Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 10 Juli. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Konsultiert 26 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/cr5n873w6m/
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Vendi-ecàt 10 Juiliet 1914 TTN XTTMÎ-I'RO OTTVQ CENTIMES Franco en Belgique Un an ; ÎSw5 » » 6 mois = 8 fr. » » 3 mois : 4 fr. Franco en Hoiiande Un an ; 22 fr. » Union postale * 32 fr. On s'abonne au bureau du Journal et dans tous les bureaux de poste, ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 561 JOURNAL DE LIEGE FEUILLE POLITIQUE, LITTERAIRE ET COMMERCIALE. - FONDÉE EN 1764 »tfnAf!TKÏ!V F.T A51*IV!ïNÏSTRATïflTï » ïMttlTFVARtt TIF, IA SATJVEMÈRE. 25 Annonces, » 0 la îignes 10 ces&> Réclames-, , r « <, » 40 cent, Faits divers 1 franc Réparations judiciaires » 3 francs informations financières » 3 francs à vis de sociétés u pente Hj» 30 cent, Émissions. , . , , » 1 franc RÉDACTION t'tMI/MII" ITM«S ÉTRANGER Fil AN CE A la Chamoro Paris, 9. — La Chambre a voté aujou d'hui le crédit demandé par le ministre c la guerre pour la transformation de l'un forme militaire. Au cours de la discussion, M. Messim; ministre de la guerre, rassura plusieui députés qui lui demandaient si le nouv uniforme en drap gris bleu ne donnera pas lieu à des méprises aussi déplorable que celles qui se produisirent en 1870. 1 ministre a déclaré que des expériences tr< cor cluantcy furent faites en comparant drap gris bleu à celui que porte l'armé que nous avons coutume de considérer cou me l'adversaire éventuel et que la confi siou n'est pas possible. La Chambre adopte ensuite sans débat ] projet de crédit voté hier par le Sénc pour l'institution de la semaine anglais pour les ouvriers et employé^ des établisse ments do l'Etat. L'emprunt de 800 millions Paris, 9. — Une note Havas donne les d< tails suivants au sujet de l'emprunt de 8C millions : « Les renseignements qui parviennent a ministère des finances précisent le succè considérable de l'emprunt. Les rentes ; émettre s'élevaient à 30.961.490 francs (int< rêt à 3 .1/2 % du nominal de 884.614.000 Or les rentes souscrites se sont élevées 1 milliard 2-47.330.000 francs en chiffre ronc L'emprunt a donc été souscrit exactemer 40 fois 1/4. Le département de la Seine souscrit la presque totalité des rentes, so: 1.218.370.000 francs. La province sembl donc, <à première vue, n'avoir souscrit qu 28.970.000 francs, c'est-à-dire un peu moin qu'une fois l'emprunt. Mais il ne faut pa oublier que les principaux établissements d crédit ont leur siège à, Paris et y ont cer tralisé les souscriptions de leurs succursa les et agences. Les 29 millions portés ai compte de la province ne représentent don que les souscriptions reçues aux guichet du Trésor ou aux succursales de la Ban que de France. Les souscriptions irréduc tibles (7 et 14 francs de rente) dépassent millions et demi de rente. Le nombre des souscripteurs a été d 240.000 environ ; mais dans ce chiffre, le grosses banques, les gros établissements d crédit ne figurent que pour une unité. E cependant, le Crédit lyonnais a souscrit j lui seul pour 279 millions de rente (9 foi l'emprunt) ; la Société générale arrive ave* un chiffre très voisin et oui n'est pas infé rieur là 062 millions et demi de rente (plu de 8 fois 1/2). Le capital nominal des rentes offerte: étant de 88-i.614.000 francs, et le versemen de garantie ayant été fixé à 10 % du capita nominal, la somme à verser pour l'emprun .souscrit une fois était de 88.461.400 francs L'emprunt ayant été souscrit 40 fois 1/4, c'es une somme ,de plus de 3 milliards et dem qui a été apportée au Trésor. Un huitièm environ a été constitué par dépôt de bon du Trésor et d'obligations à court terme, e le surplus, soit plus de 3 milliards, a ét versé en numéraire, en billets ou en man dats de virement sur la Banque de France. La porte du « Calypso » Toulon, 9. — Une première enquête éta blirait qu'il n'v aurait pas eu seulemen avarie du gouvernail sur le Calypso, mai aussi sur le Circé. La brèiche était à. l'avant et le bâtimen s'enfonça en" piquant dans la mer. Le malheureux mécanicien torpilleu Brugïer, porté comme disparu, fut pris i l'intérieur du navire et ne put arriver ; temps sur le pont qiuand l'abandon défini tif fut décidé. Les avaries causées par le choc au Circ< ne seraient pas graves, car jusqu'ici le pe tit bâtiment se comporte bien aux déplace ments des escadrilles suivant l'armée na vale en manœuvres. Le lieutenant de vaisseau du Calypst comparaîtra en conseil de guerre pour ré pondre de la perte de son bâtiment. Les conclusions de l'enquête seront trans mises au ministre de la marine avant 1: fin de la semaine. Le vice-amiral Boué de Lapeyrère, le pré fet maritime et le médecin inspecteur géné ral Chevalier, directeur du service de sant de la marine, se sont rendus cet après midi à l'hôpital Saint-Mandrier, où ils on salué les corps de deux des victimes de L collision du Calypso et du Circé. Des dispositions ont été prises pour rece voir les blessés que pourrait envoyer l'ar mée navale. Paris, 9. — D'après une dépêche du vice amiral Boué de Lapeyrère, l'examen au quel il a été procédé à bord du sous-marii Circé, 1 abordeur du Calypso, à son arri vée au golfe Juan, a fait reconnaître qu-les avaries de ce bâtiment se bornent à ui écrasement du ballast avant sur une fai blc longueur et à une légère brèche dan: le ballast arrière. La coque intérieure n'î pas souffert. La durée probable d'indis ponitilité du bâtiment sera de un mois. Toulon. 9. — Le repérage qui a été fectué do l'endroit, où s'est perdu le sous marin Calypso indique cju'il se trouve ai sud du cap Lardiar et à l'est de la point du Titan. A cet endroit il y a plus de 20 mètres de fond. On annonce ce matin que le cadavre di matelot électricien Brugnier n'a pas été r. trouvé. Los corps du premier maître Co ehet et du second maître Gallioux seron transférés de l'hôpital de Saint-Mandrie aux cimetières des.localités où résident le familles. Le transfert se fera aux frais t l'Etat, On a relevé des traces de brûlures au: jambes sur le cadavre du premier maîtr Cochet. Le sous-marin Circé arrivera dans 1 soirée à Toulon. ALLEMAGNE Hansï condamné Leipzig, 9. — Le tribunal d'Empire a coi damné 11 an si à 13 mois de prison. Han, a été aussitôt, arrêté. L'accusé a été reconnu coupable d'o fenr-cs envers les officiers allemands poi avoir désinfecté, en brûlant de l'alcool dar un hôtel de Colmar, une chaise fcur 1; quelle un officier allemand s'était assis. D'autre part, le procureur avait retii la plainte pour préparation à la haute tr; hison et n'avait retenu que le délit d'offei ses aux citoyens allemands en généra ayant trouvé que les dessins du caricati riste avaient .pour but d:a ridiculiser tout < qui était allemand. Au cours des débats, les illustrations c l'ouvrage Mon Village ont été expliqué! aux juges. Il a été ensuite donné lecture de la d mande de poursuites formulée par M. Zoi de Bubacfr, l'ancien secrétaire d'Etat, pou: offenses aux gendarmes et aux instituteui d'Alsace-Lorraine. » L'accusé a parlé alors du contenu de 1 partie incriminée de son livre et a essay d'établir qu'elle n'avait aucune intentio offensante. [•. Néanmoins, comme on l'a vu plus haut le les juges se' sont montrés sévères. i_ L'impression était que rarement un pre ces basé sur une aussi faible préventioi était venu devant le tribunal d'Empire. S ITALIE ^ Nouvelle menace do grève ® Borne, 9. — Les journaux recueillent de! bruits selon lesquels la grève des chemins de fer serait proclamée le 11 juillet.' Dans les milieux compétents, on se dé clare convaincu que ces bruits constituen une simple manœuvre pour éviter que dei représailles ne soient exercées par l'admi-e nistration à l'occasion de la dernière grève l AUTltlCHE Le comte Berchtaïd chez rompereur Ischl, 9. — Le comte Berchtold, ministre des affaires étrangères, est arrivé ce q matin accompagné de M. de Hoyos, dfoef de cabinet. a Le comte Berchtold a été reçu ce matin» à 8 1/2 heures, par l'Empereur. L'audience ■x a duré 1 1/2 heure. Le ministre a fait son rapport sur les décisions prises avant-hier en conseil dçs ^ ministres communs ainsi que sur les affai-i res courantes. t GRECE t Rencontre entre Grocs et Albanais ® ^ Athènes, 9. — Suivant' des informations de source sûre, les Albanais avaient atta-9 que des détachements de troupes grecques s près de Castoria mais ils ont été immédiate-e ment repoussés et dispersés. Les troupes grecques ne se sont pas avancées. Athènes, 9. — Après des combats qui ont * duré trois jours, les troupes autonomes ont ^ occupé hier soir Coritza. 5 'Devant l'élan montré par les troupes épi-rotes, les Albanais ont battu en retraite " abandonnant plusieurs prisonniers. 1 L'ordre règne dans la ville où la population a fait à se3 libérateurs un accueil en- î thousiastc. ï 2 La note turque t Athènes, 9. — La note envoyée par la i Turquie à la Grèce a produit une 'bonne i impression dans les milieux officiels et til-; plomatiques park suite de son ton très con-ciliant et' parce qu'elle exprime le de^ir que 3 des relations cordiales soient établies entre les deux pays. j La Nea Eméra écrit : La Grèce désire au-l tant que la Turquie l'établissemuni de bon-l nés relations car les deux pays ont -besoin t d'une longue période de paix pour se consacrer leur réorganisation à l'intérieur t et pour améliorer sur <lcs bases, solides, les i œuvres de progrès. La Grèce a montré ses ; intentions par des Jaits sincères. Si la Tur-; quie est animée <Tes mômes sentiments, les t vœux exprimés par la. note seront certaine-3 ment réalisés. L'opinion publique so réjouit de l'occu-!» pation de Coritza qui échappe ainsi aux excès des -bandes albanaises mais elle se montre pourtant! quelque peu préoccupée l de l'accueil qui' sera fait à cette occupais tion par l'Europe et notamment par la Ro'.i-5 manie qui est vivement fhtéressée au sort t des Koutzo-Valaques. ALBANIE l La situation à Duras*© i- Durazzo, 8. — Soir. — La nuit précédente et la journée d'aujourd'hui se sont passées tranquillement. Les deux lettres adressées par les re-" belles à lo commission de contrôle et aux - officiers hollandais sont relatives aux offl- • ciers hollandais faits prisonniers -à El Bas-san, ainsi qu'à leur mise en liberté. Les prisonniers, surtout ceux qui sont natio- - naux d'un Etat étranger, seraient très bien traités .par les rebelles. D'aprèls les nouvelles qui parviennent ici, 1 il se tiendra demain un conseil de guerre, sous la présidence du prince, en vue do dé- - libérer sur les nouvelles mesures à prendre ; à l'égard des rebelles. ' Ehritescu est parti conduire à Dukar 300 ■ nouveaux volontaires. ^ Une centaine de volontaires venant d'Au-1 triche-Hongrie viennent d'arriver ici. Parmi ces volontaires, se trouvent 30 officiers. - les uns autrichiens, les autres allemands. MEXIQUE Le général Villa aurait été tue Berlin, 9. — Selon un télégramme de New-1 York au Journal Berlinois de Midi, le général Villa aurait été tué d'un coup de J revolver par une femme. ' Un appel aux constitutionnalistes i Mexico, 9. — Dans son rapport lu hier i soir devant le Sénat, le général Ruiz adjure . les constitutionnalistes de s'entendre avec le .gouvernement du général Huerta pour l'établissement du nouveau gouvernement . provisoire. Toutes les autres clauses du i protocole de paix et même l'avenir de la } République, dit M. Ruiz, dépendent de'cette ] action commune. L'orateur termine en exprimant l'espoir i que la médiation des puissances sud-américaines conduise à une union plus étroite . des nations de l'Amérique et proclame l'éter-t nelle gratitude du peuple mexicain vis 'à c vis des trois républiques latines qui ont 3 coopéré au maintien de l'indépendance du Mexique. M. de la Barra, ministre des finances, t s'embarque aujourd'hui pour l'Europe, où 3 il va accomplir une mission financière dont il a été chargé par son gouvernement. 1 Les négociations entre Carranza et Huerta /Washington, 9. — D'après certaines informations parvenues de la frontière, le parti du général Carranza n'accepte pas l'invitation des médiateurs en ce qui con-l; cerne une conférence formelle avec les re-présentants du général Huerta. On croit savoir que les constitutionnalis tes entendent poursuivre leur plan jusqu'ai r bout. Toutefois, on a l'impression que les ■- Etats-Unis continueront à exercer une près sion dans le but d'amener les deux frac tions à entrer en pourparlers. ;; GROENLAND 1, Mort au Pôle Nord de huit explorateurs :e Londres. — L'expédition arctique dirigé* par l'explorateur Stefanson vient d'avoir < le enregistrer un nouveau désastre. •s II y a quelques mois, Stefanson et qua tre compagnons venaient de quitter lcir 3- navire, le liarluk, pour faire une recon n naissance, lorsque celui-ci dut fuir devan la tempête, abandonnant le chef de l'exp s dition qui parvint à grand'peine & reg gner les régions habitées. Le Karluk d a, ruva pendant plusieurs semaines et, final é ment, fut écrasé entre deux banquises. 1 i capitaine Bartlett, qui fit autrefois part de l'expédition Peary, réussit à sauver s( , équipage. Un camp d'hivernage fut organisé. C'e - en tentant de gagner l'île de Wrangel qi i huit membres de l'expédition disparurei dans des conditions telles qn'on ne dou pas qu'ils aient péri. Parmi eux se tro vait un Français, M. Henri Beauchat, ai thropologiste de l'expédition, ancien att; ché au Muséum d'histoire naturelle de P; > ris ; M. James Murray, oui avait fait part ' de l'expédition Shackleton, et le doctei Fobes Mackay, qui avait, lui aussi, accon ■ pagné Shackleton. Le capitaine Bartlett, qui a lui-mêm i les pieds gelés, tenta en vain, pendant tro: semaines, de retrouver les disparus. Paris, 9.— On mande de Berlin au Temps L'archiduc Frédéric, qui va être noimn inspecteur général de l'armée austro-hon groise, est arrivé ce matin à Berlin. Vienne, 9. — On a reçu ici une dépêch de Durazzo suivant laquelle le gouverne ment roumain aurait adressé .à M. Chris teou, banquier à Durazzo, la somme néces saire pour l'envoi en Albanie d'un coro de volontaires fort do 3.000 hommes. -X- f Durazzo, 8.-8 heures. — A la suite d-l'intervention de la commission de contrôle les insurgés ont transféré à Chiak leur: prisonniers. Ilfe ont également écrit uni lettre de réclamation au sujet du meurtri commis ces jours derniers déclarant qu'il; avaient l'intentiin de se venger. L'Art Appliqué EN ALLEMAGNE De notre envoyé spécial : L'Exposition de Cologne L an dernier, à propos de l'Expositior municipale qui nous révéla le travail intelligent et formidable de son édilité, Cologn< nous apparut comme une ville modèle don l'administration respectueuse des tradition: et des souvenirs du passé, avait aussi le souci de la préparation de l'avenir. Nou.< avions dit notre étonnement devant l'organisation toute moderne des divers services urbains do Cologne, la volonté de mêler les préoccupations d'esthétique à toutes les améliorations de la cité et -enfin devant cet te pensée constante des transformations e des besoins futurs qui se découvre dans tous les projets et dans toutes les çéalilsa tions actuelles. Nous: voyions là un bel exemple poui nos villes d'industrie et de commerce où trop souvent, le souci d'estlhétique est considéré comme négligeable et permis seule ment aux rêveurs ; et nous admirions auss: cette grande ville de progrès qui ne sacrifia pas ses originalités de jadis et qui se forme une originalité présente. Cologne possède ainsi cette incontestable richesse d être une ville d'art et de souvenirs et une cité moderne. Toute au travail,mais aussi joyeuse, ave< des rues animées, des théâtres et des niuJsic halls, des fêtes de sports, des fêtes artistiques. elle offre tout de suite à l'observateur le spectacle de ce qui fait cette richesse.Nous revoyons dans ses ruines, la puis santé colonie d'Agrippine, le moyen-âge persiste, fervent et autoritaire, dans la Cathédrale, les chefs-d'œuvre religieux des maîtres colonai's emplissent les églises et, l'ar) profane d'autrefois s'est aussi conservé dans le Stapelhaus, anciennes halles qui s< dressent au bord du Rhin, dans l'Hôtel de Ville au beau portique renaissance, et dans le Gurzenich, qui est le grand Palais muni cipal où se donnent les fêtes organisées pai la ville et qui possède des salles d'une ri chesse incomparable. Dans ses remparts d'autrefois, Cologne étouffait quand en 1881, ses édiles obtinren la suppression de l'enceinte fortifiée ; aus sitôt Cologne s'est élargie, elle s'est répandue autour de la vieille cité et l'œuvre remarquable de sa municipalité fut d'avoû prévu ce développement <.-t de l'avoir pré paré dans un programme dont l'applicatioi nous apparaît à présent grandiose. Tout y fut combiné avec méthode, riei n'y fut laissé au hasard et chaque amélio ra-ion du centre et des banlieues y a ét< devinée en sorte que la ville ancienne ni gêne point le développement moderne c que malgré les soucis de progrès et l'imper tance qu'elle a acquise dans son commerci I ci dans r.on industrie, par suite de sa po ; sition géographique privilégiée, Cologne n'; pas laissé s'éteindre en elle le 'sens du beai et de l'Art. Les efforts du labeur n'ont pa fait oublier à ses industriels et à ses com merçants les lettres et les artis. Dans s; physionomie, dané ses architectures, dan âa forme totale, dans la vie de la rue, dan sa population et dans les aspiration^ d son édilité, Cologne est à la fois ville dar et de travail. , Elle est, au reste, très fière de ces parti cularités et c'est pourquoi elle a vouib montrer, dans une exposition, ce que las sociation conlstante de l'art à toutes le manifestations de la vie moderne a produi dans ces dix dernières années et quelle îr fluence cette association a eue sur 1 épure tion et sur le» raffinement du goût : c -es aussi pourquoi le « Deutsche Werkbund qui ost un groupement professionnel de ton ceux qui, d'une manière quelconque, tri vaillent à la pénétration du sentiment arti* tique dans la vie moderne allemande, choisi la ville de Cologne comme siège d sa première grande exposition. Celle-ci, qui s'est ouverte au mois de ma présente au public un tableau assez con ni et de l'état actuel de ce que les Allemand | appellent « Qualitâts-Arbeit », le trava crualifié. Ce n'est point une exposition d. Ai aopliqùé, dans le sens que nous donnor d'ordinaire à ces mots, cet n'est pas n-o plus une exposition d'Art décoratif, ma bien de l'application de .l'art aux forme diverses de la vie ,aux métiers, au con merce, à l'industrie. ' Une publication du '« Werkbund » donr 5 une explication exacte de cet Art appliqu ^ (( Le sentiment actuel du Beau, y lison nous, cette « Beauté nouvelle » que ce ■ j tain.- croient avoir découverte dans ces de nier es années, ne réside ni dans la valei • i des objets, ni dans la richesse de l'orn : ; mentation ou de la parure ; la beauté qu'i é- recherdhient est celle du but à atteindre a- de la perfection technique, celle qui pro é- vient de l'honnêteté et eJc la sincérité ap e- portées au travail, de l'ingéniosité à tra vailler la matière. Le beau considéré à ce ie point de vue n'a besoin pour être exprimé •n ni d'or, ni d'argent, ni d'ivoïre, ni de pierres précieuses, ni de bois rares, il se révèle: st déjà â nos yeux danls la forme d'un simple ie vase d'argile, dans le fini d'un outil, dans ît n'importe quel objet'fabriqué à la grosse te et sans aucune valeur intrinsèejue. Point i- n'est besoin d'un intérieur luxueux, d'un i- bijou précieux, d'un surtout ele table pour l- constituer un « travail qualifié » et nous i- renseigner sur la valeur artistique de co e mouvement ; un travail qualifié, dans le r sens que lui donne le Werkbund, est tout i- aussi bien constitué par une locomotive construite avec soin, par une automobile e aux dispositions ingénieuses, par wie malle s représentant une nouveauté pratique. » Cologne nous invite donc moins à visiter une exposition d'Arts -industriels qu'une exhibition du beau travail, sous toutes ses , formes, composé de matériaux de choix et , de forme esthétique. • L'Exposition du Werkbund s'étend sur la | rive droite du Rhin, au nord de Deutz, sur deux kilomètres de longueur ; elle occupe un ensemble très propice de jardins, d'allées et de plaines entourant un vieux fort, dont les fossés ont été plantés d'arbrete et - de fleurs. C'est, en réalité, une petite ville - blanche, grise et jaune, dont l'extrême simplicité architecturale, ou plutôt l'extrême sobriété de lignes nous surprend. Le plan de 2 l'exposition est l'œuvre de M. Cari Rehorst, " second bourgmestre de la ville, qui est ■ non seulement un architecte municipal ele grand talent, mais un esprit très distingué 5 et un artiste attentif â toutes les formes de l'art. On devine, au reste, dans toutes les constructions; dans la décoration, comme eians tout ce qui s'offre à nos yeux dans les stands, qu'une volonté unanime a conduit bâtisseurs et exposants. 11 y a là un effort considérable, qui tout de suite requiert l'admiration du visiteur. Les résultats, certes, ne nous satisfont point toujours ; certaines conceptions artistiques nous échappent et souvent heurtent notre goût de l'harmonie. Tant de motifs décoratifs blancs et noirs, l'abus de ce noir jusque dans le meuble, l'étoffe et le bi'belot, ne peuvent nous convaincre de la richesse que les Allemands y découvrent. Ceux-ci s'éloignent encore de nous, en voulant créer des styles qui ne dépendent en rien des précédents. Nous ne trouvons point ce lien qui unit les diverses époques de nos arts : il y a une brusque rupture et nous ne voyons ni la fureur d'une révolution, ni les exagérations fougueuses ou irrespectueuses d'une jeunesse, mais cette volonté, cette manière forte exprimées par des couleurs et par des formes. Il arrive pourtant, que la tradition l'emporte sur cette stylisation symbolique aller mande, et plusieurs des architectures et de» décorations de l'Exposition du Werkbund nous semblent être du Louis XVI raboté, de l'Empire, sans guirlandes et sans orne-ments.On voit aussi aver,; quelque surprise les artistes allemands s'emparer des formules les plus folles du cubisme, de l'orphisme et du futurisme, et s'en servir, avec leur compréhension rude et un peu lourde, jusque dans l'art officiel. Les décors rustiques stylisés empruntés à l'art populaire russe ou balkanique, ces décors d'étoffe et de soierie epie la mode qualifiait, fan dernier, de « bulgares » — i les atrocités bulgares ! — se retrouvent ici partout, transformés selon les principes de simplification. Mais qu'importe, quelque chose est là, un art allemand nouveau se compose — oserons-nous dire : se fai3:-rique ? — et cet art est l'œuvre d'une oligarchie très intelll- ^ L'exposition répond de façon remarquable à l'idéal du "Werkbund, cet idéal apparaît partout aussi bien dans les produits du Palais eles couleurs, dans les céramique,s les porcelaines, que dans les carrosseries des automobiles, le luxe des wagons-lits et des steamers, et les aménagements prati-i epics eles magasins modernes. Sous ce rapport et sans proposer les résultats comme ; modèles, ceux-ci étant ibieen l'expression d'une race et d'un moment — l'exposition ■ du Werkbund est d'un exemple très utile qu'il convient de signaler aux éducateurs. De telles manifestations en faisant l'édu-! cation eles acheteurs, feraient celle deâ producteurs. Elles feraient ainsi pénétrer un • peu de beauté aussi bien dans la vie de luxe que, dans celle de la famille, dans : l'atelier, dans la boutique du commerçant • et dans la rue ; elles nous débarrasseraient de la médiocrité d'aspect des oojets usuels l et, en général, de tout ce qui est bon marché.i C'est là une question oui n'est pas seu- - lement allemande, mais qui touche tous ; les peu-ples ; et le Werkbund, qui réunit î dans son exposition le « travail qualifié » t de toutes ses villes, y ajoutant le Palais - de l'Autriche — dont l'art nous parut plus î raffiné et le goût moins loin du nôtre^ — a voulu proposer son œuvre comme l'effort i allemand dans un mouvement qui serait i universel. _ „ > On ne peut songer à l'idéal du Werkbund _ qui est d'ailleurs celui do tous les ar-tistes et de tous les éducateurs, — sans 3 songer aux japonais et sans se souvenir 5 du système d'art rationnel de Viollet le Duc. 3 Le Werkbund a donné corps à ces idées : t on en tirera d'heureuses leçons, et quelles que soient les critiques que l'on doive faire, - on ne peut méconnaître ce précieux exem-1 pie, cette volonté d'unir l'art et l'indus- - trie, cette œuvre de pédagogie ingénieuse 3 et artistique. En Belgique a M, Helleputte o Le vrai chef du cabinet c'est M. Helleputte ! Telle est l'assertion d'un haut per-i» sonnage du parti clérical. Il soutient que ^ lors du dernier Conseil de cabinet il a été s surtout question du discours que M. de il B roque ville devait prononcer à Turnhout. 't ML Helleputte serait intervenu pour ob s tenir du chef du cabinet des déclarations ni capables-de plaire aux flamingants. Ces s à sa demande que M. de BreKjueville a par s lé du Guide des chemins de fer bilingue i- qui vexe tant les Wallons et a promis for mollement de résoudre la question de l'Uni e versité flamande de G and. !M„ Helleputte, d'après ce haut person - nage, est devenu le grand maître du mi - nistère. Il y fait le beau temps et... la pluie -' la pluie surtout, aiguillant la politique d\ r cabinet vers les exagérations flamingantes La fiamandisation de l'Université de Gants promet donc d'être complète et puisque le ministres wallons, Hubert et Davignon, se laissent mener par le ministre de l'agriculture, il est bon que les Ligues wallonnes ouvrent l'œil et préparent une formidable campagne pour empêcher la disparition de l'un des grands foyers de la culture française en Flandre. Curieuse prédiction Le même haut personnage ah ! si l'on pouvait le citer ! — condamne l'obligation scolaire. Il prétend que le gouvernement a commis la plus lourde des fautes en s'y ralliant, Et il ajoute que dans son arrondissement, do nombreux bourgmestres cléricaux viennent se plaindre dans son cabinet des frais qu'elle entraînera. Il fallait, d'après lui, ou faire voter la loi sans l'enseignement obligatoire, ou se contenter de demander plusieurs millions compensateurs pour l'enseignement catholique. Les populations condamneront les nouvelles taxes communales que l'opposition répudiera en rappelant ,à oui elles sont dues. (( Et ça nous fera le plus grand tort ! Décidément cette loi scolaire, si mal conçue, pourrait bien nous être néfaste ». Ainsi s'est axprimé ce clérical qui a un nom dans son parti... Il est certain que les frais qu'elle en-. traînera seront considérables et qu'ils pèseront sur les communes cléricales aussi bien oue sur les autres. Les élections de 1916 devront surtout être faites contre ces charges nouvelles et, dès lors, la prédiction du haut personnage catholique aurait des chances de se réaliser... à. notre grande joie à tous. Situation financière Le Patriote n'est pas beaucoup plus satisfait que ce iliaut personnage de ce qui se passe au sein du parti catholique. Voici le dernier tableau qu'il trace de notre situation financière : « La Dette belge dépasse 5 milliards. Le département de la Guerre, les1 lois sociales, V instruction publique, exigent, teans délai d'énormes sacrifices. Des travaux publics en cours — -10 millions pour l'année courante — la mise du railway en rapport ave^ le développement du trafic (soit 1/2 milliard) réclameront des ressources formidables.Voilà pour le Trésor public. — Pour la richesse des citoyens, ceux-ci ont placé 2 milliards en valeurs étrangères. » Ils ont donc perdu teaite confiance dans les valeurs nationales de l'Etat 1 <( Pour le Congo la dette consolidée était de 104 millions lors de la reprise ; elle est de 150 millions aujourd'hui. La dette flottante coloniale a passé de 8 millionls à près de 100 millions. » L.- Patriole trouve donc la situation à peu près désespérée, A qui est-elle due ? Sinon à trente années d'un régime clérical qui a fait bon marché de nos ressources. ■C'est la conséquence d'une gestion financière mauvaise et déplorable, tant de fois dénoncée par les libéraux à la Chambre et au Sénat. Deux maritestations espagnoles Bruxelles verra, dit-on, deux manifesta-tionà espagnoles pendant les vacances. L'une, composée de Mauristes, se rendant chez iM. de Broqueville pour obtenir la suppression du monument Ferrer, l'autre, d'anti-cléricaux, de libéraux et de républicains, qui viendront acclamer le monument Ferrer. Ces derniers seront présidés par M. Miguel Moravto, président de la Ligue anticléricale.•Ces derniers manifestants seront fêtés à Paris par divers cercles civiques. Les Mauristes feraient beaucoup mieux de renoncer à leur projet ridicule que de s'y entêter avec une opiniâtreté de mulet. Et s'ils ne viennent pas à Bruxelles, les anticléricaux espagnols resteront également chez eux. De cette façon aucun désordre, aucune complication. S'ils persis-ten'.. les Belges ne se laisseront jamais dicter par les Espagnols leur ligne de conduite- L'étranger ne nous imposera jamais sa volonté. Encore des millions pour Zeebrugghe Le gouvernement, qui n'a pas d'argent, va encore consacrer 2.500.000 francs â Zee-bruigghe pour y créer un port de pêche accessible par toute marée aux plus grands chalutiers. Lamentable aboutissement d'une colossale erreur commerciale et économique. Crée à grands renforts ele millions, le port de Zectbrugghe ne sert à rien et, pour le galvaniser quelque peu, on 1:, transforme en port de' pêche. Les transatlantiques qui se sont obstinés à ne pas y faire escale , vont être remplacés par des chalutieT-s II est vrai, ce qui est une consolation, qu'on nous assure que ce seront les plus grands chalutiers.D'autre part, douze millions vont être consacrés à la création d'un port de pêche à La Panne se réduisant, en définitive, à un' rAodeste bassi-n à marée. •C.'c® cher, douze millions pour une cn-vetteTMais on ne commencera qu'en 1915, les terrains nécessaires «< faisant l'objet d'expropriations difficiles et lentes ». 'Grâce à qui ? Au gouvernement qui a lanterné dans l'établissement d'un port de refuge réclamé depuis un quart tle siècle. Le petit village presque.inconnu, fréquenté par quelques artistes, est devenu une cit«'i balnéaire et ce sont, à présent, des terrains à villas qu'il faut exproprier au lieu d'e sables sans valeur. Et toutes ces (belles choses font l'objet de réclames en faveur du gouvernement dans la presse catholique. C'est la glorification de l'imprévoyance ei do l'impéritie. Pour les victimes des accidents du travail La caisse de prévoyance et de secours en faveur des victimes des accidents du travail vient de publier son rapport sui le dernier exercice écoulé. Nous en déta cb ms ces lignes : « Peu d'œuvrOs méritent pourtant le sympathie générale autant que notre ins ti tu tion. La charité s'arrête parfois, iiési tante, devant des misères qu'elle peut croi ro simulées ou méritées ; mais rien ne doi ■ l'a retenir devant les victimes du travail ; leurs blessures attestent leur courage com : ml leur malheur. » Mais trop souvent, elle ne s'émeut i : leur sujet que tors d'une catastrophe qu fait de nombreuses infortunes. En faveu - do celles-ci, on multiplie alors les sous cription/9 et les fêtes de bienfaisance. Ou tre la protection légale qui, presque tou jours, leur est largement assurée, les don > leur arrivent ainsi de toutes parts et, dan i cet élan, on oublie les familles des victi m^s qui tombent isolément et ne bénéficier] 1 même pas d'une assurance. 3 » C'est ce pénible contraste qui a donn lieu â la fondation de notre institutior Nous demandons à nos concitoyens de s'e souvenir et de nous mettre à mémo de se courir plus efficacement, les veuves et le enfants de cc-fe victimes isolées que nou sommes seuls à assister. » En route peur le Congo C'est donc le 23 juillet qu'aura lieu, ; Anvers, le elépart de l'excursion organisé par le Touring. Club au Congo. La veille le Cercle Africain d'Anvers recevra le membres du conseil d'administration di Touring Club et les partants pour l'Afri que. La liste de ceux-ci vient d'être défini tivement arrêtée ; elle se compose de M et Mme Mertens, de Gand ; le colonel e Mme Jacques Willems ; M. Bosquet, con seiller communal à Bruxelles ; M. Bruy neel, de Bruxelles ; M. Deluyck, de Gand le baron de Sousberghe, de Bruxelles ; M De Ryck, de Gand ; M. Dovaux, de Haut Fays ; M. Paul Duchaine, avocat à Bru xelles ; M: Dutry, de Gand ; le major d'état major Fontaine ; M. Fontaine-Lamarc'he de Liège ; M. Landrien, avocat à Bruxel les ; M. Michiels, M. Seghers et M. Vax Audenhove, de Bruxelles, soit dix-huit partants qui doivent arriver le lundi 10 acrill â Matadi. L'excursion élans notre colonie est projetée jusqu'à Coquilhatville, mais, si les circonstances le permettent, les excursionnistes seront conduits dans la région des Ban-galas.Deux déclarations de fi Destrée Au cours d'un meeting socialiste qui a eu lieu â Piéton, le député Destrée a fail les déclarations suivantes : (( La politique d'union libérale-socialiste, a-t-il dit, qui avait un instant paru possible avant 1912, semble avoir vécu. Les deux partis ont lutté séparément, et parfois l'un contre l'autre. Au reste, il semble bien qu'un gouvernement cartelliste effraie même les milices de l'opposition. On a assisté en 1912, à un fléchissement manifeste de la bourgeoisie libérale, inquiète d'une nareille éventualité. Et les catholiques <ie triompher : si le gouvernement -cartel-liste est impossible, voilà bien, n'est-il pas vrai, la preuve que seul le gouvernement catholique est possible ? La conclusion est forcée. Sans doute, les libéraux isolés ne peuvent prétendre gouverner ; ils sont le «ouart de la représentation nationale et quelles que soient leurs espérances et leurs illusions, ils ne seront jamais sensiblement plus nombreux ; sans -doute, les socialistes, à eux seuls, n'ont aucune prétention au gouvernement. Si les uns et les autres renoncent à se réunir, le ministère va donc rester catholique ? Non, pas nécessairement. Si aucun des trois partis n'a la majorité, la conclusion logique, c'est qu'aucun des trois partis ne doit avoir le pouvoir. Et nous voyons, là l'horizon apparaître, comme solution inévitable, le ministère sans couleur politique, le ministère d'affaires. » Abordant la question des langues, le citoyen Destrée a dit : « Lorsque nous aurons le suffrage universel, les Flamands seront plus nombreux que nous. Ils le sont déjà. Et comme, malheureusement ,1a natalité est plus faible en Wallonie, la disproportion ne fera que s'accentuer. Dans dix ans ,los Flamands seront nos maîtres. Après avoir si souvent proclamé la loi du nombre allons-nous donc en devenir irrémédiablement victimels ? Allons-nous être forcés de nous contenter des libertés et des droits qu'on voudra bien nous laisser ? Minorité opprimée,nous finirions par perdre la notion de la patrie belge. N'y a-t-il pas moyen de concilier les fatalités de cet avenir et la conservation ele ce que le passé nous légua de bon ? N'y a-t-il plus d'espoir de garder entre les deus peuples assez de cordiale entente poui qu'ils continuent à faire une nation ?... Il faut donner à la Wallonie la garantie qu'elle ne sera pas écrasée par la Flandre et vice-versa. Un procédé peu compliqué pourrait être préconisé, entre autres c'est de faire voter au Parlement, succès si'vement, les députés de la partie fia mande, et ceux de la partie wallonne, e de décider qu'aucun texte ne serait adopte que lorsqu'il aurait réuni les deux majo rités. Pareille disposition consacrerait l'autonomie des deux régions et leur union ; elle rendrait impossible toute législation heur tant violemment les unes ou les autres Elle rendrait impossible toute politique di parti. Pour cette raison seule, Jei la pré sente aujourd'hui sans grand espoir d'êtr écouté, car tous les partis vont la trouve absurde ; — mais pour cette raison aussi l'attends de l'avenir ma revanche avec un certaine confiance. » CDHSEIL PFiDVINGIfiL M LIÈGE SEANOE DU JEUDI 9 JUILLET La séance s'ouvre à 3 heures et quar sous la présidence de M. Loumaye, assist de M. Bommerson, secrétaire, et M. Larutt On entend la lecture des rapports des d verses commissions ; rapporteurs, MM. Wa son, Dehan, Boland, Lhoest-Remy, Defiz Collette, Away, Pirard, Jaminon, Lall mand, Gaussenne, Braham, Hénault, G nard, Chabot, Trusa, Levaux, Piette, D-flein, Mottarid. Le Conseil accorde une somme de 500 f à « La Phalange Musicale de Huy » poi l'organisation des fêtes de son 2oe annive saire ; renvoie à la suite de l'ordre du joi la demande de subside de l'aelministratie communale de Spa pour l'agrandisseme: de son établissement de bains. La Commission de bienfaisance et pr voyance propose de donner le maximum < subside (10 à 20 %) pour la constructie d'un hospice-Jhiôpital à la Commission adn nistrative des Hospices civils de Seraing. Renvoyé £i la suite de l'ordre du jour. Un subside de 500 francs est accordé i comité organisateur du 2e Congrès po l'embellissement de la vie rurale qui se ré nira à Bruxelles en octobre 1914. Un subside de 500 francs est accordé l'œuvre de l'Asile de la mère, à Liège. Un subside de 1000 francs est accordé t l'œuvre des Mères et des Tout-Petits, i Liège. MM. Francotte et consorts voudraie - vêtir le Conseil provincial exprimer sympathie pour la création d'un parc p blic dans les bois de Kinkempois et émett 3 le vœu que l'Etat et les communes limiti s phc-s aident efficacement la A'ille de Lié dans la réalisation de ce projet, t M. Francotte reprend, devant le Conse le projet magnifique présenté au Cons é communal de Liège par M, Emile Dignef Une partie de la beauté du site de Lièges i est menacée, c'est aussi une question d'hy-h giène. s La réalisation de ce projet ajouterait à a Liège une parure incomparable. L'Etat semblait naguère tout disposé à racheter en partie les bois de Kinkempois ; depuis le projet semblé dormir dans les cartons 1 du gouvernement. La propoii^an ! actuelle n'engage ipaa actuellement les finances de la Province ; il s'agit d'exprimer le . sentiment de tous. M. Fraigneux remercie M. Henri Francotte et les signataires. I iége désire la réalisation de ce projet touchant à l'esthétique et à l'hygiène. La Province doit s'unir à elle pour appuyer cette idée. Le vœu est adopté à l'unanimité. Le Conseil renvoie â la commission une proposition de MM. Boulanger et consorts do voter un subside extraordinaire de 5000 francs pour venir en aide aux sinistrés des inondations d'Aywaille. Chronique Locale LA JOURNEE Vendredi 10 juillet, 191e jour de Vannée, Ste-Félicité. Lever du soleil, 3.40, coucher, 19.55. Lever de la lune, 21.41, coucher, 6.42. MUSEES Musée des Beaux-Arts, rue de l'Académie. — Ouvert de 10 à 5 heures. Musée d'Armeç. — De 10 à 12 et de 2 à G heures. Hôtel d'Ansembourg. — De 10 à 12 et de 2 à 5 h. Musée Archéologique. — De 10 à 12 et de 2 à 5 heures. MUSICS-HALLS ET CINEMAS Patné-Palace. — Pont d'Avroy, ancien Walhalla. — Cinéma permanent de 3 à 11 h. Cinéma Royal (Régina). — Music-Hall cinéma. Spectacle permanent. riEUNIONS ET FETES DIVERSES Kiosque d'Avroy. — A 8 h., concert militaire.Jardin d'Acclimatation. — AS h., concert de symphonie. Kiosque d'Avroy. _ Programme du concert ejui sera donné' ce soir, à S heures, par la musique du 12e régiment de ligne, sous la direction de M. J. Maréchal. 1. Marche Lorraine, L. Ganna 2. Si J'étais Roi, ouverture, arr. Van Geffen, Adam 3. Pot-pourri sur des motifs espagnols, arr. Kinsbergen, Gevaerfi 4. Les gouttes .d'eau, fantaisie-polka, arr. Daudenard (sol., M. Martin), Petit 5. Glùhwormchen-Ielylle-Gavotte, P. Lincke EPHEMERIDE Dans l'affaire Witmarl presque tout le monde est wallon, excepté. disait hier un confrère ,le roi noir de Cunani. dont un des prévenus était le plénipotentiaire. II y a quelques années, on ne rencontrait de Wallons qu'à la Ligue Wallonne et dans quelques cabarets de faubourg. Aujourd'hui il y en a partout, il y en a trop et des gens se plaisent à noter que, dans cette affaire, ils sont en masse. Mais il y a aussi beaucoup de Flamands ; ils sont, eux, du côté des dupes. C'est une petite revanche ! Compère Guilleri. Le temps. — Malgré le cieï couvert, ' c'est l'été ; aussi pour encourager les dieux, nous buvons au dehors et nous suons. Los Almanachs, d'ailleurs, nous disent qu'il fait beau, qu'il y aura des orages. Croyons plutôt aux almanachs qu'à la réalité.L'été de 1911. — A pareille époque, en ; 1911, débutait la longue période de sèche-! res.se et de grandes chaleurs dont on n'a pas perdu l'aride et cuisant souvenir. ; C'est en juillet 1911, les 28 et 29, que le > thermomètre a. dépassé le maximum absolu, atteignant le 28, 35 degrés 6 et le 29, 35 degrés 4, alors que les températures les plus élevées notées à l'Observatoire avaient été ; de 35 degrés 2 le 19 juillet 1881 et de 35 degrés 3 le 18 août 1892. Tout ce mofe fut d'ailleurs caractérisé par la persistance eles j fertes chaleurs, ainsi que le mois d'août et le commencement de septembre sans autres ; interruptions crue quelques pluies d'orages - pluis néfastes qu'utiles. La période chaude et sèche ne prit fin que le 19 septembre. L'état dos récoltes. — Nous voici arrivés à la moisson : on commence à faucher les escourgeons1 dont la récolte se présente dans d'assez bonnes conditions de réussite. Seulement, par suite de la crise • brassicole qui est très intense, la malterie n'espère pas pouvoir offrir eles prix élevés pour ce grain. Bientôt la coupe des seigles va suivre; la récolte est généralement bien réussie et les épis sont longs et gros. { Le froment ne tardera, pas non plus à jau-nir ; des céréales d'hiver, c'est celle oui va donner lieu aux rendements les moins rê-' munératcurs.. par suite des froids des mois Z de février, qui ont éclairci passablement i. d'cmblavures. sans oublier que les pluies froides d'avril ont provoqué la rouille des heuilles et réduit ainsi les fonctions impor-r tantes de cet organe. Au sujet des avoines, celles qui ont été .. ensemencées en février donneront pleine ré-coite et la moisson sera entreprise dans ces n emblavures, si pas avant celle des froments, au moins en même temps. Il s'en suit que si le beau temps se main-tient pendant quelques semaines, la mois-i " son pour toutes les céréales sera générale et les travaux pourront ainsi s'accentuer for-j tement. J II restera en dernier lieu les avoines tardives qui donneront moins en rendement et dont la. récolte sera plus tardive. Les betteraves sont en retard de végétation ; elles ont toutefois beaucoup grandi depuis une quinzaine de jours, mais pas ^ assez pour rattraper le temps perdu. Et les fruits ? — Les nouvelles sont des meilleures. La. production des poires se-à ra. bonne. La « Calebasse à la Reine » donnera abondamment dans le Tournaisis et la fit région d'Ath. Pour le reste, la récolte sera 5a bonne dans le pays de Liège, de Huy, dans u- les deux Flandres et la province d'Anvers ; i'o assez bonne aux environs de Namur, dans o- la vallée de la -Sombré et de la Meuse /, ge médiocre dans le pays de Herve, la région de Verviers et dans l'Entre-Sambre et il, Meuse. ail Les rendements des pommiers seront bons fe. dans les deux Flandres, assez bons dans le

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Anvers von 1832 bis 1940.

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