4me année. - N* lll Le N° : jLO centimes Samedi S juin 1918 Annoncé! 1» ligne 0.4C Ann. financ. (avis d'ass. de soc.) » 1 OC Nécrologie » 1 OC Faits divers fin » 1.2c Faits divers corps » 1.5C Chronique locale » H.0( Réparations judiciaires » 2.0( L'Echo de Sambre & Meuse JOUMJVAL QUQXIPIBIV Administration-Rédaction : J.-B. GOLLARD 'XI. rnflFnii^i FlanHa Nimn 1119 mii11 Les Coiimuniqiés des Belligérants AUTRICHIENS. Vienne, 6 juin (officiel). Sar les fronts du Tyrol et de la Piave, duels d'artillerie persistants. BULGARES: Sola, 4 juin (officiel). Sar le front en Macédoine, sur les rives du lac d'Ochrlda, canonnade plus violente par intermittence. A l'Est du lac d'Oohrida, nous avons dispersé une troupe d'assaut française par notre feu. Violents duels d'artillerie près de Bra-tindol et sur divers points entre la rive orientale de la Cserna et du Dobropolje. Au Sud d'Huma, feu de diversion réciproque.A l'Est du Vardar, une forte patrouille anglaise a tenté d'approcher de nos postes établis près du village de Krestil ; elle a été repoussée par notre feu. Dans la vallée de la Strouma, nos détachements d'infanterie ont fait plusieurs Anglais prisonniers. Grande activité aérienne de part et d'autre dans la vallée de la Strouma et dans celle du Yardar. TURCS Constantinople,.5 juin (officiel). Sur le front en Palestine, canonnades plus violentes. Des patrouilles de cavalerie ennemie, qui s'étaient avancées sur la rive orientale du Jourdain, ont été mises en fuite. Notre artillerie a efficacement bombardé les mouvements de troupes ennemies qui lui étalent signalés. Volant à faible hauteur, nos aviateurs ont attaqué à coups de bombes le camp établi par les rebelles à l'#jest de Dschu-ruf.Sur les autres fronts, la situation ne s'est pas modifiée. ANGLAIS Loadras, 5 juin (officiel). Dans les environs do Lena et au Sud du eanal de La Basiéa, nos troupes ont cxé-cuté cette nuit d'heureux coups de main qui leur ont valu quelques prisonniers. Sous la protection d'une violente canonnade, l'ennemi a tenté «a matin d'attaquer nos lignes établies au Sud Ouest de Mer-lan court; il a été repoussé et a laissé des prisonniers entre nos mains. L'artillerie allemande a été active cette nuit au Nord de la Soarpe et de la Lys, ainsi que dans le secteur de Manis et sur le canal Ypres-CoL-ines. Au cours d'une attaque que l'ennemi a tenté de prononcer aujourd'hui à l'aube dans les environs de Morlancourt, cous avons fait 21 prisonniers et pris 3 mitrailleuses.Rien de spécial à sigoaler sur le reste du front britannique, en dehors de l'activité habituelle et réciproque de l'artillerie. ITALIENS Rome, 5 juin (officiel). Sur tout le front, activité modô; éa de l'artillerie. Le feu précis de nos batteries a allumé des incendies sur divers points et provoqué des explosions dans les lignes ennemies. Sur ta rive gauche de la Piave, nos artilleurs ont descendu un ballon captif, qui est tombé en fUmmes. Dans le secteur du ftrappa, des opéra lions de patrouilles se sont terminées en notre faveur. Près de Cortellazo, nos avant postes ont dispersé un détachement ennemi à coups de fusil. 14 avions ennemis ont été descendus le 3 juin au soir. Rapports officieux allemands sur la bataille Berlin,,5 juin (officieux). L'ennemi a bomoaroé Château-Thierry avec une violence inouïe. Ce bombardement a rendu l'évacuation des civils Impossible, et fait de nombreuses victimes dans la population. Berlin, 5 juin (officieux). Après la grande défaite subie par les Anglais en Mandre, la France s'éiatça au seaours de son allié anglais avtc dea forces csnsldérables. Au cours du combat, dix-huit divisions françaises furent engagées dana la bataille et d'autres encore tenues en réserves. Dana lea plus durs combats, surtout au cours des contre-attaques sanglantes, les Français ont verat> un sang généreux pour l'Angleterre. L'appui si spontané et si appréciable que le général Foch prêta aux Anglais battus avait pour conséquence d'affaiblir singulièrement son propre front. Les suites de tout ceci, ce firent les défaites sanglantes subies par les Françiis entre l'Aisne et la Marne, défaltea auxquelles les troupes anglaises ne sont pas complètement étrangères par leur défaillance.Jusqu'à présent, aucune division anglaise n'a engagé, sur le large front ci les positions françaises furent peroées, une attaque vigoureuse pou? dégager quelque peu les Français dans ces rudes combats. Les troupes françaises qui se sacrifient •ans compter au front anglais pour la Grande Bretagne, se sont, vues obligées de porter elles-mêmes toutes les chsrgas de la résistance et de s'imposer tuus les sacrifices sanglants. Berlin, 5 juin (officieux) Au cours da la première semaine de 1ml aille livrée entre l'Aisne et la Ma ne, les Allemands ont occupé plus de 3,000 kilomètres «arrés de territoire ennemi. Ce territoire est trèî fertile et compren un grand nombre de vargers et de villei Plus de 200 localités, parmi lesquels 15 villes ayant plus, d'un millier d'hab tants, sont tombées entre nos mains. Une partie seulement de la populatio est restée dans ses foyers; les autres hsb tants, au nombre de 75,060, ont quitl leurs habitations et se sont enfuis au del de la Marne. Ces réfugiés sont â charge du gouverni ment françtis, qui est forcé de les loger < de subvenir à leurs besoins. LA GUERRE SUR MER — Amsterdam, 6 juin. Les journaux parus ce matin publient une masse de détails sur des attaques prononcées par des sous-marins allemands au large de la côte des Etats-Unis. Ces nouvelles ont visiblement été cachées jusqu'ici, c\r les premières attaques ont été exécutées il y a déjà onze jours. Voici, prises dans le tas, les informations les plus intéressantes : On estime que, depuis le 25 mai, une quinzaine de navires américains ont été coulés au large de la cite septentrionale de l'Atlantique. Le plus grand de ces navires, le < Caro-lina >, se rendait à Porto Rico; il a été attaqué à 125 milles de Sindy-Hook et a radiographié â ce sujet le 2 juin au soir. Le « Carolina » avait à bord 220 passagers et 120 hommes d'équipage. 58 personnes ont disparu. Le < Texel » (3,210 tonnes) —■ un des navires néerlandais saisis —■ tranaportait une cargaison de Porlo-R'.co à New York; il a été coulé dimanche à 60 milles au large de New Jersez. Le commandant du sous-marin a fait tirer trois obus pour faire stopper le navire; puis il s'est rendu en personne i son bord et a fait embarquer dans les canots les 30 matelots. Le < Texel » a ensuite été détruit à coups de bombes. L'équipage a été recueilli plus tard par un garde cite américain et amené à Atlan-tic-City.Dimanehi soir, le schoeuer « Edward II Cole » a été attaqué â son tour. Un navire auxiliaire américain a sauvé l'équipage. Le capitaine du schooner prétend que le sous-marin qui l'a attaqué était long de 60 mètres et armé de deux grands et d'un petit canon et affirme avoir aperçu un second sous-marin qui poursuivait un vapeur américain. Le département américain de la marine signale officiellement la perte d'un vapeur et de 3 schocnsrs et parle aussi de 2 sous-marin» qui croiseraient à la côte de New-E g gland. Les fonctionnaires de ce département estiment que les ssus-marins allemands regagneront maintenant leur base ; ils ajoutent qu'immédiatement après l'arrivée des premiers rapports sur les attsques des sous-marins, des navires ont été envoyés pour leur donner la chasse et pour faire des recherches le long de la côte. Les mesures prises seraient suffisantes pour enrayer les attaques dans tous les ports où l'on embarque les troupes pour la France. Au total, S50pe sonnes manquent encore à l'appel et ont été victimes des attaques des sous marins. SUR LE FRONT A L'OUEST — Paris, i juin. Da « Temps » : — La ligne de chemin de fer Reims-Epernay est prise sous le violent feu de l'artillerie allemande et le trafic est interrompu sur certains secteurs. Les troupes françaises et les trains de matériel doivent gagner le secteur de bataille par des voie » détournées au Sud et au Sud-Ouest. — Paris, 5 juin. L'Agence Qavaa reconnaît que les troupes françaises qui défendaient le 27 mai les abords de Reims se sont peu à peu retirées la semaine dernière vers les faubourgs. Ce recul était devenu indispensable par suite du recul de la ligne française à l'Ouest. — Berlin, 5 juin. On mande du front à un journal de Londres, que depuis quelques jours 11 a'a pas été question de nouveaux dégâts à la cathédrale de Reims. — Si les Alliés viennent un jour à évacuer Reims, dlt-11, 11 n'y restera debout que la seule cathédrale. Depuis le premier jour de la bataille de la Marne en 1914, la ville a toujours été dans la ligne de feu et, à l'exception de ia cathédrale, les obus n'en ont pas laissé pierre sur pierre. Cette dernière affirmation réduit à néant tous les mensonges antérieurs qui entraient la cathédrale prise systématiquement sous le feu des canons allemands. — ïjriih, tjuln. Le correspondantpartlculier de l'Agenoe Reuter sur le front en Fronce signale que la ville de Compiègne et ses environs sont très gravement menacés. En Allemagne. — Berlin, 6 juin. L?s chefs des partis du Reichstag se sont réunîs hier chu le chancelier pour s'y entretenir au sujet de la paix de Bucarest. Il est à peu piès certain que le membre du parti du Centre M. Fahrenbach sera élu président du Reichstag. On proposera en même tempa d'élire Bemien Communisques des Belligérants ALLEMANDS Berlin, 7 juin. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armées du Kronprinz Rupprecht de Bavière. Lutte d'artillerie reprenant de temps â autre. Vive activité de reconnaissance. A l'occasion d'une poussée dans les lignes françaises à l'Ouest du Kemmel, nous avons capturé 2 officiers et 5# soldats. Groupe d'armées du Kronprinz impérial. Sur le champ de bataille, l'activité combative s'est bornée à des engagements locaux. Au Nord de l'Aisne et au Nord-Ouest de Château Thierry, nous avoas avorté des attaques de détail de l'adversaire. Au Sud de Sarcy, après une violente prépara tien d'artillerie nous avoas pris les lignes ennemies de part et d'autre de l'Ardre. Nous y avons fait 300 prisonniers. Der erste Generalquartiermeister, LUDENMRFF. — «o>— FRANÇA.IS Paris, 6 juin (S h ) A l'Est de Acmpigny Semplgny nés troupes ont peursalvl hier en In de journée leur refoulement dea troupes ennemies qui avalent réussi à franchir l'Oise. Nous avons fait une centaine de prisonniers.Au Nord de l'Aisae, nous avons amélioré sensiblement ses peiitioas. Au Nord et i l'Est de Haate-Braye, cinquante prisoaalers sent restés entre nos mains. % Actions d'artillerie assez vives particulièrement dana les régioas de Lengpont, Voulily-la-Peterie et à l'Oueat de Reims. Paris, 6 juin ( 1 h ) Las actions de détail ont cantlnué pendant la journée en quelquea points du front. A l'Ouest de Lengpont, aos troupes appuyées par des ehars d'assauts ont réalisé une progression et fait dea prlaennlers. Entre l'Oureq et la Marne, une attaque menée par les troupe* fraaco-americaiaes Itur-a permis d'avancer leur flgâe d'un kilomè.re environ dana la région de Yeuilly-la-Poi>erie, Busslares ; 270 prisonniers dent 10 officiers sont restés entre aos mains. Entre la Marne Ot Raims, les Allemands oat prononcé uae série d'attaques localea. Uae violente tentative sur Champlat a complètement échoué. Piua au Nord, lea Allomanda ont réussi à s'emparer du village de Bligny et de la hauteur au Sud. Une contre-attaque des troupes britanniques nous a rendu cette hauteur. Au Sud Oueat de Sainte - Euphraise, nous avoas également repris dans la journée, un peu du terrain enlevé ee matin par les Allemand»! Sur le reste du front, rien à signaler. AVIATION Dans la journée du 5 juin, dix-neuf »avioas allemands ont été abattus ou con-ï, traiats a atterrir hors de eombat, un ballon ( captif allemand a été ineeadié le même " jour. Daas la nclt salvante, vingt-oiiq , tonnes d'explosifs ont été jetées par nos ' bombardiers sur les eantonnemeats, dépôts, gares et convois de la zone allemande. Un grand incendie suivi d'explosions a été ceastaté dana la gare de lère-en-Tardenois. FJftITZ LUNETTES M PINOE-NEX 82, ru« Emll» Cuvallar SEULE Maiaon d'Optique de Namur. trois vice-présidents, sana distinction de priorité entre eux. En France — Londres, 5 juin. On anaoneeofficiellement que MM. Lloyd George, Baifour, Milner, sirWilllamWeir et air Menrl Wilaon sont rentrés d'un voyage en France, oi lis sont allés assister à une séance du Conseilsupérieurdeguerre. — Paris, 5 juin. Extraits du discours de M. Clemenceau à la Chambre : — Gièae à la défection de la Russie, les Allemands ont pu jeter 200 nouvelles divisions sur le front occidental. L'heure est grave, mais nos soldata sauront mettre leur oourage et leur héroïsme à la hauteur de la situation. Il est tels endroits oi ils se battent un contre cinq. > Après avoir rendu un hommage mérité aux généraux Foch et Pétain, M. Clémen-ceau continue : — Je vous assure et vous affirme une fois encore que le généralissime Foch postale l'entière confiance des Alliés. Le Conseil de guerre de Versailles a décidé de le reconnaître officiellement et publiquement comme généralissime. Les Allemands se sont lancés dans une aventure. Nous leur cédons du terrain pas à pas, mais nous ne capitulerons jamais. Si vous êtes fermement résolus à résister jusqu'au bout, la victoire est à nous. La tactique allemande ne vise qu'à jeter l'effroi dans nos rangs. Elle n'y réussira paa. Lés Américains sont en route. Nos for ces et celles des Anglais s'épuisent, mais celles des Allemands aussi. C'est l'aide dea Américains qui nous permettra de pourauivre notre tactique, car ils sont fermement décidés à mener la guerre jusqu'au bout. Nous remporterons la victoire ai nos chefs sont à la hauteur. » M. Clémenceau termine ainsi son discours : — Si vous estimez que je n'ai pas fait mon devoir de patriote, dites-le carrément.Mais si vous me continuez votre confiance, laissez-moi accomplir mon oeuvre et venger nos morts ! > — Paris, i juin. Les derniers jours que les Allemands ont bombardé Paria au moyen de leurs canons â longue portée, trente-cinq à quarante grenadea sont tombées sur la ville. Au cours du premier bombardement, on comptait journellement dix grenades et ensuite quinze; aujourd'hui, ce chlfre a paaaé à trente-cinq. — Zurich, I juin. On mande de Paria au « Neue Nach-riehten > que l'afflux des réfugiés des nouvelles régions occupées devient fantastique.Dana les gares, e'est par milliera qu'ils s'entaaaent dans les bâtiments jusque dans les moindres recoins. Il est extrêmement difficile de trouvor à les caaer ailleurs et leur ravitaillement demande un quotidien tour de force : 11 faut bien pourtant qu'ils mangent, cea milliers de malheureux, qui n'ont pu emporter de chez eux que le strict nécessaire.Tous les trains étant réquisitionnés pour les transports militaires, un grand nombre d'entre eux seront forcé* de faire à pied le voyage jusque dans le Midi de la France. A Paris, une véritable panique s'est emparée ae la population. Les bruits les plus extraordinaires circulent et la Presse s'efforce en vain de reagir. > — Berne, 5 juin. Ce n'est pas seulement la frontière franco-espagnole qui vient d'être fermée pour une perlode Indéterminée, la frontière franco-suisse est fermée également depuis lundi et le restera jusqu'à nouvel ordre. DERNIERES DEPECHES • Dépêches de l'Agence Wolff. (Service particulier du journal). — Berlin, 7 juin (officiel). Dans la Méditerranée, des sous-marins allemanda et austro hongrois ont coulé i vapeurs et 6 voiliers jaugeant enaemble plus de 20.900 tonnes brut. Les vapeurs furent coulés au milieu de convois puissamment protégés. L'un d'eux était un transport de matériel de guerre. — Bénin, 7 juin. Le aous-marin da premier-lieutenant de vaiaaeau L.o*z, mentionné dans le communiqué de l'Amirauté d'hier, a obtenu aes succès dana un espace extraordinairemeut court. En une seule journée, de l'aube à minuit, il a envoya au fend de la mer 17.000 tonnes brut, quoique les attaques fussent considérablement entravées par une forte defeusu ennemie. Après avoir porté son champ d'activité dans d'autres parages de la Manche, le sous-marm trouva les traces du travail d'un frère. Une fols, il a passé par un grand champ de débris : des cadavres de chevaux, de bcaufs, des crèches, écuries entières, des buttes de foin et de paille surnageants. Il est plus que probable qu'a cet endroit un vapeur du service du ravitaillement de l'armée anglaise en France est devenu la victime d'un autre submersible. — Amsterdam, 6 juin. Suivant un journal de cette ville, le « Finauz-tiill-Times » mande dana un article < Bourse Américaine > que des attaques aerlennea auraient eu lieu aux Etats-Unis. — Berlin, 7 juin. Ainsi que le « lerliner Tageblatt > l'apprend de Dresde, le premier train de marchandises vient d'arriver de l'Ukraine. Il a amene 15 wagona de jambons, des céréales et du suore. — Stockholm, 4 juin. Le < Srentka Dagbladet » cite un article de 1' < Homme Libre » dana lequel on demande si la France eat vraiment en proie à une panique signifiant le commencement d'un mouvement pacifiste. S'il en était ainsi, les Puissances Centrales auraient de ce fait remporté un plus grand succès que la prise même de ports de mer français. Le « Svenska Dagbladet » écrit à ee sujet : Le journal de Clémenceau pose donc la question à savoir si le mouvement pacifiste en France pourrait devenir un facteur décisif. Cela semble prouver que ce mouvement existe réellement. Que c'est un facteur avec lequel il faut déjà compter et qui finira par avoir le dessus. Le monde serait ainsi approché de la paix d'ua grand pas. Liste des Belges tués eu blessés au cours des bombardements par l'artillerie ou les aviateurs alliés. I. — Osttntle. Bombardement du 21 mai 191t. Blessés : Dorchain Gustave, 62 ans (un fils à l'armée belge). Lenserts Armand, 17 ans (un oncle à l'armée belge). II. — Vursmatre et SnelUghem (Flandre occidentale). Bombes jetées par les aviateurs alliés le 25 mai lflt. Blessés : Gevaert Arthur, habitant à Snelleghem. Mme Bavld Deleu, cultivateur à Varse> naere (S frères à l'armée belge). Le fils de lavld Deleu, 10 ans, a succombé depuis à ses blessures. III. — Mttrnem (Flandre occidentale). Bombes jetées par les aviateurs alliés le 22 mai 191t. a) Tué ; Van Landsehoot Adolphe, de Beernem, 3t ans (1 neveu à l'armée belge). b) Blessé ; De Gersem, veuve, à Beernem, 75 ans (2 neveux à l'armée belge). IV. — Stint Piétertvild, (Flandre occidentale). Bombes jetées par les aviateurs alliés le 22 mal.ldlt. Blessés : Yan Gâver Jérôme, de Maria Aalter, 41 ans. Nelrijnck August, de Knesselare, 43 ani "r» atw« T -tft. t3 a*va La Fédération de l'Intérêt public Dimanche a eu lieu, à Bruxelles, une réuuiou préparatoire à la grande réunion pubaque, au cours de laquelle sera constituée îa grande Fédération des Ligues d'Intérêt public. Cette reuuion se tiendra dimanche prochain à la Salle Patria. L'immense local sera évidemment trop petit, pour contenir les nombreuses délégations qui, de tous les coins du pays, ont annoncé leur arrivée à la Fédération du Brabant. L'ordre du jour est vaste et promet des délibérations importantes et intéressantes. Il comporte notamment : i'amériora-tion du ravitaillement général ; les gaspillages dans les services de Secours et d'Alimentation ; le contrôle public ; la répression des abus ; la lutte contre l'accaparement et la falsification ; la vie chère et les salaires ; la situation de la petite bourgeoisie et des petits commerçants ; le rôle des Ligues d'Intérêt public et enfin la Constitution de la Fédération Nationale. * La listes des orateur, laquelle sera encore complétées avant la réunion, comprend les noms de MM. le docteur Thibaut, président de la Ligue d'Intérêt public de Chàtelet, président de la Fédération provinciale du Mainaut. Sasserath, président de la Ligue de Mons et vice-président de la Fédération provinciale du Hainaut ; J. Petit, greffier de la justice de paix de Pâturages, secrétaire de la Fédération provinciale du Hainaut ; Mme Alice Colin, femme de lettres, à Bruxelles ; MM. Barnarin, rédacteur du journal « La Région » de Char-leroi ; O. Steghers, journaliste à Bruxelles; Robbe, rédacteur au journal < La Région » de Charierol ; Verdure, député et deiegué provincial. La réunion est publique. Sas organisateurs annoncent que les orateurs apporteront une documentation complète et vrai-méat nationale qui permettra aux auditeurs de se faire uno opinion complète sur l'étendue du mal dont souffre le publia et dont ils apporteront le remède. 11 y aura foule dimanche à la Salle Patria. —*%*— Le programme du parti démocrate-ebrdtlcn belge Les militants du parti démocrate-chré-tien belge, qui n'avaient plus tenu de réunion depuis la mort du député Pleter. Deans, se sont assemblés dernièrement à Nello (Flaadre orientale). Au cours vie la réunion, oà l'oa a insisté sur la nécessité pour le parti de redoubler d'énergie, on a arrêté les points essentiels du programme, à la réalisation duquel vont s'appliquer les démocrates-chrétiens. Ce sont : 1. Le suffrage universel, largement mérité par les sacrifioes consentis par les humbles; 2. L'amélioration des pensions de vieillesse;3. Une répartition plus équitable des charges financières; 4. Le vote de lois équitables, pour la protection des petits commerçants, et de la petite bourgeoisie. Le journal < De Werkmaa », organe du parti démocrate-chrétien, auquel nous ompruatons ces renseignements dit < qu'il

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