probable de harengs de Hollande : «•u Belgique. On négocie depuis un mois pour obtenir l'autorisation d'envoyer ces harengs en Belgique. Si on en arrive à ac--eord, les harengs seront vendus au Comité National à raison de fr. 0.25 pièce. l VGORUIT Du l'-j. La troisième exposition organisée au « Vooruit » est aussi utile que les 1 deux précédentes. 1 Elle se rapporte.à une question dont on 1 s'occupe beaucoup actuellement.: la falsifiai h u ii de s- denrée s al / m eu i a-ires. 11 est incontestable que les produits ali . nientaires sont plus falsifiés maintenant ' qu'avant la- guerre. Les raisons!^ La soit du gai», la disette et, par conse-, ([lient la cherté des denrées. La nourriture que l'on reçoit actuellement, dépasse tout ce qu'on peut s'iitiagi-ner et montrer ce qui se passe dans ce domaine c'est donc faire non seulement œuvre utile, mais c est aussi répondre à un besoin pressant. Aussi c'est avec la préoccupation du danger et avec le souci d'être utile à la population que la troisième exposition est organisée.Lu voici le programme provisoire: 1. Montrer à nos concitoyens un exemple des actes de plus en plus scandaleux commis dans le domaine de la falsification. 2. Apprendre au public, par des conférences données sur place, a connaître l'origine, la composition, la préparation et la falsification des produits. ■>. -Montrer, au moyen d'expériences, la lutte que les chimistes entreprennent contre la falsification. I. Montrer d une façon aussi claire que possible ce que les produits alimentaires perdent en valeur et en force par la falsification qui augmente sans cesse. •>. Les conséquences funestes que' la falsification des produits alimentaires a sur 1 état sanitaire de la population. ( ette exposition, avec les conférences,est donc de nature à rendre les plus graiwls services à la population. Qu'y expose.ra-t-on? 1. La formation des produits alimentaires. ^ 2. La constitution du corps humain et la nutrition. •>. La composition des principaux aliments. i 4. Différents dioramas ou croquis, o. .Moralité et immoralité dans le commerce des denrées alimentaires. 0. ( ne bibliographie. • . Le lait, Je lait battu, la poudre (k» lait.' 8. Les produits farineux. 9. La falsification des produits farineux (montrer le pain normal, sa valeur et e actuel). 10. Graisses et huiles. 11. Espèces de sucres. 12. Les produits alcooliques et les boissons.I;>. Viande, conserves, etc., etc.. 14. Epi ces, café, poivre, cacao, etc. Ce programme provisoire, sommairement' reproduit, peut encore être modifié et complète a mesure que les circonstance.- l'exigent ou le permettent. Ou s'efforcera et on espère y réussir enperemént, de pouvoir être une troisième fois utile à la population. Du lô. Bibiiothèqués publiques ; n Suisse. Lors de la dernière exposition internationale' tenue à Zurich, un congrès scientifique avait émis le voui que le bureau des statistiques du gouvernement indique la situation des ^bibliothèques publiques du pays. Le bureau (tes statistiques.a considéré la question comme très importante et, dans son travail, a compté toutes les bibliothèques du pays qui n'ont pas un caractère personnel et qui existaient en 101 I. De cette façon, on a compté dans le pays •3.798 bibliothèques, dont l.'i'îo ayaiït un caractère exclusivement scientifique, tandis que le§T autres rapportent à l'enseignement de l'iiygièqie populaire et à la littérature universelle. La grande majorité de ces bibliothèques ont été créées de 1890 a 1902,donc dans l'espace d'une vingtaine d'années, alors qm'une demi-douzaine seulement existaient avant 1800. Au total, les bibliothèques suisses possèdent 9.391.913 ouvrages d'un ou plusieurs tomes, dont le nombre n'est pas donné.- Depuis la dernière statistique faite par le gouvernement eu 18(>8 le nombre des ouvrages avait augmenté exactement de 0.891.ti-'ll. J) important,s subsides du gouvememenî sont accordes aux bibliothèques qui possèdent en tout 0.280.7-j0 (juvrages. l'arnjj les bibliothè<[ues Suisses.,' 35"$£ ap-P'.iit-ienaient a des sociétés scientifiques, et antres, 0 % seulement à des particuliers, quoique la. majorité de ces dernières soient accessibles ail public qui n'en 'est cependant' pa-s grand amateur. fin Suisse, on semble s'en être tenu «u système des bibliothèques qui n'ont pas une trop grande importance, car plus de la moitié possèdent nmins de 500 ouvrages et poitent le nom de bibliothèques populaires ou scolaires', accessibles sur présentation d une carte délivrée gratuitement. On ne.CQin.pte que sept bibliothè(|Ues publiques en Suisse possédant plus de 200,0(10 livres et enfin la statistique a'étnbli qu'il existe dans le pays nue bibliothèque par tiOO personnes. , -n —, ■T-L I,-». , Le rationnement du lait A. partir du mois d'avril on mettra en vigueur le nouveau système de distribution du lait règle par la dernière ordonnance allemande publiée, à ce sujet. Le l'i/t 2'leiii sera distribue à raison d'un demi-litre par-tête (jt par joui-: ■}' I l .ailx femmes enceintes et aux mères iHWirrici-s, sur production d'un certificat nédical : 2°) aux malailes, sur production d'un cer-tjjica 1 médical; •>") aux enfants au-dessous de six ans, Le l/iil érrémê ne sera plus débité dans les locaux de vente établis par la Ville, mais sera vendu à domicile par dès marchands désignés par ia ( oinmandanture et auxquels la Ville vendra le lait mis a sa dis.position. Ces marchands vendront à leur tour, le lait aux habitants sur la base du rationnement <le I/o de litre par tête, contre remise d'un « bon » détaché de la carte de lait délivrée ■par l'administration communale. Cette carte devra être renouvelé^ chaque mois. Les maisons ouvrières Le Conseil d'Administration des maisons ouvrières a eu une réunion avec le Bureau de Bienfaisance qui serait disposé à vendre, à un prix raisonnable, un terrain situé le long de la chaussée de Swynaerde. On espère aboutir à un résultat favorable. Sur ce terrain, d'une supeifice de (i liect., on construirait une série de cités-jardins. Le projet fera 1 objet d'un concours entre architectes et sera publié très prochainement. Il est probable qu'il aura pour base une double, conception : d'abord, au point de vue de l'ensemble, on mettrait au concouis la façon de distribuer le terrain, le tracé des rues, l'aménagement des plaines, des jardins, etc., ensuite les différents types de maisons. Il s'agit donc ici de nombreuses constructions et d'importants travaux à exécuter. Dans ses conditions, il nous semble qu'il serait utile de considérer l'entreprise au point social. Pourquoi n'y construirait-on pas une école, moderne, vaste, bien éclairée, bien aérée avec une grand cour.ou un jardin pour les enfants? Pouiqnoi n'y aurait-il pas une salle de réunion où on pourrait à la fois distraire et instruire les ouvriers, donner des conférences, des représentations, etc.? l'ne bibliothèque populaire avec salle de lecture y serait utilement créée. Et un peu à- l'écart, là ou l'air n'est plus vicié comme en ville, on pourrait même construire 1111 dispensaire avec jardin. Ainsi il y aurait moyen d'aménager de ;:e côté un nouveau quartier tout à fait moderne présentant, pour la classe ouvrière, le nombreux avantages au point de vue du confort et de l'hygiène, ainsi qu'au point de vue social. Les Expositions Parmi les œuvres réunies cette' semaine à la salle Taets, les plus remarquables sont Belles de Mme Caulerman, dont le talent s'originalise de plus en plus L'artiste choisit le préférence ses modèles parmi les pauvresses un peu simplottées qu'abrite l'ancien courent des Dominicains, et elle s'en inspire ivec un penchant marqué à la caricature. Si, lans certains croquis au crayon, la charge ïst un peu trop appuyée, il n'en est pas de nème dans ses études peintes. « La parure l'or « et le » Corsage ble^u „ sont des œuvres le talent et de goût, et ce sont surtout de superbes morceaux de couleur. On peut en lire autant des «Fantoches» et du «Cortège»,

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Gand von 1856 bis 1923.

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