L'étoile belge

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s.n. 1914, 12 Januar. L'étoile belge. Konsultiert 01 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/x639z92030/
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Lundi 12 janvier 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT; POUR BRUXELLES: (. tu as i 13 fr.; 6 mois, fr. 15.5©; 3 mois, fr. 3.3Ô POUR LA PROVINCE : t'a au : *C Ir.; 6 mois, fr. 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts Je S à lô b. En province il suffit deremettreleprixdctabmnementaît facteur Edition G €>£Sa ^aaaa.#o» — ÎST* L'ETOILE BELGE , France. ABjIetorre. Alleiname et | n f , par trimsstra mts ,• « « ANNONCES * 45 ©*" ta ligne; minimum 4 lignas, fr. -ï.co. ; ti'us p iys île l,union pnsiaie, ( * • 1 payable d'avance &A, AARlItROfi 3A fttlftlàPA Les annonces remises avant 2 heures & l'Office île Publicité. Hollande, 7 fr. -j- t>z\m.i-Duché, 6 îr. j mamla&-posi& UwllliHiv® «w IlllLIlwl y 3*j, rue Neuve, parai jseut. le soir même. earometre au u janvier & heores T&mpér. tnoy»* li» M;ncim«m dé ta h R/ i'. Baromètre, 11, A* t«a. W4*a Quant té d'eau „ d« ■ a d tF-* /d \ p? 24 h*» Observations fj^ [M Ar ^ <1* midi Température. S! =30{g tr Bi« 's -j Baxomwre. Il 3 M J S/-=11 >"«- ■ Humidité(1 >9 = ï\^T Va « &';/ hunkabeni.i. *w Vent dominant \\cP J?f r- * // r- Décun. ma^n., /$ I ^ Eph- ■»;, r«)!aj ^ janvier Soleil: « » Lune. lever. 7h. il lever, 15 h.-*# .coucher, IWu'ivi couc.iéi*. S»..'' Frév. de l'Obs. : Vent NE. à SE., faible ou modéré; beau; refroid, Kcrvk'e des m«!ies ©Bîcsrfe-Sîonvres Etat de la mer, \& 12 a 4 heures : agitée ETRANGER BULLETIN POLITIQUE JLe jugement <ïe Strasbourg Le tribunal militaire de Strasbourg a tés par les militaires, se livraient à des acquitté le colonel de Reutter et le lieu- manifestations contre l'armée et trou- tenant Scliaùt, et le lieutenant Forstner, blaient l'ordre public? Il n'y avait, en qui avait été condamné à quarante-trois réalité, d'agités que les agitateurs et ces jouis de prison, a été à son tour açquitté derniers c'étaient les olliciers, ou du en appel. Ainsi est rétablie l'unité de la moins un certain nombre d'officiers, jurisprudence militaire, et on peut dire En quoi d'ailleurs, d'après les offi- que celle-ci .a pour principe que, contre ciers eux-mêmes, consistait cette atti- les civils, les militaires ont toujours tude perturbatrice de la population raison. Les militaires ont raison de vio- civile ? En ce que des civils riaient en 1er tes lois, les témoignages civils soin regardant les officiers ou même avaient sans valeur et les officiers ont le droit simplement l'air de rire. « Je ne veux de se faire justice eux-mêmes à l'égard pas que ces gens rient, dit un jour le des civils. Telle est la conclusion des colonel de Reutter; si cela continue, je jugements qui viennent d'être rendus ferai tirer sur eux. » Et voilà, pourquoi par les tribunaux militaires de Stras- Saverne fut mise en état de siège par bourg. D'où on peut déduire que la les militaires, pourquoi on fit préparer fameuse parole du commandant fran- les mitrailleuses. Il semble même que sais Ravary : notre justice n'est pas la l'intention de certains militaires ait été vôtre, est vraie également en Aile- de provoquer la population civile magne. Le procès de Strasbourg est pour avoir l'occasion dé réprimer avec ainsi le digne pendant du procès Drey- rigueur les manifestations qui se fus. Bien entendu les journaux conser- seraient produites. C'est grâce au sang- vateurs allemands qui stigmatisaient la froid et à la sagesse de la population justice militaire française applaudissent de Saverne — une population qui s'est an jugement de Strasbourg, tandis que toujours distinguée par ses sentiments les journaux conservateurs français qui loyalistes à l'égard de l'Allemagne — proclamaient l'infaillibilité des tribu- que l'on n"a pas eu à déplorer un grave naux militaires français dénoncent au- malheur, a Je considérerais comme un jourd'hui la partialité de la justice rnili- bonheur, avait encore déclaré le colonel taire allemande. de Reutter, que le sang coulât abondam- La violation des lois par le colonel de ment. Ce serait une leçon utile. » Reutter était manifeste. La prévention Le tribunal militaire estime, malgré *• de ce chef a cependant été abandonnée tout, que c'est la population civile de par le ministère public lui-même. Non Saverne qui a eu tort. Il ne s'aperçoit pas qu'il ait eu des doutes sur l'illégalité donc pas qu'il porte ainsi contre le des actes commis par le colonel, mais régime allemand en Alsace-Lorraine la parce que la bonne foi de celui-ci était plus terrible des accusations ? Car s'il L indiscutable. Nous ne contestons pas était vrai .que la population civile de Son plus cette bonne foi, mais le tribu- Saverne, population calme entre toutes, nal doit se prononcer sur des faits et qui ne s'est jamais associée au mouve- [ - non pas sur des intentions. Nul n'est ment protestataire, qui envoie au reichs- censé ignorer la loi :.pour un délit de tag un député allemand authentique et la plus minime importance les tribu- de bon aloi, s'il était vrai que cette popu- naux n'admettent jamais l'excuse de lation, y compris ses fonctionnaires l'ignorance, même lorsqu ils ont affaire civils, ses autorités administratives et Ci des malheureux qui n ont jamais eu judiciaires, est à ce point exaspérée en mains un code et qui seraient inca- contre le régime auquel elle est sou- pables de lire un code. Comment peut- mise qu'elle rend nécessaire la procla- on admettre pour un fonctionnaire pu- mation de l'état de siège, alors il fau- • bile, comme un colonel, cette excuse de drait en conclure que la politique alle- 1 ignorance de la loi ? Est-ce de la jus- mande dans les pays annexés est si lice, cela ? 1 détestable qu'elle pousse à l'exaspéra- ^ Msis cette bonne foi naême admise, la tion jgg populations les plus paisibles, situation était-elle grave à ce point les éléments les plus conservateurs par qu'elle justifiât l'action de l'autorité mi- nature et par fonction. "taire ? Le tribunal militaire a admis La vérité pourtant est que le chance- cette thèse, mais i! lui a fallu pour cela lier actuel avait beaucoup contribué à tenir pour nulles et non avenues les dé- l'apaisement des esprits en Alsace-Lor- positions-des témoins civils. Ceux-ci ont raine et qu'il avait préparé la réconcilia- tons déclaré, à une exception près, celle lion définitive des populations,annexées d line femme qui tient un établissement avec l'empire par l'octroi d'un régime où fréquentent les officiers, que l'ordre constitutionnel qui leur donnait une : n'éta^f nullement en péril. Et ces satisfaction partielle. Ce résultat est | témoins ne sont pas les premiers venus : maintenant fortement compromis par r parmi eux figurent le sous-préfet-, le la faute des militaires de Saverne et par bourgmestre, le procureur du roi, les le jugement d'acquittement du tribunal juges civils, les avocats qui, il convient militaire de Strasbourg. Et en même ; de le remarquer, ne sont pas des indi- temps l'inquiétude se répand d-ins le gènes, mais d'authentiques Allemands reste de l'Allemaene. Tout cela narce 'i ,mitWés.A qui fera-t-on croire que ces qu'on n'a pas osé' réprimer à témns Ii magistrats, qui ont été eux-mêmes arrê- goujaterie d'un sous-lieutenant l" Par Téléphone et Télégraphe Services spéciaux de i'ETOlLE BELGE rnflnçe Prochain retour de M. Delcassé On rnajide de St-Pétersbourg au Temps : M. Deloaasé rentrerait définitivement en France dans quelques jours et serait rem-pla-cé par M. Paléologue. Deux nouveaux régiments de cavalerie Excelsior annonce la création de deux nouveaux régiments de cavalerie légère, les et 23® chasseurs, qui feront partie de la 10e division de cavalerie et seront casernéfe dans le Midi. L'abbé Lernire maintient sa candidature On mande d'Hazebrouck au Matin : L abbé Lemire, qui vint à la gare au devant du gérant du Cri de Flaiulre, lui affirma devant trojfe cents témoins sa réso-[ lution de persister à se présenter aux ! prochaines élections. La guerre à l'abbé Lemire La notification faite samedi! à l'abbé Le-t mire de la sentence de susnense a sacris e qui sera exécutoire jeudi prochain a eu | lieu en présence d'une vingtaine d'amts du i prêtre. Les ami's de l'abbé Lemitre ont sl-È gné ensuite une protestation et lui-même [ a fait les plus extrêmes réserves sur les | motifs de la condamnation et sur la peine [ elle-même. Dimanche la lecture des lettres F épiscopales a été faite sans incident dans t toutes les églises des paroles du di'ocèse l d'Hazebrouck. Le conseil d'administration | du Cri de la Flandre a décidé dans une K. réunion de ne rien changer à la liyne de I, conduite du journal qui' continuera à ca-| raltre. I Conflit terminé De Rive de Gier : Une entrevue a eu lieu entre les mineurs de Haute-Cap et un in-génieur afin de solutionner le conflit. L'en-tente s'étant produite, le travail repren-dra lundi!. * »LL EMA-*NE L assassinat de l'instituteur Un assassinat commis dans des circonstances particulières de brutalité est signalé du village de Queidersbach, près de Sarreguemines. M. Wesner, instituteur et secretaire de la mairie, s'en retournait chez lui, vers 10 heures du soir quand au milieu du village, a fut assailli par deux hommes que le frappèrent violemment à coups de bâton. Il y avait plusieurs témoins du crime, mais ils n'Intervinrent pas. La gendarmerie arriva encore dans la nuit pour la première enquête. L instituteur avait la tête complètement fracassée, la cervelle mise à nu. Des dents et des fragments de mâchoire gisaient à côté du cadavre. 0.n ignore encore les motifs de ce forfait, mails il s'agit probablement d'un acte de vengeance. La victime, un homme âgé de 40 ans, laifese une veuve et six enfants, dont le plus jeune est né il y a un an. L'instituteur était en fonctions au village depuis dix-huit ans. Une cause sensationnelle Les crimes de Cari Eopf La cour d'assises de Francfort est appelée à juger lundi le nommé Cari Hopf, dit « Athos accusé de trois empoisonne ments et de troiis tentatives d'empoisonnement. Cette cause criminelle emprunte un grand intérêt non seulement à la personne de l'accuBé et à ses crimes, mais elle est appelée à faire époque dans l'histoire de la jurisprudence et de la médeoine légale. Mais voyons d'abord la personnalité de l'accusé. Hopf, un homme maintenant âgé de 50 ans, est issu d'une excellente^famille de Francfort. Il fit de bonnes études secondaires et devi'nt ensuite élève droguiste. L'esprit d'aventures le fit partir pour Londres, puis pour le Maroc, où il remplit un rôle qui n'a pu être élucidé avec précision. A son retour en Allemagne, ?1 fonde un commerce de fourrages, mais qui ne réussit pas. Pendant quelques moi's, Hopf disparut de la circulation. On sait maintenant que, sous un faux nom, il circulait de foire en foire en com-pagniîe de quelques femmes qui s'exhibaient dans des poses plastiques, mate la police mit fin à ce commerce par trop éhonté. Hopf parut alors dans différents music-halls sous le nom de « maître d'armes Athos ». Un de ses numéros consistait à couper en deux d'un coup de sabre un mouton suspendu par les pieds de derrière. Dans un autre, il tranchait en deux parties égales une pomme posée sur la tête ou le cou de son impresarfo. Il gagnait de l'argent- à ce métier, mais ses goûts dispendieux le jetèrent dans des embarras financiers et c'est ainsi qu'il échoua dans le crime. Hopf fut marié trois fois. Quand mourut sa première femme, le bruft courut qu'elle avait été victime d'un crttne. Un journal s'étant Mit l'écho de ce bruit, Hopf Passif gna pour diffamation et obtint sa condamnation. Depuis lors, îl a été établi que la femme périt effectivément par l'arsenic. Hopf Pavait assurée sur la vie et il toucha de la compagnie une somme de 20,000 fr. Sa seconde femme tomba malade peu de temps après le mariage et, prise de soupçons, ellô se retira dans sa famille, où elle mourut quelque temps après, à&îsi que son enfant. La justice croit} que ces deux décès furent la conséquence tardive d'un empoisonnement. Pour la troisième fois, Hopf se remaria. Il assura sa femme sur la vie pour une somme de 100,000 francs. Elle, aussi tomba malade avec des symptômes suspects, aussi le médecin traitant ia fît admettre à l'hôpital. Le mari vint à plusieurs reprises voir la malade et chaque fois iî lui apportait des friandises. Mais comme après chaque visite reparaissaient les symptômes suspects, on analysa les friandises : elles contenaient de ï'ar-senic.. Alors Hopf fut arrêté. Il tenta vainement d'absorber du cyanure de potassium. Une perquisition opérée à son do-mi'cile fit découvrir un véritable laboratoire de poisons de toutes espèces. Le misérable alors avoya une partie de Ses erlîmes. Hopf avait pu se procurer des poisons en sa qualité .d'ancien droguiste. On trouva en outre, dans son laboratoire, des flacons avec des cultures très virulentes des bacilles du choléra, de la fièvre typhoïde et autres maladies infectieuses. L'instruc-tionétablit que la quantité était suffisante pour envoyer toute la population de Francfort au tombeau ! Hopf tenait ces cultures de bacilles d'un certain Kra.lik, de Vienne, dont la spécialité est de pourvoir la plupart des instituts scientifiques d'Europe. Le misérable voulait sans doute, à un moment donné, exterminer un .certain nombre de personnes. Ajoutons que Hopf est accusé d'avoir empoisonné deux de ses femmes et un de ses enfants. Il a commis trois tentatives d'em-noisonnement et on le soupçonne en outre d'avoir fait périr de maladie sa propre mère, un autre de ses enfants et, enfin, une personne en Angleterre. ôNGLETÊRRlg Accident d'autobus On mande de Londres au Journal : Un autobus loué par des ouvriers d'une teinturerie, ayant dérapé à la suite d'un freinage brusque, a versé. Vingt et un ouvriers ont été blessés. Sept sont dans un état grave. STALSE Le départ de M. Venizelos M. Venizelos a quitté Rome dimanche, à 1 h. 25 de l'après-midi pour Paris. La Tribuna et le Giomale d'italia disent que M. .Venizelos a reçu avantvde partir les représentants de la presse. Il leur a déclaré qu'il ne pouvait leur accorder aucune interview. Il a exprimé sa joie de l'accueil qu'il avait reçu en Italie. Le Giomale (Tltalia dit que sur une demande qui lui était adressée sur les résultats de son voyage à Rome, M. Venizelos lui répondit : « Il suffit de me regarder pour comprendne. Je pars de Rome vraiment satisfait et encouragé. J'espère réussir dans ma mission. Je ne peux n'en ajouter. » M. Venizelos fera un séjour à Paris de deux, jours, puis il ira à Londres. Dimanche prochain il reviendra à Paris pour y faire un plus long séjour. La grève maritime D'après les journaux de Rome, la grève maritime commencerait cette nuxt dans les divers ports italiens. La grève engloberait les équipages de plus de 100 navires appartenant à deux compagnies subventionnées, lesquels réclament l'adoption des règlement et contrat types déjà acceptés par une autre compagnie. RUSSIE Un emprunt de plus de 2 milliards de francs pour les chemins de fer Le conseil des ministres, sous la présidence de M. Kok,ovtzef, a fixé à 826 millions de roubles le montant, de l'emprunt auquel les principales compagnies do chemins de fer doivent recourir. Le conseil estime désirable que ces compagnies émettent à l'avenir leurs emprunts obligations garantis par le gouvernement; non pas d'une façon indépendante les uns des autres, ce qui. en raison de la con currence, exerce une influence défavorable sur les conditions de l'emprunt, mais sou^ forme d'emprunts communs à toute une série de compagnies. Les obligations à émeUre auront toute? une seule et même foirrne extérieure avec ia même date d'échéance des coupons, les mêmes délais d'amortissement et une numérotation comçiune. DANEMARK Mort du docteur Jacobsen . De Copenhague : Le Dr Pjiil. Cari Jacobsen, connu par ses libéra«jés, est mort dimanche après-midi, apri s une opération. Il était âgé de 72 ans. r l. Jacobsen étaii officier de ia Légion d'h'.nnesur, BULGARIE Le procès des anciens ministres bulgares On sait que M. Ghe'naùief va comparaître devant le tribunal d'Etat chargé de juger les anciens ministres stamboulovis-tes. M. Ghenadief a demandé lui-même qu'on réunisse au plus tôt ce tribunal. M. Georges Lorand indique, dans l'Express, les accusations foiTnulées contre ces anciens ministres. Voici ce qu'il dit : Les irrégularités reprochées aux anciens ministres ont été représentées par leurs ennemis comme constituant des actes de concussion. » Il y a eu des irrégularités, et elles étaient inévitables. » On ne pouvait porter au budget des fonds destiînés à acheter un pacha turc, à armer une bande d'insurgés macédoniens ou à faire entrer en contrebande des canons ou des obus qu'on avait dû commander secrètement à l'étranger. » Lè principal accusé, le général Savof, l'organisateur de la victoire bulgare, semble s'être suffisamment justifié à Kirk-Ki-iissé, à Lule-Burgas, à Boulaïr. » Et il est probable*^que malgré les haines tenaces et l'acharnement des partis bulgares, on n'eût? pas demandé miteux que de laisser tomber ces poursuites, mais M. Ghenadief notamment tenait à pouvoir sé laver complètement et publiquement de ce qui pouvait rester des accusations portées contre lui); Lien que l'on eût renoncé à l'accuser d'avoir tiré un profit personnel quelconque des irrégularités qu'il aurait permises pour favoiiser des amis politiques. « - . TUROtïîÈ Pour la uotk Le conseil général de Constantirtople a voté le principe d'une surtaxe pour la j flotte. Une avance sur les bons du trésor Le représentant d'un groupe financier1 français a vensé samedi quinze millions de francs coirune solde d'une avance de cent millions sur les bons diu Trésor. Le feu à bord d'un navire anglais à Salonique . De Saioniq.ue : Un inctsndie a éclaté à bord1 dm navire anglais Cramore, qui est ioi en déchargement. L'incendie s'est déclaré dans ia cale aux marchandises. ' On travaille activement à se rendre maître dai feu. Les dégâts sont importants. AFR5QUE Dans la Guinée portugaise Le gouvernement portugais a reçu un télégramme du gouverneur de la Guinée disant qu'au cours d'opérations militaires les indigènes, qui tuèrent dernièrement un officier et plusieurs soldats portugais, ont été battus, ont éprouvé des pertes énormes et se sont enfuis. Les Portugais ont eu sept morts et vingt-sept blessés. L'essor colonial en Afrique La Belgique au quatrième rang L'office Impérial allemand des colonies fait connaître les premières données fournies par les rapports de la mission de délimitation du Cameroun. Avec les acquisitions nouvelles du Congo, la colonie aura une superficie de 790,000 kilomètres carrés avec une approximation inférieure à 500 kilomètres carrés, ^ancienne colonie du Cameroun a augmenté d'une superficie de 295,000 kilomètres carréV Par cette acquisition, l'empire colonial allemand occupera désormais le troisième rang en Afrique. Il a supplanté la Belgique qui, avec sa colonie du Congo, avait une avance de 30.000 kilomètres carrés. La colonie allemande la plus vaste est encore toujours celle de l'Est africain avec 995,000 kilomètres carrés. Au second rang arrive celle du Sud-Ouest aJricain avec 835,500 kilomètres carrés. AFRÎOUS DU SUD LA GREVE DES CHEMINOTS Mobilisation des forces locales Une proclamation appelle sous les drapeaux toutes les forces de la défense locale. La mobilisation s'opère activement. Les grévistes demandent la démission du gouvernement Do Jolv.mnesburg : Les grévistes ont tejiu un meeting au cours duquel ils ont formulé la demande q.ue le gouvernement démissionne Immédiatement. Ils ont en outre prié le gouvernement impérial de ne pas permettre l'utilisation des troupes impé-riale^A Johannesburg L'ordre règne dans la ville. Dimanche matin un train-poste est parti dans la direction du Natal. Trois trains sont arrivés au Cap. On croit que des trains partiront pour le Cap et pour d'autres destinations, mais ils ne circuleront que pendant le jour. On attend plusieurs trains de charbon. Reprisa partielle du travail Du Cap : Une dépêche du directeur général des chemins de fer de Johannesburg annonce qu'une partie des membres du syndicat des cheminots désirent reprendre le travail. Quelques cheminots ont <Wjà re pris le travail. Le directeur croit qu'il serA possible de rétablir le service normal lundi IVÎEXSQUE Les insurgés sont en possession de tout le Mexique septentrional Une dépêche de PresidA) annonce que l'occupation d'Ojinaga a été suivie de l'évacuation de la ville par les fédéraux. Le général Mercada a franchi le fleuve et s'est rendu à un officier des Etats-Unis. Tous tes fédéraux ont essayé de se rendre aux Etats-Unis, mais, par suite de l'obscurité, 3 est impossible de dire ce que sont devenus la plupart d'entre eux. Les insurgea ont commencé à s'approcher de la ville au coucher du soleil. Les fédéraux n'avaient que cinquante charges de munitions. Voyant le massacre inévitable si la résistance se prolongeait", les chefs ont donné l'ordre d'abandonner la ville. Les insurgés sont ainsi en possession de tout le Mexique septentrional. Un emprunt Une dépêche de Mexico dît que le gouvernement a autorisé l'émission d'un emprunt de 12 millions de dollars à 6 p. c. qui sera incorporé dans la dette publique intérieure. Ces fonds serviraient à acheter une fabrique de conserves alimentaires et des munitions de guerre. CHJNE La dissolution du parlement Un décret ordonna la dissolution du parlement.te Mus nu îl faut s'attendre à de nouvelles tentatives en Albanie La, Nouvelle Presse Libre publie une interview prise à Trieste à des officiers turcs ayant participé à la tentative de Valona et quil laisse croiire que ce premier essai sera bientôt suivi d'autres plus sérieux. Les résultats de la visite de M. Venizelos à Rome On mande de Rome à l'Eclair : Les entrevues de M. Venizelos et du marquis di' San Giuliano auraient abouti à une entente sur la question de l'Albanie et des îles de la mer Èsée. ÂLlEiASiË Correspondance parlicvlière de i'ETOir.E belge Berlin, 9 janvier. NOTES BERLINOISES Il pleut des titres Le roi de Bavière vient de célébrer son soixante-neuvième anniversaire; et comme c'est le premier anniversaire qu'il f£te depuis qu'il a revêtu la dignité royale, le bon peuple de Bavière, dans son loyalisme battant neuf, a fait à son nouveau et sexagénaire souverain une fête charmante et * magnifique. Le souverain, pour ne pas demeurer en reste de courtoise générosité a fait tomber sur la tête de nombreuses personnes une grêle de titres, de décorations et de distinctions honorifiques. Le président du conseil, qui" était baron est devenu en une nuit le comte de Hertling. Récompense assez méritée pour l'homme qui a fait passer,. telle une muscade, la couronne royale de Bavière, des mains du roi fol, Otto, à celles, vénérables, de Ludwig. Le président du landtag, qui s'appelait M. von Orterer, est devenu une Excellence. Les nouveaux « Kommerzien-ràte», créés à l'occasion de la fête royale ne se comptent plus. Lorsque Les Muni-chois ont vu cette liste qui n'en finissait pas, ils n'ont pu s'empêcher de rire aux éclats. Heureusement pour eux, céda se passait à Munich et nop à Saverne, où il est défendu, comme chacun sait, de rire en certaines circonstances... Dans les familles nombreuses, cette grêle de titres a donné lien à des erreurs bien amusantes. Car en Bavière on donne du titre à. tous ceux qui en ont uni, et même, souvent à ceux à qui le ciel, dans sa clémence, a refusé les honneurs ; donc, dans les familles nombreuses, on a eu bien du mal à éviter, des gaffes, car les Bavarois considèrent comme une injure de n'être pas appelés par leur titre, et leur titre exact encore. Et alors, on entendit des examens comme celui-ci : — Minna, quel est donc le titre de mon oncle Gustave? — Il est secrétaire en* chef. — Non, depuis hier il est conseiller de chancellerie. Et ton beau-frère Joseph ? — Il est « registraturassistent ». — Gaffe ! Il est depuis ce matin secrétaire de chancellerie. Vous voyez d'ici le désespoir des parents dont les enfants donnent à leur bon oncle Louis (à héritage) un» titre inférieur à celui qu'il doit à ia bonté de Sa Majesté. Et ce respect des titres peut avoir des conséquences déplorables. Dans un des principaux cafés de Munich, un des clients, qui venait d'être titré, se plaignit au patron de ce que la serveuse eût négligé de l'appeler par son nouveau titre. Et la serveuse fut remerciée. Ceci D'est pas une blague. Julius Freund Julius Freund vient de mourir. Il y a à Berlin bien des gen-s qui pleurent en lui le créateur de l'humour berlinois et surtout le créateur de la revue berlinoise. Et c'était par surcroît un homme extrêmement spirituel, n avait écrit un nombre extraordinaire de pièces à spectacle et de revues et toujours avec un énorme succès. Il était Je fournisseur du Théâtre Métropole de Berlin, ce qui est quelque chose comme l'Olympia, de Paris ou la Scala de Bruxelles, en plus luxueux. Personne mieux que Freund ne savait tirer parti de quelques auteurs à numéros dont l'excellent Gîarnpetro- rnort récemment lui aussi, d'une figuration bien en chair et nombreuse et d'un orchestre prêt à toutes les fantaisies. Il savait qu'il ne faut pas grand'chose pour amuser les gens qui viennent dans un théâtre comme le Métropole à des fins généralement peu vertueuses ; et à ce public spécial (car il y a un «public spécial», tout comme il y a un « vagabondage spécial ») Freund distribuait sa petite marchandise, toujours avec bonne humeur et souvent avec esprit. Son nom sur l'affiche, c'était une soi rée d'amusiement certain, d'amusement sans fatigue et sans prétention, d'amusé ment simple et digestif. Et voiilà qu'il meurt à 50 ans. Le monde des théâtres est plus pauvre, aujourd'hui, d'un bien gentil garçon^. Strasbourg, 11 janvier. Le procès von Reutter et ses conséquences Notre correspondant de Strasbourg nous écrit : C'est l'acquittement sur toute la ligne. Les autorités militaires triomphent des autorités civiles. Le gouvernement a subi en la personne de ses représentants une défaite très sensible et il n'est pas douteux que son échec entraînera des surprises. Le sous-préfet Mahl a prétendu en effet, sous la foi du serment, avoir agi sur les ordres formels du ministre de l'intérieur et du Statthal-ter d'Alsace-Lorraine. Ce point sera élucidé par*un conseil de discipline convoqué à la demande de M. Mahl lui-même. Le gouvernement aura dès mardi prochain l'occasion de fournir des explications publiques. Il est en effet interpellé au parlement d'Alsace-Lorraine par les quatre groupes politiques qui lui demanderont « quelles mesures il a ordonnées pour sauvegarder le principe de l'autorité civile et quelles mesures il va prendre pour éviter à l'avenir toute emprise illégale de la part des autorités militaires ». La discussion sera orageuse à moins que, comme le dit M. Wetterlé dans son Nouvelliste, «nous nous trouvions devant les banquettes vides d'un* gouvernement qui. n'aura pas voulu subir l'affront de se voir publiquement désavoué ». Avant les. débats il n'eàfc pas sans intérêt de rappeler q.ue le chancelier de l'empire reconnut lui-même au reidhstag, le 4 décembre dernier, que 'la loé avait, été violée, et il s'était rendu à Donaujeschingen pour faire un rapport circonstancié à l'empereur. De son côté, le statthalter d'Alsace-Lorraine avait offert sa démission et celle de. tout son ministère pour le cas où le co-: lonel von Reutter ne serait pas. rappelé au devoir. L'empereur, après avoir entendu deux hauts fonctionnaires et le gêné-; ral von Deimling, avait ordonné le déplacement immédiat du régiment d'infanterie n° 99, envoyé en plein hiver dans les baraquements de Hagenau et de Bitche, et prescrit qu'on activât l'instruction du procès du coloraeA. Le conseil de guerre a prononcé. II a dfrnné raison au colonel et tort au gouvernement de Strasbourg. Maintenant se pose une question : ce Est-il admissible que, dans un corïflit de principe aussi sérieux entre le monde militaire et l'administration civilei un tribunal: exclusivement composé d'officiers, ait le pouvoir de décider souverainement ? Ne sera-t-il pas nécessaire, pour prévenir le retour de semblables incidents, de réformer la loi qui rèjle la compétence du conseil de .guerre? Que les tribunaux militaires puissent interpréter sans intervention étrangère», les lois et les ordonnances quand les prérogatives du pouvoir civil sont en jeu, voilà qui est excessif, puisque cela équivaut à l'établissement d'une véritable, dictature sous le couvert d'arrêts de justice. La question est d'une importance capitale. Le parlement d'Alsace-Lorraine l'envisagera sans doute sous un aspect pa.r-ticulariste, mais le reichstag tiendra certainement à l'examiner à un point de vue plus élevé et avec toute l'attention qu'elle comporte. Le proeâs von Reutter a montré clairement quel abîme sépare Le monde militaire du monde civil. C'est à combler cet abîme que les gouvernements et les représentations nationales devront s'atp-pliquer. Il faut que, dans un état moder-r,?e, le pouvoir militaire soit l'aide et non le chef du pouvoir civil pour assurer la juste observation des lois par tous et par chacun. LES INCIDENTS DE SAVERNE Commentaires Les journaux libéraux continuent à se demander ce qu'il faudra faire pour éviter le retour de conflits comme ceux qui se produisirent à Saverne. La Gazette de Francfort estime que par l'acquittement l'institution des conseils de guerre est à son tour mise en cause. C'est une anomalie dans un état constitutionnel moderne et il sgra du devoilr des partis libéraux de s'occuper de cette question. La Germania, organe du centre clérical, est aussi mécontente. A son avis, l'acquittement en droit comme en fait n'est pas fondé. La Morgen Post écrit : Nous déplorons*' cette victoire de l'esprit militariste. C'est un mal'qui frappe tout îe pays et aussi l'armée. La presse conservatrice, par contre, se féli'cite toujours âussi longuement et insiste surtout sur l'acquittement, qui éta'itt beaucoup moins prévu, du lieutenant von Forstner. L'impression en Alsace-Lorraine Le Journal d'Alsace-Lorraine écrit : L'indignation causée h Saverne par les jugements d'aujourd'hui a gagné dès , maintenant, tous, ceux qui, en Allemagne, ont gardé suffisamment de iibre examen pour juger dès à présent le militarisme et qui se rendent compte des graves dangers qu'il offre au point de vue de l'avenir de l'empire. 0 D'autre part, le Nouvelliste d'Alsace-Lorraine écrit que l'opinion publique n'a pas été s^rpr^e par la sentence du conseil de guerre. Voir plus loin nos Dernières KoîiveS5os d© 8a nuit. intérieur Le vrai point de vua La discussion de vendredi à la Chambre aurait gagné à être plus calme. Il s'agit de savoir si l'on inscrira dans la loi scolaire certaines mesures de contrôle qui n'ont rien de blessant pour qui que ce soit. Aussitôt ia majorité de se cabrer et <ie dire : Pourquoi cette méfiance? Vous suspectez d'honnêtes gens. Pour avoir le droit d'agir ainsi, il faut apporter des faits et des preuves. Citez des faits : apportez-nous des preuves... L'opposition a eu, selon nous, le tort de vouloir citer des faits. Lé contrôle est un droit et le devoir des députés est de le récLamer en toui èt pour tout Pour qu'un gouvernement repousse une mesure -Se contrôle, il faut de graves raisons ; il faut que la mesure constitue une gêne pour l'exercice du pouvoir exécutif ou prenne le caractère d'un véritable empiétement. En dehors de cela, nous ne voyons pas en quoi la suprême délicatesse qu'on est en droit d'attendre de ministres du P»oi peut se concilier avec un refus de contrôle. Un ministre devrait, à notre sens, être le premier à réclamer toute mesure de nature à établir aux yeux du pays avec quel soin jaloux, avec quelle prudence, avec quelle économie iî dispose de l'argent de tous. Car, il ne faut pas s'y tromper : ce contrôle-là n'est pas exercé, comme on pourrait le croire, par la Cour des comptes. Celle-ci ne juge que sur pièces et l'affirmation ministérielle doit lui suffire. Du moment qu'il n'y a pas d'irrégularité administrative, la Cour ne peut qu'approuver, rasais cette approbation ne signifie mri-lèment qu'on se trouve en présence"cle cre-dits dont il a été disposé à bon escient. Bref, nous en sommes à ce point que le ministre entend distribuer des subsides h des comités anonymes, subsides s'élevant à des millions. Ces subsides, d'après la loi, sont destinés à des instituteurs privés; mais aucune mesure n'est prise pour s'assurer qu'ils leur parviennent. ' Et s'ils s'égarent en route? Ils ne s'égareront pais, assure .le ministre. J'ai confiance d'ans les comités. Très bien ! Mais cette confiance, toute personnelle, peut tout au plus porter le ministre à ne prendre aucune précaution vis-à-vis d'eux pour ses offrandes personnelles. Elle ne lui permet pas d'agir ainsi lorsqu'il dispose du Trésor public. Et iî serait,, à notre sens, vraiment excessif de voir des ministre persister à ne pas vouloir saisir la nuance. Ceci soit dit sans la moindre adhésion au principe de l'article qui*, en fixant un minimum pour les instituteurs des écoles adoptables, s'arroge le droit de fixer un minimum de salaire dans des entreprises privées. Nous ne tarderons pas à voir les conséquences qui naîtront de l'applicatïon de ce principe nouveau qui constitue, à nos yeux, un tel danger que tous les esprits clairvoyants, pratiquants ou non pratiquants, devraient le repousser unanimement.La fixation légale du minftnum de salaire n'a été admltee jusqu'à présent crue dans.les entreprises de travaux publics.Or. vendredi encore, le ministre et le rapporteur ont été d'accord pour affirmer qu'il ne peut être question d'imposer à l'ensei* gnement libre des litens qui le transformeraient en «ervice public. Ls écoles libres doivent rester — telle est du moins la thèse des défenseurs du projet — malgré les subsides de l'Etat, de^ entreprises privées. Nous demandons alors comment le gouvernement explique quil fasse intervenir ces écoles privées dans une loi qui, d'après la Constitution, ne peut s'occuper que des écoles publiques, puisqu'elle règle l'enseignement primaire comme service public.Et nous demandons aussi de quel droit le gouvernement se permet de fixer le salaire du personnel attaché1 à des entreprises qu'il proclame des entreprises privées. Oh ! nous connaissons la réponse. On fait remarquer que la loi ne contient aucune injonction; elle se borne, dit-on, à subordonner l'octroi du subside au payement d'un salaire minimum. C'est peut-être très habile ; ce n'est pas très droit ; c'est un détour pour arriver .à fatfre ce qu'on ne peut pas faire directement C'est un procédé pour consciences faciles, une subtilité, une ruse. Un parti, quel qu'il soit, devrait toujours avoir la coquetterie d'agir avec droiture. Ea faveur flss ïstits commerçants Une intéresante proposition de loi Cette proposition a été déposée , à la Chambre par MM. Louis Franck, A. Me-chelynck, G. Masson, M. Lemonnier, A. Mon ville et Ed. Peclier. Elle a pour but d'apporter à la petite bourgeoisie industrielle et commerçante un soulagement dans la crise qu'elle traverse par suite de la lourde concurrence des grandes entreprises capitalistes et du développement de L'association et de la. coopération. Plein de spllicitude — en paroles — pour La petite bourgeoisie, le parti au pouvoir ç'est montré peu disposé à agir. A part lo bout de loi sur les intérêts moratoires, on cherche en vain les mesures vraiment efficaces qui ont été prises. A [juoi peuvent servir, en effet, les institua Lions fondées dans le but de faire des'a vannes de fonds aux petits néeroHants et mx petits industriels sans l'amélioration

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