L'étoile belge

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s.n. 1914, 19 Februar. L'étoile belge. Konsultiert 18 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/vm42r3qj85/
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V Jeudi 19 février S9I4 PRIX DE L'ABONNEMENT ; POUR BRUXELLES : Un &n : I* fr.; 6 mois, fr. tt.5©; 3 mois, fr. 3.5® POUR LA PROVINCE : tfa. an : 11» fr.; 6 mois, fr. $.5©; 3 mois, 5 fr. SUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à lô h. En province il suffit de remettre le prix de Vabonnement au facteur Edition G année. — SQ L'ÉTOILE BELGE France, Angleterre, _ Allemagne et I 9 f , par trimestre tous pays de l'Union postale, j t payable d'avance Hollande, 7 fr. — Grand-Duché, 6 fr. ] mandat-poste S centimes h numéro ANNONCES • 45 cŒe» la ligne; minimum 4 lignes, fr. 1.60. Les annonces remises avant 2 heures à l'Office de Publicité, 30, rue Neuve, paraissent le soir même. Baromètre du 19 février 5 heures Tempér. moyn* norinle,le, 1S 'î11 M aximum de la & R / C veille, Minimum delà nu,t' -m'J '! Baromèt., !e 18, jP ish- 7E8"""3 Quantité d'eau „ . de 8 à Sh1"", p*les24h., 0p»»0 Observations IL@ I ç3=A\ de midi Température, j|So|g X jïïo—n 11 Humidité(iot)= |fe • S) I hum. absol.), T4 Vent dominan VScP \$v &/ r * ' S Sxv Déclin, magn. // 12°5'."9 Ephémérides février Soleil: . . Lune : lever, 6 li. 49 lever. 4 h. A coucher, 17 h. 5 coucher, 10 h. u7 * Prévisions de l'Observatoire : Vent W, modéré; pluie Service des mafiSes Ostendc-Boevres » Etat de la mer, le 19, à 4 heures : peu agitée —i—miiMMi ta ZÉTŒ^^ILTGKEIR, I-e nouveau cabinet suédois Ee b§Ton de Geer ayant échoué dans sa tentative de constituer un ministère avec l'appui de la gauche, ie roi Gustave s'est adressé à M. Hammarskjold, qu'il a chargé de former un ministère non politique. M. Hammarskjold s'est acquitté rapidement de sa mission. Nous avons publié hier la composition de son cabinet.. C'est incontestablement un ministère de compétences. La plupart des nou-■veaux ministres sont même des hommes remarquables à des titres divers. iM. Hammarskjold, qui avec la présidence du conseil a pris le portefeuille de la guerre, a déjà été deux fois ministre : de 1901 à 1902 dans le cabinet Otters et en 1905 dans le cabinet Lun-deiiberg. Il fut un des quatre mandataires suédois chargés de négocier un compromis avee la Norvège. L'année suivante il fut envoyé comme ambassadeur à Copenhague et en 1907 il fut nommé président de gouvernement à Upsald. 11 a rempli des missions importantes à l'étranger. Depuis 1904, il est membre du tribunal d'ârbitrage international de La Haye. Il fut président du tribunal arbitral chargé de régler le différend survenu entre l'Allemagne et la France au sujet de Casablanca. Il jouit de la plus grande considération en Suède et à l'étranger. Le nouveau cabinet, avons-nous dit, est un cabinet non politique. Il n'en a pas moins cependant une teinte conservatrice. Le président du conseil appartient lui-même au parti conservateur, <ie môme que les ministres des affaires étrangères (M. Wallenberg) et de l'agriculture (ie baron Beck-Friis) qui font partie de la première chambre et le ministre des finances (M. Verinerstea), qui fait partie de la seconde chambre. Les antres membres ont été choisis en . 'dehors du parlement et professent des opinions modérées. L'un d'eux, M. Bros-'ïroem, ministre de la marine, était jadis libéral et s'est séparé du parti à cause de ta question de la flotte. La raison d'être du nouveau cabinet est la solution de la question de la dé fense nationale. Il en fera la plateforme essentielle, sinon unique, de son programme. Peut-être cependant n'est-ce pas un service rendu à la cause de la défense nationale que la constitution de ce cabinet neutre, extraparlementaire, dans des conditions qui doivent lui attirer l'hostilité de toute la gauche. En fait la gauche était.prête à donner son appui à la réorganisation militaire. Avec le cabinet Staaff elle avait renoncé à son programme de réduction des armements , la majorité de ses délégués au sein de la commission de la défense nationale avait voté les conclusions de cette commission, d'accord avec tes délégués modérés, et le président du conseil avait souscrit à un certain nombre de ces conclusions, ajournant seulement jusqu'après les élections la question de la prolongation du temps de service dans l'infanterie. La manifestation extraconstitutionnelle du roi Gustave a modifié la situation. Elle a certes mis au premier plan la question de la défense nationale, mais elle a soulevé en même temps la question constitutionnelle. Toute la gauche reste unie pour défendre les principes constitutionnels et parlementaires consacrés par une tradition centenaire. Le manifeste du parti libéral est signé par 40 membres libéraux de la première chambre, sur un total de 50 libéraux que comprend celte assemblée, et par 96 membres de la seconde chambre, sur un total de 100 libéraux qui y siègent. Le • nouveau ministère sera soutenu par la majorité conservatrice de la première chambre, mais il paraît peu probable qu'il parvienne à s'entendre avec la majorité de gauebe de la seconde chambre. Il sera donc vraisemblablement amené à dissoudre le parlement. On dit cependant que la dissolution n'aura pas lieu immédiatement, mais seulement après que le cabinet aura eu le temps d'élaborer et de soumettre aux chambres un nouveau projet de réorganisation militaire. NOS DÉPÊCHES Services spéciaux d FRANCS Le parti catholique Dans les milieux bien informés "de Rome, on assure que l'essai d'organisation des catholiques français n'engage que la responsabilité des personnalités honorables qui en ont pris l'initiative à leurs risques et périls. On ajoute qu'aucune investiture n'a été donnée à personne pour les élections prochaines* Flèches incendiaires pour la destruction des dirigeables Mercredi matin, un inventeur lyonnais, '[•■M. Guerre, a expérimenté de la première plate-forme de la Tour Eiffel des flèches j incendiaires destinées à détruire les diri-geables. Les deux flèches lancées de la plate-forme mirent le feu à la paille qui avait été placée près du pied de la Tour. L'expérience a donc réussi. Les flèches ont /la forme d'un fuseau de 30 centimètres ter-, jminé par une pointe qui vient se ficher en [terre. Elles renferment de l'essence et de ^a poudra Le haut des flèches est terminé jpar plusieurs ailettes. Mutinerie dans une prison militaire Dans la nuit de dimanche à lundi, une grave mutinerie a éclaté à la prison militaire de Toulouse. Cinq disciplinaires ont tenté de s'évader en perçant le mur puis le plafond avec des châlits démontés. Leur tentative ayant échoué les disciplinaires se sont barricadés dans le dortoir où ils ont subi un siège de neuf heures en chantant Y Internationale. La barricade a été enfoncée à coups de hache. Les mutins (n'ont opposé aucune résistance et ont été mis en cellule. Les marchands de « coco » Dix-sept inculpés, dont six pharmaciens, câmq droguistes, six intermédiaires, tous prévenus de vente die cocaïne et de morphine, ont comparu mercredi devant le tribunal correctionnel de Paris. Quatre acquittements Ont été prononcés par le tribun/ai. Les autres accusés ont. été condamnés à des peines variant de 50 francs d'amende à un mois de prison et 2,000 francs d"aimende. Quelques-uns bénéficient de la loi de sursis. ALLEMAGNE Prochaine réorganisation coloniale. — Un accord anglo-allemand au sujet de l'Afrique. A la commission du budget des colonies 0u reichstag, M. Soif, secrétaire d'Etat des colonies, déclare qu'il projette des réformes inspirées de ce qui existe en Angleterre, où les budgets coloniaux ne sont pas soumis au parlement et où l'autorité centrale n'administre pas à. proprement parier* et se contente de contrôler l'administration.A II déclare vouloir décharger l'adminàs-I tration centrale, diminuer les fonctionnaires et, par contre, augmenter les pouvoirs du gouverneur. A une question qui lui est posée, il répond que son gouvernement cherche, par des accords avec les gouvernements intéressés, à améliorer les frontières des colonies allemandes et qu'iU soumettra prochainement un accord concernant la fron- e TETOILE BELGE tiëre angio- alLem amie dans le nord-ouest de l'Afrique occidentale. Feuilletons le « Gotha » ! Nous avons déjà eu l'occasion de signaler la publication du Gotha de 1914, le doyen des annuaires, qui paraît pour la 151* fois sous le même format et le même aspect extérieur. Le contenu se modifie constamment par les événements politiques et de famille survenus, au cours de l'année précédente et qui constituent, pour la plupart, des tranches d'histoire. Gomme nouveau souverain, le Gotha signale le couple ducal de Brunswick. La fiBe de l'empereur Guillaume est devenue princesse et comtesse d'Armagh. Le duc Charles-Edouard de Saxe-Cobourg et Gotha est, lui aussi, prince anglais et il porte les titres de duc dAlbany et comte de Cla-rence. Il porte en outre quelques titres allemands, dont ceux de comte-princier von Henneberg et de comte von der Mark et Royensberg, que porte déjà l'empereur Guillaume. I] n'est pas sans intérêt de signaler que les grands-ducs de Mecklem-bourg portent le titre de princes zu Wen-den, tandis que l'empereur est prince der Wenden. Le grand-duc d'Oldenbourg porte le titre de prince-héritier de Norvège ; il est, en outre, duc de Schleswig et Holstein, titre aussi porté par le roi de Danemark, l'empereiir allemand et l'empereur de Russie. C'est la famille princière de Saxe-Cobourg qui détient le plus de trônes. Elle se trouve, en effet, représentée en Belgique depuis 1831, en Bulgarie depuis 1887, en Angleterre, où elile arriva avec le prince-consort, mari de la reine Victoria. L'ex-roi Manoél de Portugal fut aussi un Cobour^ par son grand-père.. Lai famille la plus nombreuse est celle des Habsbourg-Lor-raine, puis celle des Bourbon, qui régna jadis en France, dans les Deux-Siciles, à Parme, et qui est encore représentée en Espagne. Le Gotha enumère aussi tous les prétendants d'anciennes familles souveraines. Ce sont les Bonaparte, dont le fondateur est Francesco Bonaparte, mort en 1540 à Ajaç.-cio. Les actuels Bonaparte, qui comptent depuis quelques semaines seulement un nouvel héritier — un Bonaparte-Saxe-Co-bourg — descendent, tous du roi Jérôme de Westphalie. Le Gotha signalait jadis le duc Ernest de Brunswick comme prétendant au trône de Hanovre, mais cette année il a supprimé une mention trop compromettante.L'ancienne maison des princes-électeurs de Hesse n'a plus de représentants légitimes, car les princes de H an au sont issus de mariages morganatiques. Les ducs de Nassau, à qui la Presse ravit leur trône en 1866, et qui ont hérité du Luxembourg n'out pas laissé d'héritiers. Sur le trône de Luxembourg se trouve actuellement la gi-ande-duchesse Marie-Adelaïde, qui semble avoir renoncé à ses prétentions sur le Nassau. Dans la maison des Habsbourg se trouve aussi un prétendant, l'archiduc Joseph-Ferdinand, qui n'a pas encore renoncé an trône de Toscane. De la branche de Modène il reste encore l'archiduchesse Marie-Thérèse, qui est la femme du roi Louis III de Bavière. Comme prétendante, il y a aussi 1a. reine Nathalie, veuve du roi Milan de Serbie, qui vit à Biarritz. Enfin, comme autre prétendant, il y a l'ex-sultan Abdul-Hamid, détrôné en 1909 et dont le Gotha dit que « son actuel lieu de séjour est inconnu ». Parmi les titres cités par le Gotha, il en est d'intéressants. Celui de roi « Très Chrétien » n'existe plus depuis la fin de la monarchie en France. Mais il reste celui de roi <( Très Catholique », porté par le roi Alphonse XIII. Ce dernier porte aussi le titre de roi des Deux-Siciles, de Jérusalem, des Indes, d'archiduc d'Autriche et de comte de Habsbourg. L'empereur François-Joseph, qui est « Majesté Apostolique », porte aussi le titre de roi de Jérusalem. Enfin, le sultan se nomme aussi « Serviteur et Seigneur de la ville de Kuds (Jérusalem), souverain de la famille des Osman, prince des Croyants, dominateur des terres et des mers ». Le sultan est d'autre part le seul souverain du Gotha qui est mentionné sans « sultanes ». Cela se comprend en somme car le Gotha aurait dû sans doute ajouter quelques feuillets à un volume déjà très, abondant. Fortunes dissimulées Les journaux signalent presque chaque jour qu'à la suite de l'amnistie accordée à l'occasion de la contribution militaire extraordinaire aux contribuables qui n'avaient pas jusqu'ici déclaré le chiffre réel de leur fortune, le fisc découvre constamment de nouvelles fortunes insoupçonnées. On annonce aujourd'hui que dans l'arrondissement d'Eschwege, il a été déclaré 11 millions de mark et, dans la principauté de Birkenfeld, 19 millions de mark qui avaient jusqu'ici échappé à la taxe. L'emploi de la force armée La commission du reichstag pour l'examen des motions déposées à la suite des débats de Saverne sur l'emploi de la force armée, s'est réunie mercredi. Au nom du chancelier, le commissaire du gouvernement a déclaré que la proposition de loi de M. Ablass, radical, ne touche pas seulement à ^des questions militaires, mais aussi à des questions de droit qui ne sont pas de la compétence de l'empire. Elle exigerait un changement de la Constitution que les gouvernements confédérés ne pourraient admettre. Une' longue discussion s'est engagée pour savoir si, à la suite de cette déclaration, une prolongation des débats était opportune. Les députés socialistes et radicaux voulaient commencer de suite la discussion, malgré cette déclaration, pour affirmer, disaient-ils, la volonté du reichstag en face de celle du gouvernement. La motion finalement adaptée demande au gouvernement de présenter les documents nécessaires à une discussion ultérieure. En (particulier elle demande qu'on mette à la disposition de la commission les prescriptions en vigueur dans chacun des Etats particuliers et qu'on lui dise quelles démarches ont été faites ou sont projetées par le gouvernement pour l'unification des prescriptions des divers Etats. Sauvagerie féministe Pendant que 200 notabilités étaient assemblées à la gare d'Èuston poux* se rendre à un. mariage, une femme q.u'on suppose être une féministe, s'approcha'de lord Weardale, réminent. pacifiste, et le frappa avec un fouet. Lord WeardaJe tomba sur le soi. Les employés de la gare s'emparèrent de la femme et la remirent aux agents de police. On croit que lord Weardale a été pris pour un membre du, gouvernement. Devant le tribunal de police, La suffragette qui s'est livrée s.ur Lord Weardale à des voies de fait, s'est renfermée dans un mutdsme absolu. Lord Weardale a déposé qu'il a été frappé avec vioJenoe et il a expliqué qu'il était président d'une société antisu-îfra-giiste.La visite du prince de Wied Le prince de Wied est arrivé à Londres mercredi matin. Il a été reçu à la gare par un représentant du roi George et par l'ambassadeur d'Allemagne. •Le .roi a conféré .mercredi après-midi la grand"croix de Victoria au prince de Wied. Le prince s'est déclaré enchanté de la réception du roi et de son entrevue avec sir Edward Grey. Il a dîné le soir à l'ambassade d'Ail'lemaign.e. SUISSE One affaire d'espionnage A la suite de perquisitions opérées à •l'cxccasion d^une affaire d'espionnage à Genève, les antorités fédérales ont été mises sur la trace d'autres organisations d'espionnage. Elles ont découvert notamment, à Genève, une organisation étendant ses ramifications sur plusieurs pays voisins et dirigée par les nommés Ehk, alias von Eck, sujet russe, et Aloys Glaser, élève officier de réserve dans l'armée autrichienne. L'enquête a été menée par le ministère public de la Confédération, qui a chargé le commissaire de police de Genève de suivre l'affaire. Le mois dernier, le colonel Egli, chef de section à l'état-major général, se rendait à Genève pour examiner les documents saisis. Mardi, sur la proposition du ministère public, et se basant sur l'article 10 de la Constitution, le conseil fédéral a décidé l'expulsion des deux hommes et do quelques comparses qui, du reste, ont déjà quitté le territoire de la Confédération. Il n'a pas pris d'autres mesures, l'enquête ayant établi que l'espionnage n'est pas dirigé contre la Suifese. Au cours de l'enquête, Ehk et Glaser se sont rendus à Vienne où ils ont été filés et arrêtés. Ehk est toujours détenu. Glaser, qui a été remis en liberté, est revenu à Genève qu'il a quitté de nouveau il y a quelques jours. Les autorités fédérales continuent les recherches. Elles sont décidées à sévir éne.r-giquement contre l'organisation de l'espionnage sur le territoire suisse. On déclare à Berllin quie le Russe Emmanuel von Eck, arrêté à Genève comme organisateur d'une agence d'espionnage, n.e servit jamais dians l'armée allemande ainsi qne le bruàt en a couru. On ajoute que, de son côté, Aloys Glaser n'est pas non plus officier de .réserve dians. l'année autrichienne. Ni von Eck, ni Glacer ne se livraient, diit-on, à l'esipionnaige en faveur de l'Allemagne ou de l'Autriche. AUTRICHE-HONGRIE Prague, ville tchèque Le conseil municipal de Prague déclare que les Allemands, selon une statistique officieliLe, représentent à Prague seulement 8 p. c. de la population. Le conseil proteste pour cette raison contre toute atteinte à l'autonomie et à la liberté d'action de lia municipalité en oe qui concerne le projet de.loi sur l'usage des deux langues dans les rapports avec les autorités autonomes de Bohème. La ville de Pra-gue, en qualité de capitale du royaume, réclame, dans la nouvelle Constitution de Bohème, la reconnaissance, solennelle du titre constitutionnel et historique de Roi de Bohème, l'égalité absolue des deux nationalités et 1"indivisibilité du pays. Fin de grève La grève des typographes de Prague qui durait depuis 73 jours est terminée à la saiiite d'un arrangement conclu pour cinq années entre les ouvriers et lès patrons.SUEDE Hommage à l'ancien chef de cabinet Une ad liesse a été remise à l'ancien mi-ntiistee, M. Staaf, par une délégation, an nom de 1,300 professeurs ét étudiants des quatre universités de Suède. Le président de la délégation a exprimé r.esjpoiir que l'œuvre dm ministre libéral n'est pas définitivement terminée, mais qu'ieiîle est seulement interrompue. Au Parlement Déclarations du nouveau cabinet Ain commencement de la séance du trâd-srdag, où le nouveau ministère a paroi pour la première fais, le président du conseil à La seconde chambre, et le ministre .des affaires étrangères à la première chambre, ont dfonné lecture du compte rendu des cir-coiiertances dians lesquelles le ministère a été appelé ami pouvoir. En apprenant que le roi voulait à tout prix éviter que le différend avec le mindis-tère Staaf devint une question de parti, et qu'il ne désirait pas de ministère de droite, M. HiajnmarskjoLd se tromva dans l'impos-sîbnfliilté de refuser son concours. Les efforts pour la formation d'un cabinet ayant parfaitement réussi, il espère •pouvoir être utile au pays. ; Le but du miaiistère est de faire son possible en vue d'une solution rapide et satisfaisante die lia question de la défense nationale. Il ne fa'HÎ pas que l'étranger, qui connaît so>uveht mal la Suède, ait l'impression d'nn pays divisé par des quareiiles au palix de sa sûreté. Le ministère comp te propotser au roi que le nouveau projet de défense soit présenté au riksda.g après La dissolution de la seconde chambre et les nouvelles élections. Le ministère supplié bous les partis de fléassier dO. côté, pouii; le moment, les autres questions, si importantes et si justifiées soient-elles. On aura recours pour assurer les nouvelles dépenses, à un impôt spécial qui sera appliqué là où i'1 pèsera le moins. Le ministère insâste expressément sur ce point que le but unique de l'augmentation des troupes vise la déî^iasç de ta neutralité du pays. La déclaration du ministère a été s-aftuée d'.applaudji!sisem.ente par la magorité ci<e la première chambre. Elle a été sévèrement cTdsfckjiiéô à la seconde chambre par M. Branstang, au ntom des socialistes, et par Le professeur Eden à la place de M. Staaf, indisposé. M. Eden doute beaucoup que le ministère puisse résoudirfâ la question, de La défense.Le ministre de la justice et Le président du conseil ont lu <plus tard, dans les deux chambres, une déclaration supplémentaire disant que, d'après l'avis du conseil d'Etat, rien ne justifierait une lutte basée sur le discours patriotique du roi aux paysans. Connaissant l'esprit consciencieusement constitutionnel du souverain, le gouveme-■ment est convaincu que le roi n'a nullement agi et n'agira iamaâs contre l'esprit de 'lia constitution. TURQUE Les négociations anglo-italiennes On mande de Rome au Temps : Les négociations se poursuivent entre lies groupes anglais et italien au sujet de la région d'Aïdin-Adalia. Elles se heurtent, dit-on, à des difficultés qui paraissent insurmontables.La commission financière Le conseJfl des minâstres a approuvé une proposition du ministre des finances tendant à la nomination d'un spécialiste étranger comme membre de La hiaute commission financière. Le ministre des affaires étrangères a été chargé de® démarches à ce suiet. Elections législatives Djaviid bey, ancien ministre des finances a été élu député du sanidj ak des Dardanelles.Les élections ne sont pas encore terminées. On donne actuellement les chiffres suivants : Elus 259, dont 94 Turcs, 70 Arabes, 20 Grecs, 18 Arméniens et 3 israélites. La grande majorité des députés est favorable au comité jeune-turc. Impôts spéciaux On a promulgué mercredi une loi provisoire extraordinaire créant des impôts spéciaux sous La forme, soit d'une majoration d'impôts, soit de différentes taxes destinées à comBler le déficit du budget de l'exercice commençant le 14 mars. On assure que ces surtaxes serviront à garantir l'emprunt. ROUMAINE Elections Aux élections du deuxième collège pour la chambre des députés oint été élus 52 libéraux, 2 conservateurs démocrates, 2 nationalistes.Il y a 16 ballottages. GRECS La prochaine villégiature de Guillaume ïï On assure officiellement à Athènes que l'empereur Guillaume arrivera à Corfou au printemps prochain. II restera en Grèce une quarantaine de jours. Il est très probable que l'empereur ira voir, à l'Olympie, l'Hermès de Pryx&tèle et 'les autres antiquités qui s'y trouvent. Il sera accompagné de M. Doerpfeld, ancien directeur de l'école allemande d'Athènes. On assure que Guillaume II pense aussi à visiter Athènes. MONTENEGRO Les dépenses militaires Dans le proget de budget pour 1914, les dépenses du. ministère de la guerre se montent à 4,602,414- couronnes. AFRIQUE DU SUD Le nombre des blancs diminue dans les mines du Rand Répondant à une question à la chambre, le ministre des mines a déclaré que le ruombre des blancs employés dans les mimes du Rand a diminué de 1,168 dejpudis le Ier décembre. ETATS-UNIS Le droit de péage à Panama Répondant à diverses personnalités, venues pour l'entretenir en faveur du maintien de l'exemption du droit de péage pour les caboteurs américains traversant le canal de Panama, le président Wilson a dit ifue le respect des engagements internationaux primaiît toute considération de politique intérieure. La collection Riggs Au mois d'octobre sera installée au Mé-tropolitan Muséum de New-York la célèbre collection d'armes anciennes, don de M. W. H. Riggs, et qui comprend environ 25,000 pièces, qui vont venir s'ajouter à la collection du duc de Di.no et aux aur très que le musée possède déjà. Bien qu'il soit impossible de donner une estimation exacte du prix de cette collection, on dit qu'elle peut valoir de 40 à 50 millions de francs. MEXIQUE Le ministère M. José Lopez Portillo y Rojas est nommé 'ministre des affaires étrangères. M. Mohene prend le portefeuille du commerce et des travaux publics. Un combat Une dépêche de Brownville (Texas) signale qu'au cours d'un combat livré près de Sabinas Hidaljo, les rebelles ont tué 11 fédéraux et fait 125 prisonniers. Voir plus Soin nos Dernières Nouvelles die Sa. mail. Les événeits lalaiis Les pourparlers de paix turco-serbes Les pourparlers pour la paix turco-serbe ont repris avec des chances d'aboutir rapidement, les deux gouvernements s'étant mis d'accord pour prendre, à titre d'arbitre officieux, l'agent diplomatique de l'ambassade d'une grande puissance à Con-stantinople.De Constantino-ple : La Porte et le chargé d'affaires de l'ambassade de Russie, qui a été choisi comme arbitre par les deux piiifssanœs, sont tombés d'accoid sur Les points encore en litige. L'accord intervenu a été envoyé au. gouvernement serbe pour approbation. Une union dynastique gréco-roumaine. — Une alliance défensive entre les deux pays. Le correspondant à Bucarest du Neuves Wiener Tageblatt dit apprendre de source bien informée que les fiançailles officielles du prince héritier de Grèce et de la princesse Elisabeth1 de Roumanie auront lieu en avril prochain à Bucarest, en présence du roi et de la reine de Grèce. Le mariage serait célébré à la fin d'avril à Athènes. On cite, comme devant assister aux fêtes, le roi et la reine de Roumanie, les rois de Serbie et de Monténégro, et peut-être le prince de Wied, qui est. l'oncle de la princesse Elisabeth, et à qui M. Venizelos, lors de sa visite, remit une invitation! L'empereur d'Allemagne, qui sera alors à Cor-fou, sera, dit-on, témoin au mariage. Le mariage, projeté par la reine de Roumanie, fut ensuite chaudement approuvé par M. Venizelos. Le correspondant ajoute qu'une alliance défensive a été signée dimanche dernier entre MM. Venizelos et Bratiano. Elle promet l'aide de la Roumanie à la Grèce en-cas d'attaque de la part de la Bulgarie et de la Turquie. M. Venizelos, de son côté, a donné l'assurance qu'il ferait tout son possible pour que la population grecque d'Albanie ne crée pas de difficultés au gouvernement du prince de Wied. L'évacuation du Dodécanèse On mande de Rome au Tem-ps : On déclare dans Les couloirs de la chambre que l'évacuation du Dodécanèse par l'Italie s'effectuera le 31 mars. Les achats de cuirassés par la Turquie et la Grèce Le correspondant du Temps à Londres télégraphie que les pourparlers continuent au sujet de l'achat possible par la Grèce du cuirassé argentin Rivadavia qu'on termine actuellement à New-York. Malgré les •démentis du gouvernement argentin, il y a lieu de croire que les pourparlers sont assez avancés et que le jour où le Rio de Janeiro, l'ancien cuirassé brésilien acheté par la Turquie, arrivera dans la Méditerranée, il ne trouvera pas la Grèce tout à fait désarmée. FRANGE NOTES PARISIENNES La. question des affiches L'affiche règne despotiquement. H n'est <pas un coin de mur, une palissade, une surface quelconque où elle ne s'étale. Le législateur, ayant fait cette remarque — qui, d'ailleurs, était à la portée de tout le monde — s'est avisé que le fisc pourrait tirer parti de son développement. De nouvel/les taxes, qui ne laissent pas que d'être assez lourdes, vont entrer en vigueur. Ges taxes nous débarrasseront-elles de certains immenses panneaux, qui sont parfaitement hideux? Il est possible que la redevance imposée ne les supprime pas, cependant. L'industriel, trouvant avantage à ces annonces gigantesques, acquittera sans trop murmurer les droits exigés... et en sera quitte pour faire payer plus cher son produit. C'est toujours le consommateur qui est victime de ces augmentations. Je crois être un ferme partisan de toutes les Libertés. Il en est une, cependant, que j'ai peine à reconnaître : c'est celle de répandre impunément de la laideur. Et je ne serais pas éloigné de demander quelques mesures restrictives, à oe point de vue. Il y a, je le constate volontiers, des affiches ingénieuses et artistiques, qui ont de la grâce et de l'esprit, et qui sont, en outre, bien dessinées. Quelques peintres n'ont pas dédaigné d'en faire, en y apportant les uns une verve brillante, d'autres le sens de la couleur et du pittoresque, ou même une certaine somptuosité. Mais pour ces a;ffidhes-là, jolies et amusantes dans le bon sens du mot, combien y en a-t-il qui sont horribles ! Elles vous poursuivent comme un cauchemar. Tel colossal bébé, suçant un biberon, qui se rencontre sur tous les échafaudages de maisons en construction, est fait pour inspirer aux honnêtes gens — dans la signification qu'avait autrefois oe mot, c'est-à-dire aux gens qui ont encore quelque souci du goût — une véritable colère. J'ai été parmi les démolisseurs déterminés de ila censure théâtrale, mais je crois que j'accepterais une censure pour las affiches, à la condition que cette commission d'examen, donnant son visa, ne fût pas composée de fonctionnaires, mais de quelques Parisiens éclairés, aimant leur Paris avec ferveur. La liberté s'arrête au moment où elle nuit à autrui. A-t-on le droit, à moi passant, de m'imposer des monstruosités ridicules ? Est-il permis sous le prétexte de me faire connaître un. article commercial, de m'offenser avec ces immenses bariolages, qui semblent le fait d'imaginations délirantes ? On dira que, dians les Salons de peinture, on voit des toiles singulières, fruits d'étranges aberrations, qui se donnent comme les manifestations d'écoles nouvelles. Mais on n'est pas forcé de les regarder. Si vous avez de la défiance, aucune obligation ne vous pousse à entrer. Il n'en est pas de même de la rue. Il n'y a pas moyen de s'abstraire à ce point que l'on puisse éviter ces affiches odieuses, qui vous assaillent de toutes parts, et qui constituent une manière d'attentat contre la plus élémentaire esthétique... Quoi ! parce que céda a été le caprice d'un fabricant ou d'un commerçant quelconque, on sera hanté par une vision insupportable !... Et Paris n'est-il pas déshonoré par ces prodiges de barbarie ? La commission des affiches n'autoriserait que celles qui peuvent être considérées avec quelque agrément. En somme, puisque la raison d'être d'une affiche est d'attirer l'attention, pourquoi ce qui est propre, élégant, spirituel ne remplirait-il pas aussi bien le môme but que ce qui est imbécile et repoussant ? Il semble que ce serait l'intérêt bien compris de ceux qui font, faire des affiches qu'elles flattent les yeux, au lieu d'exaspérer... Paul Ginistv. (Lorrespeuai&ce par-twuUere de rivtoile belge) Paris, 17 février. La France se repeuplera Je n'apprendrai rien à personne en disant que la Framce se dépeuple. Voici quelque trente ans qu'on gémit sur cette crise et que philosophes et savants s'ingénient à trouver la solution de ce problème qui, comme la quadrature du cercle, semble insoluble. Tout a été envisagé : l'action morale, éducative ; l'action législative qui — par des primes à la natalité, par des avantar geâ accordés aux familles nombreuses, tels que dégrèvements d'impôts, lutte contre l'alcoolisme et la tuberculose, construction d'habitations saines à bon marché, interdiction de la propagande néo-malthusienne — permettrait d'enrayer le mal; rien n'y a fait. La mortalité augmente, la natalité diminue. C'est un fait patent, triste à enregistrer. Il semble que, sans l'avoir voulu, sans l'avoir prévu, les législateurs ont donné la solution du problème quand ils ont voté la loi autorisant la recherche de la pa/terniUé. Parfaitement! Et vous Fallez voir tout de suite : La fiecherche de la paternité est autorisée, mais à condition que celle-ci ne soit point adultérine. Célibataire, vous avez tout à redouter de la loi nouvelle Homme marié, vous pouvez procréer illégitimement autant qu'il vous plaira et sans avoir rien à craindre. La loi a fait exception en votre faveur et la recherche de la paternité ne peut avoir d'effet pour ou contre vous. Concluez vous-même : tout homme a intérêt, pour s'éviter les foudres légales, à se marier. C'est pour Lui la sécurité complète. La loi nouvelle favorise donc, encourage par une sorte de prime d'un genre particulier, le mariage et en même temps que les joies conjugales elle facilite les plaisirs extraconj ugaux. Les jeunes gens auront donc, semble-t-il, tout intérêt à prendre épouse légitime et, partant, il y a des chances pour que le nombre des naissances soit en augmentation. Je ne veux pas dire que le nombre des naissances légitimes augmentera du fait qu'il y aura un plus grand nombre de couples unis par les liens du mariage. Mais à coup sûr les naissances illégitimes pourront croître, car les hommes mariés n'auront point souci de procréer illégitimement, étant assurés par la loi qu'ils n'en seront responsables ni moralement ni matériellement. Comme l'homme est un animal profondément égoïste et particulièrement personnel, ce qui, naguère, pouvait le retenir a disparu avec le vote de cette bienfaisante loi. Que lui importera qu'il y ait, de par la France, quantité d'enfants qui n'auront point de père! La France est assez riche pour en assurer l'éducation et l'entretien. Ce résultat pourra être enregistré : le nombre des enfants augmentera. Ces enfants, un jour, deviendront des hommes et ces hommes seront des Français. Voilà comment une loi qui visait à d'autres fins pourra contribuer à enrayer un mal terrible et assurer la repopulation de notre pays. Il n'est peut-être pas très moral de spéculer sur la malhonnêteté humaine, mais c'est bien le cas ici dé dire que la fin aura justifié les moyens. Et si c'est un bien qui en résulte, qu'importe le moyen par lequel il aura été obtenu !... Paris, 18 février. Une circulaire de M. Mirman On ne saurait trop donner de publicité ï la circulaire que vient de publier M. Mir-nan, directeur de l'hygiène publique, en /ue de combattre l'appendicite. On sait combien cette maladie, quasiment inconnue autrefois, fait actuellement de ravages dans toutes les classes de la société. Elle frappe s-ans distinction d'âge ni de situation, faisant partout de nombreuses victimes. Les praticiens affirment que cette affection est provoquée par l'introduction dans L'intestin d'un corps non soluble. Ils accusent principalement les machines émaillées destinées à hacher la viande, et les morceaux de limaille abandonnés dans les pétrins lorsqu'on les nettoie avec de la paille de fer. Entendant ces avis, M. Mirman demande par circulaire aux bouchers, charcutiers et boulangers de renoncer à des instruments ou à des procédés dont l'emploi provoque de graves perturbations dans la santé de leur clientèle. En agissant ainsi, par conseils, l'administration accomplit strictement son devoir. Aucun, commerçant, nous en sommes assuré, n'hésitera à prendre ces précautions très simpûies qui mettront tant d'individus à l'abri du mal, tant de familles à l'abri de la douleur et du deuil. Le conseil d'hygiène voulait agir par coercition et obtenir que les objets incriminés fussent sévèrement interdits. M. Minman, mieux inspiré, fait appel à la bonne volonté et à la loyauté de nos concitoyens. Efforçons-nous qu'il soit entendu puisqu'il s'agit de ce bien précieux qu'est la santé publique. C'est pourquoi on ne fera jamais trop de publicité autour de cette circulaire. J.-M. Gros. (De notre envoyé spécial) Versailles, 17 février, L'AFFAIRE DUVIGNON C'est jeudi et vendredi qu'auront liei. les débats de l'affaire Duvignon devant les assises de Seine et Oise, siégeant à Versailles.Duvignon, qui est Belge et qui a 19 ans, avait le désir de conquérir tout à la fois la fortune et la renommée. Le coup qu'il avait préparé, longuement prémédité, ne réussit point parce qu'un concours de circonstances plus fortes que sa volonté y mit obstacle. ) Son procès aura un grand retentisse- / «ment, car le procureur général, M. Pe-russel, qui requerrera lui-même, ei le défenseur M0 Albert Clemenceau, se disputeront une tête. On sait la froide et impitoyable dialectique de M. Pérussel, on connaît le talent ardent de Me Albert Clemenceau. Ce seront, certes, de belles joutes oratoires. Sans préjuger du verdict on peut cependant dire que la tâche de M. Perussel sera singulièrement plus aisée que celle du défenseur. Le crime est flagrant, la préméditation paraît établie. Et le jury de Versailles n'a jamais passé pour avoir de l indulgence. Quels arguments apportera M0 Clemenceau pour sauver la tête de son client? L'extrême jeunesse du coupable assurément, l'entraînement dû à de mauvaises lectures et sans doute aussi l'influence néfaste d'une passion effrénée pour une femme... Ces arguments seront-ils suffisants ? Le crime de Duvignon Rappelons les faits, tels que l'accusation les a retenus. Le 19 mai, dans la matinée, un jeune homme élégant se présentait au magasin de vente de la maison Chenard et Walker, 27, boulevard des Italiens, à Paris, et s'a-dressant à l'ingénieur-vendeur de cette maison, M. Dardenne, il lui disait se nommer Lancien, être Belge d'origine, être de passage à Paris, où il était descendu à l'Hôtel de l'Europe, 75, boulevard de Strasbourg. Il fit part à M. Dardenne de son intention d'acheter une automobile rapide et légère. M. Dardenne conduisit le visiteur à son usine de Gennevilliers et lui fit examiner plusieurs châssis. Comme l'ingénieur demandait un déla^i d)e quinze jours pour la mise en état et la livraison d'une automobile, l'acheteur parut contrarié.— Il me faut une voiture immédiatement, dit-il... ne pourriez-vous pas me céder celle avec laquelle vqus m'avez conduit ici ? M. Dardenne lui demanda, d'y ré'fléchir et rendez-vous fut pris pour le jour même, à 3 heures de l'après-midi, afin d'en décider.Dès deux heures, le prétendu Lancien se trouvait au magasin du boulevard des Italiens. A l'arrivée de l'ingénieur, il demanda, à ce dernier d'essayer tout de suite la voiture qu'il se proposait d'acheter. Tous deux partirent pour Saint-Nom-la-Bretèche.Durant le trajet, le prétendu Lancien se fit expliquer le mécanisme de l'automobile, en prit plusieurs fois la direction, et M. Dardenne remarqua qu'il conduisait parfaitement. Cependant l'accord se fit entre les parties sur la vente de la voiture et prix en fut fixé à 8,600 francs. L'acheteur proposa de verser le soir même un acompte de 2,000 francs, puis, revenant sur cette offre, il déclara qu'il préférait s'acquitter entièrement au moment de la livraison, c'est-à-dire le lendemain matin. Entretemps il avait fait connaître que c'était un sien oncle, domicilié à Senlis, qui devait payer l'automobile. Le 20 mai, un peu avant 9 heures du matin, Duvignon arrivait au bureau de M. Dardenne : il lui annonçait que son oncle désirait voir l'automobile avant de l'acheter et il le priait de vouloir bien le conduire à Senlis. Après quelques objections, M. Dardenne accéda au désir de son client et, sur le désir exprimé par celui-ci, il prit la route de Paris à Senlis par le Bourget et Louvres. Au Bourget, Duvignon fit arrêter pour satisfaire un L'esoin. Peu après avoir dâpassé Louvres, il demanda à son conducteur de l'arrêter une seconde fois pour le même motif. M. Dardenne à qui, la veille, son client avait exposé qu'il souffrait d'une maladie de vessie, accéda sans s'étonner à cette nouvelle demande. Tandis que Duvignon était descendu, l'ingénieur voulut profiter de cet instant de répit pour changer de position. Il s'était levé de son siège, quand deux coups dft feu retentirent, et en même temps il ressentit deux chocs dans le dos. Pensant que les détonations étaient dues à l'éclar

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