Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 27 April. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Konsultiert 10 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/0000000v3t/
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Lundi 27 Avril 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES Lundi 27 Avril 1914 Franco en Belgique Un an : Ib t » » 6 mois ; 8 fr. „ » 3 mois : 4 fr. Franco en Hollande Un an : 22 fr. » Union postale » 32 fr. On s'abonne au bureau du Journai et dans tous les bureaux de poste, ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 567 JOURNAL DE LIÉGE Annonces, » j îa Signet 20 ceniL Réclames. e « » » * 40 cenfc Faits divers . 1 franc Réparations judiciaires » 3 francs informations financières » 3 francs Avis de sociétés i» pet»* Hg* 30 cent Émissions. . , . , >1 franc RÉDACTION TÉLÉPHONE 917 FEUILLE POLITIQUE, LITTERAIRE ET COMMERCIALE. - FONDEE EN 1784 RÉDACTION ET ADMINISTRATION g BOULEVARD DE LA SAUVENIÈRE, 25 EiICTIOIS LEGISLATIVES du 24 Mai 1914 Arrondissement do Liégo LIBERAUX-UNIS CANDIDATS EFFECTIFS M. Paul VAN HOEGAERDEN-BRACO-NIER, industriel, oncieai député, ancien sénateur, Liège. M. Xavier NEUJEAN, avocat, député, conseiller communal, Liège. M. Alfred JOURNEZ, avocat, conseiller communal, Liège. M. Victor BOULENCiER, cultivateur, bourg, mistxe. conseiller provincial, Beaufays. M. Léopold CHAUMOiNT. avocat, conseiller commun af, Herstal. M. Julien DELAITE, industriel, conseiller f-ommmnal et provincial, Liège. M. Ajuste PONSON, médecin, bourgmestre, /upiile. 3M. Gustave GIELEN, industriel, Seraing. M. Albert JANSSEN, fabricant d'armes, Liège. „ . AL Victor J-IODEIGE, bourgmestre, Grive-gnée.M. Jules N01KFALISE avocat, conseiller communal, L'iége. M. Jacques li.ODY. ingénieur agricole, Iiol-lojgne-a » ix-Pier.r es. M. Théodore COLLIGNON, avocat, Liège. CANOÎLJATS SUPPLEANTS M. Julien DREZE, avocat, conseiller provincial, YAarsage. M. Emile /DBirNlEFiFE, industriel, conseiller comi.1u.1al, Liège. M. Léonce IsEKF, avocat, conseiller communal, Tiiff. M. Joseph -MAhCOTTY, industriel, bourgmestre, Angitur. M Fernand M AL jU EUX. avocat, Liège. . tir.XlXTTCCT7\T I ÉTRANGER La Smài? j)i)!lii(jiie Dans ias Ba.àlca.ins La situation reste peu satisfaisante ei Aiba-life où le Prince de Wied, Essad Pa chn ec. Li commission de contrôle se dispu tenu lu Jlrectûm des affaires, ce qui es la meil.'.cu* e façon de les embrouiller plu encore Lju'ej.'es( no le sont déjà. 'Pendait IVccupation de dvoritza, les Al banais ont commis les pires excès — f il iuge ci assiisi\n~ ts de chrétiens — sans qui les oincieio i.4>iianda.is puissent exerce; leur autorité sur tes gendarmes déchaînés Lis gouvoinemcMit provisoire de l'Epir peut encore» retenir ses nataillons sacrés Mais, comme la patience -a des limites, i est tQinp^ que les puissances remettent leu fameuse note à la Grèce. 11 faut conveni que ceile-ci ionne des preuves de bonn volonté et respecte sa promesse de ne pa favoriser lu mouvement insurrectionne épirote. Les mesures prises sont telles qui le camp iiisux'ges ne voit plus arrive] les envois d'armes et d'irgent ainsi qu< les déserteurs £recs epii venaient de Ja arina et des ports du canal de Corfou. Il est avéré que l'Albanie et l'Epire cons tituent toujours autant de foyers dange reux, capables de compromettre la paix Lci responsabilités de cet état des chose; incombent à la Triple Alliance dont lei manoeuvres et les ambitions ont paralyst toutes les ientaaves d'apaisement apportée.. j>ar l'Europe. Les cal)inets de Rome e «de Vienne se sont particulièrement distin gués ^ans cette campagne d'obstruction qu 'visait a diminuer duns les Balkans les rô Ses de la- Serbie et de la Grèce. On coi vstato de nouveaux symptômes d( cette ho. utilité au cours des négociations relatives aux chemins de fer orientaux, négociation^ dans lesquelles la France esi intervenue n conciliatrice ,mais qui doivent écho iei par suite des amendements uutrichions q ie les Serbes ne peuvent accepter.■X- J.a note des puissances remise au gouvernement grec /l'est rien moins qu'une r&rit ible retraite.' Elle laisse entendre aux Etat» balkaniques qu'ils doivent résoudre Je. "rs a.'au-oj eux mvitK-s. Par conséquent, les L* «rotes et les Albanais n'ont qu'à s'<uT.ii-£ >r l r.re eux. Les Turcs et les Grecs cii .. . Vi■>..i .''-o Mises d'un accord relatif aux île * t-M ij'ti&c. Quant au Dodécanèse, on n'en p.. rlc De 'a sorte, l'Italie pourra l'occupai pius io-ng'Mmps possible et sera au co.'i'L 'fc de ses vu-jï. Cependant, on n'ignore- -.a* A Rome que l'Angleterre est catégorjqLm.ejn (hostile à l'occupation des Sparades , >ar unT îles jouissances. L'obstination de l'Italie i'eSuemb^e à de la provocation.I>? tout cela, il rés'ilte que hl Turquie et la Grèce vont négocier une fois de plus. Officieusement, Ja Roumanie est dé;à inter-Tenue trois fois, °-t les pourparlers auraient «certainement aixuti, si les Turcs n'opéraient avec une lenteur désespérante, stflon ïeur* habitude. On s-upprfee qu'i'i1 son passage à Constan-tinople. le gcncr.if roumain Coianda, re-ti^ur d'Egypte et d MJiènas, aura offert ses bois offîèes et la m«'xlîûljon de la Roumanie dans le règlement 'lu dernier conflit qui t;é.. "e encore la Turquie et la Grèce. i. (•!; e-ci, comme i« us l'avons déjà dit, est en l.'u/t.^ aux sollicitations inquiétantes de J'A qui exige à Raloniqu^r une si- tuntî:.n jil,.Plument privilégiée. Powr évite:- une défaite, la Grèce a résolu la question er. 'écrctjnt la constitution d'un }>0i1. tre îc :\ oaloniq"uc, plaçant ainsi tous les pa/s .--nr i!n pie^- d'égalilé. Nous serions bien élon. '.és si le:- Autrichiens se décla-rai ont sat: sfaits. On iffiri-ie qu'à Con-Stantinopie, la Triple Hnior.te serait plus ci/' faveur H que la Trinlice v verrait diminuer son influence. Après la conclusion de /'emprunt franco-turc, il fallait s'attendre a ..des manifesta tiorïs de reconnaissance de la part des Ottomans.Cela 110 veut pas dire pne les conseils de K'Al'eu: i ;:ne ne seront plus écoutés et que Ji'instiluUoii de (comité:? franco-turcs ou russo-turcs pourront influencer la diplt)-i laitie' du cabinet jeune-turc. Pendant très lo n^ern)! • rncore, la Turquie pratiquera lo jeu il'? balançoire entre la xcfpljjce et la Tri; Mf-Lnl-ente, jusqu'au jour où com-pron d-r;.' j'Our do bon qu'il est de soi» toi<é-rùt d 'e^f re./ danv la confédération balkanique. capable de faire respeciQ.r la difr.-'tv.^ t^rrifiôilre de ses adhérents. Lee t&fc©* fî*a.nco-asnig:ïaises y x Taris du Roi «t de îa Reine d' àiffle t "U'rt consacre le ren^veJJpment de j l'Entente cordiale qui a fait disparaît toutes les causes de conflit entre les dei | .pays, apaisé les rancunes et permis à France et à l'Angleterre de donner di preuves d'un amour profond pour la pai. Pendant dix ans, aucune difficulté n'e venue ternir l'amitié franco-anglaise, < les deux gouvernements ont pu, au contra re, examiner et résoudre tout ce qui dai l'avenir aurait été capable die les sépare •En France, des enthousiastes demandei la transformation de PEntente en une v« ritable alliance ; la chose n'est pas possib. parce que l'Angleterre v est opposée dai îa crainte que des engagements formels r provoquent une réorganisation du servie militaire sur des bases modernes. Au surplus, une alliance offensive et d« fensive ne serait pas plus avantageuse qu l'Entente actuielle. Les deux pays sont e. quelque sorte solidaires l'un de l'autre e face d'un ennemi commun, l'Allemagne, qfi fait l'impossible pour les séparer. Affligé de deux alliés qui peuvent à tou instant se jeter l'un sur l'autre et rompr la." Tiiplice, l'Emipire allemand se trouv un peu dans la situation du dernier de Horace. Pour abattre les Curiace de la Tri pie Entente, il cherche à les diviser, à le éloigner les uns des autres pour pouvoi les abattre isolément. Mallieureusemen pour lui, la France et l'Angleterre ont com pris le danger qu'entraînerait pour oha cune d'elles une rupture de leur amitié C'est ce qui les rapproche chaque jour plu intimement, sans que nour cela une al liance formelle soit indispensable. Il y a dix ans, Edouard VII avait trè: bien saisi le but poursuivi par l'Allema gne. Très -averti et très fin, il savait beau coup de choses et devinait que les Aile mands voulaient s'agrandir et prendre de: colonies — françaises ou anglaises — pei leur importait pourvu qu'ils aient de nou veaux territoires. Un danger commun menaçant la Franc< et l'Angleterre, le Roi Edouard l'écarta ré solument en contractant l'Entente cordiale Ni l'un ni l'autre des amis n'ont eu ià -regretter ce rapprochement qui a permis < chacun de supporter et de résoudre les cri ses intérieures les plus graves tout en surveillant soigneusement Tes manifestations extérieures. Par son accord de 1907 av-ec la Russie, l'Angleterre a fait disparaître tout ce qui pouvait amener un contact, direct entre ses possessions asiatiques et celles de l'Empire mor-eovitc. Une confiance nouvelle a relié Londres et Saint-Pétersbourg. Il reste encore ouelmies petites concessions r\ faire ià la Russie pour permettre à celle-ci de posséder sa mer libre. Tôt ou :.ard on s'accordera soit sur le passage du Bosphore et des Dardanelles, soit sur un port russe dans le ffolfe Persique. La France a certainement participé au r mprochrment de son alliée russe avec son •rmie anglaise et à la constitution de la Trinle Entente qui a pu faire avantageusement contrepoids ^ la T-nplioe, laquelle devenait réellemenf îp^n y étante pour les Etats neutres et en Orient. Sans l'amitié russo-frarico-anglaise on se demande ce oiu'il serait advenu des questions marocaine, balkanique et albanaise. La vis.if.e du Roi George V, venant après le voyage et. les entrevues du kaiser à Vienne. Venise et Corfou, est faite pour rassurer ceux qiu'innuiètent. les regards et les intrigues apnort-é^ dans le règlement des difficultés orientales. Partout on se rend compte de la réalité et f'.v 1'efficaoitë des services rendus nar la Triple Entente. Le renouvellement de l'Entente cordiale est accueilli avec satisfaction, sauf en Allemagne, en Autriche et en Italie, où l'on se rend compte qu'il ne sera plus possible de continuer la nolitïrruû d'.oi.struction oui devait trouver dans les Balkans et le Dodécanèse, la satisfaction des ambitions autrichiennes et italiennes, patronnées par l'Allemagne. Le Consrrfe» paîiarGs'mar.iste L'association panjermaniste s'est réunie à Stuttgart, il y a huit jours. Chose re-maïquaole, pres<£ue tous les membres ùu bureau sont d'anciens militaire®, amiraux et généraux. <Cc-s bravos à trois poils n'envisagent le développement de leur pays que par la guerre. Ce mot revient continuellement dans leurs discours. Le baron de Wangenheim du parti agraire, pousse à l'augmentation des naissances parmi -a population paysanne, pour disposer d'un t'éservoir d'hommes jeunes, sains et vigoureux, et pour posséder en temps ue guerre une quanttité suffisante de blé et de viande. Pour l'amiral Brensing, il n'y a pas de détente anglo-allemande. L'Angleterre reste derrière le rideau et fait agir la France et la Russie. Celle-ci est devenue la principale ennemie de l'Allemagne. Quant à la France, son succès dans la question marocaine a surexcité sa 'haine contre l'Allemagne et lui fait repousser toute idée de réwiiciliaii m. Cette situation ne saurait manquer d'aboutir à une guerre. Les négociations en Asie-Mineure et en Afrique ne pouîTûfli satisfaire le peuple allemand. L'empire l'.oioniijJ allemand dans l'Afrique centrale doit se tro. î-ous l'influence de l'Allemagne et être fondé sur un territoire étranger! Or, toujours d'après l'amiral, on ne peut affirmer que l'Allemagne soit suffisamment armée pour faire valoir *&s prétentions. A son tuu*\ Je général Kcim vient démon-trer que l'armée ii -.'.^çaise possède en temps 4s paix de 100.000 soldais de plus que l'ar-mév allemande et l'on vote y ne résolution qui préparer les peuples ge^nianiqu s à de nouveaux sacrifices en hommes «et en argent. Les documents du pangermanisme mil-Liant démontrent que la campagne contre la Légion étrangère n'est pas pi\?s de firfîr et que les propagandistes font dans leur propre pays, une véritable r.cclame pour l'armée noire que la France préparé con-lr.? l'Allemagne. On n'est pas plus mala-dro^i, Décidément, la mégalomanie commence & &yeugler les pangermanistes qui prétendent «.»v;<er au nom du peup'e allemand, alors que ne demande que la paix. La crise irsexico^amén«{fti#i§ Les navires américains font le blocus des côtes du Mexique; des troupes se sont ,fei»na.rées de Vera-Cru/ ; des Mexicains ont éte iuùs en s'opposa nt à l'erjvahk-sement de 'lou^ njfxys. Mais il n'y a pas eu hostilité, parce'.,(.{#* Il guerre n'est pas déclarée. i) s'agit de mesures prises à l'égaré du ^rés^dc-iijC. ta qui a refusé d'IiurtfUtei' son :>ay,s ^/?eotant de s'incliner devant l^s^oftditjiops jiîçpo^ées J»ar les Etats-Unis à la fiii/ÎP (le J'incld^^t dj Tan'.pico. Tout est dirigé contre Huerta ei nop {?/,' le Mexique ! Telle est à peu pi'&fc la poiéricain'e. MV? s.e*-v-i(-.-f PAS j)lus simple de dire que le Préfci<ju>nt ne manifestant pas assez de gerviiit.é d'yard des Etats-Unis, re ment où il s'empara du pouvoir. Or ix suscita des compétiteurs qui ne parvir la pas à le renverser et qui commirent es excès pires que ceux de Huerta. x. En désespoir de cause, puisque le st sident ne veut pas s'en aller, mieux et avoir recours à l'intimidation armée •i- l'on débarque à Vera-Cruz ! is Mais les constitutionnalistes eux-mé r. sont loin d'être satisfaits de cette att; 't contre le Mexique, qu'ils considèrent < é- me le commencement de la conquête, 'e Quant aux Etats de l'Amérique du is ils commencent à comprendre tous 'e dangers que comporte pour eux une ii e prétation trop égoïste de la doctrine Monroë. L'absorption du Mexique par Etats-Unis ferait disparaître le tam ie qui sépare les anglo-saxons du Nord et 11 Latins du sud. Les Républiques latines envisagent « 11 la nécessite et la possibilité de s'allie des puissances européennes pour poil sauvegarder leur liberté contre les exi? e ces des Etats-Unis. e Les Américains ont posé un acte imj s dent en s'attaquant au Mexique. Les co ^uonces en deviendront rapidement ta ^ bles. A. J FRANCE Les élections législatives s Les premiers résultats H.'izebrouck, 20. — L'élection de l'a Lemire est assurée à 2.000 voix de majo: 3 dans la Ire circonscription d"HazebroiJ Paris, 20. — M. Millerand, socialiste dépendant, est réélu. M. Painlevé est en ballottage avec 4 5 voix, avec M. de Montebello, qui obti i 4,301 voix. M. liryan est réélu à St-Etienne. M. Charles Benoit, progressiste, est ré 3 dians le lie arrondissement. M. Pathé, rapporteur de la loi de 3 a est en ballottage, avec 3.040 voix contre 1 à M. Gaconnet, républicain de gauche i 1.449 voix à M. II. Loyson, radical mai: M. I.avie, plébiscitaire., ancien dépr est élu dans le ôe (arrondissement. ; M. Galli. progressiste ,est élu dans le arrondissement. L'attentat contre M. Boyer Marseille, 2t>. — Voici des détails i l'attentat commis contre M. Antide Boy L'ancien député et ancien sénateur c Bouchea-du-Hhône, candi-dîait dans la circonscription de Marseille, se rende vers cinq 'aeures, à Sainte-Marguerite, a d'assister à une réunion publique, lorsqfi .boulevard Viton, un individu l'accosta, lui disant : « C'est vous, monsieur Anti Boyer ? » Sur réponse affirmative, l'incc nu lui jeta dans les yeux une poignée poivre. Bien qu'aveuglé, lu victime sai au collet son agresseur, qui lui" arrac des documents relatifs à son élection. L gresseur lui tira deux coups de revolv à bout portant, une balle dans la tête, l'a tro dans le bras, puis il s'enfuit. A ce moment, une automobile passai! c'était celle de M. Beuisson, député s( tant, adversaire de la victime. I.es me: bres du comité transportèrent l'ancien ; nateur à l'hôpital de la Conception, l'extraction de la balle'fut opérée. L'ét du blessé ^n'est pas grave, miais nécessite néanmoins plusieurs jô'urs de repos. M. Antide Boyer avait reçu depuis pl sieurs jours de nombreuses lettres de n naces, mais il n'y avait attaché aucune il portance. lo meurtre cio M. calmotto Voici que l'instruction de M. Boucard i bonuu. L,a contestation qui opposait Ma: Cailiaux et Mme Kemy, directrice du b rcau de placement, a donne lieu à cerOaân vériiications, dont le résultat met en eau tout le récit que Mine Caillaux a foitrnu de la journée du meurtre. Et M. Bouca. va préciser, autant que-possible, l'exact ei ploi de cette journée. Mme Caillaux, allirmait Mille Rémy,étc venue au bureau de placement à -i heure Mme Caillaux, elle, assurait y être allée 2 h ù0. Et pour corroborer son assertio elle ajoutait : — A 4 heures, j'étais au Crédit lyonnai où mon mari nr«avait priée de prendre da; notre coffre-fort l'agenda sur leejuel il avii note son rendez-vous avec Me Maurice Be nard. Je suis ensuite rentrée chez moi ; j laissé l agenda ; j'ai écrit une lettre à m< iiiari et je suis partie pour le Figaro. Don à 4 heures, je ne pouviuis être au bureau ( placement. Ur les établissements de crédit délivrer à chaque client qui visite son coffre, ui iiclie où c-ot nnu;quée l'heure de la visit Le client, avant de quitter l'établissemei le^net cette liche à 1 employé. M. Boucai chaigea, en conséquence, M, Carpin, coi missaij-e de police, de se rendre au Créd lyonnais et de se faire confier lia fiche d ii.'ioe a iSiine Caillaux. line première fois, vendredi, M. Carp: s'adressa au Lréelit lyonnais. Mais sa d mande nécessitait des recherches assez lo gues. Les employés croyaient se souven que Mme Cailluux était arrivée à 5 heure mais n'osaient • le certifier. Ils prièrent î Carpin de revenir le lendemain, c'est à di samedi. Donc, M, Carpin retourna au Crédit lyo nais, un lui reiint sur-lo-oiia?Pj> îa fiche o lu 10 mars, Aime Caillaux inscrivit sa^s gm.ture. L heure y est marquée par dei cadrans, dont l'un indique tlieure et l'a tre les minutes. L aiguille du premier e posee sur le chiffre û, J aiguille du secoi sur le e'iiiiire 0o : Mme Caillaux était ail au Crédit lyonnais à 5 heures cxactemei: il « a ut ici rappeler comment Mme Ca laux uet/fallait i emploi de son temps '4 h.- :J,J au bureau de placement ; 3 heure çljLez l'aimuri^r ; 3 11. 50, au Crédit lyo mus ; .4 {.i. lv chez elle, rue Alphunse-d iNeuViJie ; ï> U. ùJ, ai} t'iyàffj, Mais les constatations nouvelles deme tout ce récit : Mme Caillaux n'est allée t Crédit lyuinvuis qu'à 5 tieures." Êlle a d s^mble-t-il, aller e.-nsuite directement au 1 yaro, # où elle se trouvait à 5 fhi 10. EJ n'aurait donc pu retourner îue Alphons de-Neuville. L instruction se pose deux questions il portantes. Premièrement, si Mme Caillai •l;"iM* ilïl Crédit lyonnais l'agenda où i • Caillau# '.avii?!' ïï.'vjê ];- rendez-vous de' J Maurice Bernard, qp.'ip{J a elle remis à son mari cet agença,"mi& ; Caillaux a produit devant la commissii d'enquête ? Puisque Mme Caillaux est ; léc directement du Crédit lyonnais au J yaro, elle n'a pu, estime-t-on dans l'ét actuel; des informations, remettre à si mari cet agenda qu'après le meurtre Cjiiston Caimette. | '■ à quelle idée répondait 1 fgçhèftyi'é- ;^«,' jçet ay-cfulpt. Il n'était ];as e mi' .qu^%'%- , i, Pprimw §Ur ils jYôhftçfttï, tijft'filh e clancuée pû{■' jfl. publïçat/on ràppôtf 1< bre. L'accusation semble disposée a ' es mer que le fait de se documenter toucha le rendez-vous de Me Maurice Bernard i lui diquenait que le 10 mars dernier, la !iit blication possible du rapport Fabre pi [es cupait au moins autant M. et Mme * laux que l'éventualité de la productioi iettres intimes. ut Enfin, que Mme Caillaux ait été au Et reau de placement à 2 h. 30 ou à 4 hei il y a dans son récit un « trou » d es heure et demie environ. Elle remplis u6 ce trou, dans sa version, avec le te n_ passé chez elle en revenant du Crédit 1 nais. Cette hypothèse est inadmissible j jourd'huL Déprimée et affaiblie, Mme ( 63 laux a-t-elle confondu dans sa mém< après le meurtre ,deux . journées diffé le tes ? Ou bien a-t-elle essayé de dissim ^ une de ses occupations ? >n Départ du Président es de la Républiq Paris, 26. — M. et Mme Poincaré jà quitté Paris dimanche, à 5 heures, p à regagner la Côte d'Azur où ils vont a( ir ver la villégiature qui fut interrompue 'i- le voyage des souverains anglais. i- ANGLÉTESf RE Un coup do flibustiers Londres, 20. — On sait maintenant ci ment des quantités considérables d'an et de munitions ont été introduites temps derniers dans i'Ulstcr. Le plus grt secret avait été gardé au sujet de c< entreprise. Les volontaires de l'Ulster fectaient (le se livrer îi des exercices i é plusieurs points de 3a province pour d é ner le change aux autorités. Celles-ci ;. reut complètement trompées, i- Le principal débarquement eut lieu Larntî ; pendant que la police s'occupai 0 surveiller une paj-ado militaire exécu t par les volontaires diany les quartiers la ville haute, un détachement de plusiei centaines d'hommes se rendait en hi x sur les quais dont ils prenaient poss sion. Bientôt après entrait dans le n , un vapeur portant le nom de Mountji 3 mais que l'on croit être on réalité le -t peur Fanny. Aussitôt, le navire était ; . costé par les volontaires, qui commen , rent le débarquement des. fusils. Ces fusils furent chargés sur des camio » automobiles qui partirent aussitôt, à faveur de Ha nuit, pour des directions connues. Pendant ce temps, le reste de cargaison partait pour Bangor, sur le 1 de Belfast, où il était également décharf Un autre déchargement — 70 tonnes fusils et de munitions —■ se fit à Dor ghiadec. La police et les gardes-côtes, trop p nombreux, assistèrent impuissante à ce c barquement. Un des gardes-côtes ésprou un tel saisissement qu'il tomba mort d'u syncope en courant prévenir ses chefs < cet événement. SUEDE A ,!a Diète de Finlande Helsingfors, 20. — La Diète de Finlaro a adopté, malgré de vives critiques des, s cialistes, le projet* de i>etition. exprtmitr dans quarante pages imprimées, les vœi de la Diète, au. sujet de l'usage de la la gue russe dans les transactions officiel!' et au su-jet du maintien de la liberté < parole, du droit d'association, du droit i réunion, etc. ALBANIE A Durazzo Durazzo, 26. — L'escadre italienne, soi le commandement du duc des Abruzzes, e arrivée hier après-midi. Lo duc et les cor mandants des bâtiments ont été reçus c audience par le Prince qui les a reteni plus d'une heure. On assure de source bien informée qi les divergences de vues dans la questio de l'Upire sont aplanies, sauf -pour < ques points. Les négociations se poursu vent sur les questions en suspens. Succès dos Albanais Derat, 26. — On annonce que les Albj nais, après un combat nui a duré quati heures, ont occupé 'l'ok Okissura, dans caza de Premeti. Les Epirotesv se sont r f'ugiés à Premeti. On signale dès pertes d« deux côtés. SEK13IE Los nouvelles recrues Belgrade, 20. — Ce matin, fà 10 heure ajvoc un cérémonial inaccoutumé, a eu lie la prestation de serment envers le Roi i la patrie des nouvelles recrues venues d( régions annexées et dont l'arrivée à Be grade a été l'objet de la part des habitant de manifestations chaleureuses. Le Roi, i prince héritier Alexandre, le prince Geo: ges, le ministre de la guerre et tous le officiers supérieurs assistaient là la cér< monie. EGYPTE Arrivé© d'Axix-Aii-Bey Le Caire, 26. — Azlz-Ali-Bey est arrivi La population lui a fait une réception ei thousiaste. Le Conflit Mexico-Imérleaii Offre de médiation Washington, L'G. . — L'ambassadeur d Brésil 'et ~!ê§ 'mjnjotres de j'Argeptpjg < du Chili ont rendu visite à M: pî'yan po^j discuter ia possibilité d'une solution amiî ble de l'a question mexicaine et ont offei les bons offices de leurs gouvernements. On a annoncé plus tard que le présider Wilson avait accepté les bons offices d ces gouvernements. Répondant à ces diplomates, M. Wilso déclara : « Le gouvernement des 'Etats-Unis e: profondément conscient de 1 amitié, de 1 syn/pàthbï et du souci généreux de la pai q\ <lu"]»t'n-Strô" tlg l'Afp^-i^e mamfgsti dans la note conjointe que je viens' de i!i revoir de Vos Excellences offrant les bor offices de vos gouvernements pour arrive s'il est possible à une solution des difl cultés actuelles entre le gouvernement de Etats-Uiiis et ceux qui prétendent actue lement représenter la république du M< xique. Conscient du but dans lequel cette offi est faite, le gouvernement auiérioain ] Sfj' croij, pas libre de la rejeUr. L'i.tb;rt I)rjhcipa!'i-f(ê 't'p'''go'ù'yéhicmeh't 's^' trouv dans la 'pàjj cjQ ÎVVniériqué, t|ans tes ràj ports «oi'diaux de, dtvoi^ess rslu américaine^ avec notre pt'liplt* ei daiî§ bonheur et la jirospérité qui ne peuveï venir que de l'accord réciproque et a l'amitié créés par la poursuite d'un bi commun. L'offre généreuse de vos gouvernemen est donc acceptée. Le gouvernement des Etats-Unis espèi très furieusement que vous voulez sauvt beuv (fyi'^yçuiiient tes éléments les pli sérieux du "peuple rnexicam spn't p'|M à discuter les conditions d'une solution si tisfaisante. pu- Le gôuvernement des Etats-Unis éoc- prêt à recevoir toutes les protestatioi lail- pourraient être formulées d'une façe i de rieuse et à les discuter dans l'esp plus large et le plus conciliant, bu- _ Ces négociations seront annoncia res, d'une période de coopération et de co: une ce mutuelle en Amérique. » sait Des Américains auraient niPs été exéc fon- Vera-Cruz, 26. — Les dépêches reçu au- confirment la nouvelle d'après laquelle .ail- tes les villes de l'intérieur du Mexique ure, dent en otage les Américains qui se ren- vaient encore dans leurs murs. nier Le général Iluerta a refusé de pern aux Américains de quitter la capitale. tes les armes qui se trouvaient (à l'an ue v-adie des Etats-Unis ont été confisquée ont conîr'ul américain à Mexico, M. Canae our été iniloimé que des soldats fédéraliste: lie- fait .l^isohniers dLx-neuf Américains e oar Anglais dans un train epii, parti de 11 xico, dirigeait sur Vera-Cruz. Ils aur, été exécutés ; mais, jusqu'à présent, nouvelle n'est pas confirmée. Cent vingt-cinq femmes et enfants été arrêtés élans un autre train se dirig >m- sur Vera-Cruz. ues De violentes manifestations menées ces ceuix> qui veulent la guerre à toute i nd ont eu lieu aujourd'hui i Mexico ; >tte contre, il n'y a pas eu un coup de feu af- ici aujourd hui. Les éifficiels mexicains sur toutefois, refusé de reprendre la direc >n- des affaires municipales et l'amiral j fu- cher assurera la direction complète des f aires. ù Und ^chauffourêe à. la Véra-C La Vera-Cruz, 20. — Pendant que le \ pitaine Rush et les officiers de son e •J® major, ainsi oue de nombreux civils, if naient hier soir à la terrasse de l'hôtel tie licencias, de nombreux coups de rervo furent tirés dans leur direction. Le lieutenant Seymour, du cuirassé U prit la tète d'un etetaahieïûènt de marin ^ consta-ta que les balles venaient d'une < " tine située en face de l'hôtel Buenaivis - " Le débitant avait hissé le drapeau e; gnol. Quand le lieutenant Seymour f< y® la porte, la lumière fut éteinte par les ( sommateurs, qui firent feu sur les mar j1" Les Américains envahirent le débit et rêtèrent trente-huit personnes. ^cs aéropùanes seront probablement ; • lisés pour effectuer des reconnaissances } la ligne de chemin de fer de la Vera-C à Mexico, Combat à. Tampico é- La Vera-Cruz, 25. — D'après un rapj za du commandant des navires de guerre ne 8",ais Qu-i sont devant Tampico — rapj ]e adressé au contre-amiral Badger — un c( bat entre fédéraux et canstitutionnali: s'est livré hier soir dans la ville. Le commandant anglais déclare eru'i entendu le tir d'une canonnière mex'cai mais qu'il n'a pas pu se rendre compte ie l'importance du combat. J- Les navires do guerre américains étai l> mouillés là une distance considérable. 1X 1.950 fugitifs ont quitté Tampico dep a~ quelaues jours. p5 Tout est tranquille à Puerto-Cortez. j® Le consul de Grande-Bretagne, à la Ve ie Cruz, a annoncé que cent sujets britan ques étaient détenus sur la ligne du c min de fer de Mexico à Curdoba. de l'Etat de la Vera-Cruz. L'inquiétude à Washington Washington, 20. — Washington se 3t mande avec angoisse si l'arrestation 1_ masse d'Américains ià Mexico et dans d'î 11 très villes du Mexique ne va pas être s 13 vie de la nouvelle que ces prisonniers i été maltraités ou assassinés. e On a reçu aujourd'hui, au ministère c 11 affaires étrangères, confirmation de la nt 'VCill.e qu'une émeute avait éclaté à Mex: 1_ et que des Américains, hommes, femmes enfants, avaient été arrêtés dans la ca taie mexicaine1 et ses environs. Mais ji L. qu'à présent en n'a pas confirmation o e cieUJe du bruit venant de la Yera-Qr e di'a.près lequel qmatrp Américains aurait s_ été assassinés dans cette ville. jS En raison de l'anxiété où l'on est au i jet du sort des Américains, on critiq fortement, au sein du Congrès, le reta — mie l'on estime bien inutile — appo: par le président à autoriser une acti militaire contre le Mexique et la tendar 3> qu'ont le président et le ministre des : 11 faires étrangères à poursuivre les négoc :t tions a^-ec les généraux Villa, et Carrans |s Huant aux protestations d'amitié du f l~ néra-1 Villa, auxquelles M. Bryan, de toi s évidence, prête l'oreille, le Congrès i e peut voir qu'une tentative, de la part • *"* général Villa pour maintenir le statu q s juKOiu'à ce qu'il ait pu se procurer d'abc dants approvisionnements. Les fonctionnaires du ministère de guerre estiment que le général Villa et $ armée ne pqurr'iienf pas subsister'sa repftVpir' d'ftPPF'Vismnnements des Eta Unis. Il est évident que le général Vil t_ espère aussi obtenir que l'interdiction transporter des armes et des munitions a levée. Ses agents à Washington admette qu'il est à court de munitions. 1 Précautions américaines à Panarr Panama, 20. — Le colonel Goet.hals, gc Verne ur de la zone du -canal de Panam u a -donné l'ordre de placer les trompes si ;f, tionnées dans -cette z^ne Sur le pied y. suerra. LUhfantcrie fera un service de i !.. trouilles près des digu.es de Gatun, de N t raflores et de Pedro-Miguel. C-ijaque s(v\d sera muni de cent parioncjiës i la «iachh tt rie qui fait fonctionner les eliguep &era f( e niée et. les clés seront en possession du e loned Goethals. û L'artilllerie de côte sera répartie ent les fortifications situées aux deux exti ;t mités, du côté de l'Atlantique et du c<! a du Pacifique. x Manifestation à Mcnteyigqq s ÎV|.)4i|oviç}oo, gg. - - plié uianiï^sfati i: ayant, éto organisée pouii protesté}- cont s l'intervention des Etats-Unis au Mexiqi r. la police a empêché les manifestants de i- rendre devant la légiaition des Etats-Un s Après une courte bagarre, au cours de 1 1- quelle plusieurs personnes ont été cont î- sionnées, les manifestants ont été disp< sés. ■e ! Billet Parisien - - ^-2^ca$-t9ir9a e De notre eorrespondant particulier ; e Paris, 25 avril 1914. it Les lampions sont éteints ! Le Roi < rentré au pays du pur gin et a enfin ren s là ses petites affaires personnelles et éb t virales ce bon M. Doumergue, l'homme e p 1 isj surpris d'avoir eu à causer avec :r roi de la Vieille Albion et avec un dip c mate do profession alitant que de QUflîi | iaii: lii^Hrej''"\jiiA''^ Parïs,' ti i. amuse de songer que Ai. Doumergue 1 aux prises avec forte partie. Mais rien, sera (personne n'iiieLique qu'il y fut infé s qui e"Qiu'il sortit de ce comibat aimable i a sé- ked-out. Après tout, le « -vrai Républic i ■it le a peut-être fait sa besogne aussi bien n'importe qui. Ce que l'on peut avouei rices jourd'hui, c'esit qu'il y eut deux Dou fian- Slue : eelui de mardi, jour de l'arrivé LL. MM. d'Angleterre qui fut visible) un homme occupé, ennuyé, soucieux, itès 'luiet et epii se rend/ait compte que rôle était lourd., que sa situation était ton riUeuse et Que les journalistes des qu * coins de la France attendaient de lui paroles définitives. ,ix>u- L'autre Doumergue fut celui de vend p#(r_ Qui, redingote ouverte, allant au vent, Ton. 1?ant' 8"ai; 'sifflotant, reconduisait à la i . " l'hôte précieux, le sacré visiteur à L* heureusement, il n'était rien arrivé de ' sagréable, qu'aucun Sipido nouveau ont valt P°ur oible et qui n'avait, aj i n tout,^qu'a se louea* de son séjour ià P^ ' Ce séjour fut, de l'avis unanime, une ient S'Ilifuîue série die fêtes brillantes et il 1 •ptte féliciter, sans réserves, s'il n'est trop t{ les chevilles ouvrières de l'organisation ont fôt03- yi8ILùn et.Corbin, attachés d'. ,„m hassade qui dépensèrent sans compter tact, de l'amabilité, de l'ingéniosité et mr trésors de gentillesse pour la presse, >iw I)resse de tous les grands journaux d' ... rope, accourus pour voir eie visu ce te j.' t nant de l'histoire. .nt M- Hennipn, lui aussi, fut fort aima ion' P°ur tous ceux qui eurent besoin die -'. U remporta, mardi, un succès person ^}" lorsqu'il arriva à la gare et descendit voiture, empanaché de blanc, de belle al re martiale, sanglé dans un uniforme U2 hre mais venu du bon faiseur. ca- Ce fut l'homme élégant qui montra ;at- MM. les Anglais que nous avons, à Pai dî- des « enylisk tailors » qui travaillent . Di- core « à la française ». ver 'Déplorons, en passant, que (Madame Po caré ait cru devoir se vêtir d'une faç a/i, tellement démocratique. et ui- Le conseil de surveillance du Figaro a. notez que c'est là le fait le plus parisi pa- du jour — vient d'arrêter les propositio rça qu'il soumettra le 28 à l'assemblée c 3ii- commanditaires. ns. D'abord, chose excessivement importan ar- la. société du Figaf'o se transforme en : ciété anonyme, co qui laisse l'espoir . iti- futur ministre Caillaux. divorcé, de fai »ur acheter les actions et de devenir directei •uz un jour, d'un journal où sa femme 1 fit, violemment, uhe place. En attendant, M. Prestat, beau-père 1 feu Caimette et le plus gros actionnai in_ actuel, à la demande des amis et de la i )rt d action du journal, accepte d'en prend m. la direction effective administraivemeni :os ^ 8e tora aider de deux spécialistes q prwidront le titre de rédacteurs en cht a L'un, M. Alfred Ca;pus. académicien no 1G) veau et chroniqueur notoire, s'occupera pl dé spécialement de la politique, qu'il comme tera et dirigera désormais avec son be nt sens clairvoyant et sa philosophie so riante. L'autre, M. Robert de Fiers, se sp lis cialisera élans la partie littéraire et thé traie. Et voilfr, en perspective, aux répétitioi ■a_ générales, une loge directoriale où on f ii_ briqiuera de l'esprit le plus parisien et d< ,e- mots les plus là l'emporte-pièce. ns * A l'heure où paraissent ces lignes, coms électoral de France s'est prononc e_ Mais on ne peut avoir dès la nuit de lun< .j" une vue d'ensemble ! u_ Il ne semlble pas que les radicaux s< ront effondrés par l'assaut qui leur est 1 vré. Les socialistes paraissent devoir fa btlir. Les libéraux ne sont pas en mauvaii es posture. Le nombre des ballottages ser u considérable et, par avance doit fausse " toutes les affirmations, et A. de G. I La Canapé électorale Li- ie l>a campagne électorale est ouverte. © •d manche, plusieurs centres importants or té été visités par nos candidats et nos pre m pagandistes qui ont reçu partout le mei :e leur accueil. f- U y a sans doute quelque chose de ehang i. dans la propagande libérale. Au lieu d i. meetings grandiloquents qui ne convair é- quent personne, nos amis organisent de te réunions qiui leur permettent de prendr y contact avec les électeurs, d'écouter leur ,u griefs, leurs doléances, de rencontrer leur 0 objections. Chacun s'épanche à cœur oi: i- vert dans ces conversations coi-dift.te-, c ainsi on peut voir de pr£§ Us trésors d'e a nergie, ele ^^vv^u«ineht, de fidélité aux idée p li^i.«(ies*"qui' se cachent au cœur de no is vieilles communes wallonnes. Des homme 3- qui jusqu'ici s'étaient tenus h l'écart de a luttes électorales viennent aux candidat le libéraux;, pour Jôur offrir leur appui, leu it dévouement. L'élan spontané de ces bor nés volontés est de nature ù réconforte tous ceux qui aiment le parti libéral et on foi dans ses principes. a Les journaux cléricaux uru pouvoi triompher en dis^i^ . ^ L'e pays est calme indifférent. »> Ils n'ont vu que la surfac 1 des' bhôses. II s'accomplit au milieu d e nous tout un travail de propagande. d'Uw.V me à homme, d'une surprç.nap^tt eiftcftciié Le parti libérai {\ <\aps tous le t rW$ dg lu gopi^te des adaévepts qui, d'Un levu ^[Mlère d'actiop. contribuant puisdam ment .à SQli suç-eès.. Kt oe travail modeste obscur, ignoré, qui nécessite un dévoue ment, line activité de tous les instants, as e sure l'œuvre de pénétration des idées li béra'.es, parce qu'il agît directement su chaque électeur en particulier^ De cet effort-là. les çîar^^t n'ont pa conscience} ] \\§ ^ t$fôe£ofl\ pas à en cons |aujp'l|s3, H Parjout, inèine dans les milieux qui pn 41 raissawnt acquis aux idées catholiques, s e> révèle un mouvement de défiance contr ,e le gouvernement clérical. Les journai\^ « les tracts que les candidats de \Lv»i-te c'orr m en cent à répandre sont accueillis par de I_ plaisanterie^ Lu, pays n'a plus confiance r" yy<umentf 1 çrdirait-il encore à la paroi ele ce.ix'ejui, aux élections dernières, ÇQft , battaient, la réforme militaire, livva^nt l'indignation des popul^tU»^ çampagnai des lo^ P(\Vt^a«s c\\i, service personnel, c ipU, ^uij^urd.-Uui, sont obligés de se désE vouer' banteusemen^, d'anéantir eux-même leurs grossiers mensonges, puisque le goi vernement a dû réaliser cette même réfoi me militaire ? Et on ce qui concerne les impôts, nos d: 1,1 rigeants n'ont-ils pas dû reconnaître qu'il II ont trompé le pays en nroclamant la prof î'" périté des finances publiques, puisqu'à pçv ne rentrés à la Chambre, il? ot'o ai " treints à décrété^ uue première trunch ele -\7 ipiiliuiis "d'impôts, p ' Uùel crédit faudrait-il encore accorde ~>i h ea parti qui, e-n présence du mouvemen ^ d'opinion contre le projet scolaire Scho! 11 laert, feignit l'abandonner par ospr^ ^ eur tolérance, mais qui, une fois le cap du ioc- juin franchi, s'empressa de présenter u n » autre projet de loi, celui du ministre Pou que let, où le bon scolaire est remplacé par ! au- subside par classe~èt où les tendances d îer- projet Sdiollaé/t sont encore accentuée de aggravées. eut M. de Broqueville avait solennellemer: in- promis au pays qu'il étonnerait ses advei jon saires par sa modération. pé- Or, le fanatisme le plus révoltant n tre cesse de régner dans toutes les sphère jes de 1 activité gouvernementale. Pour ne ci ter qu un exemple, prenons les nomina 3di tions faites dans la magistrature : en 1913 iu- 'e gouvernement a nommé comme magis lre trat 104 cléricaux, 38 libéraux, 5 douteux ui, Est-ce là un témoignage de cette tolé rance, de cette modération dont M. de 'a- Broqueville se plaît à faire étalage en tou •ès te occasion ? is. lieu de travailler à maintenir l&j paix i,a- et 1 union entre tous les citoyens, le gou-ut vernement s'ingénie à jeter dans le pay« d, des ferments de haine et de discorde, es Diviser pour régner, telle est la devise n_ des cléricaux, et ils confectionnent des lois lu qui vont accentuer les conflits qui nous dé-es chirent : la loi scolaire, guerre religieuse la au sein des familles, les assurances so-u- ^ia,.e.f' Illttes fratricides au sein des mu-r- tu alités ouvrières, les lois flamingantes, qui finiront par soulever les Wallons, le i^t au-dessus de tous les germes de di-i_ vision, plane une autre cause de dissocia-ei tion : La Constitution Belge qui est la le sauvegarde des droits et des libertés de j. tous les citoyens, est également menacée . 0 p,av soî1 lanatisme, la majorité cléucale, abusant de sa force frauduleuse-•à ment acquise, se prépaie à commettre un 9, attentat contre notre Constitution, et ce i- premier coup ébranlera les bases de notre nationalité tout entière. Et tout porte à croire que si ce premier e.ttentat se Haisait n unpunement, les cléricaux ne se gêneraient P<! Ia main sur Ies libertés consacrées et garanties par la Constitu- " P°Pul;ltions s<= rendent compte des F ooSp if,ngers. auxquels la nation est ex-s posée. Elles viennent aux libéraux dont ItÂrheS?1*, programme, le profond '' ■allx Wncipas aonslHtuHon- liberté^ PÙbUc, à toutes nos j libertés. Et la confiance qu'elles placent 6 ?ar'' hbé!,aI est 'd'autant plus so- •' ii, ^ S1?c.ere <?"elles savent que s'il est ' a V ?lsîer., aU!: entreprises du fanà- ; îs£r^'>« : Manifestation Libérale DE HAMOIR i 1 ^ Union Libérale Démocvatiarrp. do 71., moB-organisait dimanche vue "imde fï" nifestation politique à l'»ïsL°T? a" guration de son drantaï Tn HpdeJ 'Sau- ment u nL es de l'arrondisse- inent J-e^ libeiaux de Nandrin onf foit at^"couleurslei ibérales.^Vux ^fenôtrefi10^ «S» A o » Le cortèerc «r,* t heures et demie, le cortège se 'forma en face du local de l'Union Li^éraJ^ r -r^ monie Libérale du canton de Sera î no- * thlque de la population, parcourt les or fil et (.il oui sont accueillis avec le nlus .™,ï empressement. p s S>and dans^le'^iHài!? socié,6s représentées comprenait - bon- 1 ih^,AsS?ia!lons et Jeunes Garfles Serainï <â). ?<lUl«ys- Comblain-la-Tour. oeraing, Sclessin, Oucrrée Tilff A'nw-lPiir feourt^P «^•"«LMarohi Ocqui^ Ptr,Vi^tL 't P°ulsoul'. Bas-Oha, Nandrin, Libéraux de Liège, Mutuelle Li- Libérale ^re« Ade Huy : Jeu"6 (îarde h,,5\v uy' Association Lil>érale de (iiôir are,nInc' Association Liiliérale die Ha-Romiç.Q du drapeau lnIt;nlï!S.6tÎSnntr0pJSetite pjUr contenir Ja fQUlo des 1500 auditeur?., c'est dans li Prairie attenante à l'hôtel de Belvaux que le meeting a eu lieu. 1 Le coup d'œil des drapeaux bleus rangés pîttoré^uej fleUrS eSt tout a ,ait Hymans et Giraul, §\iîvis des mandataires de l'arrondissement, est saluée par une vibrante Brabançonne* •m ïr™ tn,,ux'ne.' rangent autour de Hymans, 1 éipment député de Bruxelles, MINI, l-, UViMfonier, ancien sénateur ; Chai-rjavo, bourgmestre de Huv ; Giroul, député de Huy ; N a veau, sénateur ; Brunard sé^ nateur supidéant ; Piercot. Carré, Lebrun, candidate. Dans l'assemblée, de nombreuses personnalités du parti libérai : MM. '* i l}£esi.dent de la Fédération du canton de Seraing ; Heuse. président de l'A«-sociation des Etudiants Libéraux, de Liège -MM. de Koninafc Parmentier. profes^ seurs de l'Université : Jadot, notaire à MareUs * Putck-Chaudoir, bourgmestre de ttamolr. C'est M. Lebrun, président de l'Associa-tion Libérale-Progressiste de l'arrondissement, qui ouvre 1» séance en adressant un salut et up ftierci cordial aux libéraux de Hamour ^\\\ ont donné tant de preuves de 44\N»we»nent aux idées libérales. M. Brunard, en remettant le magnifique drapeau ti l'Union Démocratique de Ha-moir, souligne un discours énergique la portée fa manifestation. C'est un dra-Pea-w paix sociale, de liberté, que nous \ous offrons, a-t-il dit. et nous avons la conviction que vous saurez défendre cet» emblème avec vaillance Piecours de ivi. Hymans M. Hymans, salué çar les applaudissements de l'assistance, se dit très heureux d'assister à cette fête champêtre, qui donne plutôt envie de se promener que de parler. .Te suis venu, dit M fïymans, pour rendre hommage aux hommes généreux et convaincus q\\\ luttent dans ce pays pour les idées. iHiorales, notamment à M Brunlard! et à M. Giroul, que vous renverrez à la. Chambre a\ec une forte augmentation da Malgré ses vicissitudes, le parti libéral na pas fléc.t.\v. Si nous ne pouvons avoir 1 espe vaille de renverser le gouvernement çb,Vi*ci»>, >) cause de notre régime électorfaT nous pouvons avoir cependant la légitime

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Anvers von 1832 bis 1940.

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