Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 22 Mai. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Konsultiert 10 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/sx6445jk03/
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Vendredi 22 Mai t! Franco en Belgique Un an : 15 we » » 6 mois : 8 fr. » » 3 mois : 4 fr. Franco en Hollande Un an : 22 fr, » Union postale » 32 fr. On s'abonne au bureau du Journal et dans tous les bureaux de poste, ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 567 JOURNAL DE LIÉGE Annonces. . * la ligne, 20 es Réclames. . „ . . » 40 c< Faits divers. . . . » 1 Irai Réparations judiciaires » 3 frai Informations financières » 3 frai Avis de sociétés u petite tip* 30 a Émissions. . . , . * 1 frai RÉDACTION ITCftitâ I C tjrn iTinucr i irrroiinr* et pn^umniii r rnuni'p r-ti m n -m£i-mr±. A . —» — _ _ Elections Législativi Du 24 Mai 1914 ARROiVPlSSEM£\T DE LIEGE LIBÉRAUX-UNI Votez pour le N° CANDIDATS EFFECTIFS VAX H0E6A£.îbEH-BRACCNIEil, Paul MM Industriel, ancien, député, an-cien sénateur. NEUJEAN, Xaivior mj-M Avocat, député, conseille/ com- |p|cff JOURNEZ, Alfred Ijjjâg Ancien député. jlK$vaw Avocat, conseiller communal. BOULANGER, Victor Cultivateur, bourgmestre, con-seUler provinci.il, Bôaufays. CHAUMONT, Léopold fejpfe Avocat, conseiller communal, Herstal. DELAITE, Julien gNjpfe Industriel, conseiller communal et provincial. PONSON, Auguste Médecin, bourgmestre. Jupille. GIELEN, Gustave vipy IllliU3t ' Seraing. JANSSEN, Albert ^41 Fabricant d'armes. HOOEIGE, Victor Bourgmestre, Grivegnée. iMOIRFALISE, Juloo Avocat, conseiller communal. BOOy* Jacques Ingénieur agricole, Hoilogne-aux-Pierres. SaS!*®: — COLLIG.^OW, Théodule Avocat. CANDIDATS .SUPPLEANTS DREZE, Julion (||1hÉ Avocat, conseiller orovmeiiU, jggyg ' Warsage. jçggfg* OICNEFFE, Emile ffr^" Industriel, conseiller comm.'ma*- NEE»-', Lôonco Wrf' Avocat, conseiller communal, »iARCOTTY, Joioph Industriel, bourgmestre, Angleur. jgjgla?8 1WALL1EUX, Fornand |||e|P JENIIISï,eN, Emilo Avor a.t. îggfc ÉTRANGER ALLEMAGNE oouj'naliftti alsacien condamné StraslH'ur" 30. — Un jeun© journalisti rtnï'wùrg^s, M. Eugène Jung, a. ete con damné aujourd'hui a^0O ,rHlcsJ*f"^î Le « décembre dernier, M. Jung /«ai pu 1.lié un article où il aiuriimit avoir efc attaqué et frapt>é Par deux officie s .1il.U-marids devant le n.-ess de la fsa"n?i<ni jSWi.ourg. .Malheureusement poui lui if. Jung ne put fournir aucun témoigna ev> 1 robant. , * général commandant lo lue corps d ar m'én ùi'rta plainte en difiamation. Le pro cumir 1 -npeiial avait requis une peine d. dëS mo.^ dc Pr'^«i J"ais les juses S 61 tinrent, à amende. Ai^LETEEJEtE sutfragottOB Toujours » ^ suffragettes oui ten Londres, 21. Lu- . i'après-midi, d/, té aujourdhui, dura «H ■ en faveur dl présenter au roi une pe.^ approche di vote pour les femmes, à -, Vts mit tt< Palais Iîoyal. Les rassemb. eme*. i..lul,st dispersés par la police. Mn.1® Pu nifesta *jui se trouvait à la tête de i a ma* lim ,a été arrêtée à nouveau. , ,1l L.a police, qui avait eu connai.ssaïlcô «-projet, avait pris les mesures les plus sévères pour empêcher la délégation «-1 entrer au P.alais, les autorités ayant averti les suffragettes que le Roi ne les recevrait pas. RUSSIE Ir.cendio cl'it.n chantier maritime St-Pétersbourg, .21. — L'n incendie s'est déclaré ce matin a!ans un atelier de constructions maritimes. En une heure, J'incendie s'est propagé à deux autres ateliers qui ont été détruits. Le i.eu a réduit en cendres un grand nombre Je parties de navires en construction. La ... ause de l'incendie est probablement l'imprudence. Les dom-SefeS SOnt évalués A envitfwy 200.000 rou- I AUTRICHE-HONGRIE Accident à bord Pola, 21. — Hier matin, un accident produit à bord du torpilleur 16, navire-é des machinistes. Il y a eu une avarie c la chaudière arrière, probablement ù suite de l'éclatement d'un tuyau d'eau, vapeur qui s'échappait a brûlé plusfc hommes. Trois machinistes ont subi brûlures du 2e degré et 3 apprentis trûlures du 1er degré. Aucun n'est att< dangereusement. MEXIQUE Vapeur en detresse Galvestone, 21. — Le cuirassé araéric Conneclicut a reçu un radiogramme vapeur norvégien Atlantis, échoué à milles de Tampico et se trouvant dans î situation critique. Le cuirassé a pris à son bord 100 pas gers dont la plupart sont des étrangers gagnaient la région pétrolifère. ETATS-UNIS Les découvertes de M. Roosevi New-York, 21. — M. Roosevelt, dont l'é de santé est très amélioré par une nuit ^ repos, a reçu aujourd'hui un certain lie ||j bre de journalistes. Au sujet des doutes qui ont été émis £ la découverte du fleuve baptisé par le g< Ivernement brésilien le « Rio Theodoro l'ex-président a dit : — Je ferai remarquer que si les traces l'ascension d'une montagne ou de la c couverte des pôles peuvent s'effacer q,u ques mois après l'événement, le fleuve, 1' est là et il restera là. Ceux qui ne r croient pas n'ont qu'à v aller et voir p {r* eux-mêmes. M. Roosevelt a ajouté qu'il était en n » sure de donner ià ceux oui voudraient ail |9 voir « son » fleuve, le nom d'un plante de caoutchouc qui leur fournira des bai » liera pour les y conduire en pirogue. I Les Événements Albanais $3 L'arrestation d'Essad Pacha !» Londres, 21. — D'après les renseign ments reçus aujourd'hui dans les miliei $ dirigeants de Vienne, la conduite d'Essi a pacha aurait éveillé de bonne heure de gr <1 ves soupçons. % « Les diplomates européens se trouva: 9 à Durazzo avaient remarqué depuis d 3 semaines les manœuvres d'Essad qui se c y sait ami et protecteur du prince et s'e I formait d'autre part d'accroître sa pui sauce eii entretenant des rapports très sl vis avec des personnes dont le seul but éta de renverser tous les projets des grandi puissances par rapport à l'Albanie. » Son prestige grandissait chaque joi dans les milieux turcs, il avait un agei de propagande particulièrement actif dai la personne d'Aril Hikiuet. Il avait prépai le coup de main» de Tirana, rassemblai des paysans qui avaient pour mot d'ordi do marcher sur Durazzo. » Cependant, il multipliait auprès d prince les protestations d'amitié, l'assurai que les paysans devaient se porter conti les Epirotes. Le complot fut découvert, u peu tard toutefois. » Le tort principal du prince a été <J laisser dès le début à Essad padha le soi des affaires les plus importantes. Le princ ne voulut pas croire tout d'abord au bruits ou'on lui rapporta sur le compte c son ministre ; mais, lorsque ce dernier i mit à fortifier sa maison, les hésitatior m du monarque cessèrent, il préféra tout | fois ne uas agir encore contre son consei H 1er infidèle. Ce n'est que lorsqu'on lui rem une lettre d'Essad pacha, par laquelle c lui-ci dictait ses ordres et non ceux de so maître, qu'il prit la résolution de le faiî arrêter. La lettre du ministre tomba o ne sait comment entre les mains d'un dt cousins d'Essad pacha, qui l'apporta d suit^ au prince Guillaume. Essad pachî fopt b\m renseigné, eut vent de l'affaire, « crut devoir a4l§r passer quelques jours Tirana, » A fion retour, un officier hollandais vir lui présenter le décret prononçant sa dis orilc*- l11* enjoignant d'autre part de rei voyer' sa personnelle et de livrer se i armes. " » Essad pacha o1,élt- Pu.ls> se ravisan il ordonna à sa garde tirer sur les n;: tionalistes, qui se rapprochaieiîî. Ceux-ci r postèrent, blessant plusieurs hommêS ft e tuant un. En même temps ils mettaient e: batterie quelques pièces q;ui avaient et amenées secrètement durant la nuit. Ce piècçts commencèrent à bombarder la ma , son du ministre et causèrent de grands dv gàts. Essad pacha dut accepter alors le conditions qui lui étaient imposées et oi donna à ses gens de livrer leurs armes « se rendit à une patrouille de marins aw ' tro-italiens qui le conduisit au palais d roi. » Il était en uniforme de général, S femme l'accompagnait. Peu après on 1 ! menait à bord du navire de guerre austre hongrois. » On dit d'une autre source que l'arrestc t tion d'Essad Pacha fut proposée par la rei ; ne. Celle-ci éprouvait des craintes très v. yes au sujet de la sécurité de sa famille i maintien de la dynastie, etc. , ' L'affoïre va-t-elle avoir des suites ?. C'est .ei\CQ/i£ Iq secret des dieux. Le so\ilèyéai1e/ij: r)es paysans, qui revt un caractère trancb^ajiôn!, démocratique e - mustilfK&n, n'a pfe'ceà§y. 'lU}(t r^yolte géné i raie peut éclater à tout ?nj^a^. ' l Turkhan ï/deha, premier' 'ministre nais, qui se troiivô un ÀvW.ifb\e-}£op.gïit n'a reçu aucune dépêche partj£wljère le derniers événements lui ont causé lin grande surprise. Il ne comprend rien à 1 situation. J.o ministre albanais, qui a eu, à Budc noat, de longs entretiens avec le comt 1 ainsi qu'avec les ourbassadeui 1 d'AÏl.qWa#ttg <ît d'Italie, a pris, cet aprèf 1 midi le Uqm Vienne pour se rendre d su'}te en At&WHAv Le ^ern^r fWÏ&byiçw 4'r)if C' o'ij1 apprend enft* <!»• Emilie d» ce, se sentant menacée ./•clama des secours par sis,.„ ' -1S a va.f- été convenu, quelques jours a. vaut, w ntre les membres de la famille prin cière et -1RS commandants des navires d( guerre auSWO-hongrois et italien. Le sort du prisonnier Vienne, 21. — Une instruction est ouverte contre Essad pacha. Elle est conduite per-sonnv il ment par le prince. Le Prisonnier est traité comme un officier soumis aux arrêts de forteresse.Dans certains milieux viennois, on donne comme possible crac* le prince ordonne de le fusiller et prononce la confiscation de ses immenses biens. Suivant dauties informations» le prince aurait déjà sondé les dispositions grandes puissances au sujet d'Essad cha. Il serait probablement déporté. cole En liberté ans Durazzo. 21. — Essad Pacïi'a a été re la en liberté. Avant de le libérer, on a, La la demande du prince, procédé à une urs site des effets personnels de l'ancien des nistre. Au cours de cette visite, on a s des deux paquets de lettres. >int Essad Pacha a dû signer un docuir par lequel il s'engage sur l'honneur à plus s'immiscer dans les affaires intér; res ou extérieures de l'Albanie. Essad Pacha s'est rendu à Brindisi, d il-est parti pour Naples. ain , _ du Te Le Conflit Mexieo-Imérica sa\ La conférence de Niag'ara-Fal ÏU1 Niagara-Falls, 21. — La conférence médiation s'est réunie hier après-midi 3 heures. Le ministre du Chili était absent en i îix son d'une indisposition légère, mais il attendu ce soir. je La conférence d'aujourd'hui a été m_ pure forme et s'est bornée à l'échange < lettres de créance. ur Les délégués mexicains ont pleins pc tu- voirs. Ils sont même autorisés à consen „ l'élimination du général Huerta. Les «pouvoirs des délégués des Eta rïg Unis sont limités. lé- L'ambassadeur du Brésil a prononcé discours de bienvenue, exprimant l'espt ii qu'au-dessus de tous les tumultes, la vc (1g claire et persuasive de la raison se fera e ar tendre, et conseillant le sacrifice des pe sonnalités en vnue des intérêts généraux d e. peuples, de la paix et de la justice. er Selon les nouvelles parvenues, il semii Jr décidément que les délégués du génér e_ Huerta saisiront la première occasion q se présentera pour soumettre l'offre de d mission de celui-ci aux médiateurs. On ne sait malheureusement rien de pi cis sur les conditions dont cette offre pe être entourée et tout dépendra de ces co ditions. Un nouveau succès e- des constitutionnaliste 'h New-York, 21. — Un message en da [d d'hier, reçu d'Estacion Amargos, dit qa a- le général Villa, à la tète de 4.000 con titutionnalistes, a livré le 17 courant, à P 11 redor, la première bataille de la campagi î3 de Saltillo. y II a écrasé i.5C0 fédéraux qui battaiei t- en retraite de MoncloAia. t" D'autre part, un message de Juarez ai i- nonce que le général Villa rapporte qu'a it cours de la bataille de Paredor, les gén^ îs raux fédéraux (Miguel Alvarez et Iïiiaci Memoz ont été tués. ir Parlant d'une bataille 'à Zertuché, le raj port ajoute qu'un général fédéral et trent is deux officieiis composant son état-majc e ont été faits prisonniers et exét ufé* u _ e n Le Havre, 21. — Le gouvernement otte e man a commandé 12 contre-torpilleurs x des chantiers maritimes du Havre, e * e Londres, 21. — Chambre des Commune» s — -M. Bonar Lawe dit au'il n'est pas just »- de discuter le Home rule sans avoir cor [. naissance des propositions définitives d; it gouvernement. En conséquence, je demai, de que les propositions destinées à ameri d der le Home rule soient renvoyées. e M. Asquith répond qu'il s'expliquera plu a tard. M. Cecil propose l'ajournement du déba du Home rule parce que lorsque le proje Lj du Home rule sera soumis, dit-il, le gou lt vernement ne sera plus à notre tète h 'M Asqmith répond : Il faut d'abord cpi la Chambre exprime son jugement d'un t façon délibérée sur les propositions prin cipales. Le bill supplémentaire contenan . les amendements sera déposé devant 1; a Chambre des lords. M. Bo-ar Lawe affinne que tout cel; est une comédie et qu'il ne voit pas l'uti lité de participer aux débats. La motion d'ajournement est repousséi ^ par 286 voix contre 176 puis le speake ^ ouvre la discussion sur le bill du home rul i en troisième lecture. q Aucun membre de l'opposition ne de " mande la parole. ] Le speaker donne la parole à M. Camp s É?ell, député. . Ay§§jtôt, de tous les bancs de l'opposi t tiem fi.artpi ^ lê s cris de : « Ajournez !» Ce cris se poursuivant sur l'air dejs )..ampion j et comme le tumulte na ^ess§ pas, je spea ker se lève. ' ' 1 ^ Le aliénée s§ fait. B Lo speaker demande alors à \I. Bona Lawe s'il approuve pe ge/nre de manifesta tion. Plusieurs voix ; Ne répondez pas ! Ne r<5 . pondez pas I M. Bonar Lawe répond : Je ne veux pa: , critiquer, Monsieur, ce que volus considé rc-z être votre devoir. Oiuint là moi, moi devoir est de ne pas vous répondre. A ces mots, les membres de l'oppositioi l se lèvent et font une lojigue ovation à M l Bonar Lawe. Le sp aker dit alors : Puisque M. Bona: Lcwe refuse de prêter son concours pou le rétablissement de l'ordre, il ne' me reste >, j en p^SfiRpe de ce refus, qu'à suspendre 1; s ! séancé. © M- Asquith, Je i et l^urp partisans i 'lui restent à leurs b «7 h es, "s® I j^i^n bordée d'inveeiives de la part dps' membre . de 1 opposition, qui quittent la salît). e M. Asquith et les ministres se retiren s à leur tour, avec leurs partisans, qui le acclament et agitent leurs mouchoirs. «| ™ " s Lettre die Perse - ■ f*..M S? .Stèb $ <Gorfe,«pondanpe particulière du iouruo m ils Liiyii i Téhéran, avril --"iuJtaUOfl ay a fit dphn: i La co.. "-«« dtHig la tfifQjwmllm ae bons résin.,.. —-nient t'ust (ht'èl de Téhéran, le gouve... h 11 a transmettre l'ordre de PH)u. ' —• tormalité dans les autres pravtocw. p élections vont donc avoir lieu partout en Perse, sauf dan.s l'Azerheidjan où le gouverneur Hadji Sainad Klian, Clunlja od P.°i O COIll!"u.e à ignorer le pouvoir cen-tial. Son mépris pour les autorités va si loin qu il n'a pas daigné faire afficher dan« sa provmce lia proclamation du Régent nxant au X.1 juin la cérémonie du couron-iiempnf fin \Km 1 a dès Après cela, on ne saurait nier qui pa- ancien chef de bande n'est pas en r lion ouverte contre son souverain, et commence à s'expliquer les faveurs do est l'objet de la part des autorités ru sur Dans une de mes lettres, je vous ai vj_ que cette situation bizarre devait aix mi- ^ ou ^ar(^ ^ un mouvement de sép aisi ^on dont Samad Khan est le seul p san et que les gens d'Azerbeidjan ter: t sés récusent dans le fond du oœur. Les Tabrizis se figurent que Chudjc eu- DowIeh est protège par les 20.000 soL russes cantonnés dans la province ét 'où ^ sont I)as encore disposés à s'en a N'est-on pas e^ccupé à leur préparer de lides 'baraquements, qui seront payés "" le trésor persan ! • En Angleterre, on commence à réifléi lll sur l'attitude des Russes qui s'ejbstiner 11e pas vouloir retirer leurs troupes, et parle ouvertement d'une violation de 1 ® cord de 1907 qui affirme' le principe ue maintien des frontières persanes actuel a Mais la Russie a réponse à tout et obji que ses soldats sont nécessaires pour ai- rantir la tranquillité de l'Azerbeidjan. L< est que le gouvernement persan fait valoir la gendarmerie commandée par les offic; ue suédois pourrait parfaitement remplir d 'es le Nord, la mission qu'elle accomplit si b dans le reste du pays, les Russes répond' 'U- qu'ils ne veulent pas de Suédois dans 1< tu' zône.A la rigueur, disent-ils, les cosaques r sajis dirigés par des officiers russes po ts- raient pacifier le Nord, mais encore doit augmenter leur nombre, pour ne pas e je perser la brigade de Téhéran qui leur ,ir sure la maîtrise de la capitale et par 1X (ïoeîhet étend leur influence sur tout n- territoire. r- C'est dans cette intention que le bud; es de la brigade des cosaques vient d'ê porté de 2.200.000 krans .ù 5.000\WX). le On voit que la Russie adopte pour al partie qui lui est dévolue une attitude i ui solument contraire à celle de l'Angleter é- laquelle accepte sans protester, que les ficiers suédois rétablissent l'ordre dans é* centre et le sud de la Perse. ->*• Cependant les intérêts anglais ont au: a- à souffrir clans le sud et Surtout da le sud-ouest où les études du tracé de voie ferrée Ahwaz-Khorremabad sont 1 8 tardées par l'hostilité des tribus Lours. 1 te commission des ingénieurs anglais et fr ges a dû rebrousser chemin jusqu'à D g_ foui. Les nomades devenaient absolume trop exigeants et réclamaient des somm ^ exorbitantes. Les Anglais n'ont envoyé ni cipayes i it diens, ni soldats. Ils ont fait valoir leu griefs à Téhéran et le gouvernement pe j_ san a envoyé dans le Louristan, das Su u dois 'a la tête d'un corps de gendarmeri Ils sont en ce moment occupés à se batt ' comme jamais les cosaques persans n'o: pu le faire lorsqu'ils étaient en Turcom ( nie. Pendant ce temp7, les intrigues vont bc r train dans la capitale. C'est à qui, d< grands personnug . mettra le plus de h tons dans les roues du char que vos con patriotes veulent pousser en avant. Il s', , git de l'organisation du système financie 1 Rien que par un contrôle sérieux d< • recettes et des dépenses de certaines sou 1 ces de revenus, ils sont arrivés à un r sultat magnifique. Sur les accises et 1( domaines de. l'Etat, la plus-value de 1 dernière année sur la précédente est c *14.(XX).000 de krans. Que n'obtiend-ront-i • pas, le jour où toutes les sources seror captées ot où les vols seront rendus in possibles. Pour y arriver, les Belges auront encoi e bien des luttes (à soutenir, des obstacles renverser, des intrigues à déjouer. C'ei » qu'une revision des impôts va soulever cor tre eux toute la classe des grands proprn taires, qui, non contents de s'être empare de la majeure partie des domaines de l'Eta s prétendront encore être exemptés du pay< ment des impôts. t II faudra arriver à faire établir par le t ministres de la guerre, de l'intérieur, d - l'instruction publique, de la justice, de affaires étrangères et des télégraphes, de 2 budgets sincères, contrôlables et dégagé î de la fantaisie qu'on y remarquait aups ravant. Cela sera bien difficile à obtenii t ruais c'est indispensable si la Perse veu t se relever, se créer des ressources et pren dre rang parmi les peuples qui avancenl 1 Or. e'i ce moment, se prépare une cris financière. Un nouvel emprunt paraît in dispensable. Pour l'amortir, pour liquide î les engagements antérieurs, il va falloi créer de nouvelles taxes. 3 C'est que la majeure partie des premier emprunts comportait un intérêt de 7 % e le suivice de la dette extérieure nécessit actuellement une somme annuelle de 3 - millions de krans garantie par les revenu de la douane. Dans un an, la dette persane sera d 5 cinq cents millions de francs maximum 5 Ce n'est pas un chiffre bien terrible pou - un pays de dix millions d'habitants qui 11 demandent qu'un peu de faix et de justic pour mettre en yalepr les' richesses de leu ? territoire, On parle de nouveaux droits d'accise suie tabac et l'opium. Ces revenus pourron pûut-ètéo suffire à la garantie du futur em prunt en attondant que la revision cadastra 5 le et fiscale donne 'os résultats étonnant - que quelques sondages font pressentir.Sait 1 011 que la patente des métiers est payée pa: corporation suivant les bases établies il ] i a plus de cinquante ans par les Mostoofis C'est ainsi que des professions nouvelle; sont exemptes, tandis que des corporation; comptant deux cents adhérents (payeri pour 15 ou 20 membres, rhiffre existant ai , moment de la confection du rôle primitif l Des villages disparus depuis longtemps des caravansérails en ruines et inexploité: , continuent à être soumis à l'impôt, tandi: } qi'Y-n sont exemptées des localités nouvelle! > -fe H M ftwjn?Q m viy»ftt-ffn,v. rôgulanafcr gpfte situation "anormaip gm l travaillent vos compatriotes auxquels 01 ; souhaite ici plein succès, auxquels une in finie mais puissante minorité de proprié taires a voué une haine irréductible. Ils cherchent à ameuter le 'peuple contn les droits sur le tabac et tenteront mais ei vain de faire échouer l'entreprise. La si tuation n'est plus la même que sous h repaie $e Nassr ed Djn Shah cp.r Ru.^c.s ,, f. , A'&giai.; sont j:m:; mofiïi1 d'^eouï' piii' soU■4j?rli•,■ 'es'. Belges daiisi lèurémission.- Né' pouy'â'nt 'plus ùi voler, ni -rchappe: i au paiQifyidi rjfi tâxeè, ni'dilapider ^ ! iht i". Sljah gt «g cifésIturTs —' (és nraiii\! d'&ut.rg j 0(jç£clç§ popr fcojiipenser n 1ua * ''ftvdiiuô iiuvii^! perte de i«u.. av Les gouverneurs donnent, l'exempt provoquant de légers troubles d:ms leun provinces de façon à justiflor dee expédi tions répressives qui ne provoquant pa-s 4' grandes dépenses, mais pour lesquelles 01 réclame toutdemêmed'importants subside : cet C'est ainsi que dans le vilayet de ébel- man-chali. le Prince iFerman Ferma, l'on gré la tranquillité générale, demande it il mensualité de 150.000 francs pour rét >ses. la tranquillité qui n'a jamais été menj dit L'attitude de ce prince remarquable < utir ne les Européens qui le connaissent et ara- précifent, mais /se ifiguraitent cju'il a irti- une plus haute conception de ses de\ •ori- envers son pays, pour lequel il témo d'un grand amour que ses actes coi . ea disent chaque jour. lats II en est de même pour tous les pri: qui Kadjars qui regrettent amèrement l'an 1er. régime pendant lequel ils pouvaient me so- la Perse et son trésor au pillage. Leurs par fauts ataviques — orgueil, rapacité, h; crisie — sont les plus grands obstacles ihir rencontrent ceux qui sont chargés d'ap t à quer les réformes et d'introduire en Pi l'on l'esprit nouveau de justice, de liberté el du . ... les. £ I  i H! RF HAINi >rs- ■ ■ ■■ w ■ mm mm lue , j- m ms La loi scolaire que le gouvernement iei! rical vient d'imposer ;:u pays à la ve 2ait d'une consultât4 mi électorale, a été q »ur lifiee à juste titre de loi de haine. er. Jamais flétrissure ne fut mieux mérit ur_ C'est une loi de haine que celle qui p .o^ tend parquer les enfants d'après les c [is. nions politiques et religieuses des parer as_ C'est une loi de Ihiaiue que celle qui ri- donner le caractère officiel à des établis le ments où, sous prétexte d'éducation, apprendra à de jeupes enfants à mépri: tout ce qui n'est pas catholique. ■re C'est une loi de haine que celle qui donner aux écoles fanatiques une siti la t'flon plus favorable qu'aux écoles o cielles. ,e> M. Braun, sénateur clérical, l'a avo ,f' récemment ; Ce que les cléricaux désire: jQ c'est dresser l'enfance. On sait ce que ce mot signifie dans bouche d'un clérical : il s'agit d'en fa: ns de petits sectaires pour qui rien de bes ja rien de vrai n'existera en dehors du pa .e. catholique. Ce sera la génération de ci tins que nous annonçait déjà le minisl catholique Thonissen. La r>olitique crée entre les citoye adultes des divisions et des discordes do es le spectacle n'est pas toujours fort ét fiant. n_ Le spectacle sera plus navrant encoi quand ces divisions et ces discordes s' r_ tendront à Kenfance. / Ce n'est pas dans cette atmosphère ( e* haine, de lutte et de combat que l'àme i l'enfance doit se former et se développe . Si nous voulons pour notre pays un av nir de paix et de progrès dans la libert il faut que l'éducation de l'enfant soit [ prégnée des principes de tolérance ^ ( n solidarité, que l'école soit en petit i'imaf !S de la vie sociale'où tous les hommes, qu que. soit leur rang, sont appelés à s'entr'a 1- der, à coopérer dans Ta mesure de leu: 1- forces à la grandeur de la patrie, r. L'école cléricale, que le gouvernemei s comble de ses faveurs, cherdhie à accentue r- les divisions et les haines entre citoyer > en en jetant le germe au oœur même c s l'enfance. a Libre au parti clérical dont la patrie e: e à Rome (parole de M. Schollaert) de fonde s des écoles ainsi conçues. it Mais où son outrecuidance devient int< 1- iérable, c'est quand il prétend faire paye ces écoles par les deniers de tous et quan e il leur assure un régime de privilège e îi de faveur. it C est cependant ce que fait la loi sc< i- laire, la loi de haine que nous devons a :- gouvernement clérical. a Tout porte à croire que si le pays ne 1 ;, rappelle à l'ordre dimanche prochain, 1 •- droite fanatisée 11'hésitera pas à aller plu loin, en substituant cet enseignement cor s fessionnel à l'enseignement public, bas e sur les principes de liberté et de tolérance s Aussi les électeurs se rendront au scrc s tin dimanche prochain aux cris de A ba s la loi de haine ! A bas les écoles de parti c - de seele. Vive VEcole Nationale ! Ils a< ', corderont leur confiance au parti qui . t toujours pris la défense des écoles com munales ot qui a l'autorité suffisante pou s'en instituer le protecteur devant la lo: c us vuiutuxii pour les canaïaats imeraux t* 1 — • m —■■■" un rrtttxok s V Vlull Ull VlllliV^ t TT r fc - , 'C'est M. Trocîet qui le dit, et, ayant ét l'instigateur, peut-être inconscient, du sus i dit crime, il doit bien le savoir. Donc un crime a été commis, pas plu ' tard que dimanche, en plein midi, en notr , bonne vlile de Liège, de\^nt 'ï.wJO pçrsdii » nés et le poiipatjle' court 'fm'cQre ! H s'es't ;, il est vrai, caché pendant trois jours, mais obsédé par un remords tardif, il s'est dé , cidé à écrire, dans le Peuple, un aveu dou , lourèux, mais tellement sensationnel, qu le Peuple a jugé nécessaire d'employer f)0y r ce document, son plus grand paraèter^, ci i qu'on appelle en typographie je gros Ro main, que nous ne no>us souvenons pas avoir , depuis bien longtemps, rencontra dans le; r colonnes de l'organe socialiste. M. Van dervelde lui-même n'a pas l'honneur di , ijros romain et se contente de l'italique } gaillarde. Mais, pour Ja confession de M . Léon Troclet, car c'est de lui qu'il s'agit [ le (jros romain a été sorti des casses em poussiérées où il sommeillait. Le crime perpétré le dimanche 17 ma . en notre bonne ville de Liège, est le silehct j forcé impose si brutalement aux orateur. qui devaient, parler au merting- d?s 'Wt \ î'ifHçs ci-n^t^ii^u^f Ai." Tv.<)(:lé(. . Tous cep>; qui ont assisté à. cette séance t ont été unanimes à accuser de ce crime puisque crime il y a, les aboyeurs de 1? Meute à Troclet. Il n'y a eu qu'une von pour constater ce fait patent, indéniable 1 que ce sont les socialistes convoqués par M J Troclet, qui ont interrompu de la îaÇon k plus grossière M. Devèze et qui on* i;u , posé le silence à M. Hyn.anà 1 ar^^eu^l ' hurlements prolongés, ropiaiit'^ux pî-eds-le; engagements i/rï's'par Mo Troclet, le piqGeùi de la îiieute, et--l'autorité'du président. Oùe le rédacteur en chef du ,; uu n'.;issistni,t. çL*lu odàuce eÇ ôui^ifa p'a; : enlèirdti dnu iVa'ri de là bande'à Troclei j ait essayé eje 'donner le changé, en rejé-tant la responsabilité de VaffaW,;, suu k P'feidan',, a.i.vpa.^e Ite. W«iil ■ Mils (a piptyctiy.ti'de % -ïroctet, la nullité «mît'e et hou|>mrt|ée 'quj en(en(l réBir i te xhiit île riunt'in, eel» a f-.iit Eau» sel' Ida ÔpaUlOÀ», i Mais que M. Troclet, qui assistait à lr réunion et qui sait à quoi s en tenir, cher . e-Jig ^ q^çuser son crime (sic) par d« jom i Mabies explipatiohs, Cfila pass^ les porne: 5 de la robuste coaifftance des élus socialiste: Ker- Et M. Troclet, qui se pique de litterat mal- y va de ce titre sensationnel : îblir A f>rofi'te ,e crime î Lcée rendant compte un peu tard de la . ' probation soulevée par son attitude et e naD_ de ses aboyeurs, M. Troclet traduit, en s vait ^Sende de cinéma, le proverbe lat: oirs ls fec^ cw* prodest. i"uio Troclet a constaté que l'attitude socialistes venus sur son appel au Cir des Variétés, a produit un elfet dépion et que son coup a raté. Au lieu de prof . au socialisme, la grande victoire de 1 t'tre tolérance et du sectarisme rouges sur ^ Ilymans, a révolté les honnêtes gens " tous les partis, sans excepter les socialis oué a^ors ^1- Troclet de dire : puisque coup a profité aux libéraux, c'est qu'i r " été organisé par eux. ■j C'est puissamment raisonné ! Mais Troclet oublie une chose. C'est qu'il arr aux politiciens qui spéculent sur la psyc *» logie des foules, de commettre des gafl m que cela lui est arrivé dimanche, et c „ cela lui arrivera encore. m M. Troclet prétend qu'il avait intérêt parler et que s'il ne l'a pas fait, la fai en est au Journal de Liège. Ceci est d'un comique intense : si ille Troclet n'a pu parler, la faute en est u ja- quement aux braillards qu'il avait ameu: par ses fanfaronnades du Peuple. S'il àv ée. eu le courage d'aller les trouver dans le ré- repaire, à la troisième galerie, et de ! pi. prier de faire le silence, il est probat ts. qu'il aurait pu parler, en admettant q va les libéralise, qui evccupaient les deux tie se. de la salle, n'eussent pas suivi le mauv, on exemple donné par les partisans forcen ier de la contradiction. M. Troclet s'est-il rendu compte qu va n'aurait pas réussi ? C'est bien possible. ia. Il savait sans doute que les socialist ïïiu sérésie.ns étaient venus, moins pour l'a plaudir que pour empêcher M. Hymans 1 ué parler pour le punir des vérités qu'il lei 1t, avait décochées à Seraing. Un de nos amis qui se trouvait dans ja salle, a entendu un socialiste notoire, frè: re d'un édhevin socialiste de Seraing, dire iU> son voisin, lorsque M. Hymans s'est ava: •ti cé à la tribune : « Ils ne le laisseront pi •é- » parler, ils vont se venger do ce qu'il lei re » a dit à Seraing. » Telle est la vérité et si M. Troclet réi us nissait à ses talents d'orateur encombrant nt de littérateur mélodramatique, le flair c li_ Rouletabille, il s'éviterait le ridicule c lancer dans le Peuple des accusations d< e, menties par les 4.W0 spectateurs du crin é- qui a si mal toin-^ ' pour son instigateu Il arrive parf iileurs qu'au Cinémj la que le crime puni. M. Troclet en le fait dimanche l.i triste expérience et il li r. a fallu quatre jours pour retrouver sa U gu | I • tue UIJIOIUIUXI C. é. I lo !? Eimrsiif» 1A ï ne * lie uc ta ricûûi •s " • _ Lt MONSIEUR MODE11E ET MONSIEUR FLOTTAN: a '-'Etoile Belge s'occupe à nouveau de ce deux intéressants personnages : it Les feuilles cléricales multiplient les avan r ces à Monsieur Modéré et à Monsieur Flot tant. >- Ces deux personnages influents, rçu'Oi r accable de flatteries tous les deux ans d huit jours avant les élections:, et dont t le reste du temps, 011 se moque avec 1; plus aimable désinvolture, doivent être édi nés sur le rôle ridicule. <jue nos bons clé 1 ricaux veulent leur faire jouer, Monsieur Modéré et Monsieur Flottan 1 appartiennent à la famille du bonhomm 3; Chrysale, lequel aimait fort le repos, h s paix et la douceur; ils descendent aussi di - bonhomme Orgon, qui, l'on s'en souvient - était si coiffé de Tartufe, qu'il l'avait instal lé dans sa maison. Ils sont de la 1 ace de: dupes. s Les cléricaux espèrent qu'en UM4, com t me en 1912, Monsieur Modéré et Monsieui :• Flottant voteront pour eux, non parce qu'il: 1 aiment le cléricalisme, mais parce qu'ils - désirent la paix. Pour les récompenser d'à r voir bien voté il y a deux ans, les eléri . eaux leur ont offert une' reprise r(e la guerre scolaire, des taxes et des impôts crées spé cialement à leur intention, et des lois dites sociales, destinées à frapper 1e capitalisme sous toutes ses formes. Si Monsieur Modéré et Monsieur Flottant veulent, cette fois encore, voter poui le gouvernement, les cléricaux leur exnVV rueront leur gratitude en nous dotani,e^'une i part, de quelques lois politiques çonfç%. sipnnejlcs, et, de l'autre, çlç quelques ijo^s dites sociales, dont l'effet sera de 3 les classçs dirig^ap^es, Qp sur Mon- , sieur Alodérç. et spv Monsieur Flottant pour 1 cljupnupr notre liberté et pour nous soulager de notre argent. Telle est la vérité bru-' taie, brutalement dite, conmie elle ; l'être à des gens habitués à ae laisser berner par des Scapips çonvcr.tis. 3 Allons ! AJousièûr Mftd'éré .c Allons ! ^o^, sieur Mottant ! Encore un bon mouvement \ ) Aidez les cl.ériçau* à renforcer leur majorité parlementaire, Ces messieurs ont en portefeuille une série de petites lois dont ! votre amour du juste milieu se trouvera bien. L Ils ne sont pas encore assez les maîtres : > rendez-les encore un peu plus forts ! LES FINANCES ClERlCALES [ M. Maurice Anciaux, dont on co^aalu la. compétence en matière dans la Meuse, ces ius^cx pffljeùjw^ ;. ' °V. M W. l'ÊSftprttv. ay^ç mftninient de î les fautes commises par le Parti cléyiçal dutts gestion financière. Lune dus plus graves et dont les conséquences sont réellement menaçants c'est la tactique systématiqueiiie!»4 suivie p-i'1 ; Si1-® « Gouvernemeui Ce la prospérit# ï.V.i i à n&'' •°?n?t"ant à deniii^rf ti'op peu 1 a et trop s VùV.iJPi'i'm- Le recour': à Vuiip-ôt, 'eh effet, est le frein ventw»4e aux dépenses excessives. L'em, prurit; au contraire, est une méthajl« cuîi-gereuse : il pousse !à la pyo^igaUté! et" il dégreve injuste/tien* le oi^senT' au détri-ment de 1 ^vferiÇj. Lçs cléricaux ne Viguev. point ma,is ils sont dominés par- .'te j inesqumes préoccupations î>.é- ' S m<ï JMW »Wce. Pas ù ' û T ^ \a wass* des coniribua- 1 t 1 T-ai? cel'^ ^ 'Peut pas toujours durer. 1 mûiv*". ,Kp,ei' intérêts, qui vont rapide-' l" h1 ;>rSl88ant' ,1e 1:1 Dette publique. De oe ehef, de nouvelles ressources doivent être ÇUées.. D autre part, il devient de plus ^ plus difficile et onéreux d'emprunt^, u, en . est ainsi assurément pqy,v raisons en grande partie mà^j^etanUs'efe la volonté du uouyerp^meiil ce sph.t les conditions (lu ma n Lie. financier oui. ■, notre ^p.&JVie àe i troubles politiques intei*natio^a\»», sont, de- ure, tion financière do la Belgique était p saine .elle souffrirait beaucoup moins pessimisme qui s'est emparé de l'éparj r* f1..^ la circonspection outrée dont « elle litres*ieUVe ^ i écTard des valeurs me yuoi qu il en soit, la méthode favoi • du parti clérical commence à devenir j.c Praticable. II faudra se prexmrer des 1 source? autrement que par l'emprunt. I, £.es impôts nouveaux nous attendent, iiir x- autres mesures sont aussi en prépa ijei tion, et particulièrement Vélévation 1 m- tarifs de chemins de fer, tant pour Y' voyageurs que pour les marchandises. ue tiens de très bonne source que cette é -es. vation est chose à peu près décidée, le Seulement, le Gouvernement n'y pro-l a dera pas lui-même. Pas si bête. Il va coi tituer, pour gérer les chemins de fer, u M. sorte d'organisme plus ou moins autor ive nie .doté d'un ConseU d'administratif :io- dont les membres auront, un traiteme es, fixe et une part de bénéfices, ue C est ce Conseil d'administration q aura 1 agréable mission de relever les t a rifs Voici comment on s'y prendra poi îte le forcer a prendre cette mesure La ? ciété en régie autonome des chemins 1 VI. fer doit naturellement avoir une certaii 11- indépendance financière. On va lui atti es mer un actif composé de toutes les insta lit Jations, immeubles, matériel, etc., élu ra: ur *yay national. Elle aura également un pa es sif et, ici ,il faut ouvrir l'œil •le Ce passif, en effet, sera constitué par < ne que 1 on appelle le coût de premier ét, ra blisscmcnt. Ceci représente toutes les d 19 penses fai'tefc depuis l'origine jusqu'e és 1 Ul» pour organiser l'exploitation Ces d-penses représentent naturellement un chi il fre énorme : 2 milliards 790 millions d francs (évaluation de M. Levie -en 1912 es M a 13 ce chiffre est excessif et voici pou; p- quoi : Si 1 exploitation avait été financi. le rement bien conduite, une grosse fractio îr de cette somme eût été amortie grâce à u prélèvement sur les bénéfices. Au lieu d !a cela, le Gouvernement a régulièrement in< •e ent le total de ces bénéfices à son budge a de recettes. Imprévoyance, ou plutôt con 1- me nous le disions tout à l'heure, 'polit 19 que électorale à courte vue. ir La conséquence de ces errements. c'e« que le capital des dhlemins de fer n'a pa 1- été convenablement amorti. Aussi, le pas f,lf de Ia Société ou régie autonome qu 1 l,°";SeTPr0?°/eJe créer' m ridiculenien e élevé Les bénéfices d'exploitation ne sul 2- liront point a payer les intérêt mis à char e ge du nouvel organisme. Il devra donc s préoccuper d'accroître ses recettes • 1, a ™sPytarifsSVt(>Ut indiqué' c'est d'auemante li Bien entendu, le Gouvernement clériri l- s en lavera les mains. Je vois d'ici le Mï nistre des chemins de fer et son collèsnn des finances attribuant toute la respoS uilite de la décision au Conseil d'adminis n!fi0n ri dt']lbèl'e et statue en pleini indépendance ». pimui | Et le tour sera joué. I Du même coup, le budîfet "énéral i, nette publique sera dégX dis tois ^in quièmes de sa charge, lit alors, '.recommencer, espèrent nos gouvernants | r dé£en?» e',l emprunter san! limites ' Vraiment, n'est-il pas temps de mettre lr hola à ces gaspillages insensés et d'intro duire, dans la gestion da nos finances i m " ?3(le3 d'feonomie et de Z buable, cessent do compromettre TavemY ^ 1 „ < ■ » | 1 la visite: llpc Çninrof'uVr, 1/aiJUIÎ) ; De notre correspondant bruxellois : A la lég-ation de Danemark : n 1 ifl^ASouverains danois et belges, plus tôt , que les journaux 11e l'avaient annoncé soin avivés là n h. 30 à l'hatel où, ruLTTrèv™ " 'yence du Quartier Léopold, se S ■ ^e la légation de Danemark. i ils ont été reçus par M. de Grevenkon , Qastenaklold, le distingué ministre du paya ' noMhÔihl .n est. pas très vaste, mais d'as-1 1 eit chai niant et aux pièces intellir o,,. ment distribuées. Dans k périple ?èn , tree, des hortensias mélés à dis niantes tefflS. ies angles non sans lrr,fe.^fH'n<rr 0 é'é servi dans la salle à avuIlt d'v Pénétrer les «m ■premier étla'"11' ,,'undus aux salons du pieniiei étage qu un mobilier Louis XVI et r5 tnbf (JUe,des. 'aP'sseries flamandes e t c'est V à,des ",tistes ^ùZ-, de ros^°pourpres<leUX ^ '1 était chea lui I -i & fi ensufte tohol neurs dQ la légation à ses hMes ti^ux Les souverains se mirent v » «r encadrés de servants en à taMe La Heine de Danemark en ocrmv*îf tslXS'M S ^ 16 Koi d""®ses fatees° éUa^e^ lgn°n' minislre des af~ 'En façade la Reir.s Alexandrine ni-it .a vfœd?sauche -yme-g- M, «cavenius, ministre des affaires tfSTc» inïln,i«jeune,r Çrit «n caractère d'étroite tmil i Perdant, en U!1 mot, rapidement ■J1 protocolaire. d'rrf\v,fe décorée de pièces JOtWviene, de faïences danoises et de roses pourpres, égayait la jojie salle. Mfnq délicat ««!««omîtes à ta Cltey ScUcs d'agneaux Renaissance Délices de Slrasbouri/ Canetons de Rouen Asperges U'Argenteuil sauce mousseline Parfait au moka Bâtons de Chester Fruits — Desserts, Au début du déjeuner r;z,"E éta?e' au jardin .^. de Grevenkop fÂis, un parfait °en- iinK'™ccuéil,Ud,u,/ait |A VOtre corrôsP°ndant avait hÏÏ ^ charmante courtoisie, avait elevç. à son extrémité une iolip Hn «ne «onnello originale, évoquant les ^/oriett.es » scandinaves. C est là devant des parterres de géraniums et de roses nue les rlenv

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Anvers von 1832 bis 1940.

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