L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 07 April. L'écho de Sambre et Meuse. Konsultiert 05 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/rj48p5wk89/
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Annonces la ligne 0 40 Ann. financ. (avis d'ass. de soc.) » 1 00 Nécrologie » 1 00 Faits divers fin » 1.25 Faits divers corps » 1 50 Chronique locale » a C0 Réparations judiciaires » 2.00 L'Echo de Sambre & Meuse journal. QUOTIDIBiy Adm'nis ration-Bédac ion : J -B. COU AÏID 37, rueFossés Fleuris, Namur Les Communiqués des Belligérants — — ALLEMANDS Berlin, 4 avril (officiel). Le 3 avril, à midi, la haut commandement de l'armés allemande apprenait que ce jour-là devait avoir lieu à Paris l'enterre oavnt de M. Stiohlin, conseiller suisse de légation. Sa présence de ce fait, il a donné immédiatement l'ordre d'interrompre ce jour le bombardement de Paris. Cette mesure a été prise dans l'espoir que, de leur côté, les Fraaçais suspen draient aussi le bombardement de Laos, samedi 6 avril, à partir de 11 heures du matin et pour quelques heures, ptr égard pour l'enterrement des citoyens de Laon tués par les grenades françaises, enterre ment qui avait lieu à ces heures. AUTRICHIENS Vienne, 4 avril (cfficiel). Ea Italie, sur le front de montagne, duel d'artillerie un peu plus violent. Au cours d'attaques de reconnaissance, l'ennemi a laissé dts prisonniers entre nos mains. Yienne, 4 avril (officiel) Le comte Czwnin, ministre impérial et royal des affaires étrangère*, recevant le 2 avril la députatioa du Conseil municipal de Vienne, lui a fait la déclaration suivante : — Qjelque tempt avant le début de l'effeasive à l'Oaest, M C^éaiencsau m'a fait demander si je serais disposé à entrer en négeciations et sur quelle base. D'accord avec Baron, j'ai immédiatement répondu que j'y étais disposé et que je ne voyais aucun obstacle à la paix avec la France que aa prétention de reprend? e l'Alsace Lorraine. IL m'a été répondu de Paris qu'il était impossible dé négocier sur cette base. » L'Agence Bavas du 3 courar.t dit qVaprèi avoir pria connaissance Je cette déclaration, le président du Conseil de mini&tres françiis s'est écrié : « Le comte Czjrain en a menti ! » E i réponse à cette exclamation de M Ciémenceau, il y a lieu d'établir les faits suivants : Suivaat les it a'rucions du ministre impérial et royal d«s affairas étrangères, le conseiller de légation comte Nicolas Baver tela a eu en Suisse plusieurs entretiens avec l'homme de oo&fianoe de M. Clémon-ccaa, le comte Armaad, attaché au ministère français de la guerre. Au coura d'un de ces entratiens qui a eu lieu le 2 février dernier à Fribourg, ces messieurs ont débattu la question de savoir si e' sur quelle base l'ouverture de posr parlera susceptibles d'aboutir à une paix générale serait possible antre les ministre» des affaires étrangères d'Autriche-Iongrie et la France ou entre des délégués officiels de ces ministres. Après en avoir référé au ministre impé rial et royal des affaires étrangères et par son ordre, ie omte Beverteia fit savoir dans les derniers jours de février au comte Armand, en le priant de communiquer cette déclaration à M. Clemencaau que le comte Czerni î était prêt à délibérer avec uq délégué du gouvernement français et qu'il considérait que c ît entretien avait des chances de succès à la condition que la Franea renonçât à ses visées sur l'Alsace Lorraine. A la suite de cette communicitfoa, oa fit savoir au camto Beverteia, de la part de M. Clemenceau, que celui-ci déclinait l'offre de renonciation faite à la France, et que par suite de l'avis des deux partis une réunion de délégués était inutile. BULGARES S fia, 4 avril (»l!eie>) Sur le front en Macédoine, dans la vallée supérieure de la Skambi, notre feu a dispersé une farte patrouille ennemie. A l'Ouest de Bitoiia et sur divers points dans la beucle de la Cz9rna, courte attaque da l'artillerie ennemie. A l'Oaast de Dobropolje, canonnade plus Tielente de part et d'autre. Au Nord du lac de Tahino, nés patrouilles ont dispersé plusieurs ferts détacha ments d'infanterie anglaisa. Au Sad et à l'arrière de nos positions, grande activité aérienne de part et d'autre. Après d'opiniâtres et hardis combats aé riens, notre e»pltaine-aviatear Milanoff a descendu un grand bip'an anglais dans la vallée de la Strouma au Sad-Oaest du Htl Vratch Sur le front de la Do'iroudcha, armistice. TURCS CoRstantinople, 3 avril ( fil tiel). Sur le front en Palestine, nos troupes, serrant toujoars de trè* urè* l'ennemi, 0' t atteint le J urdain d s deux eôtés de la route d'Es Sait à Jéricho; le* A g ais tiennent aneore la lisière orientale de la val ée du Jonrdain. Du nombreux morts et blessés qui gisent sur la route par laquelle l'ennemi a battu en retraite, témoignent des fortes partes qu'il a subies. A Es Sait, un riche butin, matériel de guerre, munitions et approvisionnements, est tombé entre nos mains. A 1 Oaast du Jourdain, faible canonnade seulement. Sur différents peints, des engagements feutre patrouilles ont tourné à notre avantage at nous ont valu da' prisonniers. Dans la région de Medchel Jaby, nous avons repoussé une attsqae prononcée par un détachement de recounaUsance. Sur le front de* Dardanelles, en réponse à une attaqua prononcée par des aviateurs onaemia la 25 mar s contre la ville d'Essi-nie, nos hydroavions ont bombardé a n'< Un succès visible, peidant la nuit du 2 avril, tos installations du port de Tonedos Tous nos apparaiis sont rentrés indemats Sar les autres fronts, pas d'événements particuliers à s'goaler. ANGLAIS. Londres, 4 avril (officiai). Après une violente préparation d'artillerie, l'ennemi a déhanché ce matin une forte attaqua sur tout la froat entre la Somme et l'Avre. A l'aile droite et au centre de nos lignes, l'infanterie allemande a été repoussée, mais à l'aile gauche le feu des assaillants a rajeté nos troupes sur un court espace A proximité du village de flamel, sur la rive méridionale de la Somme; le combat continue dans ce secteur. Ce midi, l'ennemi a dirigé, ea outre, une attaque contra notre ligne à l'Ouest d'Albert : *1 a été complètement repoussé Ces derniers jours, la brigade da cavalerie canadienne s'est particulièrement distinguée en intervenant à différentes reprises, soit à cheval, soit à pied, dans le dur combat livré au Sud de la Somme. ITALIENS Borne, 4 avril (officie)). Tout le long du front, activité modérée de nos patrouillas et duels d'artillerie sur divers points. Pièide Jlumena (Tonîle) et du monta *pinuec<a, nous avons dispersé des détachements ennemis. Au Sud de Smdonx, canonnades réitérées en avant at au delà de la Piave Vee chia, et fusillades intenses entre avant-postes.P, ès d'i val Dobladene, nos aviateurs ont de ceada un ballan oaptif eenemi; pendant la nuit, i's ont bombardé des installations de chemin de fer dans la vallée de Lsga-rina.Barlin, 4 avril (officieux). Contrairement à ce que nous constations les années précédentes, le moral das prisonniers anglais s'est étonamment modifié. Leur attitude arrogante a fait place * uue épr-ssion at à une inquiéta e que l'on ne C0aa»i*8alt pas jutqu'ici aux Anglais. L'impression morale de la défaite est immense. Ajouté* aux fortes pertes en hommes et et en matériel, ce p-énomèa'e psyctaologi qua est le plus grand succès des victorieuse* offensives allemandes, ot il est plus gros de conséquences que toute perte territoriale subie par les Aaglais. Les Françsis contir.uen à détruire leurs propres ég ises et poursuivent sans mé thode le bombardement de Noyon, où, depuia cet après-midi, la grande et vieille ég ise est en flammes. Berlin, 4 avril (< ffisieux). Oa annonce que las Américains ne sant incorporés dans las troupes anglaises at frarf aises que par groupes ne dépassant pas l'effectif d'un régimant. Il faut en déluire 1e peu de confiance de l'Intente dans leur attitude au combat. Tandis que les Belges, las Partugais ot les troupes coloniales constituent d'impartants effectifs autonomes, l'Entente n'ose se servir des Américains que pour bouchsr les trous des divisions aE g aises et françaises.Berlin, 4 avril (effisiaux). Au cours des eonbats livrés entre la Somme et l'Oise, nous avons fait pri-sonnie s, sur différents points du front, des Américains, qui ont été amenés, bien mal gré aux, dans la ligna de fou. Ils faisaient partie de régiments da pio-niers américains chargés da construire à l'arrière des chemins de fer, des ponts et des routes. La situation de nos ennemis est devenue si eritiqua que leurs détachements ont été lancés dans la batailla par groupes ne comptant parfois que 30 hommes. L'offensive allemande à reuest — Paris, 4 avril. Les Allemands ont eontiiiiié mercredi à bombarder Paris et sa banlieue. Personne n'a été blessé. — Amsterdam, 4 avril. Le correspondant du « Maasbode » à Paris brosse un tableau intéressant de la vie qu'on mène depuis le bombirdement. La population commence à se faire petit à petit à sa nouvelle existence, prend ses précautions pour quitter les maisons au premier signal d'atarme. Tous les Parisiens ont un sae, contenant tours valeurs, leur argent et leurs bijoux, pi A à être emporté. Les caves ont été aménagées en vue d'un séjour prolongé; les murs sont garnis de tapis pour obvier à l'humidité et de gros paillassons couvrent le r.ol. Dana une cour s»nt disposées des pelle» Mt des piques po r> t> cra str un pass»g au cas <ù la maisou vieniraità s'effondrer sous i'exp osion d'une bombe ou d'un obus. L'existence de troglodytes que vont me »er les Parisiens fait l'objet de toutes le? conversations dans les salons et les cabaretsLe prix des loyers augmente d'autant p us que les sous-iols offrent un abris plus a » fortable et sont garantis contre les *ffats du bombardement pir uue voft.e plus épaisse. Oa paie plus cher peur un appartement avec cave apprapriée que peur un hêtel dont les souterrains n'offrent qu'u» moyen de salut illusoire. — P«ris, 4 avril. Les funérailles religieuses du conseiller de légation suisse Strehlin at de sa femme est «a lieu h or. M. Poincaré et les présideuts de la Chambra et du Sénat y assistaient. — B«rne, 6 avril. Lei journaux de Lyon annoncent que Merniers Communiques des Belligérants ALLEMANDS Berlin, 5 avril (soir). De psrt et d'autre de la Somme, luttes d'artillerie ot engagements locaux. Sur la rive occidentale de l'Avre, de puissantes centre attaques françaises ont échoué. Yivo activité du feu devant Yerdun. Berlin, 6 avril. Théâtre da la guerre à l'Oaest. Près de Bacquoy ot au Sud de lébu-terue, dos entreprises locales nous out valu des prisonniers ainsi que do nombreuses mitrailleuses. Uao poussée anglaise sur Puisieux a avorté. Sur la rive occidentale de l'Ancre, nous avons, par une attaque, élargi notre position de tête de pont de part et d'autre d'Albert. Au Sad de la Somme, vifs comLats da feu et etetrmeuehes d'infanterie couronnées de succès peur nous. Prés d'Amiens, nous avens eanonné les installations de chemin do fer ennemi. Das attaques françaises déclanchéas sur de larges secteurs entre Moreuil et Mont-didier ont tenté de nous reprendre co que nous avons gagné 1e 4 avril. Elles se sont écroulées avec les pertes les plus sanglantes.Montdidior était exposé au fou français des plus violents. Devant Yordun, l'astivité des artilleries a augmeaté d'intensité. Bien de nouveau sur les autres théâtres de la guerre. Der orste Generalquartiormeister, LUDENDORFF. —«o»-— FRANÇAIS Paris, 5 avril (3 h.). Les allemands ont continué leurs attaques pendant la nuit avec un acharnement qui ne s'est p*s ralenti et ont jeté dans la bataille des forces nouvelles. Nous avons ident fié 15 divisions dans cette partie du front dont 7 divisions fraich9s. Ma gré la supériorité marquée de cas effectifs qu'il a dépensés saas les compter l'ennemi n'a pas atteint son objectif qui était la voie ferrée d'Amiens à Clermont comme en témoignent les ordres saisis sur les prisonniers. Par leur résistance nos régiments ont pied à pioi ot par leurs énergiques contre-attaques, maintenu leurs lignes dans l'ensemble et infligé à l'ennemi des pertes oruolles, tandis qu'au Nord nous reportions nos positions aux abords Ouest de Castel rejetant l'ennemi du bois de l'arrière cour à l'Oaest de Mail y-Yaineval. Au Sud Ouest i o Grivesnes, une de nos contre-attaques brillamment menée, nous a donné la ferme Saignan, que nous avons conservée contre tous les assauts. Entre Montdidier et Noyon la lutto d'artillerie a pris une grande intensité. Nos troupes ont attaqué la ligne allemande de l Epinett* et conservé la majeure partie du bois à 600 mètres au Nord d'Orvillers Sorel. Tous les efforts do l'ennemi peur on déloger nos troupes ont été vains. Plus à l'Est una opération locale nous a permis d'élargir nos positions au Nord du mont Renaud que l'ennemi malgré ses aflrmatiens mensongères n'a jamais pu leur enlever. Paris, 5 avril (11 h.). L?s Allemands n'ont pas renouvolé leurs tentatives au ceers de la journée sur le front au Nord de Montdidier. Nos troupes ont vigoureusement contre-attaqué l'ennemi et ont réussi à ancé iorer leurs positions sur plusieurs points notamment dans la région de Mailly Raineval et deVantigny, dent elles tiennent les lisières Nord et Ouest. Entre Lassigny et Noyon l'activité des deux artilleries s'est maintenue violente. Nous avons eneore gagné du terrain dans l'après-midi au Nord du mont Renaud.Journée assez ealme sur le reste du front. Aviation Dans la journée du 3 avril 5 avions aile mands ont été abattus dont un par le tir de nos mitrailleuses; ea outre un ballon captif allemand a été incendié par un de nos appareils dans la nuit du 2 au 8 avril et dans la journée du 3. Notre aviation de bombardement a fait de nnmbrenses sorties. 23 000 ki'ogs de projectiles ont été jeb's sur les cantonnements, garas et établissements de l'ennemi; des incendies ont été constatés, notamment dans les gares de L»on et de Saint Quentin Il se confirme que i nouveaux avions allemands ont été détruits par nos pilotes les 27, Si mars et l,r avril. FBITZ LUNETTES PINOE-NEZ •2, rua Etnils Cuvellcr SEULE Maison d'Optique de Namur. divers théât-es do Paris, notamment le Vaudeville, le Gymnaas et le Palais Royal, ont fermé jusqu'à nouvel ordre. Les jours de Pâques, les églises ont été évacuées par mesure de prudence. La préfecture de polica a invité les Pari siens à déposer dans ses bureaux les éclats d'obus recueillis par eux, on vue de rendre possib'e la reconstitution d'une grenade. — Londres, 5 avril. L'Agence Router a appris d'ua officier supérieur frarçais qu'aucun changement ne s'est produit au front. La ligne d'Arras à l'Oit a est occupée solidement par les troupes acglaises et françaises.Cependant, il gérait puéril de prétendre que l'accalmie qui est intervenue signifie déjà la fin de l'offensive. Les opérations peuvent reprendre d'un moment à l'autre, non feulement sur la Somme, mais sur do nombreux autres points du front. Las Allemands amènent constamment de nouveaux renforts sur les lignes de eem-bst, principalement contre l'aile septentrionale de l'armée anglaise, où les Anglais ont eu le temps de détruire tout ce qui pouvait ê're utile à l'ennemi. C'est ainsi que la chaussée do Bapaume à Arras a été complètement détruite par das explosions de mines et l'artillerie lourde arg'aise continue à transformer toute la contrée avoisinante en un champ d'entonnoirs. Ceci donne une faible idée des difficultés que l'eanemi aura à surmonter pour amener en avant son artillerie loaHe. Quant aux nouvelles attaques ultérieures, il faut s'y attendre à toute heure, et vraisemblablement l'importance des nouveaux engagements ne le cédera en rien aux précédant?, étant donné que les Allemands n'ont jusqu'à présont engagé que la moitié environ des troupes dont dispose le commandement supérieur. — Milan, 4 avril. Oa mande de Paris : —■ Ei co moment, les Alliés ont concentré sur le front à l'Oaest plus do septante divisions; ils espèrent être aiasi en mesure de iragaer la bataille décisive. T mtefois, il est possible qu'Amiens doive encore ê ,re sacrifié, mais Compiègne sera tenu à tout prix. Depuis samedi, le trafic pour vcyageurs entre Paris et Bordeasx est fortement réduit, et les trains subissent de grands re tards. Oa ignore à quels motifs cette situation est due > — Bâ'e, 5 avril. Le correspondant parisien du « Nouvelliste de Lyon > mande à son journal que la sous secrétaire d'Etat à la gnerro, M Abrami, a dit dans les couloirs do la Chambre : — It est incontestable que les troupes allemandes se battent d'une f«çon merveilleuse. > #enève, 5 avril. O t mande de Paris : — M. Giémoncaau est rentré du front. Los journaux s'efforcent do mettre au premier plan les impressions du président du Conseil. L°s rée ts des journaux provoquent tou tefeis des sourires ironiques, car personne ne vent admettre que les portic-es de l'au tomobi'e de M. ClémeEcaau aient été dé truites par des projectiles, tandis que le chef du gouvernement aurait été miraeu leusement préservé. Les journaux socialistes prétendent que l'opposition à la Chambre contre le Cabinet C'émecceau g gne du terrain et que sa ehuto est inévitable si de nouveaux événements défavorables sa produisaient. Le président du Conseil lui-aoésne paraît s'en rendre compte, mais on dit qu'il ne démissionnerait pjs de bonne grâce,même s'il y était forcé p«r un vo e du Parlement. E i ce cas, il n'hésiterait pas à dissoudre la Chambre et à proclamer la dictature. » En Allemagne. — Berlin, 5 avril. La Presse s'est fuit l'écho d'un bruit suivant lf qnel le chancelier de l'Empire se proposerait de prononcer dès la rentrée du R^ichstag, un discours dans lequel il reprendrait en détail la déclaration du comte Czernin cor cernant l'cffre de négocier faite par la France à l'Autriche-Hjngrie.L'Agence Wolff apprend da source parlementaire qu'aucune décision n'a encore été prise à cet «'gard. — Berlia, 2 avril. La « &tze te de Yoss » annonce que le gouvernement a l'intention d'envoy r le oomtt Mirbach, ancien ministae d'Allemagne à Athèaes, eu qualité d'ambassadeur à Moscou. — La H*ye, 4 avril. Les ex*nrt«tion8 do charbon d'Allemagne en Hollande ont été suspendues eu attendant que commencent les négociations relatives aa nouvnl accard économique. Les autres exportations continuent. En Raiiic — Berse, 5 avril. La < Butid » annonce que MM. Lénine et Tro'zki ce sont réconciliés. M. Trotzk' dirigera le ministère de la guerre et celui de la marine; il a déclaré que to'is ses effort? tendraient à créer une armée bien disciplinée et à mettre fin au déserdre qui ex'ste en Russie. — Londrep, 4 a~ril. Le < Baily Mail » asprend da Pétr«grad que le Conseil des Soviets a décidé de rendre à la capitale la nom de St-Pétersbourg, attendu que le changement de ce nom en Pétrograd doit être attribué à dea m*tifa qui n'intéressent pas la République. — Berlin, 4 avril. Les anciens ministres russes, MM. Lref et Golzyne, ont été arrêtés en Sibérie. — Stockholm, 3 avril. L'amiral Sabliie a été investi du commandement supérieur da la flotte russe de la mer Noiro. — Vienna, 4 avril. D'après une information du ministère de la guerre, la Commission qui séjourne à Kicf a conalu un accord relatif au rapatriement des prisonniers do guerre de l'Oukraine. Un accord analogue avec la Grande-Russie est imminent. — Pétrograd, 8 avril. Les Allemands et les Oukralniens ont occupé Waoyba ot Pyatikhalki. Le grand duc Michel, qui s'était réfugié â Perm et y avait été incarcéré par le soviet lccal, a été remis on liberté. — Moscou, 4 avril. L'Agence télégraphique de Pétrograd annonce que le général Kornilof a subi une gr*ve défaite dans le Nord du Cauease; 11 s'est enfui dans les montagnes. La général Alaxéief aurait été arrêté par des cosaques maximalistas. Le cammandant an Onkralne des troupes maximalistes avoue la perte d« Pol-tava, conquise par las troupes da la Rada appuyées par l'artillerie lourde allemande. DERNIÈRES DÉPÊCHES Dépêches de l'Agence Wolff. (Service particulier du journal). — Berlin, 5 avril. Le 4 avril, à 3 heures de la matinée, le commandement supérieur allemand a levé les bras peur porter un nouveau eoup sur l'extrémité Sud du ahamp de bataille. Une pluie continue pendant plusieurs jours avait défoncé le terrain et les routas; mais malgré les grandes d ffioultés suivo-nuas par là l'attaque fut couronnée d'un succès complet. Les divisions ennemies massées d'uno mauière compacte entre la Somme et Grivesnes furent percées et nous y avons obtenu un gain de terrain do piusioura kilomètres. L'adversaire a essuyé les portes les plus terribles en se jetant sans aucun égard au devant de nos troupes. Dès 11 heures du matin, les premiers transports da prisonniers arrivèrent. Plusieurs centaines do Français, les restants du 53* régimant français se trouvaient parmi eax. Encore deux hauros auparavant lia avaient cherché un abri dans les caves do Mailly où le formidable feu d'artillerie allemand les avait tués, ensevelis eu blessés.1* toutes parts arrivent dos rapports sur les sacrifices sanglants inouïs dos Anglais et Français. — Berlin, 5 avril. Bas officiers anglais sont d'avis que la catastrophe de leur armée aura des oonsé-queacss d'uno grande portée à Londres et à Paris. Si l'offensive allemande continuait, la ehuto de Lloyd Gaorge serait inéiuetable. Après comme avant, on apprécie très peu l'aide de la part des Américains. Ils confirment aussi l'étendue de la désorganisation et du désarroi dans le camp britannique. Des ordres étalant donné d une façon précipitée. Dot>x divisions amenées à la hâte de Flandre se sont trouvés sans ravitaillement pendant deux jours; elles furent lancées dans la lutto sans avoir reçu ni 4 manger ni à boire. — Moscou, 5 avril (Router). Les troupes allemandes avancent sur Cz >rkow et J<katerim,wsiaw. On organise la defense de ces deux villes. Mais il peut être considéré commo certain qu'elles tomberont antre les mains de l'ennemi. Les Allemands et Ukrainiens ont occupé la station de Giutali, à 70 versts de Karkew. D'après la dernièro manifestation de la Rada Centrale, les gouvernements suivants appartiennent à l'Ukraiao : Chelm (partie méridionale), Wolhynio, Podolle, Cherson, Tauris (à l'exception de la Crimée), Kiew, Tachirnigow, Poltawa, Jeka-terinoilaw et Czirkow. Lac autorités des Sovjets présument que les troupes allemandes poursuivront les hostilités jusqu'à ce que tous cas territoires soient oecupés. — Bar lin, 6 (officiel). Sous le commandement éprouvé du premier lieutenant de vaisseau Lohs, un de nos sous-marins a porté un coup sensible au mouvement des transport» entre la Franee et i'Angleterre en coulant 6 vapeurs et 2 voiliers jaugeant en tout 22 0#0 ton* nés brut. La plupart des vapeurs furent anéantis dans la partie orientale de la Manche. Il est fort probable que leurs cargaisons se composaient d'un matériel de guerre précieux.Au nombre des naviras étaient 3 grands vapeurs de 4000 à 6000 tonnes. Ont été identifiés : le vapeur-citerne anglais « Ss-quoja » 5263 tonnes et le voilier français « Aver » et < Anne-Yvonne ». — Berne, 5 avril. Le « Matin » apprend do New York qu'une haute personnalité jaoonaiso à Washington a déclaré que le J îpon refusait toute participation à la guerre en Europe. Ua pareil projat serait comp'ètement irréalisable vu les grandes distances. — Berne, € avril. Le < Journal do Barae > apprend de P»ris : Une proclamation du miais'ère français 4me année — N* 80 Le N° iLO centimes Dimanche-Lundi 7-8 avril 191t.

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