L'étoile belge

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s.n. 1914, 18 April. L'étoile belge. Konsultiert 06 Juli 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/rb6vx07j5t/
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norm-», Ie 17. S -ó rente,14 ü M*-$e pnes24h., ö1) de midi im ham.absol.) 4tt 12«ö ?Ó pour Ie 18 at>r& Lune: Jever, SJti/40 coucher. 11 h. f> Vent S.-E. modéré; beftu. Samedi 18 avri! 1914 r4fctmwmi PRIX DE L'ABONNEMENT?^ POUR BRUXELLES : ün an : 19 fr.;6mois, fr. 6.5©; 3 mois, fr. 3.5Ö POUR LA PROVINCE : Uu an : ie fr.; 6 mois, fr. 8.5©; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 a 16 h. «« province il svfflt de remettre leprix de V abonnement au- facteur Edition G France, Angleterre, Allemagne et tous pays de 1'Union post.ale. Hollande, 7 fr. — Graiiu^lJuehé, 9fr. 6fr. • parfrimestre payable d'avance mandat-poste 65e &WOL1QL&&. i~ 3V 108 numero ANVON.CES : 45 e*'3la li?ne: rnJniti'i'Ti 4 li^nea, fr. 1.60. Les annon '.es rem'sis avant 2. he ires a l'OiFice de Pablicité, 36, rue Neuve parais3eno Ie so ir inè.ae. Baromètre du 18 avrit 5 heares n»it, a Sla.. Temper, moy»» Maximum dö la | Minimam de ia Baromèt.. Ie 17, Quantité d'eau de 8 a S h^-\ Observations Temperature, Baromètre, Bumidité(IO<)= Vent dorniaan Dtolin. map. Ephémérides Soleil: lever. 4 h. 43 toucher, I8h.4i Previsions de l'Insticut mé orologique Service des malles ©steude-llonvres Etat de la mer, Ie 18, a 4 heures: peu agitée La grève des chauffeurs berlinois D'après les chiffres établis par le syndicat des propriétaires d'aute rtaxis^ la grèye des chauffeurs k ^Berlin a augmenté aujourd'hui. Il y a actuellement environ de 1,100 ó, 1,200, chauffeurs qui sont en grève. Ils sönt répartis entre 275 entreprises. En réalité, dans les rues de Berlin on ne remarque rien de la ga^yePJÈlle se fait seulement sentir'aux statiojmements des auto-taxis, oü -l-'on ne v-oii aucune voit.ure. aimgleteAre Encore un crime des suffragettes A .Yarmouth," la jëteè Britannia et TeCasino qui s'y trouvlit ont été complètement détruits vendredi matiai, de bonne heure, par un Incendie- Ltes dégèts sont évalués k 15,000 iivres sterling; Une carte p-ostale ramassée sur la plage, PAYS-BAS Retour du prince Henri Le prince consort "des Pays-Bas, après avoir suti avec snecè-s une cure è. la clinique du proiesseur Friedlander, a Hohemark. a quitté*eette clinique vendiiedi pour retoumer è. La Have. . ITALIË Ge que la Triplice vaut a l'ltalie A propos de i'entreVue d'Abb'azia,"'le Secolo, examdnant les result-ats . de la politique de la Triple Alliance, écrit : « Nous avons perdu ramitië;a;è*^;France, justement frofssee par le renouvellement anticipé de la Tripie Alliance avec adjonction, a ce qu-on assume, de nöuveaux engagements de notre pait au detriment de noire voisine. Nous verrons comment notre activité finailcière et; comnierciale, d'une part, et notre action coloniale en Tripolitaine, d'autre -'part,-.seront 'avantagéès' de ce changement' dans nos rapports. Nous avons perdu la ti'aditionnelle amitié de 1'Angleterre, quinous voit avec defiance et irritation faire.Ie jeu de-sa grande rivale dans ia .Méditerranée, et qui óprouve un ressentiment de nptre désir de mettre le pied en Asie'Mineure,-et cela justement dans la region déja soumise a son influence. Nous avons" perdu 1'amitié des peuples lalkaniques,-de la Serbie et du Montenegro d'abord, -de la Grèce.ensuite, et maintenant probablement aussi de la Rouraanie. • » Le Secolo estinie que Tactii' ne compense pas ce passif. L'Allemagne -cher-che è, s'exppser; le moins" possible, ayam seulement pour but de detacher TI talie de la France et de. 'ïvAn-gieterre. Quant a I'Autriche, son antagonisme h'est pas •sei]lemerit . tüïütéS ^ TAiluiijique et dans les |Baikans,/p.uisque aussitótque l'ltalie cher- -che une action économiqüe et-coloniale en JAsie ■ iviineurfev- l'Autrich^V..vienj-- se mettre méfiante a ses cotés. 2^é A UTRICHE-HONQRIB L'entrevue d'Abbazia Les conversations d'Abbazia semblent, d'après{}ès jöurnatix aui-richiens, prendre une tournure favorable.. -Le correspiOiTidan-t sjpéöiad Me la Veue Freie- Presse k Abbazia^croit pouvoir démentir 1'existence d'un traite méditerranéen de la Trijpliee. L'accord de l'ltalie avec ,1a /France, et l'Angletei*re de 1902, qui subsist© encore, n'empêche cependant pas l'ltalie de soutenir 1-Autriche-Hongrie dans ;ses efforts. pour obtenir une zone économiqüe e-n Aaie-Miitièure-. Un .traite spécial dans ce but est Snutüe. Les hommes d'Etat italieiis, ajoute le correspondant, sont persuades que les puissances de la Triplice n'ont rien è, craindre de -FAngleterre dans la "eonquête purement économiqüe de la Méditérranée oriëntale. Le Neue Tageblatt s'e-xprime dans le même sens et ajoute .que l'ltalie est assur.ée de l'appui de l'Autriche-Hongrie dans la question dii Dodecanese. Les mihieux italiens sont de plus én plus persuades que le prochaim. danger baikanique proviendra du raffermisfeement de l'idée de la Grande Serbie, idee-qu'il serait bon' d'enrayer a temps. Le correspondant spécial de la Gazette de Voss k Abbazia télégraphie que les deux ministres ont continue les pourparlers jeudi 3usque prés.de ininuit. • Ges pourparlers sont si avances que le communiqué ofticiel sera publié incessamment. Il sera concu en termes satisfaisants sous tous les rapports et dans un esprit de calme et de paix. Il va sans dire que les vceux nationaux ■ des Italiens d'Autriche ont fait l'objet d'une discussion spéciale entre les deux hommes d'Etat. Cependant cette discussion n'a-'pas eu lieu dans une forme officielle. Le marquis di San Giuliano a montré au comte de Berchtold que l'opinion publique en Italië est.dévouée jaTa Triplice, mais attend instamment que les' veeüx justifies des Italiens d'Autriche soient exaücés. Le comte-de.Berchtoldi'ssssüra que personne ne serait plus heurèux que lui de voir la question de 1'UnfveVsité définitivementréglée et les Italiens d'Autriche entièrement satisfaits. •Le communiqué étahlira que dans les questions intern ationalessil exist e entre l'ltalie et I'Autriche un accord ferme, indubitable et clair. Finances Le ministre 'Commuufdes finances a cédé k un consortium de banques de Berlin une tranche de 60 mil&ons de couronnes représentant la part afférente a 1914 de l'emprunt de 4.00. millions de couronnes qui sera affecté k completer et è, transformer leréseau des chemins de fer bosniaques et k divers autres travaux publics. Get em-prunt,- amortissable en 60 ans, est du type 5 p. c. Il est pris au cours net de 96. En, raison des im(p or tantes emissions autrichiennes et hongroir^?s, il a été impossible de placer, è. un cours favorable la tranche.actuelle sous forme de titres a 4 1/2. Il est fort probabie què, pour les autres tranches de c.efe ernpfeimt, le ministre commun des finances;Eutiksera aussi les services de ce même^iiènsortium. RUSSIE Anniversaire — Incidents n*» Eie gouvernement et la Douma ?.0^.?ue ,d€ ,.noI?Fe^xfméricains par-* De oharmantes et gracieuses personnes, même, auraient des.'raisons de tenir ~k ce vieU usage de slhabiHer.- Que serait-ce done des autres! Je sais bien que M.'.Èstëve attribue précisément au vêtement cette deformation. Mais ü y aurait une inquiétante période de transition..>j§Z?& . Il est peut-être,superflu, d'ailleurs,' de dis'outerce projet qui ne semble pas ajppelé k une prompte realisation, quels qii«puissent être les avantages du bain'de iumière. permanent. . IX atteste seulement le zèle héroïque, puisqu'il a toutes les audaces, de ceux qui voudraient transformer les humains en athletes... Paul Ginistï. WOS§DiBFfilOHB3 Services spéciaux de l'ÉTOILE BELGE A l'occasion de ranniversaire des incidents de la Lena Goldfieids, les ouvriers ont ten té de faire des: uémorastratio-ns dans la rue'Newski, a SatÊnt-Péèërsbourg', et k d'autres endroits della vülé, mais"la po- 'ïï'.y a quelque ternps Ie publiciste réaetipnnaire bien connu, Ie prince Mestchersky, publia dans son journal qui,par une ét-range ironie,- s'appelle « Ie citoVeh-» (Grajdanine), un article préconisant 1'emploi par le gouyernement d'une tactique nouvelle vis-a-vis de ladouma : il n'est nullement besoin d'attaquer ia douma de front; sans coup "d'Etat, sans revolution on peut progressivement réduire les deputes a une impuissance complete, en paraiysant chacune de leurs initiatives, en abaissant leur autorité et leur prestige devant lesélecteurs, en habituant la douma k n'être plus qu'une institution administrative,un rouage de la machine bureaucrafique./, Get article produisit un certain effet, mais on n'y attacha pas grande importance pour tan t acar le prince Mestchersky est connu pour un esprit quelque peu paradoxal. Il faut croire pourtant que les conseils du prince Mestchersky ont été écoutés cette fois-ci. Son crédit a la cour ne s'estil. pas d'ailleurs rétabli ces derniers mois, après une assez longue périodè'oü il avait été tenu tout a fait a l'écart ? Il faut le croire, car, ctepuis quelques semaines M. Goremykine et ses collègues exécutent fidèlement le programme idu prince Mestchersky. Il né se passe presque pas de jours sans que, sous une forme ou sous une autre, atteinte soit portee aux droits et a la dignité de la douma. Ce sont parfois des coups d'épingle, mais, a la longue, ils irritent et blessent profondément les jfléputés^^ Pour commencer, M. Goremykine, en répohse a une interpellation de la douma, écriyit au président,,M. Rodzianko, u'en sa qualité de président du conseil les ministres il ne se considérait pas tomme oblige de répondre aux interpellations, et que belles-ci devaient être [^/D-BPétS paj^gpn segment a J'un queltonque des ministres. La loi dit, en effet, pfifötoivëht présenter leurs explications Ia douma tous les fonctionnaires souiis'au sénat, done les ministres ; mais président du conseil des ministres, n'ayant pas de portefeuille, n'est pas soumis au sénat et ne peut done être interpellé par la douma. Ge sophisme fut vivement combattu par tous les juristes de la douma ; le président de celle-ci prótesta, mais en vain : Al Goremykine ne parut pas. Quelques jours plus tard, autre surpHse : M . Rodzianko recoit une lettre du ministre de l'intérieur, M. Mavlakof, qui hri.demande de lui faire parvenir régulièrement .ie compte-rendu sténographique des séances, soi-disant afin que Ie département de la presse puisse verifier si les journaux relatent exactement )es débats de la douma. On comprend bien que ce ne sont pas les. journaux, mais bien le président de la-douma luimêfne que M. Mavlakof s'apprête a censurer : en effet, les FRANCE L'assassinat de M. Calmette , ï*5' j*uge d'instruction a entendu vendrefli->M. Glaser, rédacteur au Figaro, qui avait été chargé par M. Calmette de trouver un graveur peur le cliché dévant servir a la piublication de. la lettre « Ton Jp ». M. Calmette avait tènu è. ce que les par- k! non'P°iiti(Iu«s de 'la lettre fussent cacnées -söignöüse-ment pour que pe-rsonne même le graveur n'en eut conmaissancs. Le jüge d'mstruction confro-nta ensuite < ^u,e,ydaji avec M. Philippeau. Gehiici confirma ses précédentes declarations au srujet de ce qu'il dit avoir. Mme Gueydan paria a .son tour et démjeaititi Catégbriquement M. Phlippeau. . Elle affirnia qu'eiLle n'avait jamais pris le NordSud et qu'elle n'aurait jamais parlé de choses aussr graves en' pxublic et de facoTi a pouvoir être entendue. M. Phi'lippeau a cependant- declare qu'il étaitcertain de ce au'il avait avance. Il affirme que Mme Gueydan, était bien la femme qu'il avait entendue et dont il reconnaiissait la voix, llaanimation et les intonations. ; — -Mais c'est faux, c'est faux, rópliqua Mme Gueydan. Et pnais en voïla assez de cette coniédie. Execution capitale Prigeont, qui assassina son contremaïtre pour le voler, a été execute v'endredi, a '4 h. 35 wx matin, è, Versailles. Prigeont déclara. a son avocat .qu'il y a vingt ans, on iui avait prédifc ce qui arrive. Tres calme, il a ;assisté è, une cérémonie religieuse, puis il marcha ala guillotine. avec uut grand courage. Aucune manifestation ne se'produisit. Atterrissant en Al&jmagne, il s'en vole aussitót... Jeudi après-midi, a- atterri sur le territoire aliemand. a Rezonville, un bipian francais monté 'par un officier et un passager. Après que Tofficier eüt appris par des habitants qu'il se trooivait sur le territoifl-e allemand, .al s'envola &. nouveau par dessus la'frontier e et atterrit prés de Saiöt-Marcei. lil comptes rendus sténographiques sont verities et signés par le président; ie ministère de l'intérieur qui a ses fonctionnaires a la douma ve.ut tenter la mise sous tutelle de M. Rodzianko et faire admettre petit a petit le principe que la stenographic des débats dolt recevoir, avant d'etre publiée, le visa de la consure ! A citer encore le cas de cette loi dont la redaction, adoptée par la douma, fut ensuite corrigée et modiliée avant sa publication par le ministère de 'la guerre. La protestation de la douma adressée au procureur-général du sénat resta sans aucun effet. A la veille enfin de leurs vacances de PaquéSjles deputes ont en ten du le baron Taube, adjoint du ministre de ^instruction publique, développer une theorie qui met a néant, si elle est acceptée, l'initiative legislative de la douma. Il s'agissait d'un crédit de 10,000 roubles destine a la fohdation d'un lycée de jeunes filles dans une ville de province. Ce projet avait été élaboré par la commission de l'enseignement de la douma etne devait, semble-t-il, rencontrer nulle opposition. Mais le baron Taube déclara que la question ayant déja été soulevée il y a deux ans, le gouvernement s'était dès lors chargé de l'élaboration du proj t et que, par conséquent, la douma devait attendre les propositions du gouvernement. D'après cette theorie done, il suffit qu'un ministre annonce que le gouvernement prend sur lui d'éiaborer tel ou tel projet de loi, pour que la douma ne pouvant plus s'en occuper attende indéfiniment qu'il plaise au ministre de lui soumettre ses propositions. Or, comme aucun délai n'est indiqué par Ia loi, les ministres ontainsi le Un depute remarqua plaisamraentque si • demain les social-istes proposaient d'instituerle régime républicain en Russie, le gouvernement n'aurait simplement, d'après cette theorie extraordinaire, qu'a declarer qu'il prend sur lui d'étudier la question et d'éiaborer un projet de loi conforme, pour en empêcher la realisation. A toutes ces objections, M. de Taube répondit qu'il fallait avoir confiance dans le gouvernement,, qui n'abuserait certainement pas de son droit. Cette explication produisit peu d'effet sur la douma qui, a la presque unanimité, adopta le projet de la commission. Il est d'ailleurs certain que ce projet ne sera pas approuvé par Tempereur, pour les . motifs développés par le baron Taube, qui parlait en cette occasion au nom du gouvernement. Non seulement les illusions que créa pour un moment la nomination de M. Goremykine se sont évanouies, mais on se prend déja-'a regretter et Stolypine et le comte Kokovtjof. c Le buste de Guillaume IX Le Temps a interviewé M. Thouny, secrétaire general de la Sociéfcé des Artistes frangais. au sujet de l'incident du buste de Guillaume II qu'un sculpteur allemand présentait pour le pro chain Salon. M. Thouny déclara qu'il appartient au comité de la société d'apprécier Topportunité de Texposition de toute oeuvre de nature k provoquer des manifestations quelconques. Les decisions prises par le président du comité.sont definitives. Le buste de Guillaume II ne sera done,pas exposé au Salon. Un ami de Bonnot Le crime de Montchenot Une expedition ratée a Bruxelles Robert-Gaetan Quenardel, le bandit qui tua dans la forêt de Montchenot l'encaisseur Patü Labbé et qui avait declare avoir des declarations intéressantes è, faire, a été.conduit vendredi devant le procureur dé la République de Reims. Quenardel a fait un récit détaillé du crime de Montchenot a la participation Son récit fut interessant lorsqu'il rappela que voulant irniter Bonnot et Garnier, dont il était i'ami, sinon le complice, il avait résolu avec ses deux compagnons de tuer un encaisseur & Meaux. Quenardel, Berthet et Roubinne s'emparèrent d'un taxi-auto è, Paris et se rendirent a Meaux, en mai 1912. Les trois bandits vinrent ensuite a. Reims oü ils tuèrent le malheureux Labbé a coups de revolver. Ils regagnèrent ensuite Paris. Trois jours après ce crime, le 20 mai 1912, le trio se rendit a, Bruxelles pour tenter de voler un diamant de. 10,000 francs qui se trouyait a l'étalage d'une bijouterie située dans le quartier de Sainte-Gudulê. lis réussirent è. voler une automobile. Quenardel devait défoncer la vitrine a coups de martëaii, s'emparer du diamant et remonter aussitót dans l'automobile pendant que les deux autres tireraient des coups de revolver sur les personnes qui se seraient opposées a leur fuite. Au dernier.moment, Quenardel eut peur. Les bandits abandon- nèrent l'automobile dans une rue voisine et. prirent aussitót le train pour Paris. Au codrs de ses aveux, le forcat Quenardel a encore declare qu'il avait decide de faire bande a part avec Berthet et Roubinne parce que Bonnot et Garnier étaiènt tellement rapaces qu'ils.conservaient pour. eufc;seuls ie plus clair du butin des expeditions faitès en comraun. Sans préciser les operations qu'il fit avec les deux bandits, Quenardel a dit avoir pris part è, un nombre important de cambriolages commis dans Ja banlieue parisienne. ALLEMAGNE A Corfou Le chancelier de rempire, M. de Bethmann-Holweg a. rendu vendredi aprèsmidi, a Corfou même, la visite que M. Venizelos lui avait faite jeudi. M. von Jagow et son successeur Les JI012TS de M. von Jagow, secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, sont comptes. Toiwt porte è, oroire qu'il quittera son poste a la fin du mais prochain, quaind |ie reichstjag aura pris ses vacances. v-M'. von Jagow, sur qui se foindaient tant d'espérances, s'est révélé comme un.chef de [service iiüsuffisant. Il' est tres .peu orateur p#lejnen'taiire 'et ïl manirfue d/esprit de deéfsjsoin. Heureusemont pour lui que le veritable chef de la politique étrangère est le cliancelier. Sans eet a.ppui, il aurait déja été débarqué. Sou successeur semble devoir être M. Mumm vón'' SchwaraenstJein, qui fut le. successeur a Pékin du baron von Kette- 3;er, . assassrné Jpar les Boxers. M. von Schwarzenstein rendit de signalés services, a. sön pays dans ce poste, mais ïl se fit bijen tot mettre en djaponibiilité pour raisons de santé. Sa visite a Corfou, sur une. inviiation spéciale de 1'emperedr, indiqué qu'il est pret a rentrer dans le service actif. Les deux « trésors de guerre » La conunission parlementaire chargée de contröler le trésor de guerre conserve dans la « Tour Jules », k Spandau, vient de fouinir au gouvernement son rapport, constatant que les 150 millions de francs en or mis en réserve pour les premiers besoiiis d'une mobilisation sont toujours' intacts. . Personne n'en avait douté, mais il est bon que ce soit dit de temps en' temps. La « Tour Jules » se dresse dans la citadel-Ie de Spandau, . suil un terre-plein. entouré d'un fossé, et il y a un poste en arme» a proximité. Trois lourdes portes en fer y donnent acces et, pour' ouvrir ces portes, la presence de trois personnes munies de clés différenies' est nécessaire. t> Q.uelqai^.föhiffres. sur ie.trésor seront de |cü;constan;ee.' Il se compose de 50 millions |én:oivde pieces cfe 10 mark et de 100.millions en pieces de 20;mark". 'Ces pieces.sont dans des sacs renfermés dans 1 :20Ö caisses clouéeSjVissées et scellées renfermant chacune 100,000 mark. Posées Tune sur Tautre, les pieces atteindraient une hauteur de 10,000 inètres. Posées a plat, l'une a la Les autorités militair es ont trouvé que le trésor de 150 millions de francs serait absorbé dès les premiers jours de la mobilisation. Aussi, l'aii dernier, ïe! reichstag at-il decide la constitution d'un nouveau;, trésor1de guerre de 300 millions de francs qui sera obtenu par le retrait de 240 millions de mark de la circulation et leur remplacement par des bons provisoires remboursés peu a peu. Le nouveau trésor1sera place, dans des caveaux spécialemen-t aménagés a la Reichsbank, a Berlin. Accident de chemin de fer La direction des chemins de fer de Munich annonce que le train express de' marchandises 173?'a déraillé entre Steihach et Ermet2iho«fen, .sur la ligne de Trouchtlingen a Wurzbourg. La loco|motive| et environ dix wagons sont sortis des rails. Comme le train express de marchandises 1752 arrivait au mêmè moment eii sens inverse, sur l'autre voie, la locomotive et égalament dix wagons déraü'lèrent aussi. Les deux mécaniciens et un chauffeur furent ébouülantés et deux condaïcteurs legèrement blessés. L'autre chauffeur resta pris sous la machine. Il est probabJement mort. Les deux valles sont obstruéies. Les dég&ts maté riels sont importants. La cause de 1'accident nest pas encore établie. Le 99eretourne è Saverne On vienit d'a.pprendre au camp de manoeuvres d'Oberhof en que le 99° regiment d'infantêrie rentrera samedi aprs-midi k Saverne, après une absenc-e de plüsieurs mois." Le depart du statthalter On apprend de bonne source a Strasbourg que le. depart du comte' de Wedel, statthalter d'AlsaceLorraine, est définitivement fixé au 25 avril. On s'étonne de la date de ce depart, l'empereur devant passer en Alsace-Lorraine au commenpement du mois de mai. Une sentinelle s'enfuit avec armes et bagages Vendredi, a 2 h. 20 de l'apre's-midi, la sentinelle de poste, a la poudrièr© du 22° d"ilntfariferie, k Gleiwitz, a pris la fuite avec armes et bagages. Quatre compagnies ont été lancées è, sa j poursuite, mais sont rentrees sans l'avoir | atteinte. On: croit que cette fugue aurait été provo quée par des espions russes. Les dangers du kodak Trois tourist es francais qui. dimanche, dans la zone militaire de"Neu Brissac, | avaient pris des vues photographiques, ont été appréhendés par un sous-officier. Les plaques 'furent confisquées et les trois personnes- conduites k la prison: de Colmar. Selon toutes apparences, rincident n'a aucune importance et on presume que lés trois touristes, donf l'un est de Saiint-Etienne et les deux autres de Paris, seront sous peu mis en liberté. De Colmar : Le parquet de Cohnar a fait vendredi matin une descente sur les lieux pü oht été arrêtés trois touristes francais. Leur ar resta* Ceux-ci Tont accompagné. tion a été maintenue. lice a immédiatement répiumé ces tentatives. Les quartiers ouvrie-rs sont calmes." Aucun exces n'a été constaté. TURQUIE Deux nouvelles lignes de chemin de Ier J'apprends que le gouvernement ottoman a decide la construction d'une nouvelle ligne de chemin de fer dëstinée a relier le.plus directement possible les Dar■danelles■. a Constantinople, Cette ligne, qui aura une grande importanee-au point de vue stratégique, passera par Bigha et Brousse, oü elle se raccordera a la^igne Bi-ousse-Mondanaa, puis poursuivra sur Ismid, oü elle rencontrera le chemin -de f&r d'Anatolie. En cas d'attaque des forts des Dardanelles, situés sur la cöte asiatique, attaque que la Turquie eut a redouter lors dé la seconde période de la guerre balkanique, les autorités militaires d'oivent être a même de concentrer aussi rapadement que possible des forces suffisantes au sud des Dardanelles et la possibilité des transports redatrVefcnent favorables par mier, n'énlève rien a Ia nécessité d'une voie de communication terrestr.e qüi serait tres rapide. Au point de vue économiqüe, la valeur de cette nouvelle ligne tient a la penetration des vilayets de Bigha et de Brousse, et dans la jonction de cette -der-nière ville au réseau ferré. d'Anatolie. En outre, une autre ligne qui sera construite prochairiement, est située dans ce qui resté è, la Turquie de son territoire en Europe et devra assurer la communication entre Constantinople et Gallipoli. Les localités de Rodosto, TchataJdja, Bulaïf, Gallipoli et Maïdos former ont è l'avenir des centres militaires importants, oü seront rassemblées les troupes que la Turquie conservera ,en_ Europe. On sait que la ligne des chemins de fer orientaux qui part de Constantinople, dessert déja Tchataldja et Tchorlou; la nouvelle voie -ferrée. s'embranchera a Mouratli et continuera vers la mer de Marmara, qu'elle longera en» passant par Bouilaïr, Gallipoli et Maïdos. La régie des tabacs Un iradé prolongeant de quinze ans la concession de la régie des tabacs ottomans a été signé vendredi. L'émigration des Grecs de Thrace En répcvüse aux nouvelles venant d'Athènes relativement a l'émigration des Grecs de la Thtace, le Tani'n et d'autres journaux de' Constantinople déclarent que l'émigratieaa a été provoquée par des agents Grecs. Lk; rpatriarchë cecuménique s'est rendu arïprès du ministre de l'intérieur et des cultes et lui a demandé de prendre les mesures .nécessaires pour arrêter cette emigration.' Le ministre de l'intérieur a ordonné ünmédiatement qu'un inspectear civil se rende sur les lieux pour,examiner ^affaire.'- ei '■;jf'.tinir les. ■ foiictioiïnaires . ottomans ; q:ui f avprisëraient l'émigration des Grecs. È||i^es^:£a:siÖSïió^ da£s*'-Thraee Türq.ue 's'aggrave'. ifia'igré.' 'les . promesses données' officiellement. Chaque jour de nombreux chrétiêns quit-tent le pays et s'embarquent a: -.Tyrolon. 'Le -patriarcat a protesté auprès. de la Porie.-'-2Ü. Smyrne,. l'avocat .grec Argyropoulos a. regu l'órdre de quitter la ville dans les vingt-quatre heures aihsi que le docteur Pralsof et M. Savolis',V:n"0,table négociant grec. Une zone franche a Salonique Le gouvernement, grec a decide d'établir ó.".Salonique une zone franche pour le commerce de toutes les nations. MONTENEGRO Dans les territoires annexes Le general Martinovitch s'est rendu k Tuzi et a convoqué les chefs des tribus Hoti et. Gruda. Les chefs, sauf une petite minorité, se rendirent a cette invitation. Le general Martinovitch les invita a se sou- :znettre }leur promettant l'amnistie et la reconnaissance pour eux et pour leurs su- ; jets de droits dont jouissent les sujets monténégnins. - Si, au contraire, ils ne vou- ;.laie.nt pas se soumettre, il leur promettait une punition exemplaire. Les chefs de ces tribus se -. soumarent . .et assurèrent le gé-' néral Martinovitch de leur loyalisme. Aussitót après les troupes monténégrines, qui avaientété envoyées a Tuzi, se mireht en demeure d'occuper tous les territoires de ces deux tribus que la conférence de Londres a reconnus au Montenegro. ETATS-UNIS Attentat contre le maire de New-York Uh coup de feu a été tiré. vendredi après-midi, contre le maire de New-York, M. Mitchell, tout pres de l'hötel de ville. La balie ne l'a pas attejn*t,smais elle a frappe k la machoire l'avocat de la municipailité qui se trouvait aux -cotés du maire. L'auteur de l'-attent.at a été arrêté. C'est un vieillard. On le croit-déséquilibré. Il a refuse de répondre aux questions qui lui ont été posées. Certains sont d'avis que eet attentat était dirigé contre le commissaire de police, M. Woods, qui se trouvait aussi avec le maire. Un detective, qui servait de chauffeur au maire, -s'est jeté sur l'auteur de l'attentat atemps.pour l'empêcheir de tirer un nouveau coup de feu et le maitriser. Il a saisi sur lui un revolver du calibre'38 et a trouvé dans ses poches deux lettoes k l'adresse du maire. On sunpose que eet individu se nom-me David Rose, car on a trouvé ce nom inscrit:sur ses vêtements. Violent incendie — Quatorze morts Un:grand incendie a détruit vendredi matin, k New-York, une maison comportant plusieurs appartements. II y a quatorze morts et de nombreux blesses. Une partie de la maison incendiée vendredi matin était occupée par une pension d'artistes. Dix cadavres ont été retrouvés. Six étaient carbonises jusqu'a rendre impos'sible' toute identification. Le feu prit naissance dans le sous-sol- et se propagea rapidement par l'escalier. LlmimeuHIe ne possédait aucun moyen de secours. Les pompiers ont opéré de nombreux sauvetages. Un homme qui allait être précipité dans le vide, l'échel.le sur.laquelle il se trouvait venant de se rompre, le capitaine Smith, suspendu par les pieds a une fenêtre, l'a saisi et maintenu. CANADA Le pape d'abord, le roi après... Sir Cameron, lieutenant gouverneur du Manitoba, le maire de Winnipeg, ainsi que d'autres personnalités canadiennes, ont re- fuse d'assister jeudi soir, a Winnipeg, k uii' grand banquet catholique oü le nom du pape devait précéder celui du roi George sur la liste des toasts. L'archevêque, Mgr Langevin, interviewé k ce sujet, a dit : « Je suis loyal au roi, mais le pape vient avant. -» L'incident a provoqué de 'nombreuses protestations; pour aplanir la difficulté, l'hvmne national a été chanté d'abord, puis le toast au pape a été porté.. Le toast au roi a été supprimé. Au cours du banquet, l'archevêque a dé'claré' que le loyalisme des catholiques'al'égard du roi George ne le cédait en rien k celui de quiconque, d'autant plus. que leroi a supprimé.dans le serment du couronnementlesrparoles.insultantes pour la religion catholique.i$!S Mgr Fallon, de Londres, qui était l'orateur principal, a dit que ceux qui désiraient donner aux catholiques une lecon de loyalisme venaient -un peu tard, surtoüt 5! un moment oü un protestant acharné, sir Edward Carson, semblait con du ire 1'empire - a une .'ruirie irrémédiabk. MEX1QUE Le conflit avec les Etats-Unis La question du salüt aux navires De Washington : Dans les milieux officiels on fait ressortir que le vice-amiral Mayo ayant demandé le salut, « qui sera rendu par ce navire », cela regie toutes les questions relatives a la reconnaissance des 'excuses de la part du general Huerta. L'expression cc ce navire » s'applique soit a la canonnière Delphin, soit au vaisseauami-ral. Les ordres donnés a plusieurs regiments d'infantêrie de marine de San Diego d'avoir a se tenir prêts a partLr pour le Mexique, ont été contremandés. M. Bryan a dit k M. Wilson que les négociations etaient en bonne voie quoique non encore tèrminées. Les fonctiopnaires de la Maison Blanche disent qu'il reste encore quelques détails a fixer. Nouvelle chicane ? De Washington : Le general Huerta a demandé que le saïut lui soit rendu coup po'ur coup. 'On dit que le président Wilson n'acceptera pas. De Washington : Suivant. une information de source officielle, M. Bryan a télégraphié au représentant des Etats-Unis au Mexique de faire savoir au general Huerta que les Etats-Unis n'accepteront pas un salut. de moins de 21 coups de canon auxquels les. navires des Etats-Unis ne répondront que quand xls. auront été tous tirés.' De Washington : Une dépêche du représentant des Etats-Unis a Mexico exp.osè que le general Huerta avait exprirné 1'opinion que si la salve mexicaine nëtait pas rendue. coup s-ui: coup elle ne ;geraiti peut-être p.as rendue du toüt, ce q-üi met-j -t3É^L£i le Mexique dans uné *situatioüi humiiiante. Le président .Wilson a fait connaïtre au cabinet cette'observation du gé-, néral Hue«rta. A la sortie'du conseil de cabinet certains membres'ont declare que les négociations cont-inoient -d'une facon en cour ageante. mais qu'elles n'-étaient pas terminées. D'autres membres du cabinet ont dit que les Etats-Unis n'admettront pas un salut simultane. On pense qu'en demandant la simultanéité du salut le general Huerta a voulu seulement .créer une bonne impression dans l'opinion publique meMeaiaia, mais on estime qu'il cèdera sur tous les points dès qu'il se sera rendu compte que lés Etats-Unis sont prêts k soutenir leurs exigences par la force. De nombreux Américains se rendent è La Vera-Cruz Une dépêche de «Mexico au World an* >nce que de nombreux Américains pa tent dans la direction de La Vera Cruz.- Magasins incendiés a Mexico Une dépêche de Mexico sigriale qu'un violent incendie a détruit d'importants magasins. Les pertes soot évaluées a 7 millions de pesos. ANTILLES Tremblement de terre a la Martinique Un tremblement de terre a été ressenti vendredi matin, a 7 h. 30, a Fort de France. On ne si^nale aucun accident. ■•..-. ■-.■ CHIN6 Le projet de nouvelle constitution On mande de Pékin au Morning Post • Le projet de nouvelle Constitution laisse au Président le controle suprème de i'ar-, mée et de la marine Les « Loups Blancs » Les « Loups Blancs » ont pris 'et pilM Sanyaanhsion,'Ies '14 et 15 courant. Lés troupes gouvernementales leur. ont infligé une défaite écra^ante oü les bandits ont laissé deux mille des leurs. JAPON Une session extraordinaire du parlement Une afession extraordinaire du parlement a été convoquée pour .lei 4. mai prochain. les tfiuiiÉ' Mliaiiss Dans 1'Albanië du Nord On redoute des complications Une grande agitation règne dans toute l'Albanjje) -du Nord,, oü de - nombreuses ban des travaiillent activemont les.popu-a lations pour provoquer un soulèvemènt general. Les chefs et'« bayraktars » albanais tiennent continuellement des reunions secretes dans les regions de Kossovo, auxquelles participent des représentants de certaines puissances étrangères. On m'assure que la plupart de ces reunions sont tenues dans ïes couvents catholiques pour et re a l'abri de toute intervention de la part des autorités. En óutre, j'apprends* que le f am eux révolutionnaire Bolétinaz, dont on se rappelle les exploits lors de la revolution contre les jeunes-tures, aformé-un bataillpn de volontaires türco-albanais et a> attaque les troupes serbes se troiivailt prés ■de GoistLvar; la rencontre a dure plusieurs heures. Les détails manquent. Trois mille Albanais, sous les or-d-Fes^d'officiers builgares, se . preparent k attaquer Fiorina, iocalité située a peu de distance de Monastir. Dans les milieux politiques, on considère la situation comme tres.grave et l'on craint . des complications sérieuses. Le gouvernement serbe procédé en.cê momest a une mobilisation .des recrues des nouvelles provinces. De plus, k Uskub.et a Monastir, les habitants agés. de 20 a 40 ans sont enrölés par les autorités serbes et expédiés vers la frontière albanaise. De fortes concentrations de troupes . ont lieu 'dans le vilayet de Kossovo pour parer a toute éventualité dans cette réiïion. Voir plus loin nos Dernières Nouvelles de la nuit» Lire en 8* page : KRACH DE PLUSIEURS MILLIONS A BRUXELLES FRANCE NOTES PARISIENNE8 Tout nu8 ! Notre préfet de police interdit le nu «mj j la scène des music-halls, oü trop de Phrynés pilaidaient leur cause devant raréopage des spectateurs. Pendant ce tenaps, un novateur hardi, M. Louis Estève, pféconise 1'abandon de tout costume, ce qui est évidemment une facon catégotrique de supprimer les conflits de la mode. Dans un des diners littéraires du xviu* siècle, le Diner du bout-du-banc, auquel prenaient part Diderot, Duclos, Piron,, Grimm, ' Saint-Laanbert, Mme d'Epinay, MJJe Quinault et d'autres causeurs et «uuseuses d'esprit, la conversation tomba un jour sur la pudeur. Mme d'Epinay la défendit, mollemeiit d'ailleurs, mais la majorité convint que ce n'était lè, qu'un sentiment"artificiel. ■ — Oui, s'écria un des -convives, le prince Galitzin, regret-tons le temps oü les hommes ailaient tout nus, grae, ireboadis, joufflus, innocents - et 'gais ! C'est pour des raisons d'hygiene que M. Louis Estève demandé le retour k cette coutume primitive, a cette délivrance du corps des vêtements qui l'emprisonnent, le privent d'air et de lumière. La culture physique bien entendue exige le sacrifice de ces vains ornements. l&fSi A la vérité, M. Estève vent bien se preoccuper un instan-t- d-G-.la question de la pi*^ • • dip?; maiifp,{sSt ii^ïigemmént, et sans y attacher d'importanee. « Il se pourrait, dit-il, queïes^emièpes denudations fussent un peu' tro'uMantes », mais on n'y prêterait bientót pilus d'attention. L'habitude ferait oublier Tabsence du'vêtement: Il faut avouer,'même sans faire profession d'hoirreur du nouveau, qu'on a queique peine a entrevoir. ce tableau d'une société dépourvue de voiles, outre que, vraiment, sous nos climats, il hé faudrait • pas être 'frileux. Ce serait, évidemment, un grand changement.. Je crois, sans beaucoup m'avancer, qu'il faudra encore quelque temps k M. Estève pour gagner è'aëB idees l'opinion. .;£[J En admettant même qu*on ne voie aucun mal a aller ét venir dans l'état de nature, il y aurait trop d'intéresses k dissi-' muler les imlperfebtions de leur académie. (Correspoadance particuliere de I'Etoilb BblgbJ Paris, 17 avril. Le Touranien en baisse ui On a décid'émenfc de, inauvaises nouvelles du cahdidat Jean Richepin. Le poèjfce magnifique n'était point assez faiï :aux Jjuttes de tribune, et A Paris, il faut le dire, ce geste aurait eu un succes fou. A Veryins on est trop pres du No;rd, trop prés de la Lumière. pour s'attendrir sur une gavrochade de ; barde en aventure. Et le surnom infligé a été severe... On n'ajppelle plus notre Jean au profil tourmenté que le « Manneken de la Thiérache ». L'a-t-M pas voulu ? Le pJius malheureux pour lui en cette affaire est que les pay- , sans ne le prennent plus au serieux.... — Un monsieur de 1'Académie qui fait cela? Allons done! Et il sera battu, le champion des Annates, la consolation lul restant de humor quelques piots;en compagnie d'Agol-phe Brisson : Ces retraites de Lettres .mè-'leront' leui's f ranges-et leurs 1 armes d.e champagne, entre deucx prêches, aux oies \ Manches d'un institut que Charles Louis-Philippe aT>pelait/«^le.;Dufayel. de l'ESïu-cation ». P aimer ais mieüx (et qui done n'aimerait davantage) Rïehepin reprenant le métier-et nous martelant une ode a l'Eprance. Mais il ne veut plus, paraït-il... Tous aux Urnes ! ...Nous en sommes aux elections. L'affi-ohe est reine, encore que le panneau légal ait restreint son domaine aux bornes de la bienséance. Patrlons done d'élecüons. Il arrive a M. Jules Delahaye, l'homme des 104 et de raff aire Rochet-te, une drol e d'histüire. Les oathoïiqnes de son pays.

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