L'étoile belge

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s.n. 1914, 02 April. L'étoile belge. Konsultiert 23 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/pk06w97t2z/
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Jeudi 2" avril 1914 65flamnée« — IW 92 Earomètre du 2 avril 5 hearea Temper. moy»« Maximum de Ia Minimum de la Baromèt.. te.ler Quantité d'eau de 8 a 8 h*!>, Observations Temperature, Bafomêcre, Humidité(lO!)= Vent dominan Declin. maifn. Bphémérides Soleil: lever, ■','."'' 5 ü. 18 coucher, iSh. 15 Prévis. de l'Institut mêtéorolog Service des mail PRIX DE L/ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : ) Uu an : %2 fr.; 6 mois, fr. C.50; 3 mois, fr. 3.5© ROUR LA PROVINCE : Un an : «G fr.; 6 mois, fr. S.50; 3 mois, 5 fr. BUREAUX; rue des Sables, 13, ouverts de 9 a 16 h. Sn province ilsuffltderemettre leprixde l'aionnement au facteur Edition G France, Angl tons pays d HoHande; -7 J j, Allemngne et ïion postale. : Grand-Duché, }9fr. 6fr. par trimestre payable d'a va nee mandat-poste S centimes b numero ANNONCES : 45 cra*3la liqne; minimum 4 liqmes, fr. 1.60. Les annomses remises avant 2 heures a l'Onlce de Publicité, 36, rue Neuve, paraissent Ie soir uiètne. norm18 . lel«',7'4 veille, - In -O nuit,8°9 a 8 h., 764>n,u8 . prles24li.. OauoÓ., de midi IQ04 hum. absoU. Gi • S3&! pour ïe2avrii- Lune: lever, * 7 7 h. 53coucher, 1 h. 4 .: Vent S. a S.-W. faible; orageux». es Osteode-Douvres Etat de la mer, Ie 2, a 4 heures : p«u agitée. ébranie'r ces rapports, car c'est en cela que reside la puissance de la nouvelle entente balkanique. La skoupchtina a adopté le budget des affaires étrangères. Revision du traite de Bücarest On mande de Rome a la Gazette Berlinoise de Midi qu'a Finspirataon de Vienne Féventuaibité d'une revision du traite de Bücarest y aurait été envisagée. pour entretenir le président de la RépubhV que d'une démarche de cette sorte. MM. Messimy, Charles Dumont, Pams et Chaumet déclarent tous les quatre que, 'pendant tout le temps qu'ils firent partie du cabinet Monis et du cabinet Caillaux, ils n'entendirent jamais parier de Faffaire Rochette. Aucun d'eux n'est allé a FEÏyséé; récemment. La commission decide d'entendre jeudi après-midi M. Escarguel, rédacteur a Fr?i-' dépendant des Pyrenees Orientates. Elle reprend ensuite Fexamen de ses conelu^ ■sions relativement au röle des gouvernements successifs. Ces conclusions sont tou^ tes adoptées. La commission d'enquête a tenu une seconde séance mercredi après-midi. Elle a adopté les conclusions a soumettre a la chambre par 14 voix dont 4. avec réserve contre 3 et 2 abstentions. Les conclusions de la commission La commission d'enquête sur Faffaire Rochette declare, dans ses conclusions-,- qu'^1 est démo.ntré que sous le ministère Monis ,dans les quinze derniers jours de rïïaiis 1911, des interventions gouvériiementales se sont produites pour obtenir du président de la chambre des appels correctionnels par F intermediaire du procureiirj génélral Fabre la remise du proces Rochette. Cette remise ne pouvait avoir potiü effet d'assurer a Rochette lé benefice de ïa prescription, mais elle lui donnait plus der champ pour la continuation dé ses operations, ,et, surtout, la démarche auprès du procureur general, intervenue au moment oü Faffaire Rochette marquee a son début par les manoauvues les plus irrégulières et par des interventions abusives de presse, de gouvernants et,de police, était,rentree enfin dans les voies normales et apprpchait o>3 son» d/énouement léfcal. Cette-remiser constituait un succes pour la tactique dilatoire de Rochette. *:W$> MM. Monis et Caillaux sont d'accord) pour dire que c'est la visite de .M. Caillaux a M. Monis qui a decide celui-ci a'appeler le procureur Fabre, mads ïb,y a contradiction sur les circonstances immédiaées qui ont determine' cette visite"-et sur sa date entre les affirmations de>M. Caillaux d'une part et d'autre part'la.note et les affirmations du procureur Fabre. Deux choses font obstacle sur ce point a une oertitude absolue : he 'manque decontrole contemporain du rapport Fabreet le secret professionnel oppose par M* Maurice Bernard.*[*^P^'S. •Le§ oonclusions -raipipellen.t les precisions données par'MM. Caillaux .et Monis sur leur intervention et notamment la declaration de M. Monis qu'il n'avaitén rien pressenti la longueur de la remise qui allait être accordée. Sous ces réserves, il est .certain que Finterventiqn de M. Monis, • paiiant ■ avec:son autorité'de chef du gouvernement,; a étédéterminante.' i'*$imm\ >$& ,:c iE'interventión . des-ministnes s'explique; vision horrible..sa;n!& qu'aucün soupeon puisse être éleyé Cependant, Guillotin'he 'sembïé' pas'di#j sur' TEeur' probité rpersonneHeV*irn'est pas posé a faire des folies, en amour. Veuf, il NOS DËSF^GIX Services spéciaux de l'ÉTOILE BELGE ii,r^etc3-:er, ^♦^ M» Asquitli, ministre de la guerre FRANCE NOTES PARISIENNES Guillotin et l'amour On a relevé le centième anniversaire de la mort du DrGuillotin, qui, bien malgré lui, donna son nom a une sinistre machine dont on fit grand usage. Il est superflu de rapp'eler que le DrGuillotin ne fut pour rien dans Finvention de cette machine. Il s'était borné, bien avant qu'on n'en labusat comme on sait, a demandor, dès le 10 octobre 1789, a ce que les mêmes peines fussent infligées auX ooupables, quel quo füt leur rang, et que le supplioe füt le plus rapide, sans inutiles souffra.n-ces pour le condamné. C'était un humanitaire. Le parrainage de Finstrument a tuer fut un de ces -hasards .des designations populaires contre lesquels il n'y'a rien a faire. , Sur sa tombe, le DrBourru, qui prononga son éloge funèbre, s'indigna de cette persistance de la légende : « Tant il est vrai, vdit-il, qu'il est difficile de faire du bien aux hommes sans qu'il en résulte pour soi quelque désagrément I » Faire du bien aux hommes était tout de même, dans F occurrence, une expression assez singuliere. I A la vérité, le DrGuillotin avait de la bonne humeur naturelle qu'il garda jusqu'a sa fin, et. nul homme ne fut plus différent de ce qu'il évoque de tragique. Qu'il est amusant de retrouver de vieilles lettres! En voici une.qui montre le vrai Guillotin, bourgeois frangais tres de son temps. Il l'écrivait l'année qui précéda sa proposition de Fégalité dans le chatiment. Cette lettre, il Fadressait a un aiini habitant Angers. « A propos du lerjanvier, je vous prie de 'irecèvoir avec amitié F expression des voeux tres sincères que je forme, dans tous les temps, pour votre parfait bonheur : une bonne santé, de la fortune, une longue vie, du bon vin de Champagne, de la joie, des femmes charmantes pour chanter la petite chanson de Terlintintin... »';&& Le bon vin de Champagne et les femmes charmantes, il n'y a rien la ;.qui, soit cFune 17101 r\v> V»r\.v»Y»;Vvl-Qf' ' ' "':,■- . .. I On ne saurait trop admirer Fhabileté incomparable de M. Asquith, sa science parlementaire et son patriotisme éclairé. On sait dans quelle confusion se trouyaient non seulement les partis politiques, mais le gouvernement et l'armée. Par une manoeuvre, hardie et profondéméjit adroite, M'. Asquith a réuni son parti, calmé l'excitation des unibnistes, rassuré l'opinion publique, un peu alarmée par les événements et rétabli l'ordre dans rarmée. En prenant Ie portefeuille de la guerre, il a fait un coup de maïtre. Dans les circonstances actuelles, il lui eüt été a peu prés impossible de trouver, dans son parti, un ministre de la guerre qui ne füt pas suspect. Avec lui au ministère de la guerre, l'opinion sait que rien ne sera fait d'irrégulier et que, d'autre part, l'opposition même ne saurait mettre en doute la parfaite loyauté du ministre et la sincérité de la correction de son attitude. A ce seul point de vue, ce serait déja fort habile a lui d'avoir pris Ie portefeuille de la guerre, même en ne tenant compte que de la situation parlementaire et du jeu des partis. Mais M. Asquith a fait mieux encore que de la bonne politique, il a fait du patriotisme, car il empêche maintenant les radicaux d'attaquer Ie ministère de la guerre et la direction de l'armée, puisqu'il est, après Ie roi, Ie chef des forces militaires anglaises. Devant son autorité, devant son grand caractère, les violences des adversaires de l'armée tomberont forcément; et il n'était que temps. Pour Ie moment, en tous cas, la campagne contre l'armée "est^ftf aVée par Ie fait même que M. Asquüh^st ministre 4e.iaguerre,%è®fr possible que.cette campagne soit reprise plus tard ; mais provisoirement tout au inoins Ie cri de « l'armée contre Ie parlement » ne peut être soulevé par les libéraux, les radicaux et Ie parti ouvrier. Gela est d'une importance capitale et au point de vue intérieur et au point de vue des relations intern a tionales, car la situation de la Grande-Bretagne en proie aux luttes intérieures et avec une organisation militaire menacée et chancelante devenait ün veritable danger pour la paix de l'Europe. Nul ne Ie savait mieux que M Asquith et c'est certainement ,en partie, cette consideration qui a pesé sur sa decision. Gertes, pendant une quinzaine de jours, la situation parlementaire sera . moins favorable, puisque Ie premier ministre ne pourra paraïtre a la chambre des communes, mais il reste toujours a Ia tête .du gouvernement, et il pourra, tout én restant dans la coulisse, donner a ses collègues les instructions nécessaires et. leur « souffler » leurs réponses, et, au besoin, leurs discours. Et a tout prendre, comme les vacances de Paques vont venir, ce n'est peut-être pas un mal que, pendant une ou deux semaines, il n'y ait pas a la chambre de débats yiolents et que les esprits échauffés aient Ie temps de se calmer un peu. Cette disparition momentanée du premier ministre est assez curieuse d'autant plus que l'on croyait qu'un mi'nistre pouvait. changer de portefeuille sahs être oblige de se soumettre a une reelection ;• mais il parait que l'opinion des hommes cömpétents a varié depuis une quarantaine d'années. En 1874, quand M Gladstone, premier ministre' pnt en même temps Ie ministère des finances, les jurisconsultes dont il avait solhcité l'opinion furent d'avis qu'il était inutile qu'il se represents devant ses éleeteurs. Mais. M. Asquith a, lui aussi, demande conseil aux hommes de loi éminents de son temps, et ils sont d'un sentiment oppose a celui de leurs prédécesseurs. On sait que fout membre du parlement qui accepte une situation salariée au service de la couronne est oblige de se soumettre a l'approbation de ses élecfoeurs. C'est de cette regie constitutionnelle que profitent les membres du parlement qui veulent quitter la chambre. Ils ne peuvent démissionner; cela est interdit. Alors, pour tourner la difficulté, on a conserve quelques postes rétribués, mais qui n'ont en réalité qu'une existence fictive, et que demandent ceux qui, autrement, voudraient démissionaer. -On Ie leur accorde et, comme ils aeviennent fonctionnaires, ils ne peurent siéger et leur place est ipso facto racahte. lis he se représëntent pas, un autre candidal surgit et tout est pour Ie mieux dans la meillaure des AngleJerres» On peut done espérer, maintenant, que Ie calme va renaitre au parlement. Toutefois,il reste bien des points & éclaircir sur les événements de la semaine dernière. Il est certain que Ie déploiement des forces militaires et' navales mobilisées entre Ie 14 et Ie 23 mars était plus considerable qu'il ne fallait si l'on ne voulait prendre que des mésures Se precaution. Il' n'est pas vraisemblable que personne, au sein du gouvernement, eüt la mauvaise intention de provoquer les Ulstériens, mais il est lort possible que, par exces de zèle, on ait outrepassé les intentions du cabinet. Voila pour les libéraux. Il y a eu une erreur commise, volontaire ou non', mais enfin une erreur. Ge n'est pas la seule. C'était aussi une grande erreur que de consulter les officiers de Curragh, car c'était leur donner Ie droit de choisir entre deux alternatives. Et chose plus grave encore, ce fut une faute énorme que de laisser sir E. Carson organiser son armee et de considérer les enrólements des Ulstériens comme du simple bluff. Il eüt été impossible, il y a huit ou quinze jours, d'arrêter sir E. Carson et ses amis sans [provoquer une explosion. Mais au début de son organisation, rien n'eüt été plus facile et moins dangereux. Ce fut la, les libéraux Ie disent, leur plus grande faute. D'un autre cóté, on ne saurait imaginer rien de plus maladroit, de plus fou, de plus dangereux et de plus imprudent que de voir les unionistes prêcher a l'armée l'obéissance conditionnelle. C'est saper la discipline et saperJles assises sur lesquelles reposent l'armée et la sécurité intérieure et extérieure du pays. La passion politique, Fespv)k*M*^~& petivjei^^x^uöet Sien^des chöses, ,:töais on ne sait pas quelles circonstances atténuantes les chefs unionistes pourraient bien plaider. Et du cóté de l'armée, il y a également eu des fautes commises. L'esprit de corps et l'esprit politique paraissent avoir tenu une trop grande place dans les cerveaux militaires. Mais on aurait peut-être tort d'exagérer la portee des hesitations ou des resolutions de certains officiers et de les juger en se placant au point de vue continental de l'obéissance passive. La situation de l'oificier anglais est assez curieuse et delicate, comme on va Ie voir. Si, même dans l'exécution des. ordres de son supérieur, un officier anglais commet un acte illegal,, il n'est pas couvert par les instructions de son chef, et il est personnellement responsable devant la loi civile. D'oü ce dilemme bien connu et cité dans les livres de droit, qu'.un officier, dans certaines circonstances, se trouve entre deux alternatives : ou obéir et risquer la potence ou désobéiff et risquer Ie conseil de guerre. Et la loi anglaise étant ce qu'elle est, on peut concevoir que, dans 'la situation 'actuelle, les officiers anglais éprouvent ou aient éprouvé quelques hesitations. En tout cas, en appréeiarit leur attitude,, il est bon de se rendre compte de l'état de la loi. Et Ie home rule? On Ie discute en seconde lecture ; mais avant le*retour de M. Asquith les débats n'auront pas, croit-on, un caractère bien important. Il est douteux, d'autre part, qu'après l'alarme récente, un gouvernement, quel qu'il soit, son ge a employer la force contre les Ulstériens pour les obliger a se soumettre au home rule. Mais d'un autre cóté, l'opinion, qui se rend compte du danger, n admire pas beaucoup les procédés de sir E. Carson. La conclusion est que, sous la pression de l'opinion publique, les deux partis devront faire des concessions et trouver une solution d'accord au problème de FUlster. Et de tout l'émoi des jours derniers il peut sortir un grand bien. Après tout ne vaut-il pas mieux que l'on se soit fait une guerre acharnée a Westminster que dans les rues de Belfast ? Mais la question politique réglée il restera la question militaire.oM. Asquith n'est pas seulement au War Office pour calmer une tempête, et il serait bien surprenant si de son passage au ministère de la guerre il ne résultait pas une reorganisation de l'armée anglaise sur des bases plus democrat tiques. On peut être certain que si cette réforme est prise en mains par M. Asquith, elle ne bipssera aucune susceptibilité legitime et ne lèsera aucun intérêt, ce qui pourralt ne pas être Ie cas si elle était confiée a des esprits plus ardents et moins pondérés que lui. FRANCE A LA CHAMBRE L'impöt complémentaire sur Ie revenu La chambre a discuté mercredi matin Fimpöt complémentaire sur les revenus. Elle avait adopté les premiers articles, lorsque M. peiiais, de la drOute, voulant faire consta'ter 1'insufiSsance du, nombre des' deputes, souleva un violent tumulte a l'extrêmegauche et a gauche. Le président, après avoir ccmsültié Ie bureau-,- déclara que la chambre était en nomhre. Les deputes du centre et de la droite protestèrent violamment et édhang^reiitdes. invectives avec.la gauche: C'est a grand'peine que le président put rétablir un calme relatif. La chambre adopte plusieurs autres articles de l'impöt. Séance de Vaprès-midi. La chambre, dans sa séance de mercredi après-midi, a discuté le projet relatif aux recompense's' a décerner a l'occasion de La chambre a adopté ensuite la convention conclüe avec .la Compagnie générale du Ma roe et la Compagnie générale espagnole d'Afrique en vue de la concession du chemin de f er Tanger-Fez, puis elle a repris la discussion du projet sur l'impót complémentaire sur les revenus. Réponidant a diverses objections de deputes de la droite et d/u centre, M. Javal, rappoirteuj*, expose que le contribuable qui aurait fait sa declaration ne serait pas oblige d'en prouver l'exactitude. C'est 1'administration qui, si elle conteste les declarations, devra faire la preuve de la fraude au moven des documents officiels qu'elile possède. •, I/article:12; qiui prévoit que les oontribuables pa'".ibles". de l'impót doivent souscrire la declaration de leur revenu global, avec faculté d'exposer 1-es détails, est ensuite adóptë par 329 voix contre 141. L'üicorporation de • Fimpöt complémentaire sn du budget, déclara que les dép eases normales sont de 5 milliards 105 millions 254,000 francs, les recettes normales de 4 milliards 895 millions 849,000 francs. Le deficit serait de 210 millions. Il sera couvert par 190 millions d"obligations a cour terme et par l'impót sur les valeurs mobilières. Lachambre décida de discuter j eudi matin le projet d'impöt sur la rente. Un banquet en l'honnêur de M. Briand Incidents Le parti répuhlicain socialiste avait or^ganise^ mercredi soir, a Paris, un grand banquet en Fhonneur de M. Aristide Brianxl. Vers 8 heures, plusieurs centaines de maniifestants, munis de sifflets, sont descenidüs de Montmartre et ont tenté de pénétrer dans la salie du banquet. Les agents les ont refouïés après une courte bagarre. Une .autre colonne de manifestant^, ayant a sa tête deux conseillers municipaux socialistes du quartier, ont égaflement tenté de pénétrer dans la salie, mais ils ont été disjpersés par la police. Troi's arrestations ont été op-érées. Les manifestants se sont alors refonmés en deihors des barrages de police et ont fait entendre" des coups de sifflet. Chute mortelle de l'aviateur Emile Védrines Emile Védrines, frère de l'aviateur tres connu Jules Védrines, a fait, a Reims, une chute d'une hauteur de 100 metres et s'est tué sur le coup. Il était agé de 28 ans. Il s'était classé second dans la dernière épreuve de la Coupe Gordon-Bennett. Deux autres aviateurs tués .Un autre et tragique accident s'est prodüit a Faérodrome de la Champagne. Un aippareil ïpiloté par Pierre Festulat, chef pilote, aocompagné de M. Clermont Avigny, évoluait a une centaine de metres, quand, tout a coup, pris dans un remous, il vint s'abattre sur un pylóne. Le réservoir prit feu et un incendie se déclara rapidement, tandis que Fapparedl s'abattait sur le sol. On se précipita, mais les deux aviateurs avaient été tués sur le coup. Voici quelques détails : Mercredi soir, vers 4 heures, M. Festulat, chef pilote d'une maison d'aviation, essayait un nouvel appareü militaire avec le mécanicien Avigny comme passager. Par suite, prenablement, d'un mauvais fonction/nement, n'ayant pas été.maïtre de son avion, il ne put atterrir. L'aippareil tomba sur un pylone de FObservatoire de Faviation militaire et y resta suspendu. Le réservoir d'essence s'étant ouvert par le choc, les deux malheureux aviateurs furent aitroisés par le liquide enflammé et brülèrent comme des torches vivante's. Festulat fut blessé mortellement et son 'passagier fut entièrement carbonisé. L'assassinat de M. Calmette Le juge d'instruction entend M. Barthou 'Avant de reprendre les interrogatoires de Mme Caillaux, M. Boucard a tenu a entendre un certain nombre de témoins. Mercredi, a 2 'heures, il recevait dans son cabinet M. Louis Barthou, ancien président du conseil, qui lut a la tribune de la chambre le rapport Fabre. Dans un de ses precedents interrogatoires, lui a dit M. Boucard, Mme Caillaux a declare que Mme Gueydan vous avait lu les'fameuses lettres privées dont elle redoutait la publication ? —. C'est faux, répondit M. Barthou. J'ai bien rencontre Mme Gueydan quelques jours avant le drame, mais il ne fut nullement question entre nous de la campagne du Figaro et encore moins des documents que M. Calmette pouvait posséder. Quant a la lettre signée « Ton Jo » j'étais comme bien des gens:-; je n'ai connu son existence que le jour oü elle a été publiée.- — Mais, demande Ie juge, vous étiez en raipport avec M. Galmette. Vous vous êtes occupé de la campagne entreprise? ' — Si je suis kitervenu auprès de M. Calmette, ce n'est que relativement a certains documents touchant ^ la politique extérieure de la- France, Je me suis d'ailleurs expliqué a la tribune du parlement et je ne puis rien dire-de. plus. En outre, je suis intervenu auprès de M. Calmette pour qu'il ne publie pas le rapport de M. Fabre vVoila essent ellement quels ont été mes rapports avec 'ie directeur du Figaro. En ce qui concern* la campagne comm-encée dans ce jöura-al, 3 e n'y •' été mêlé a aucuri titre. Jo revienxlique tres hautement, dit en terminaait-M. Barthou, la responsabilité de ce que j'ai fait. Après Faudition de M. Barthou, le ju^e d'instruction Boucard^ a entendu le journaliste Vervoort, qui a declare que Mme i Gueydan luii proposa fin 1911. de faire publier dans un journal -des"lettres adressées par M. Caillaux a son épouse actuelle, alors marie e 'a.M. Léo Claretie. M. Vervoort déclara que Mme Gueydan paraissait irritée de son divorce avec M. Caillaux. Toutefois devant les objections de M. Vervoort elle n'insista pas. M. Vervóoirt pré vint ''M. Desclos qui était alors chef du cabinet du président du conseil, et sur la demande de M. Desclos il réussit a empêcher la publication das lettres. M. Vervoort a ajouté qü'ü est persuade que M. Calmette n'aurait pas publLé les lettres, mais Mme Caillaux pouvait en craindre la publication. Un torpilleur coulé De Toulon : Lé torpilleur S58 a coulé en face du Cap Lardier, a l'buest de SaintTropez, prés de Fendroit oü il y a une dizaine d'années coula le torpilleur YEspingole. ■ .Un groupe de torpilleurs de la defense fixe de Toulon était parti pour effectuer des exercices d'école de pilotage quand une vode d'eau se déclara a la coque du 358 par suite du défoncement de la-^óle. L'équipage essaya en vain une reparation de fortune ; mais, le danger devenant de plus en plus imminent ,il demanola du secours' et tous les hommes purent êtne.-s-auvés au complet par le torpilleur 3#7.1. ALLEMAQNE Accident au prince Joachim L'impératrice est arriv^e a Cassel mercredi aprèsmidi, a 2; heures. Elle a été recue .a~ la gar e p;ar sou 'jg^,. le prince jJoacMm. Le prince, en_ se rendant a la gare, a eu un • léger 'aopiwhto^ Le cheval attej'é a son dog-cart s'est abattu, pouf se relever aussdtót. Le choc donné a la voiture a précipité F aide de camp sur le sol, tandis que le prince, projeté en avant, est demeuré suspendu par les pieds au siege de devant. Les passants ont aide le prince a sortir de sa position gênante. Ni le prince ni F aide die camp nfónt été blesses. La ligne téléphonique Berlin-Milan inaugurée La ligne téléphonique Berlajn-Milan a) été ouverte mercredi matin, Le soul&-. secretaire Vi'Etat' aux postes a échangé avec le directeur des télégraiphes de Milan, quelques paroles dJe congnatailaition' et a exprimé le voeu que cette nouvelle lagne soit un moyen de rapprochenieait de plus entre les deux nations. ANGLETERRE Le peintre Herkomer Le professe-ur sir Hubert voni Heirkomer, qui yiemt de mourir a Budley Salter ton, dans le Devonshire, était agé de 64 ans. Il était né en Bavière. Il avait fondé a Bushey une école d'art qui portalt son nom 'et avait été professeur. de dessin a Oxford. Un de ses tableaux les plus célèbres était la Dernière Revue. Il avait peint les portraits d'une foule de célébrités du XIXe'siècle : Fempereur d'Allemagne, Tennyson, Wagner, Ruskin, etc. ITALIË La grève des marins napolitains Le Olornale i soir que la 'prétenduei chute de Torreon est inexacte, mais il a ajouté que l'on pouvait s'attendre a la chute de la yille k chaque instant. La source de la nouvelle de mardi soir était un message du consul américain a Durango a M. Bryan, secrétaire d'Etat, disant qu'on lui avait fait savoir au consulat que Torreon avait été prise. Villa s'apprête a marcher sur Mexico Le New-York Times annonce, d'après une dépêche d'un vice-consul américain qui accompagne actuellement les forces du general Villa a'Torreon, que le general Villa se propose de marcher immédiatement sur Mexico. Un emprunt Le correspondent du Times a Mexico signale qu'un accord a été conelu en vue de Fémission par les banques d'un emprunt gouvernemental de 45 (millions de dollars a 90 p. c. Le service de la dette extérieure sera repris dès aujourd'hui et F augmentation de 50 p. c. établie sur les droits de douanes sera abolie le 15 courant. Le service de la dette Surtaxe supprimée Comane suite a Femprunt intérieur de 50 millions de piastres, le ministre des finances a pris un décret dont voici les dispositions principales : 1° Le décret du 12 janvier '1914 qui suspendait le service de la dette est abrogé a partir du leravril. Les sommes représentant le montant des coupons seront recues et conservées dans les caisses de la Banque Nationale et verséès aux porteurs lorsque la piastre sera revenu a un cours meilleur. 2° Le décret du 18 octobre 1913 établissant une surtaxe de 50 p. c. sur les droits d'importation sera abrogé a partir du 15 avril. v±*è-: VVWVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVtM/VVVVVVVW Voir plus loin nos Dernières Nouvelles de la nuit. Les événements itaüps La politique serbe 'M. Pachitch, 'au cours de son exposé devant la skoupchtina, 'a encore fait les declarations suivantes i La politique extérieune de la Serbie.n'a pas change de .point de vue en ce qui concerhe F Albanië. Le gouvernement se trouve en présenee du devoir de regier cette 'situation au plus tot. La politique serbe s'inspire du désir de conserver la paix dans les Balkans après tant de sacrifices consentis par le peuple serbe. Les interets vitaux du pays commandent au gouvernement de faire tous ses efforts pour que la paix soit maintenue dans les Balkans. La base de la politique serbe a été établie par les grands événements historiques qui se sont déroulés dans les Balkans. Quatre Etats, la Serhie, le Montenegro, la Grèce et la Roumanie, unis et solidaires, eurent a lutter contre Fhégémonie d'un Etat dans les Balkans. Le gouvernement serbe, comme les gouvemoments des Etats qui signèrènt la paix de Bücarest, estime que cette. paix doit être préservée de toute attaque. Dans cette politique nous pouvons . toujours compter sur le concours de nos allies.et notre entente avec la Roumanie.' Comme eux, nous sommes prêts a sau%garder la situation créée par le traite de Bücarest. -Dans cette voie, la politique secrbe peut compter sur la sympathie et Fanpui politique de chacun de ces Etats, qui désirent maintenir la situation actuelle. Il en résulte pour la Serbie le devoir de continuer a fortifier et a cültiver son entente avec ces puissances. Elle doit, en outre, se mettre en -garde contre tout ce qui téndrait a cherche a se reinarier, mais il voudrait que sa femme lui apportat une fortune rondelette. « Je vous ai mande, je crois, que c'est mal a propos qu'on regarde comme ftnie une operation qui ne fait que commencer, mais, d'ici un mois, elle sera manquée ou arrêtée. Qui sait.s'il est dans Fintention du père de faire des sacrifices?. Je ne suis pas assez riohe pour faire la fortune d'une femme, et ellés coütent cher... Vous adlez me traiter de^ juif, d'a-vare,'etc. : je ne suis, cependant, ni Fun ni Fautre, mais je cherche la flaison par-tout, même en amour. » Peut-être y a-t-il la un peu trop de pon-dération. La première partie de la lettre attestait que Guillotin n'était pas ennemi des plaisirs, cependant. En fait,' tandis qu'on « guillotinait » & qui mieux mieux, Guillotin louvoyait assez adroitement au milieu des partis et se tirait d'affaire pendant les heures violen-tes de la Revolution. La machine qu'on lui avait fait baptiser travaillait terri-blement, mais lui, on Foubliait. Son ombre n'a qu'une petite consolation : la designation officielle de cette machine n'est pas la guillotine. On dit, assezpompèusement, « les bois de justice ». Onne sait pas trop pourquoi, d'ailleurs, car ce qui imp or te, dans eet appareil, ce nesont pas les bois, c'est Facier du coupe-ret...Paul Ginisty. ï/offSaii*e Rochette Audition des membres du cabinet Monis La commission d'enquête Rochette a procédé mercredi matin a Faudition des membres du cabinet Monis. M. Emile Constant, ancien sous-secré-, taire d'Etat, répond a la demande de M. Jaurès que M.» Dumesnil ne fit jamais devant lui allusion aux.interets qui étaient 'mis en jeu pour la remise de Faffaire Rochette. M. Jaurès lui demande'.s'il n'a pas fait une visite a l'Elysée ces jours derniers. ■ XM. Constant refuse de répondre. Je n'ai pas a répondre, dit-il, au sujet d^e'eonver-sations intimes. Je viens seulement rendre compte de ce que j'ai pu savoir comme sous-secrétaire d'Etat a Fintérieur, "au sujet de Faffaire Rochette: M. Jaurès insiste et lui demande s'il n'a pas tenu sur les démarches qui auraient été faites un propos qui a pu donner nais-sance a Farticlé de lllndépendarit des Pyrenees Orientates. M. Constant répond que les propos rap-portés sont faux. Quant a ses conversations personnelles d'ami a ami, il declare vouloir les garder pour lui. Il se retire. M. Cruppi, ministre des affaires étrangères du ministère Monis, se bqrne a declarer qu'il ne sait rien des La commission entend ensuite M. Brous-se, député, directeur politique deVIndépen-dant des Pyrenees Orientates.'I\ declare que Farticlé publié par ce journal est de M. Escarguel. Celui-ci- ne le consulte jamais sur ses articles. Il ne connait pas les originés de Farticlé en question. " Le témoin se retire. M. Steeg, ancien ministre, dit qu'il-ne sait, rien relativement a Farticlé publié par Ylnaépendantdes Pyrenees Orientates, ra-contant qu'un ancien membre du. cabinet Monis aurait été, au moment de la remise de Faffaire Rochette, Fobjet.d'une démarche suspecte. - Répondant a M. Jaurès, il reconnaït être allé 4 FBlysée ces jours-ci, mais nul lement propree 7persönnël-le.Tïï:ne>st .pas •nécessaire d'invoquer un personna-ge mys-térieux. Personne n'avait plus intérêt è, ia remise que Rochette, . quaf avait la bóhne fortune de disposer alors de Faniitié1"vigilante de M. du Mesnil, directeur du'JRap-pel, qui dispósait d'une grande influence politique que-lui donnait son journal et Tui était personnellement lié avec p.'. Caillaux. . Il n'y a aucune trace des prétendues manoeuvres dirigées contre Rochette alléguées par M. du Mesnil póur xustifier son' inter-' vention pres de M.' Caillaux. ■ i-.-ÓHWJÏ Ce -concours de M. du Mesnil,.dit le document,'est un des principa-ux ressorts de Faction, le premier, de tous par la date comme par. F importance.. La démarche de M. Caillaux et Fintèr-ventióh de M. Monis ne sorit ni d'es a^tfesde corruption, puisqu'ils étaient p'erson-neilüement desintéressés, ni des actes deforfaiture, puisque la remise ne pouvaitcontrihuer a la prescription ; mais ellesconstituent les plusdéplorables-abus d'in-fluence.S,' t/' Il est regrettable que le procureur Fabre n'ait pas trouve darts les sentiments d'indignation et d'humiliation exprimés dans sa note et dans le.souci d'une bonne administration de la justice, la force d'op-pose r a des demandes qui lui rép-ugnaient une resistance plus ferme. Il est également regrettable que le president de la chambre des appels oorrec-tionnels, qui était cependant couvert pa-r Finamovübilité, ait poussé le zèle de la camaraderie onvers le^procureur general Fabre jusqu'a lui sacrifier la bonne marche de la justice et affirmer,-devant la commission d'enquête, en mars 1912, exacte-ment le contraire de la vérité. Cette affaire, si • facheuse soit-elje, estsurtout grave comme symptóme. Elle at-teste cn'ez les gouvernants eux-memes unfléidhissement du sens'de'la regie, un dédain des procédures normales et une ma-gistrature trop docile.'5?v.v Elle revele l'influehce démesurée de^ la finance, même la plus basse, la confusion de la finance, de la pressie et des pouvoirs. Toiis les partis de tous les pays, a Finsu même de la'majorité de-leurs reore-sentnts, sont exposes a ces accidents déplo-ranles. Tous .les nartis ont done un intérêt commun a faire le plus grand effort possible' d'assainissement; mais depuis qu'ont commence 'a circuler d'inqüdétan-tes rumeurs sur-la'remise-du proces, dfes hommes -MM. Monis et Caillaux pouvaient s'ex-pliiquer devant la commission en mars 1912. Ils'ne Font pas fait. A ce même mom/ent, M. Briand, qui avait interrogé le procureur, n'a rien dit. ni a la commission? ni-a Ha chambre. Son silence a permis au procureur Fabre de se dérober et au président Bidault de Flsle de tromper la commission. La note Fabre étant a-la fois un document officier et un document confidéntiel, était une tentation veritable pour ceux qui voudraient Futiliser dans un intérêt de parti.&*3$k Rien dans les explications que M. Barthou a données a. la commission ne permet de comp rendre'de quel droit il a pu faire die. cette pièce sa propriété person-" nell'e. En se Fapproipriant, M. Barthou privait le procureur d'une garantie. Il privait ses. süccesseurs d'un element d'information et de jugement. La note cessait d'etre-un document. Elle devenait une arme dont un

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