Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 30 April. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Konsultiert 02 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/pn8x92311t/
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JOURNAL DE GAND abonnements : RÉDACTION & ADMINISTRATION : ANNONCES» "",OT; "^P*;r& RUE DE^andm a GAND ^„_„„^ ^ „JoraU. IX l'occasion de la Fêle du Travai le JOURNA L DE GAND ne paraîtr pas demain. POUR LE S. U U calme est la caractéristique de la cam jigjne électorale actuelle. Il semble que l'c pinion du public soit faile, arrêtée et qu les efforts des propagandistes ne peuven aboutir qu'à confirmer des conviction {CHÊsf nu milieu de ce calme généra: une question continue cependant à provc quer de l'émotion dès qu'elle est abofdé par un orateur & la tribune : c'est la ques lion du droit de suffrage. Les propagandistes en ont fait l'expi rieiief. " suffit qu'ils prononcent le me de Suffrage Universel pur et simple pou que les applaudissements crépitent dan les salles de meeting. Les électeurs se rendent parfaitemen compte que le véritable remède à la situa îion désastreuse où se trouve le pays, tan au point de vue moral que sur le"terrai lies intérêts matériels, c'est le Suffrag Universel, parce que lui seul peut rendr la sincérité nécessaire à. l'eyprrssion de 1 volonté nationale. Les populations savent que si nos es poirs de 1912 ont élé déçus, c'est à caus de l'abominable régime plural, qui falsifi le scrutin et permet aux maîtres fraudeur que sont les cléricaux de conquérir un majorité frauduleuse. O-'i le régime électoral qui est.mauvai et qui doit être aboli. ') T Aussi In question électorale reste la pis mière préoccupation poiu.que. Sa solutio s'impose. El les électeurs s'aperçoiver fort bien que la fameuse Commission de XXXI n'a clé créé? par M. de Broquevil! que pour essayer d'arrêter le mouvenier démocratique vers le S. U. Quoi que l'on fasse, c'est sur la ques tion du S. U. pur et simple que se font ce élections de 1911 II serait puéril de le niei f» I ECHOS * L'état moral des officiers. Le désarroi dan® lequel se trov ve notre corps d'officiers depui que M. de Broqueville préside I ses destinées ne fait que s'accroître. Notr I devoir envers le pays et l'armée nous iir I pose de constater qiie le ministre n'est plu I que le jouet d'une camarilla «vide d'anr I ver aux hauts grades le plus rapidemer I possible, et qui dans ce but lui fait I connaître les droits les plus légitimes d I J'officier de troupe. • tes. dernières nominations ont, en e: I fet, prouvé que les commandants Id'uniN I fc'est-à-dire ceux qui, journellement, sor I !1 la tâche et auxquels Incombent toi I tes les responsabilités, n'ont plus la moir I dre garantie d'obtenir le grade de majoi I jjlors même qu'ils sont proposés avec le I ilotes les plus brillantes par leurs chef I hiérarchiques et quMls satisfont à l'éprei I :ve de Bruxelles. Qm agissements inqualifiables provc I flient à juste titre parmi les officiers d I troupe, dit un confrère, un vif méconter I lenient et un découragement préjudiciabl I pu bon fonctionnement de l'armée, mécor I lentement et découragement dont plusieur ■ lieutenants fiénéraux se sont fait l'écho a ■ Comité d'armée, réuni à Bruxelles, le 2 avril. Le ministre n'a pu réfuter leurs légit I mes protestations et il ne parait nullemen I s! rendre compte i quel degré il porte al l::ntc au prestige des chefs de corps et de I f&iéraux qui, eux seuls, connaissent rée! I lement la valeur des officiers dont ils s ■ ïmt portés garants, en les proposant a ■ grade supérieur. I Souhaitons que M. de Broqueville n I s-entftte pas à laisser perdurer l'injustic tommise envers de bons officiers et qu' I dégage le plus tôt possible de l'ir I fluence néfaste tle son entourage pou I W accorder les réparations nécessaires I «« Pronostics pour mai. Voici, |>our le joli moi6 de ma le bulletin înèléorologique que nou adresse le V:eu- j^n ral de Bn xelles : !. Du 1" au 9 niai, temps assez capricieux rj et très changeant, alternatives de pluies et de journée? ensoleillées. Du 10 au 18. beau et chaud. m Du 19 au 25, grosses chaleurs suivies d'orage#. » Du 20 au 31, refroidissement, grandes pluies. , U44 Théorie. ' ' Un de nos amis fait son service militaire. Il a, dans sa ohambrée, e quelques miliciens qui ont des dif- t ricultés à apprendre la théorie. 3 L autre jour, le sergent les interroge sur le service des places. S'adressent à... mettons Li-dotre, il dit : e Quo faut-il faire, T.idoire pour être enterré avec les honneurs militaires ? Lidoire Gratte sa tête tondue comme un oeuf et répond : ; t — Faut être morf. sergent. A HORRIBLE TRAGÉDIE I Francfort, 2S. — Un crime épouvantable a été commis, la nuit dernière, dans le village de 1 Oeinsfeld. e Un Inconnu pén^lra dans la maison d'un e fruitier nommé Stein ; celui-ci. réveillé par le :i bruit, se leva, mais au moment où il sortait de sa chambre il fut assailli à coups de hache et tomba inanimé sur le sol. Sa mère, sa femme et ses quatre enfants subirent le même sort. I,'assassin, pour cacher son crime, mit en-s suite le feu à la maison. e Stetn est mort ce matin sans avoir repris connaissance. s Les autres victimes sont Grièvement blessées. On a essayé, mais inutilement, avec des chiens de police, de retrouver la trace de l'assassin Propos libres et variés IL NE FAUT JURER DE RIEN Oïl finira par croire que le destin y met une malice spéciale. Chaque manifestation officielle du pacifisme prélude à une nouvelle guerre. C'est au point que ce n'est pas sans appréhension qu'on apprend une future réunion du. Congrès de La Haye. Si peu clair qu'on puisse voir dams la pâteuse cervelle qu'ont fait ii Nicolas de Rus-. sie son hérédité et son anormale profes-s sion, il semble qu'on y ait démêlé une ii-i, bre de vraie pitié humaine. Cet autocrate, e qui ne sort qu'avec un sabre et des bottes . — et même une ceinture de cartouches — s avait rêvé d'annoncer, comme les anges de Bethléem, la paix aux hommes de bonne t volonté. Conclusion : Port-Artlïur, Kliar- bine, Moukden, Tsoushima. e Bien silr, on peut noire que son entourage desservit ses desseins et que lui-mê-me, s'il sut bien — chose invraisemblable — ce qu'il voulait, ne le voulut pas assez J bien. Un empereur, c'est un gros être . aveugle, un géant infirme, que des nains . et le vent poussent ici et là cependant qu'il émet de sourds heugiements. ,5 Mais après Nicolas II, voici le président s Wilson. Celui-ci est un savant, il ne des-h oend pas d'une lignée d'anormaux, il n'y a pas si longtemps qu'il est chef d'Etat, il . est donc vraisemblablement encore un e homme. Il était pacifiste comme d'i'it.res . sont belliqueux, jusqu'à la jactance et son e ministre Brvan lui faisait écho. Môme la . galerie, d'ailleurs satisfaite, remarquait: s il ne faut peut-être pas crier si haut qu'on a ne se battra pas, parce qu'il ne faut pas 1 tenter le diable. Est-ce que le diable fut tenté ? En fout . cas, voilà que Wilson a pris Vera-Cruz t (la Vraie Croix I c'est encore plus savou-. reux); c'est un conquérant. Quand ce na-s bot de Vittorio d'Italie prit Tripoli, ce qui . était moins difficile, il en fit trois pirouet-c tes d'allégresse. j Wilson le Victorieux, l'histoire l'appellera peut-être ainsi ! aurait le droit hé-e raldique désormais de mettre à son front D !sur les monnaies le laurier césarien de la 1 victoire ; il peut aller au Capitole à cheval, les poètes sont prêts, pour peu qui le de-mande, à le chanter, et les Boileau de Chicago traduiront la prise de Namur en prise de la Vera-Cruz. Le pauv.re homme en est éberlué ; il ne l'a pas fait exprès ; il y a eu des morts, i, il en est désolé. s II me parait tout de même qu'il y avait i- un moyen de ne pas prendre Vi^ra-Cruz ; c'était "de n'y jjas aller; qu'une excellente méthode pour ne pas faire la guerre au Mexique consistait à ne pas aller au Mexi-e..!-■ sais parfaitement que je ne me bâtirai j .mais avec l'empereur du Japon... — Et encore ! objecterait le pauvre Wilson, écliaudé par les faits. En êtes-vous sûr ? Ne jurons donc jamais de rien. BOBBY. Catastrophe de Charbonnage aux Etats-Unis DEUX ClSi CINQUANTE MINEUKS VICTIMES D'UNE EXPLOSION New-York, 2$. — Une explosion s'est produite dans un charbonnage de Iieckley, dans la Virgin.e de l'Ouest. Deux cent cinquante ouvriers ont été ensevelis. Des Pirates Chinois incendient un navire anglais Hong-Kong, 28. — I.e vapeur anglais Talon a élé arrêté au nord de Macao, sur le fleuve ouest, par des pirates. Ceux-ci ont mis le feu au navire. Cent cinquante-huit passagers et hommes d'équipage ont été sauvés par d'autres vapeurs, mais 180 personnes manquent. NOUVEAUX DETAILS Hong-Kong, 29 — Deux torpilleurs sont part 's avec des troupes de police pour l'endroit où le vapeu: Taion a élé attaqué par les pirates. 1-e chef mécanicien du vapeur a été légèrement blessé. Le principal officier, qui a disparu, avait élé ajKîrru pour la derniôre fois se cramponnant à < un aviron. Le capitaine a tué de sa main plusieurs des pirates. Un marin portugais, qui est porté manquant, a fait preuve d'une grande bravoure, tirant sur les pirates et obéissant aux ordres du capita:ne jusqu'au moment où le vapeur a péri dans les flammes. Autour du Parlement EN PAYS CONQUIS Au pays d'Alost. des meetings électoraux ca Ihohques ont. été tenus le dimanche 19 avril ù DenrleruMideke, à l'école du dimanche ; à Moer-beke. a la Maison communale: à Neyghem, à l école gardienne ; à Oultre. à l'école du diman che. et à Leefferingen, h l'école communale. M Rens a demandé si désormais les locaux scolaires et les M a'sons communales pourront être mis à la disposition des candidats de tous les partis. M. lîerryer prendra des renseignements et répondra... après les élections. TRAGIQUE INCIDENT MILITAIRE Un député catholique du Lîmbourg a signalé au ministre de la guerre le fait suivant : A Hasselt. on est fort ému de la mort d'un soldat du lie de ligne qui. malade, n'a pas obtenu Pexemption du service. Atteint de longues fa lieues et ayant encouru une punit ion pour le fait de s'être déclaré malade, aprfcs la manœuvre, il aurait été trouvé mort le lendemain. à la salle de police où il encourait sa peine. ) Invité A rassurer la population, M. 1r ministre de la guerre n aiourné ses explications jus-q1 i^après clôture de l'enquête, LES ELECTEURS BLLGES A L'ETRE W.K» • L'Etat Rolge n'accorde le libre parcours qu'aux électeurs qui se trouvent momentanément. sur le territoire national, éloignés de la commune où ils sont appelés h voter. Mais il n'indemnise pas les électeurs résidant temporairement l'étranger, bien que le vote soit obligatoire "'Oue les Associations politiques ne s'emppe^m. pas de se substituer h la ladrerie de l'Etat en remboursant ces frais aux électeurs. Tjeurs dirigeants tomberaient sous l'an-plication de l'art. 190 du Code électoral. C'est, du moine, l'opinion du ministre de la justice qui vient de répondre dans ce sens h M. Asou. Cela n'étonnera personne : ce n'est pas pour rien que les cléricaux ont fixé les élections A l'époque où d'innombrables travailleurs résident l'étranger. LA PETITE HISTOIRE Quand M. le questeur Pirmez parle, le vide se fait involontairement, non seulerr. -t h la tribune des journalistes, qui lui doivent bien cela, mais dans l'hémicycle. Or, mardi, tandis que le gTand député carolo* région lisait ses petits papiers, nous accrochions un défier qui, comme tous les autres, prenait Ia_IuiUi . — — 'Alors, les assurances sociales, ça ne vous intéresse plus? — Peuh I On volera tout ce au'on voudra. Le Sénat ^poussera le tout en bloc. N'était-ce qu'une boutade? Où bien venait-on de définir, d'un trait, la tactique démagogique des députés cléricaux, votant. des lois social"; h la veille des élections, avec la certitude de les voir repousser par le Sénat conservateur, après l'alerte du scrutin. LA PRESTATION DE SERMENT On vient de placer dans la buvette de la Chambre des représentants le tableau de M. Cran, ■représentant la cérémonie de la prestation de serment du roi Albert. , ! De pareilles œuvres, par cela môme qu'elles constituent surtout un document graphique de l'histoire et doivent contenir les portraits de toutes les personnalités qui participent h... l'épisode, s -nt forcément de facture ingrate. Et l'artiste, quand bien même ses portraits auraient de la minut e et de la ressemblance flattée, qun'Més indispensables en l'occurrence, risoue de frôler le chromo. x NI. Cran s'est tiré de la difficulté avec beaucoup d'adresse. Les tonalités crues des uniformes, des lourdes tapisseries du trô'e et des grands cordons jettent dans la masse sombre des habits une tache amusante de lumière. Et quelqiws-uns des portraits, particulièrement ceux de l'avant-plan, sont d'une facture très nerveuse. Citons, pour mémoire, ceux de M. Paul Hvmans, de Paul Janson, de MM. J, ^elbeke, Maenh^ut, Wwocaué. ^ LA CHAMBRE Fin de la séance du 28 avril Ce n'est qu'à 30 et S5 an* que les cros bataillons mutualistes se forment, ajoute M. Hubert. Le ministre •'■met l'avis qu'il faut laisser aux mutualités actuelle? l'administration de leurs caisses. Nos 4,000 mutualités répondent de l'ave-nir.Il repousse ensuite la proposition de M, Camille Huysmans. L'Allemagne sait ce que coûte son service d'assurances confié à des fonctionnaires ; en France, le système des mutualités libres a triomphé. Nos Associations mutualistes ont fait leurs preuves. Fondées et administrées par les travailleurs, elles pnt. accompli de véritables prodiges. M. Camille HUYSMANS. Nous ne voulons pas les supprimer. C'est une véritable équivoque. Vous n'avez rien compris. M. IIURERT. Alors, c'est que vos explications ont été si peu nettes et si peu franches qu'on n'y a rien compris. Et je constate, fait bizarre, nue le docteur Rar-nich, collaborateur de M. Pecher et de M. Cam. Huysmans aussi a trouvé fort bon le système suisse, dont il ne veut pas pour la Belgique, alors que le gouvernement le propose M. PF.CITF.R, La Rdeiaue n'est pas la Suisse. M. HUBERT. T.'affil ation aux caisses officielles en Allertmcne n'a pas empôehé les actes de presssion et les abus. Le but du projet de M Pécher n'est pas douteux : il s'a frit de réagir contre l'extension des mutualités eh retiennes; qui. de l'avis des libéraux, prennent trop d'extension.Et voilà pourquoi on veut soumettre les mutualités à la tutelle des Comités régionaux dont M. Pêcher veut instaurer la restauration. C'est d'ftilleurc l'avis émis dans le Tcmp.9 par M. Roland de Marès, disant que les mutualités élaient, reléguées au second plan par le projet Pêcher. M. C. HliVSMANS. Mais les mutualistes forment la majorité dans les Comités régionaux. M. PECHER. Vous ne conna ssez pas la question.M. C. HUYSMANS. Mais non. il lit des petits papiers. M. HURERT s'attache h démontrer que son projet n été conçu en vue de respecter la liberté, tout en étendant à tous les bienfaits de la mutualité.Le gouvernement ne peut admettre les amendements de la Commission en ce qui concerne le choix des médecins pour les assurances contre la malad:e. Si l'on suivait le projet de la Commission, on ferait non plus de la prévoyance, mais de la bienfaisance, et c'est ce qu'il ne faut pas. L'intervention du Rureau de bienfaisance, c'est le système de la prime aux plus dépensiers. Le ministre fait appel, en conclus:on. aux sentiments de crénérosité éclairée de la Chambre vis-à-vis des travailleurs, comme aussi un devoir d'agir avec prudence. Le projet du gouvernement répond seul A cette doub'e nréoccupation je convie la Chambre de s'y rallier. Que chacun fasse nreuve de bonne volonté. c( sache se placer au-dessus des intérêts de parti, fApplaudissements & droite. L'orateur reçoit les félicitations de ses amis.) M. DERUNNE dénonce au pays « la tromperie et l'hypocrisie électorales d'un certain nombre de déput.'s de droite»., qui ont pris des engagements qu'ils ne Tendront pas. La Chambre entend encore MM. Van Cleem-putte et Daens. La séance est levée à 6 heures. Séance du 29 avril La séance es-t ouverte à 2 heures, sous la présidence de M. SCHOLLAEKT. • ,LIDS ASSURANCES SOCIALES M. DIi_\MOUl'ERSi se j.:rojm ice_ elLi^y d'une pension de 360 fr. ûiux vîèux ouvriers. L oniit ur se déol-are partisan des parties du jirojet assurant la liberté des mutualités. 11 se prononce contre l'obligatâcn.4 AU SÉNAT Fin de la séance du 28 avril M. GOBLET D'ALVIELLA se rallie à la proposition de M. Lekeu. M. POELAERT. Le gouvernement catholique semble réaliser une partie du programme libéral en instituant l'instruction obligatoire. Cependant la question scolaire restera une des plus graves préoccupations du parti libéral, car la loi actuelle ne lui donne nullement satisfaction. Nous reprochons à la maiorilé les len- ; leurs qu'elle a apportées û l'institution de l'instruction obligatoire, nous lui reprochons l'obstination avec laquelle on repousse nos amende- 1 ments. Nous continuerons à faire patriotique-ment notre devoir, regrettant qu'une entente des partis n'ait pu nous doter d'une loi meilleure ! 'Très bien ! h gauche.) L'orateur examine les motifs que les parenls 1 pourront faire valoir pour ne pas envoyer leurs enfants dans une école. Il voudrait que le juge de paix fût chargé de contrôler la valeur des exsuses présentées par les parents, sans que la loi spécifiAt fous les motifs valables. M. DE MEVIUS fait l'apologie de la loi. qu'il , proclame une œuvre admirable réclamée par j la majorité du pays ! (Hilarité h gauche.) | Il proteslo contre les paroles de M. Hallet, disant que si l'on faisait un referendum. 00 p. c. :des Wallons se nrononceralent en faveur de l'annexion de la Wallonie h la France. «Ces paroles, dit-il, ont eu dans nos provinces un retentissement douloureux». Il condamne la séparai on administrative. M. VINCK défend le parti socialisle contre le? altaaues de la droite. 11 rappelle Lis incidents ; qui ont été évoqués par un enterrement civil, A Sottegem Vous ne pouvez même pas respecter la mort ! (Protestations à droite.) M. DE MEVIUS. C ' faux ! (Interruptions à gauche.) M. VINCK. revenant sur les paroles prononcées par M. 11 illet. engage le parti catholique à prendre garde. Quoi qu'il en pense, le gouvernement va. par la loi scolaire, rendre plus ardents les sentiments qui divisent les Wallons et les Flamands. M. Vinck parle de la situation des orphelins et des orphelines. U propose d'ajouter après les mots chAfs de famille « les tuteurs et les insll-tut.'ons aya t charge d'ftme». Il montre ensuite que les socialistes se différencient des catholiques en ce qu'ils ne réclament pas pour les enfants des écoles spéciales. « Nous ne nous reconnaissons pns le d it d'imposer h nos enfants le dogme socialisle». M. RERLYF.n. Alors cela vous serait égal si votre fils devenait clérical? M. VINCK. .le n'aurais pas le droit de forcer mon fils A adopter mes convictions. M. POULLET Le père doit apprendre son fils ce qu'il iuge être la vérité. Voilà le devoir du père de fanvlle. M. HALLET Nous n'avons pas le monopole d" la vérité ! (Interruptions à droite.) M. VINCK reproche «\ la loi de bouleverser le droit public en opposant le pouvoir central au pouvoir des communes. M. VANDENPEF.RF.BOOM just fie l'attitude du parti catholinue dans la question de l'instruction obligatoire. Au début de ma carrière politique, la maiorilé du pays était hostile à l'instruction obligatoire. Les libéraux partageaient, en général, vers lcS.9, l'opinion des ca-Iholinues en celte matière. Nous disions nue l'action de la liberté donnerait des résultats aussi grands que ceux que l'on pourrait obtenir par la contrainte. Ces résultats nous les avons obtenus : on peut les comparer 4 ceux constatés dans des pays étrangers. Nous avions promi; d'adhérer à 1 ruction obligatoire quand le choix de l'école serait garanti au père de famille. C'étaient les dernières paroles de M. de Trooz à la Chambre. Nous avons fait la loi actuelle, parce qu'elle vient à sun heure. Elle est l'aboutissement logique de l'œuvre féconde du parti catholique. Tant qu'il a été au pouvoir, l'enseignement officiel, comme l'enseignement libre, n'a cessé de se développer ! (Très bien 1 à droite.) (Je texte est adopté il l'unanimité d»-s 90 membres présents'. LES AMENDEMENTS L'amendement de MM. Vinck et Lekeu est repoussé par 03 voix contre 2(5. L'amcnd1 ment de M. Poelaert est repoussé par assis et levé. L'ensemble de l'article premier est adopté droite contre gauche. On reprend ensuite la discussion des articles, et M. VAN DE WAELE, abordant l'article 2. s'etforce de montrer que le cas de conscience ne peut être invoqué par les parents, pour ne pas envoyer leurs enfants dans les écoles communales, puisque M. le ministre des sciences et des arts a ivconnu lui-même que ces écoles donnaient satisfaction à tout le monde. M. POULLET répond aux différents orateurs de gauche qui ont présenté des amendements à l'article premier de la loi. L'intervention du juge de paix pour examiner la valeur des excuses présentées par les parenls pour se dispenser d'envoyer leurs enfants h l'école s-'rait beaucoup trop arbitraire, * 'lit-il. Au suiet -des orphelins et des enfants na turels, le ministère public pourra intervenir pour les proléger. Il pourra faire appel au juge des enfants. VOTE On passe ensuite au vote par appel nominal sur la première partie de l'article premier : « Les chefs d? famille sont tenus de faire donner à leurs enfants une instruction primaire convenable. » MM. Van de Waele, Vinck, Lekeu. VandHi-peereboom, Hallet, Orban. Speyer et Poullet discutent. longuement l'article. La séance est levée à 0 heures. La discussion continuera drïnaifl, SéiXnôe de mercredi La séa.nxîe est ouverte à 2 1/4 h.: M. DE l'AVEREAU préside. > LA LOI SCOLAIRE M. POULLET essaie de justifier les dis-, positions qui suspendent l'obligation lors-: quo les pèr-es de famille font valoir des. L-riefs de conscieuijce^ Le Drame du Figaro A LA DECHARGE DE Mme CAILLAUX Paris, 28. — On sait que Mme Caillaux prétend s'être présentée dans l'après-midi du 10 mars au Crédit Lyonnais ti une heure qui n'est pas celle indiquée sur la fiche mentionnant l'ouverture du coffre-fort. M. Boucart a reçu aujourd'hui la déposition d'un représentant de commerce d'oriL'in*1 belge, M. Wauthier. Celui-ci lui a <1. laré qu'élant allé au Crédit Lyonnais lundi h 11 h., pour y toucher un chèque, on avait inscrit 8 h. 40 sur .sa fiche ; 01\ a.-_t-il fait remarquer, les bureaux n'ouvrent DEUX DECLARATIONS FAVORABLES A Mme CAILLAUX Paris. 29. — Le chauffeur de M. Caillaux. Car-j lier, entendu par le juge d'instruction, confirma; que le jour du drame, Mme Caillaux retourna-] cii< /. elle vers 4 h. 30. Julot, maître d'hôtel de M. Caillaux, confirma' la déposition du chauffeur, affirmant qu'il avaiti vu Mme Caillaux rentrer vers 4.li. 45 le jour du| Les Elections Législatives FRANCAISES LES RADICAUX ET T.ADICAUX-SOCIALISTES AUX BALLOTTAGES Paris, 29. — Les délégués de la Fédération radicale et radicale-socialiste de la Seine ont tenu,! hier soir, une réunion pour examiner l'attitude; à suivre par le groupe, au second tour de scrutin.La réunion a décid: que les candidatures radicales seraient maintenues dans les circonscriptions où elles onl des chances de succès et que dans les autres les radicaux se désisteraient en faveur des socialiste^ unifiés plus favorisés que les radicaux. LE CONFLIT entre le Mexique et les Etats-Unis ï" Saisie de dépôts anglais La Vera-Cruz, 28. — En vertu de l'état de siège, l'amiral Fletcher a pris possession des jetées, des quais et des dépôts de marchandises d'une compagnie anglaise. Il a déclaré que cette mesure éta t nécessaire pour le rétablissement d'une situation normale et qu'il considérait le prix fie location demandé par la compagnie anglaise comme exorbitant. La compagnie a protesté auprès du contre-amiral anglais Cradock, qui a conseillé a cette dernière d'adresser une plainte au ministère des affaires étrangères. Huerta fa-'t savoir qu'il accepte l'arbitrage Washington, 38. — M. de Riano, anibassn-(leur d'Espagne, a informé M Bryan que le général Huerta a accepté, sans p->ser do conditions, le principe de la médiation tel qu'elle est formulée dans les propositions do la République argentine, du Brésil et du Chili. L'INFANTERIE AMERICAINE A VERA-CRUZ La \'cra-Cruz, 29. — Le transport amenant le général Funston et ses troupes est ai rivé hier. L'infanterie sera postée en bordure du front extérieur lorsqu'elle débarquera. L'amiral Fletcher, qui a eu jusqu'ici la direction des opérations, regagnera le vaisseau-amiral et les marins rentreront à leurs bords. I Feuilleton du Journal de Gand 32 LA VOLEUSE DE BONHEUR I- RO'MAN DRAMATIQUE LEON SA.Z1 E PREMIERE PARTIE Le Martyre de Lucienne . ~ Son amour i>oui' vous, qui était aussi 'nicuse que le vôtre pour tllc, n'avait f:JS celle consolation qui vous est éUiue. - J'-t laquelle, tfiund Dieu? ~ Noire fils... mon Roger... C'est une ht-Kcticn... C-CS( un amour paternel... niais r*n "st pus une consolation, et ses cares-de:itant ae peuvent pas remplacer cel-<!e mon amour brise... "liais inun métier de marin, j'ai cher-"s une dérivation à ma peine... "\°!lu pourquoi je suis allé explorer " pays inconnus où la mort vous attend chaque pas... "Jai voulu servir «non pays... lui oon-nia vie... J'Si je n'avais eu mon fila... aujour- le serais mort... •MM jxjhj lui.,, jour ou Rogacu» « 111w■ I■ Il Mllli qui vit son souvenir... si j'ai voulu chercher au loin l'oubli glorieux, j'ai voulu vivre...»Avec un triste sourire, Robert Le Braz ajouta : — Jit vous voyez... je vis... je vis... et je souffre toujours. Sans mot dire, Lucienne, compatissant», lui prit les mains et les serra cordi:éement. Le Braz reprit avec un pli d'amertunc sur les lèvres : — Quant à elle... Lucienne l'interrompit vivement : — Elle... oh 1 ne la blâmez pas... ne l'accablez pas... Autant, sinon (dus que vous, elle a souffert... elle souffre. — Vous me le diles... je dois vous croire... mais enfin pourquoi cette fuite... pourquoi, à peine son enfant au monde a-t-elle ainsi abandonné ce pauivre petit être... a-t-elle délaissé celui qui sans elle ne pouvait que mourir ? — Parce que son mari absent pendant les deux ans que dura votre amour, revenait... parce que désormais elle ne pouvait plus vous voir. — Elle pouvait au moins m'écrire... me dire où je pourrais lui faire tenir des nouvelles de notre enfant. « Mais rien ! rien I rien ! « ,1e n'ai jamais rien reçu d'elle... je n'ai jamais su si elle \ ivait eucore ou si je devais la pleurer à jamais. « Bien plus d'elle que savais-je... que in'a-l-elle laissé deviner '! ii Rien ou si peu. n Je ne reconnais que son nom... Mar-.u — Aimez Marthe, seulement — m'a-vait-clle dit — et n'aimez qu'elle sans cher-elier k savoir d'elle plus que cela. — Marthe avait raison de vous demander ce sacrifice. — Pourquoi ne sait-elle pas donnée tout entière puisqu'elle m'aimait. ~ «Sa personnalité n'axait pour me paraître plus belle, plus poétique, de se mimber dans ce mystère. u Je suis assez discret pour ne révéler à personne son nom et assez jaloux pour ne parler de notre amour à âme qui vive. — Mon pauvre ami... je comprends vos reproches, mais Marthe a bien fait d'agir ainsi en commettant celte faute. « Marthe se rendant coupable a su sauvegarder un peu l'honneur de celui que son amour pour vous, irrésistible, maître d'elle lui faisait ainsi trahir. « Elle ne vous a dit ni son nom de jeune fille, ni son nom de femme. « C'est pour un reste de pudeur que moi, femme, je comprends. ii Marthe, mon ami, vous aimait comme aime la femme nerveuse, impressionnable, maladive qu'elle est, qu'elle a toujours été. u Elle s'est donnée à vous entièrement, mais elle n'a voulu vous donner qu'elle... elle seule... et se séparer de ceux qu'elle trahissait pour votre bonheur. n Sa faute dont elle comprenait toute la grandeur, elle a voulu en supporter seule seule tout le poids. Et n'a pas voulu que le 110m de son mari, celui de sa famille vinssent se dresser mitre vous et fussent éclaboussés par sa cliule I u Pardonnez-lui ce scrupule. — Il est inadmissible. — Aux yeux de tous, oui ; au seiiliment commun, oui ; mais pour qui connalf Marthe comme moi, c'est line sorte de rachat, une dernière résistance dans son effron-drement moral. ' « Marthe, nous le savez, est malade... «Jeune fille, on l'a soignée pour une maladie nerveuse. ii Et encore à présent elle a des crises qui mettent sa raison parfois en danger. « Pardonnez-lui. « Et puis, Marthe, connaissant l'hom- ae, 4'tweneur si «i* loywt* çw m* M* a pensé que vous donnant son nom., en vous disant qu'elle étail la femme d'ui de vos frères d'armes, elle élevait une barrière infranchissable entre elle et vous « Vous n'auriez jamais consenti à pren dre pour maîtresse la femme d'un de vos confrères d'armes. u Or Marthe vous aimait... et Marthe., sans votre amour n'aurait pus vécu. Douloureusement, Le Braz répondit : — Alors, je n'ai qu'à, courber le fron dans la fatalilé. « Vous l'avez dit, une barrière infran chissable désonnais sépare l'officier d< marine Robert Le Braz, de la l'emmc d< l'officier de marine Elme de Cau&siel. « Le deuil dès cet instant où vous m'a vez révélé le nom de Marthe est entre dans mon âme. « Mon cœur ne s'emplira plus mainte liant que de larmes. d Et à inon fils, quand il me demandert comme il le fait souvent où est sa mère, je lui dirai : «— Ta mère est morte... comme mo pleure-la toujours. — Pauvre ami 1... Pauvre Roger I — fi [Lucienne. Robert Le Braz essuya les larmes qu: coulaient de ses yeux ! " — Mais vous nous restez, vous, mada me, qui êtes venue ici heureuse, alors, comme un bon ange. — Je vous reste. C'est votre douce présence qui, plus que le soleil d'été, plus que l'air de Elance a rendu la vie au malheurei^ soldai :épuisé. ® « Vous vous êtes présentée à moi com me l'amie de Marthe... son amie d'enfan c«. « Vous déteniez ses secrets... la clef d« notre mystère... Vous m'avez parlé de no tre amour oojuaw e4t m» M«' veilla©^, — «Sur mon cœur endolori vous avez mis le baume de voire charme consolaielur. «Et je vous vénère comme un bon ange, comme une sainte, vous admire comme une martyre. i « Et j'ai envie de vous parler les mains jointes comme 011 prie... de vous servir à genoux comme un esclave de reine ! »A mon enfant, orphelin, vous avez fait oonnaltie la tendresse d'urne mère, la caresse ineffable de la maman. » Oh ! madame... Soyez bénie... soyez bénie I » ! Bobert Le Braz essaya de calmer les sa-n-glols qui lui éteignaient la gorge. Puis il DOursuiivit : — Je dois, moi, porter au iront une marque de malheur. — Pourquoi dire cela ? — Je suis Brelon... je smis superstitieux. — Vous êtes si courageux cependant. — Cela n'enlève rien à mon fatalisme. »J 'ai vu s'appesantir sur moi, sur tous ceux qui m'approchent de telles calamités, tfuc j'ai fini par croire que je me portais ; malheur à moi-môme... que je portais malheur à ceux que j'aimais. — Oh 1 mon ami, s'écria Lucienne, ne parlez pas ainsi 1 »Nul ne porte malheur aux autres. «C'est Dieu qui nous envoie nos peines. — Dieu !... Dieu peut-il ainsi frapper ceux qui comme vous, comme moi, comme nos enfants, le prient... et méritent ses bé-nédiotdons» Hier encore, vous étiez ainsi avec Simone, avec Roger, heureuse, rayonnante de joie, dans l'œuvre de charité que vous accomplissiez dans ma maison. » Aujourd'hui, vous êtes chassée, honteuse, sans foyer, sans enfant. "»Et pourquoi?... Parce que vous voulez sauver un* amie, une so&ur. | la. Uut« <i:i* >i'<M cioûl Marthe s'est rendue coupable, c'est vous qui allez supporter tout 1-e fardeau. « Et moi, jo ne puis rien dire. — Rien, 11011, rien. — Vous comprenez mon émoi quaind liier soir Kardec, car c'est vous-même qui êtes venue dans la nuit, quand Kardec m'a remis votre lettre. » Nous avons été trahis,-me d,is.iez-vous. « Si mon mari, monsieur de Magney, venait vous trouver, gardez-moi le sccrct de mes visites... et ne | rononcez jamais 1-e nom de Marthe... Je vous <î;rai pourquoi. » Il n'y a dans celte aventure qu'une ma-lédictam que je parviendrai à éoloircir, dès que j'aurai pu parler à mon mari. » Mais il t au I, pour le bonheur de toule ma famille, pour écarter de nos têtes le plus épouvanlable des malheurs, que vous ne parliez pas... — C'est la vérité... — La teneur de cette lettre me laissait perplexe... » Jugez de mon I rouble, quand, ce matin, un inspecteur d<* la Sûreté vint me chercher pour me conduire près de vous... tx la maison d'infamie ! 11 Cet homme qui venait, avant de se rendre chez moi, d avoir an entretien avec lo marquis de Magnev et le capitaine, me mit au courant de feur intention et m'engagea, bien que je ne n o sentisse appuyé par aucun droit, à venir vous réclamer, fi vous arracher le plus tôt possible à la honte. » Vous m'avez vu accourir aussitôt. — Merci, mon ami... je n'attendais pas moins de votre galanterie, de votre loyauté, de votre dévouement. — Mon dévouement, vous avez prononcé le mol... mon dévouement vous est acquis jusqu'à la morf. Robert Le Braz épongea son fron* rui«-lelont de sueur, et ajouta : j, .. U.IM 5 penJiines In fuiméro Jeudi 30 avril et Vendredi 1er mai 1914 58me année N° 12M 21

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Gand von 1856 bis 1923.

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