L'étoile belge

925 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1918, 21 Dezember. L'étoile belge. Konsultiert 20 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/804xg9gh7c/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

L'ETOILE BELGE MISE SOUS'PRESSE: 4 HEURES DU MATIN BUREAUXi RUE DES SABLES, 1§ ' prî* rlft l'aKimmmmt : Pour toute la Eeleioue. 24 francs Fan: fr. 12.50 aour 6 mois: fr. 6.50 pour 3 mois. — Pour l'étranger ie port en plus ÉTRANGER On a signalé ces jours derniers que le gouvernement allemand avait insisté a de nçuveau pour savoir quand pour- c raient commencer les négociations de a paix. La réponse est aisée. Il suffit de é répéter ce qui a été dit déjà. Il n'est pos?-'' 'e da négocier qu'avec t un régime défini et établi. Or, le régime j allemand continue à. êtr* à « l'état a fluide », comme disent nos confrères c d'outre-Maache. o Sans doute, cette situation n'est pas .1 , voulus par le3 éléments qui ont assumé i la direction des affaires ; leure efforts i tendent à la consolidation, mais la si- ( tua,tion-et les circonstances s'y prêtent < mal. Il y a quelques jours, la situation à i Berlin était on ne peut plus chaotique. 1 CK;ait à la veille de la réunion du con- s grès des Areols. Les symptômes aujour- » d'hui sont plus favorables, sans qu'on ] puisse cependant se montrer trop opti- ) miste. La tendance est à l'élimination c des éléments extrêmes. Voilà le fait à i enregistrer. Mais la confusion subsiste- ( Au début, les séances du congrès des 1 'Arsols ont offert un spectacle analogue l ;è celui que présentait la convention de 1792 : mêmes scènes d'excitation et de tumulte, mêmes querelles ardentes, mêmes interventions des délégations i populaires dans les discussions. Les membres du gouvernement se sont attaqués entre eux, les socialistes ; minoritaires et majoritaires ont failli se ■ prendre aux cheveux, des soldats ont surpi derrière le siège "présidentiel pour < réclamer le vote immédiat et sans discussion de motions révolutionnaires. -I.,.... .agssaxx KH8MKK OE lUXEMCOans iCcrr24pQT.dar.ce particu'Ure ie l'Eimle eeics) La journée de huit fosurea Aux approches de l'armistice, les exploits bolchevistes des soldats allemands \susei-iant de vives inquiétudes, le gouvernement apeuré, capitula devant un groupe d'audacieux et décréta la journée de huit heures pour les chemins de fer ; le lendemain, la mesure tut annulée par l'administration militaire française. Le gouvernement n'en démordit pas. En vertu de ses pouvoirs dictatoriaux, il vient de décréter la journée réduite pour les industries extractives, les usines et les fabriques. Sont exceptés les chemins de fer et los établissements occupant moins de 20 ouvriers. La réduction de la journée ne pourra se répercuter sur le salaire. Il est entendu que cette réglementation ne sera que provisoire. Si le pays avec lequel la grand-duché doit contracter une nouvelle union économique n'a pas introduit la journée de huit heures, la mesure sera rapportée. Une couronne miss aux voix La dynastie de Nassau est gravement compromise. La grande-duchesse Maris-Adeiaïde n'a pas caché ses sympathies allemandes pendant la guerre. Un long réquisitoire de ses gracieusetés à l'égard de l'envahisseur a été dressé qui s'est grossi de ses faiblesses à l'égard du parti clérical. Le partis de gauche, comme on sait, réclament impérieusement la déchéance de la dynastie. La jeun» princesse a pris le parti de «'abstenir de tout acte gouvernemental jusqu'à ce qu'un référendum ait décidé du sort de la dynastie. Le Luxembourg va dénoncer le Zollvtrtlit D'aprôs les déclarations que le gouvernement grand-ducal vient de l'aire à la chambre, le pacte douanier qui, depuis 1842, lie le grand-duché aux destinées économiques de l'Allemagne, sera dénoncé incessamment. L'union douanière et l'affermage du réseau Guillaume-Luxembourg reposent sur deux traités étroitement connexes. L'un ne va pas sans l'autre. En violant la neutralité du paya et en utilisant ses lignes pour des transports militaires, l'empire Mais, à partir de mercredi, le tableau ; i été différent : le président a pu exer- , :et son autorilé sur une assemblé© aussi calme que celle de la veille avait . été bruyante et débridée. \ Les nécessités de la situation sem- ! blent avoir été comprises par Ira ma- 1 jorité. Ebert, dans son allocution, les 1 a ainsi définies : « lia République, a-t-il ! dit, doit être, selon la parole de notre j ancien camarade et ami de )a paix, Jaurès, une nation de rois. Tous les vieux droits de domination sont détruits d'un seul coup. Le droit des man- : dataires du peuple est désormais la base de l'Etat allemand. Les combattante de la Révolution désirent augmenter les libertés de la' Révolution. Ils désirent la République libre et unie. Il faut absolument veiller à ce que la vie économique ne s'arrête pas un seul instant. Il faut, malgré le manque cle matières premières , et d'articles de première nécessité, procurer du travail à tous. Mais notre tâche deviendra impossible si chacun agit selon sa tête. Seule une volonté ferme et unis nous aidera à maîtriser la situation. » Tout est là. La direction est donnée. On sait la voie à suivr-e. On semble vouloir s'y engager. Toute la question est de savoir si l'on y parviendra. Entre temps la discorde continue à régner au camp du gouvernement. Ebert et liasse sont m dissension ouverte, et le ministre de la guerre!, Scheucb, a donné s/a démission, motivée par les attaques incessantes dont le corps des officiers est l'objet. "■ ■ ' allemand a délié virtuellement le grand-duché de ses engagements. En fait, le pacte douanier n'existe plus. Une résiliation en dus forme serait même superflue. On ne saurait envisager un nouvel arrangement avec un cocontractant parjure. Le peuple n'en voudrait pas. Au point de vue de l'intérêt général, un arrangement douanier avec les pays allemands n'aurait pas de raison d'être. La question d'une union économique avec l'une des deux voisines de l'ouest, la Belgique ou la Franc?, est très activement étudiée. FKAKCE Les dévastations allemandes. Uns note de 6S mmiaids A la chambre on a fourni jeudi pour la première fois une évaluation des dévastations commises par l'ennemi dans le Nord et l'Est de la France. Les dommages atteignent le chiffre de 65 milliards. M. Louis Dubois, rapporteur de la commission du budget, a tracé en ces termes le saisissant tableau des ruines accumulées par la guerre dans une des plus riches provinces françaises : Des premières constatations il ressort que certaines contrées seront entièrement anéanties. A Reims, sur 14,000 maisons 12,000 sont rasées. A Lena, il ne reste plus même un pan de mur. On évalue à 250,000 le nombre des maisons détruites. Le sol est par endroits dans un état de destruction effroyable et on se demande comment on pourra arriver à rendre à la culture ces terrains ravagés. Il y a dans cet état 100,000 hectares. Des travaux énormes seront nécessaires et retarderont d'autant la remise en état du sol. Je ne parle pas des bois et des forêts où il ne reste plus que ôe misérables squelettes d'arbres. Ce n'est pas du jour au lendemain que cela pourra être réparé. Pour l'industrie, l'Allemand a procédé systématiquement, méthodiquement à la destruction de nos usines. Il a enlevé et transporté chez lui tout ce qui pouvait lui être utile. Tout ce que les Allemands n'ont pas pu emporter ils l'ont détruit. Les mines sont inondées, les hauts-fourneaux ainsi que leurs exploitations sont anéantis ; les houillères ont été pillées, leurs approvi sionnements enlevés. En#ce .qui concerne les industries textile» les destructions ont la même caractère systématique. Elles ont porté sur 733,000 broches de laines ou 88 p. c.; sur 3,500 métiers de laine à tisser ou 100 p. c.; sur 3,000 broches à carder ou 75 p. c.; sur 60'métiers à carder ou 100 p. c.; sur 1,800 broches à juta ou 100 p. c.: et sur 700 métiers à jute ou 70 p. c. Dans l'indus-trie de l'imprimerie toutes les machines et ( , tous les caractères des ateliers du Nord ont > f" été enlevés. ®.e On peut estimer, au prix d'établissement 'it actuel, à 20 milliards les destructions ope- j rêes sur les maisons d'habitation ; las mo- i n- biliers représentent au moins 5 milliards, i ia- Pour le sol, le bétail et le3 forêts il faut au < es moins admettre 10 milliards ; pour l'indus- j il trie le chiffre global ne peut, être inférieur ; à 30 milliards". Le chiffre total approche donc de 65 milliards., IX, les Arrivée tïa aous-snanns allemands Jé- Cinq nouveaux sous-marin! allemands, lJ1. parmi lesquels le « Deutschland », sont ar-rivés à l'Arsenal de Cherbourg venant ^ d'Angleterre. [es Réception du tr.arêoïta! JcSra à l'Académie . ;nt Le maréchal Joffre a été reçu jeudi après-jjj. midi à l'Académie française et y a pronon-1(V cé un discours très applaudi auquel a ré- pondu M. Jean Richepin. nt- Le président de la République et le prêtes sident Wilson assistaient à la séance. 1r* La visite du roi d'ItaSîe RIS Le roi d'Italie est arrivé jeudi après-midi à Paris. Il a été salué par de grandes ova-tions. Le président Poincaré l'attendait à ai" la gare. Le président Wilson lui a fait visite.PAYS-BAS A la sfnamùre hollassdaisa s? La question du passage des troupes alle-0ir mandes par le Limbourg continue à occuper l'opinion, en dépit des efforts de la ré- presse gouvernementale pour justifier l'at-art titude du gouvernement. et A la chambre, M. Treub, ancien ministre a. des finances, a produit une grande sensa-193 ^on en affirmant que la neutralité de la , Hollande avait été violée si les troupes al-lemandesi, en traversant le Limbourg, avaient pu emporter leur butin et des produits des vols commis en Belgique. Or, d'après lui. les déclarations ministérielles nd- à ce sujet devraient être plus nettes. Il im-icte porte absolument que l'opinion soit éclai-en rée avec preuves à l'appui, soit par La ne Raye, soit par Bruxelles. ' ent En ce qui concerne l'Escaut, M. Treub a iple été moins catégorique. La Hollande, d'a-■in- près lui, est prête à discuter amicalement lier toutes les questions en suspens, mais elle de proteste contre toute prétention qui pour-ico- rait constituer une atteinte à ses droits, de L'impression retenue de ce discours est jès qu'on se rend compte, dan3 les hautes sphères, que plusieurs erreurs grav,es ont été commises, mais on ne désespère pas d'en atténuer les conséquences en faisant quelques petites concessions à propos de divers points en litige. ?tjS La situation du cabinet . L'impression produite par le discours de ,ta_ M. Van Karnebeek, à la seconde chambre, ° j sur la question belge, n'a pas amélioré la , . situation personnelle du ministre. Dans les " milieux politiques, on continue à penser „ qu'il sera forcé de démissionner. Peut-être ' j" même le cabinet tout entier devra le sui-®, vre, car un simple replatrage paraît diîil-jy0. cile en raison de la situation parlementaire.,ort De l'aveu du ministre relativement à la ' correspondance avec le baron Fallon, le ministre de Belgique à Ln Haye, il résulte , 1S que sa lettre relative à la libération des ln-. qqq ternés n'a été remise à la légation que le 1 e5it lendemain fie l'armistice. ion ETATS-U&SS ceg Publication de documents saisis 000 Uno demanda «3a poursuites contre le kaiser né- A la suite da l'enquête ouverte par la lise commission nommée par le sénat en ce qui 3 et concerna la propagande allemande, on pu-ira- blie des documents saisis au quartier géné- du ral'du général von Papen lors de sa cap- 5tre ture par les Anglais en Palestine et prouvant quo l'Allemagne prépara la guerre édé sous-ma'rine contre la Hollande et les pays la scandinaves en octobre 1916. 1 et H. Darrou, député républicain de Pen-lui sylvanie, a déposé à la chambre das repré-'ont sentants une motion tendant à poursuivre nés et à punir Guillaume de Hohenzollern et Insi ses complices pour violation du droit , des les gens et pour les atrocités commises par les avi- Allemands pendant la guerre. LA QUESTION DES LOYERS Nous recevons la lettre suivante, qui expose un cas particulier, d'ailleurs digne de tout éloge, et qui probablement est loin d'être unique : Mon loyer esi. SnSériear à 400 francs. Je l'ai payé intégralement pendant las quatre années de guerre. SI je ne l'avais pas payé, d'après la loi Vaixtervelde, H ne serait pas exigible. Pour verser plus de 1,500 francs à ■ mon propriétaire, pendant quatre ans, je me ■ suis privé de tout, de même que ma famine. Et ce à tel point que notre santé est forts-méat délabrée.. *''' De plus, nous avons dû emprunter 800 îr. S un pareçtt et laisseir en arrière un Courais-. seur conciliant et qui cannait notre homoê-; teté. Nous lui devons 700 fraincs. Nous avons pris ce parti parce que, ®n ce moment, notre propriétaire n'était pas plus ' aisé que nous et ne trouvait personne pour " le débarrasser. Puisque oous peosian3 d-e-' voir payer un jour, nous nous sommes dit que puisque nou3 pouvions trouver le joint pour payer notre propriétaire, nous ne devions pas monquer d'en profiter pour lui éviter la misère. Mais voici la guerre Saie; le dit proprié-i taira a retrouvé son aisance d'avant la - guerre; il disposera de 8 à 9,000 fr. par an i pour vivre. Nous n'aurons, nous, que 2,500 - francs maximum et nous devons payer nos arriérés. D'un autre côté, je connais nombre de gens qud, dès le dAbut des hostilités ont cessé de payée* leur location et n'ont pas fait !e moindre effort pour le faire. « C'est la j guerre », disent-ils. Et ces locataires ne paie ront pa£, ptiSsque la loi Vaiûdervdlàé le tenir permet. Est-il juste qu« les gens qui ont voulu faire leur devoir n'aieat pas les mêmes avantages que .tous ceux qui n'ont vouilu se priver de rien? Va4~on encore, après la guarre, continuer à sacrifier les honnêtes gens comme pendant les hostilités? Ne pensez-vous pas, monsieur le directeur, qu'il y aurait lieu d'indemniser tous ceux qui ont payé leur loyer, de façon à les mettre sur le même pied que des gens qui ne se gênemt pas? Serait-il impossible, croyez-voua, die déci. der que, pour les gens qui ont payé, la iai Vandervelde continuera s.as effets pendant ' v.n nombre de mois égal a.u nombre des mois payés, c'est-à-dire que tous eaux qui habi-: tent encore la même maison auraient le > droit de ne pas p&yér pendant un nombre ' de mois égal au nombre de mois payés? Et si on 'trouve que ce serait trop lourd S pour le3 propriétaires, l'Etat rae devrait-il t pas intervenir? EsMl bien moral que le gouvernement i vdonne plus d'avantages sux gens qui n'essaient pas de payer qu|aux gens qui onl ■ payé avec l'aide d'amis ou de protecteurs * qu'ils doivent rembourser? ' Nous ignorons si la situation des loca- ■ taires qui se sont imposé des privations J pour payer intégralement leur loyei paraîtra aux auteurs cle la loi moins di- - gne d'attention que celle des locataires - qui ont peut-être escompté la proposi-t tion de M. Vandervelde; s'il en était ain-i si, ils en seraient réduits è. se dire qu'ils ?nnf nnîiîa nvnir» fmn hnrmôlpQ ECHOS FÂKLESV1EMTÂ5RES Pour ïes orphelins de la guerre Une discussion qui sera intimement lié. à celle du projet de loi sur le3 invalides à la guerre, c'est celle d'un autre projet de le déposé ajussd par M. Henri Jaspar, ie minis tre des affaires économiques, et qui comoem' l'œuvre nationale des orphelins cte 1 guerre. Seront réputés orphelins de la guerre aj pelés à bénéficier ds la loi, les enfante m: ■aàurs dont le père, ou, en cas de pré-décè du père, la mère ou le soutien de faœffie on péri par suite de faits de guerre. Seront assimilés à cej orphelins, les es îanls nés on conçu «vaist la 3» de la gusi re, dont le père, la mère ou le soutien de f6 mille sont dans l'imipossMité de gagne normalement leur vie par suite d'une incs paciié totale ou partielle de travail résultera de blessures, maladies ou. infirmités occo skHEiées ou aggravées par des faits de gu«i ro. Ces enfants seront confiés è un é.taiiiÊ sement qui sera créé sous ie nom d'« (Buvr nationale des orphelins (ie la guérira », qï mcs sur les enfante tous les devoirs < ! r",rn!lç in Pour ias invalides de la guerre ée Dès sa rentrés, la Chambre inscrira à son de ordre du jour, pour être discuté dans une loi des premières séances, le projet de loi dé-is- posé par MM. Massai, ministre de la guar-ne re, et Henri Jaspar, ministre des affaires la économiques, concernant l'œuvre nationale des (invalides de la guerre. ._ Sont réputés invalides de la guerre, d'à-pTès ce projet de -loi, les petrsennas qui, ci-viles ou militaires, sont atteintes d'une in-capacité de travail, totale ou partielle, permanente ou temporaire, résultant da blessures, maladies ou infirmités occasionnées a- ou aggravêas par des faits de guerre, fer- Un établissement public, dont l'organise-fa- tion et le fonctionnement seront réglés pai ter snrêté royal, sera oréé sous le nom d'« (Eu-:a- vre nationale des invalides de la guerre ». roit n aura pour attribution de prêter appui auj ;.a. invalides de la guerre, en vue de leur facild. w- <er, dans la mesure du possible, la récupérais- tion de Sa oapacité de travail, la rééduca--Te tion professionnelle, l'apprentissage d'un î'Ji métier ou d'une profession, de leur proou. e<t rer du travail et, en général, d'amélioré: SCSioss LË ROI A TIRI.EMQMT i La Hoi a passé vendredi en revue à Tir-, lemont les troupes belges et françaises can-[ tonnées en cette ville. Il a assisté à cheval I au défilé qui a eu lieu sur la Grand Place. UNE PROMOTION POUE? M. VAN VOLLENHGVëN Sur la proposition de M. Van Kol (socialiste), le ministre des affaires étrangères de r Hotonde a promis de conférer le grade di-, plomatique le plus élevé à M. vanaVOUeO« j hoven, le distingué ministre des Pays-Bas à Bruxelles. ; LE EAOUT SE L'HOTEL DS Vlï-LE Le raoût offart vendredi soir à l'Hô-3 tel de V'He aux officiers des années s -alliées a.-été le « raoût des nations ». La variété, des uniformes évoluant en foule parmi le somptueux décor des ' salles du palriU communal alxmdam-J ment ornées de fleurs et de plantes vi-s ves, les ciaires et pimpantes toilettes s féminines, formaient un ensemble vraiment merveilleux et d'un coloris in- T tsnse. Les invités 'étaient reçus par M. r- le bourgmestre Max, assisté des éche- n" vins Lemonnier, Stsens, Jacqmain, al Hallet et Pladet. e' Parmi les nombreuses personnalités qui avaient répondu à l'invitation de la N ville, on,notait : Leurs Excellences MM. B le marquis da Villalobar et van Vol- Se lenhoven ; M. Carton de Wiart, minis- ji. tre d'Etat ; MM. les ministres Dela- n. croix, Masson, Jasper, Harmign-ies ; îs le géaiéral français DesgoTAttes ; les généraux Biebuyck, Leclercq, de Selliers ; le gouverneur Beco ; le comte d'Aers- ■E chot, chef du cabinet du Roi ; M. Hol- ô- levost, procureur du Roi ; M. le pré- es sident Benoidt; le baron A. Goîfinet ; ». M. Jo.îîe Allard ; M. Em. .fanssan ; m de nonibreiiix bourgmestres et écbe- es vins, etc. ' n- Dan3 te, salle du Conseil, la musique 'i- du régiment de grenadiers, sous la es direction de M. Lecail, a donné un ar- li- tistiq-ue concert ; dans la salle gothique n- on a dansé aux sons d'une déiieieusc : symphonie et l'on a fait le plus gran<| honneur aux buffets. A 10 heures, on a bu aux alliés tan-i-dis qu'étaient exécutés les hymnes naj tienaux. LE PERSONNEL DES MINISTERES sttr « L'annonce des propositions des secrétaires généraux des ministères en laveur ci 'ai- personnel de l'Etat a, nous écrit.on, ramoné' m- la tranquillité dans bien des foyars. En re-' jri- nonçamt volontaireanent à leurs lonctionaj 're! soit au début de la guerre, soit lors de là; >m- séparation administrative, les agents de l'Etat n'ignoraient pas qu'ils auraient à , 'ec- faire faoe au renchérissement de la vie avec' ras des ressources moindres qu'en temps norias mal. Cela no les a pas arrêtés. Aujourd'hui,; qui beaucoup d'entre eux, surtout ceux qui ont! une nombreuse famille, ont épuisé leurs écc--ci- momies et contracté des dettes. Ceux qui lai n'ont pas emprunté ont laisé en rs'urd ci>n-, ant tributions, loyer, assurances, etc. L'échéan-, °is ce approche. Combien se demandaient avec lbi- anxiété comment y faire honneur. Car les! le règlements qui interdisent au. fonctionnaira br® et à sa femme de faire le commerce et de se! créer ainsi des ressources supi^érriéntaires,; urd lui défendent on môme temps d'avoir des det-' ît-il teâ... Sans l'heureifse initiative des secré.' tairea généraux, bien peu de traitements se-; ent raient encore demeurés longtemps à l'abri 'es- des saisies et des cessions. ont » Aussi c'est un vrai soulagement qu'ap-urs port® fa nouvelle que vous avez publiée. » Des in<iemniiés oat été attribuées, à bon Ca- droit, depuis le début de la guerre, aux func-jns tionnaires du Havre. Les secrétaires gêné* yer raux ont compris que le fait d'avoir payé di- ici des prix quatre eu cinq fois plus élevés res qu'en France justifiait mieux encore l'octroi 3SÎ- du même avanilage aux fonctiouinccres res»i lin- tés par ordre dans le pays, 'ils «L'exemple des administrations communs;) .es. les et des établissements financiers de la1 capitale leur traçait d'ailleurs la vo:e; ilsl n'ont pas hésité à s'y engager. Ils ont droàt: . à la reconnaissance de tcut le personnel, i, - i LA REOUVERTURE ES LA MGNKATS Sur le désir exprimé par la ville, 1® ® réouverture de la Monnaie aura lieu ce ^ soir samedi, à 7 h. 1/2. M. Kunerath a; îar- repris ses fonctions directoriales et s'est 1res adjoint comme collabore leurs MM, laie Comeil de Thoran pour la partie artistique et Van Glabbeke pour la parti© d'à- administrative. Les premiers spectacles p'~ de la saison seront Palliasse, La Tosca, , m~ Favst, La Bohême; malgré d'énormes difficulté, la direction a pu s'assurer) ^ ls concours d'artistes de haute valeur,j notamment Mme Edvina, la brillante-âsa- cantatrice- du Cov«r.t-&arden de Lon-ï par dre3 et de l'Opéra-Gomique de Psris;, Eu- M. Albers, qui a laissé de si beaux sou-e ». venirs à Bruxelles; M: Dihn'Gilly, le, auï puissant barjion du Manhattan de cili- New-York, qui chanta à la Monnaie' en -ra" 1913, en représentation avec Emmy Desfinn. M. Kuffetath {t pu reconstituer en x-er partie la troupe de 1914 et les habitués' reverront MM. Audoin, Billot, Demar-cy et Mme Dolorès de Silvera, une jeune contralto du plus bel avenir qui, pendant la guerre, à défaut de la Mon. naie, a. débuté brillamment à l'Opéra^. Comique. La direction, attentive à encourage* . " les jeunes talents qui ss sont révélés iin> pendant la guerre à Bruxelles, s'est en-tendue avec le ténor Ansssau, Mlle Vil' 'tés liers, MM. Chantraine, .Van Obbergh,' ® la etc., etc. ! IM- L'orchestre, le ballet et l'admirable k'?'" cadre des chœurs de la Monnaie sont nls" restés à peu près intacts et tout ceia e a_ permettra de commencer l'exploitation ies ; régnlière du théâtre, malgré les moyens restreints de communications et de ;r3 ! transports dont on dispose. • ers- ÎOl- LE DSÏEN 0'A8S DES VOLONTAIRES pré- Nous avons rencontré, hier, le com-' îet; mandant Ratinckx, capitaine en sacond-en ; des pompiers de Schaerbeek, qui s'en-j ;be- gagea, le 4 août 1914, dans l'arméa belge, à l'âge de près de 70 ans : c'était' que le plus vieux de tous nos volontaires !( s la M. Ratinckx, conservant son grade" ar- et mis à la tête de ia 1" compagnie du que 1er bataillon du 1" volontaires, fut du m~nr>Pmo'n+ rlo î.n pammrrno T1 r^f. Um visite ai Palais d'Egioit Nous traversons, dans l'aile qui tou- 1. clie aux bâtiments de la caserne, la Ion- t jjue galerie où se trouvait la collection i des tableaux de la îatnille d'Àrentierg ; « il y avait là notamment des chefs-d'œuvre inestimables des petits maîtres kol- j landais et des peintres français du 1 XTIII' siècle. On n'y trouve plus 1 que... des matelas, des sommiers, des j ressorts de lit, des couchettes de malade, t totit le triste appareil d'une ambulance I de guerre. Une odeux de chloroforme annonce 1a pharmacie et la salle d'opé- c rations, établies dans les somptueux ap- 1 partement de cette aile; des fioles de 1 médicaments, innombrables, gisent sur £ les planchers parquetés; une bonbonne j d'oxygène a l'air d'un engin de guerre c oublié dans cet hôpital militaire; une f chaise opératoire bouscule des armoires c tout en glace et en nickel où s'alignent f des instruments de chirurgie, l'attirail f redoutable.et mystérieux de la bouche- j rie médicale; sur les portes lambrissées ; des inscriptions s'étalent : « Station II ; i 4.usgong: Zimmer -31 ». s On se bâte de traverser ces salles dent i i- le désordre marque la bâte de la retrai- î- te... et voici qu'ouvrant une porte au n hasard, nous nous trouvons en haut d'un 1 ; ; escalier, monumental encore, quoique de ' i- proportions moindres que celui dont " 1- nous avons parlé tout à l'heure. Un ? .u lustre de bronze énorme se suspend au 1 '.s lanterneau par quatre chaînes; sur le £ ?3 palier, le mur étale un moulage en plâ- ~ t re, de la célèbre porte du baptistère de ? ;e Florence. c ie Et nous voici dans la petite chambre S- où se trouvait, abritée dans un coffre- c s- fort illuminé par des lampes électriques, t ie la tête de marbre de Laocoon que le £ îr grand-père du duc estimait à l'égal dti < ie plus précieux trésor. L'a légende veut J 'e que, ruiné à l'époque de la Bévohrtion 1 ie française et réfugié à Vienne, il refusa i ?s de s'en dessaisir, quelque fût le prix i it fantastique qu'on lui en offrît : « Je pré- i il fèrerais mourir de faim, » déclarait-il. e e- Il prétendait que la tête de Laocoon va- < îs lait des millions. T1 l'enfermait dans t 1; une valise qui ne le quittait jamais et I s'offrait deux ou trois fois par jour le ?.t Eé^al de la contempler, 1 ! Nous en voyons un moulage qui traîne parmi des débris de meubles et des volumès dépareillée, tout souillé de poussière et ayant sans doute servi dé jouet aux malades du lazaret... IU îTtniâ voici maintenant dans le3 jar-n dins dépouillés. par l'hiver, mais verts je de toutes lesurs pelouses, de leurs lierres touffus, de leurs buissons d'arbustes rn vivaces, de leurs conifères vigoureux et IU innombrables. Le palais de justice carre le au fond, par-dessus les toits des mai-sons, la masse énorme de son tomple j9 grec, hissé sur la plate-forme de la salle des pas-perdus. re Le manège est la première construction 3. qui s'offre à nous : c'est un vaste et haut s, bâtiment rectangulaire au plafond cintré, ie aux murs massifs d'un blanc crayeux, ;o ouvrant sur les jardins par des baies lar-jt ges et profondes. Une galerie à colon-m nades s'érige dans un angle de ce ma-sa nège>. C'est là que la ville installera la grande salle des fêtes : il y a assuré-é- ment là de quoi faire n quelque chose s ; .1. en cas de mauvais temps uns partie de a- cette vaste salle suffirait à assurer is un refuge aux dîneurs du restaurant en et plein air. le il. Max Hallet nous fait constater que l'oflftflofiona TOonorro û*/io11onto > Les communs ne sont pas la partie la ? moins curieuse du palais. On se croirait S brusquement transporté dans un coin d'une très vieille ville; c'est là qu'on trouve le mieux l'impression du Bruxelles d'autrefois, provincial et tradition- - nel. Des bâtiments à un étage, aux por- > tes surbaissées, mangées de lierres et s encadrées de glycines, sont reliés par 5 des allées et- couloirs caï^ssables ; un t bout de potager longe des écuries; des : poules picorent sur un fumier; dans - une remise sont immobilisés depuis des ■ années et des années des carosses de ■ sacres royaux ou de mariages princiers, suspendus par des courroies et surchar- î gés d'ornements en rocaille; une car-: casse de ciiar funèbre, encore flanqué , aux angles de ses pots-à-feu et de lam-. padaires, voisine avec une berline aux • hautes et larges roues, aux cuirs déchi- - quêtes, des lambeaux de rideaux demeu- - rés aux carreaux de vitre des portières, i C'est le capharnaûm poussiéreux de la - carrosserie d'un autre âge, le bric-à-brac d'un apparat et d'un luxe disparus, aux armes de Son Altesse Sérénissimë... Des soldats belges pansent leurs chevaux l dans les cours, y mettent l'animation, sans art et sans beauté, d'une caserne de ; cavalerie. Û y », de es côté des jardins, des por tes dérobées qui, par de longs couloirs, la aboutissent à des sorties sur le boule- m vnrd de TTaterloo ; des sentiers invitants clj qui se perdent dans des buissons et des lo, charmilles; des tertres humides et ca- ni pricieux; les mousses des vieux parcs; bl des refuges de jardinier de campagne; des pavillons mystérieux — de quoi faire m rêver pendant des mois le jeune poète té élégiaque qui promène ses mélancolies et essaie ses premiers vers dans le mys- se tèro évocatif et troublant d'un château Cl d'autrefois, lâ .% C: Que valent les appartements de ces or palais pour une réunion c de bonne bour- ^ geoisie » comme le Cercle Artistique ou si' la Grands Harmonie? Nous pensons que, pour leur donner un aménagement or conforme aux besoins de notre nioder- ut nisme, il faudra y opérer de considérables transformations. 11 en est du palais qr d'Egsnont comme de tous les palais : on le: y est toujours <r en représentation », ve l'ordonnance de leur architecture nuit de à la facilité de s'y loger et à la commo- ne dité d'y vivre. Comment meubler ces salles dont l'ampleur exclut l'intimité re des réunions familières ? Comment sous ui ces plafonds surélevés, s'asseoir pai- le siblement autour d'une table de lec- m ture ? Comment s'accommoder de ces ca laissent passer qu'une insuffisante lu-, mière? Comment s'installer dans uhei chapelle ou une bibliothèque faite pour' loger 100,000 volumes ? C'est à l'ingé-! niosité de l'architecte moderne à l'étaJ blir et à le réaliser. Au re®1 il n'est pas nécessaire d'y mettre dans leurs meubles des « socié^' tés » d'agrément et d'art. Un des projets les plus intéressants semble être celui mis eu avant par M.; Ch. L. Cardon : il voudrait qu'on inatal-' lât dans le palais une manière de musée' Carnavalet bruxellois et même belge;1 on y logerait notamment la collection Wilson. dispersée actuellement dans plusieurs locaux de la ville. Le principal est qu'on tient le palais}' on a le loisir de songer à la meilleure: utilisation souhaitable. Ce qui est dès à présent acquis, c'est qu'il y a là un emplacement admirable, les plus beaux jardins qu'en puisse -rêver au centre d'une capitale et 1a salle de fête que tout Bruxelles réclamé vainement depuis cinquante ans. On peut tailler en plein dror. dans le reste; on peut faire du palais d'I'gmont un ensemble unique, où le goût. 1? luxe, le confort, et ce désir de sociabilité ai» 1 mabîe par quoi le Bruxellois cultivé sa caractérise, trouveront .également leur compte,. Iïeougs GAEillR, 10 l® numéro it 69e année- - N° 34' iç Samêdï 21 cfèèèmfere 1818

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Zufügen an Sammlung

Ort

Zeiträume