L'étoile belge

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s.n. 1914, 05 Februar. L'étoile belge. Konsultiert 03 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/mc8rb6xg3h/
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Jeudi 5 favrier 1914 PRIX DE (.'ABONNEMENT : POÜR BRUXELLES: 'n an : U fr.; 6 mois, fr. «S.50; 3 mois, fr. 8.»# POUR LA PROVINCE : t'n an : to fr.; 6 mois, fr. K.50; 3 mois, 5 fr. URLAUX : rue des Sables, 13, ouvei ts de 9 è 16 h. npromnce üsiiffit derim -ttrelrprixde Cabonnèment au facteur Edition C 65' aimée. — ÏST* 36 L'ÉTOILE BELGE Baromètre du 5 février 5 heures Temper, moy** norrn'i». 4. ?*5 Maximum .te a .^^TToU R / vpiUo, 10'} Minimum <le la nu ^ -«.u J Bammèt. !e> 4, /iï ^ a 8 [ï" 7GS""UJ Quuntité cl'eau // \ de 8 u, 8 li «. ^ pr Jes24 li.. 0™«3 Obsrrratinns fff / de midi Temjérarure, f =c/e 3i®3'i - 1104 Faro'mt'trc, -/• £?/°^r'I ? 8"""4 \\^7 \ji jy ->?// bum. ab&ol.). Oi VtiH dominan VVtJ^ &/ '/ $ D»-cin. mam. '/ Ephêtnerides <*^/S p* fél-, i-rr 1S0 eil : e 3 Lunc : U'Vcr. 7h.J4 lewr, lO'u.^7 coucLer, 1ÓU.4U ^^==2^ couch'T. 3U.il} Pi^visionsdel'Ohscrvatoire: Vent S.-W. faib'o; beau Servipe Ues 11taP.es Ostendc-Blouvres Etat de la meiv le 5, & 4 heures : légèrement agïiée Frince. Angiererre. Ane*na£ne et 1 Q fP 1 wimestre tois* p'-ty.s »ie l'l nion postale. ( * 1 payable <Ta\nuce Holhnuie, 7 Ir. — urao^Ouolié, 6 fr. j luauUut-posi* 5 centimes Ie numéro ANNONCRS • *5 c** la li£ü*; minimum 4 tijme*. f» ].«o. üm annonce* remise- avant v heure* a 1'OfIio.a de i'ublicité, rue Neuve, paraissent le aoir uième. ÉTRANGER Uo discours de sïi* ciwurd Cïi"©y M. Lloyd George vient de rencontrer un nouveau contradicteur au sein même tlu cabinet, et c'est le ministre des affaires étrangères, sir Edward Grey, qui, dans un discours prononcé mardi ! au banquet de la chambre de commerce 1 de Manchester, s'esl fort nettement prononcé contre la politique du désarme-ment naval. D'un bref exposé des raisons qui em-pêchent la Grande-Bretagne d'iritervenir activeinent au Mexique et en Perse, malgré 1'importance dés intéréts bri-tanniques engagés dans ces deux pays, le ministre a conclu que le principal objet de la politique étrangère du gouvernement anglais est le maintien de la paix dans le monde, « non pas par manque de courage, non pas que 1'idée de gtierre nous eiïraie, a-t-il ajouté, mais paree que nous sommes pénétrés du sentiment des conséquences désastreu-ses d'une guerre ». L'orateur reeonnait que 1'énorme et constant accroissement des dépenses destinées aux armemenls entrave 1'essor | de I'industrie, mais la responsabilité n'en incornbe pas, dit-il, k 1'Angleterre. L industrie anglaise, notamment I'industrie du Lancashire, a beaucoup souf-fert de la guerre des Balkans. Mais 1'Angleterre pouvait-elle prévenir et em-pêcher cette guerre ? Sir Edward Grey admet que 1'intervention d'une grande puissance etit pu emp'êcher 'le conllit, mais le recours è la force pour mainte-nir la paix était une enlreprise hasar-deuse. a [1 n'en sera peut-être pas tou-jours ainsi, ajoute le ministre. Le jour viendra peut-ètre oü, en cas de guerre éclatant entre deux Etats européens, les autres pourront intervenir sans que la pureté de leurs intentions soit mise en ;doute, comme cela arrivé entre voisins 'en cas d'incendie. Mais nous n'en j sommes pas eneore arrivés & ce point. » Eslrce que, cependant, les grandes puis- 1 ^anees-européennes, sur 1h proposition même de sir Edward Grey, ne mena- j èent pas d'inter\renir par la force 1 pour assurer rexécution des décisions | qu'elles sónt en train de concerter au i sujet de 1'Albanie ? Sir Edward Grey a proclamé ensuile une chose reconnue par tout le monde en disanl que « leb puissances, en res- : tant unies au cours de la crise balka-nique, ont rendu le plus grand service qn'il était en leur pouvoir de rendre » et en ajoiitant qifau . milieu des crises récentes la politique brilannique a constanimrnt tendu è aplanir les difTi-cultés. Nous lui avons, è maintes reprises, rendn hommage i eet égard. Voici la partie du discours du ministre des affaires étrangères relative aux armements. II avoue d'abord n'avoir rien de réconfortant è en dire et ajoute : Les lieux co-rmnuns sur 1'accroissemenl des dépenses pour les armements et sui 1 éveaitualité de maintenir ïes forces na-vales em état de faire face aux responsa-bilLtós n;e serviraient k rien. Je préfère analyser 1-es causes de ces dépenses. C'est une question grave, car elle ne regarde pas que 1'Angleterre. Elle intéresse 1'Eu-rope et le monde. Economiser sur les dépenses navale? tnais. dcveloppcir les dépen-ses militaires ne chaJige guère la situation européennc. En ce qui concerne l'Angleterre pour elle sa flotte est ce que les armées sont pour les autres natio<ns. Si elle diminuait sa force navale les autres nations, au lieu de ltmiter leurs armements, en proüte-raient pour ausmenter les leurs. Elle ne peut donc pas la diiminuer. D'ailleurs les dépenses des autres pays consacrées 4 la construction de dread-noughts ne sont pas provoquées par celles de l'Angleterre. L'Allemagne suit une ligne de conduite indépendante. Si la France, 1'Autriche, l'Italie et la Russie construisemt des dreadnoughte ce n'est pas paree que l'Angleterre en construit elle-même. Si nous interrompions nos constructions navales, cela ne charr'erait rien et pour-rait nous faire courir de grands risques. puisqu'il n'est pas certain que Ie reste de 1'Europe nous imitèrait. On protestera au parlement contre Ie® dépenses navales non nas a cause du far-deau financier qu'elles imposent, mais paree que le sentiment des affaires pousse a protester contre ces dépenses improdiac-tives susceptibles de compromettre le crédit de 1'Europe et de conduire a une catastrophe préjudiciable i la civilisatio-a et dont nous subirions nous-mêmes le contre-coup. II est inutile que nous fassions aux autres nations un appel pour la limitation des armements. Ces nations ne nous en-tendront pas et pourraient nous répondre que nous nous mêlons de leurs affaires intérieuires. En attendant que les autres grandes nations partagent nos sentiments nous ne de.vons pas limiter nos propres armements.Un jour viendra oü le fardeau financier amènera les autres nations è. résipiscence. II ost bicn évident que l'Angleterre ne peut, seule, renoncer a ses' armements. Et il est vrai eneore que le moment acfuel ne paralt guère favorable & un appel aux autres nations en faveur du désarmeirrent simultané, puisque toutes viennent précisément d'accroïtre leurs armements ou s'apprêtent è Ie faire. Mais elles ne pourraient cependant ?e formaliser d'un appel en ce sens. Des hommes d'Etat anglais. et des ministres, ont déjk d'ailleurs formulé des sugges-tions de ce genre. Peut-être les autres Ëtats s'v montreront-ils plus accessibles quand les peuples commenceront ü trouver réeUement excessives les lour-des charges qu'ils supportent. 2M O S» DÉPI3GIÏEQ Services spéciaux de I'ETOILE BELGE FRANCE Les aviateurs allemands en Meurthe-et-MoselIe A la suite de 1'énquète faite par les autorités militaires da Lunévillê, rien de suspect n'ayant été révélé a la charge des officiers aviateurs allemancls, le ministre tle la guerre a doané u>n avis favorable a leur départ. ^:uistre de Fintérieur a donné aus-s' '^structions au préfet de Meu-r- Dour que les. officiers .puis-i -'r pays d'origine. L'ap: onté er réexpédié par la aviateurs aJlemands on1 Je é. 4 heures, re^agnant en .a frontière. L'appareil a été are de Lunévillê. intat contre Cherif pacha 3 chargé de J'mstruction de 1'af-erif pacha a signé une ordonnance iieu en faveur de Iskender boy. ALLEJVHAGWE relations an^lo-allemandes Déclarations de M. de Jagow .ns la disGiiésion du budget de la ma-a la comrnission dn reichstag, il a uestion, mercredi, a propos de la flotte inne, des relations de 1'AHemagne avec gleterre. secrétaire d'Etat aux affaire-s étran-s, M. die Jagow, a dit que « ces rela-s peuvent être considérées corrnne t.rès sfaisantes ». a ajouté : « Dans les deux pays on heimine vers la convi-ction qu'il y a acoup de points et d>e qnestions oü 1'Al-agne et 1'Arigleterre peuvent travailler roncert. et è. cöté Tune de 1'autre et que •s intéréts se touchent souvent. I^es nements récents survenus dans les Bal-s et les négociations de I.ondres ont uooup contribué ó ce résiultat. On a pu 'onvaincre en Angleterre que l'Alleina-ne poursuivait pas u.ne politique agres-j. L'\llemagne a pu s'entremettre avec ïorleterre pour concilier les divergences ^ues entre les deux g.roupe-s de puissan-et pour éviter des conflits interna-ïaux. Cela a conduit les deux puissan-A itn certain rapprochement. T.es relations entre les deux cabinets t confiantes, lovales et animées d'un rit de conciliation réciproque. En re. cnmme on le <;ait, né^ociations )oursuivent sur des sujets particuliers. 1 ' Ces négociations, insoirées par le d^sir d'éviter des conflits d'intérêt' dans le "do nia -ie de la conc.ur.re.uce économique ot politico-coloniale suivent ileur cours mais ne sont pas eneore arrivées èl u.ne cónclu-sion. On a le droit d'espérer que le résul-tat des rjégoctajions, bien qu'il tiuisse n ê-tre pas i 1'abri de certaLnes critfques sera accueilli avec satisfaction dans les'deux pays. » En ce qui regarde Ia nuestion d'une suspension temporaire de? constructions navales, M. de Jagow eonstate que des oro-posit:ons dans ce sens ne sont pas par-venues au gouvernement allemand. .< II ; me paraft difflcile. ajoute-t-il, de trouver un moven d appliquer la prooosition d» M Churchill, laquelle d'ailleurs .autaiit qué je sache, n a pas trouvé un accueil bien ernpressé en Angleterre mêine. » Le rapporteur de la cotnmission, dp s0n cóté, a declaré ne nas croire i la possibi-lite d un accord avec l'Angleterre en ce aui concerne un arrêt des consuuct:ons na vale» et un rapport entre les effectifs d<><! vaisseaux. « En politique, dit-il, une eer taine méfianee est de mise. » II' saluerait lui aussi avec joie un accord avec 1'Angle terre, mais « c'est precisement I'^no-leterre qui poussö contiiiuellement k de nouveau\ armements. L'Allemagne s'en tient & la ioi sur la flotte. » Un point qui inquiète le rapporteur est que la Russie reeomstruit sur une lnro-p éch^ile la flotte de la Baltique. ' Plusieurs ora.teuis se déclarent sati^ faits des déclai'ations du gouvernement tout en approuvant et soulignant 1'expre-' sion de « certa'ne méfianee » emplovée nar le rapporteur. " p Après quoi le secrétaire d'Etat, arniro' von Tirpitz dit qu'en ce aui concerne In* question des caliLres, 1'Aliemagne a suivi Texemple d'autres nations qui se sont ef forcées d'augmenter le calibie en dimi-nuant le nombre des canons et de rester b la limite extréme du déplacement. II dit eneore qu'il ne peut être pris au-cune décision au sujet du maintien de 1'es-cadre de la Méditerranée. « Cela dépend de la tourivure que prendra par la suite In situation politique, chose qu'il n'est pas eneore possible de prévoir ». Enfin, 1'amiral fait ressortir aue sans la proportion des forces navales tel le qu'ell'n a re<?u son expression dans la loi sur )n flotte. il ne se serait v raisem b 1 ab 1 em en t nas produ.it une orientation vers de mejl leures relations avec TAngleterre. « Nou? avons donc .dit-il, toutes raisons de nous en tenir k notre loi sur la flotte. qui a fait ses preuves ». Et en tenminant, le secre taire d'Etat affirme eneore un'e fois que 1'Allemagne n'a jamais donné et ne don nera jamais Texempie en ce qui ooncerne ies plus gros déplacements et les plus gros calibres. A la suite de oette déclaration ,1e chapi-tre « Traitement du secrétaire d'Etat », est adopté. Bons du Trésor Etant donné le trés grand nombre de iouscriptions par lesquelles a été couvert Ie récent emprunt de bons du Trésor, 1'ad-ministration des finances de Prusse a dé cidé d'offrir au public 200 autres inillio.ne-de mark de bons du Trésor 4 p. c. amor-tissables. Cette émission clöturera la série ies émissions p-our les besoins de la Prusse en 1914. Promotions Le LoJcal Anzeiger annonce que le géné-ral de brigade Pelet de Narbonne, commandant la 38e division de cavalerie k ■>trasbourg, qui présidait le consei] de ?uerre dans le procés du <colonel voji Reut tor, ést nommé commandant de la division de cavalerie de la Garde. Le ^énéral de division von Liden est nommé gouverneur de Metz. A propos d'une démission Le bruit a couru ces jours demiers üi : Metz qu'une enquête disciplinaire avait été ! ouverte contre le docteur I-Iauviller, archi-viste départementale, pour irrégularités dans la gest'.on de son service. Mardi, a la comrnission du budget, un député ayant interrogé le reprérentant du goir-ernement cel ui-ei a népondu qu'il y avait eu en effet quel^ues erreurs de comp-tes et que M. Hauviller a été mis en demo ure de donner sa démission, ce qu'il a fait. M. Hauviller était j ad is a,rchi viste k Col mar. II a publié récemment un panégyri-que de 1'empereur Guillaume qui a fait quelque bruit. car les autorités scolaires s'étaient char^ées de patronner i?ette brochure auprès des enfants des écoles. Si rnalons k propos de M. Hauviller qu'il fi:t il y a quelques aunées. enga?é par le prin ce royal de Saxe comme précepteur francais de ses enfants. La nomination fut rapportée au dernier moment et le prince en'zagea un jeune BruxeUois qui était M. Gi.ron. La fin d'une carrière Devant le conseil de guerre de Metz a comparu 1'ex lieutenant Erb, actuellement détenu èi la maison centrale d'Ensüsheim oü il purge uno peine de trois années de iiclüaion pour escroqueries, détourne nents et incitation au parjure. Déj;\ avant les faits ayant motivé n?ette condamna-tion le l'eutenant Erb s'était rendu cou-pable de diffarnation en vers son ancien colonel. II avait, en effet, adrescé au géné-ral 00 nmandant le corps d'armée une let-ttéf ytgrfée <( \V.... commandant en retraite », et 011 il réclajrbait une enauête sur certains faits touchant la discipline sous peine de révélations k la presse. Une in-struction fut ouverte pour découvrir 1'au-teur de la dén-onciation et on soup^orma un moment un ancien officier supérieur d/u régiment. Quarnd, plus tard, Erb fut convaincu d'un certain nombre de dó] lts graves on s'avisa de compare.r son écriture avec celle de la dénonciatlo.n calomnieuse. L'ex-lieutenant s'est entendu condamner è trois mois de prison. Le ministère public avait requis un an de riéclusion. Chambellan accusé de lèse-majesté I Le tribunal correctionnel de Rostock va avoir k juger au prochain jour une affaire de lèse-majesté qui se présente dans des conditions trés curieuses. L'accusé est le chambellan Henning von Bulovv, un fils de Tanden ministre de Prusse au Vatican ''802 98). Quand, récemment, le "rand-duc Frédéric-Frangois IV de Me' klembourg-Schwêrin fit connaitre son intention d'ac-corder une réforme constitutionnfvlle, 'e chambellan fut outré de ce qu'il considé rait comme une re^rettable concession k 1'esprit démocratique et, en présence do l'mspecteur de ses domaiacs, il se iaissci aller ^ 1'endroit du princ • régnant a un qualificatif fort injurieux '^uelq.ies plus tard 1'inspecteur ayant eu ui» diffé-rend avec son maïtre alJa le dénOi«j>r k la police. Les hobereaux, qui se disent les plus fervents défenseurs du tröne, n'hlsitent pas k se transformer en fougueux adver-saires du prince quand ils ^-e croient lésés dans leurs prétendus privilèges de caste. Chute mortelle d'un sous-officier avlatsur Un sous officier aviateur est tombé ö Munich d'une hauteur de 200 mètres et s'est tué. ITALIË Le coüt de la guerre de Tr:politaine Le compte rendu des dépenses nésultant de 1'occupation de la Libye, d? celle des iles de la mer Ejée et des événements in-ternationaux a été déposé k la chambre. II en ressort que les dépenses s'élève*it è 1,149,757,564 iliire, dont 903.891.638 pour lr Cy.rénaïque et la Tripolitaine, 21.857.809 pour Toccupation des iles de la mer Egée. 3.351,123 pour 1'Albanie et 50 millions ont été payés ü 1'administration de la dette pu blique ottomane en conformité du traité de Lausanne. La priorité du mariage civil Tous les journaux commentent la pré-sentation & la chambre du projet de loi stipulant que le mariage civil doit précé der le mariage religieux. On prévoit que cette discussion proyoquera des débats trés vifs. ANGLETERRE La question de 1'Ulster Le Glasgow Herald publie une commu-nication dont on n'a pas, jusqu'& présent, confirmation et suivant laquelle M. As-quith ferait mardi au parlement une déclaration susceptible de changer complète-ment la situation politique en ce qui concerne 1'Ulster. Les concessions projetées auraient un caractère plus étendu et con-cerneraient virtuellernent tous les points en litige, sauf 1'exclusion de 1'Ulster des stipulations du home rule bill. Les suffragettes incendiaires Un incendie a éclaté mercredi matin au ch&teau d'Aberuchill, nrès de CrieXf. en Ecosse. Un salon contenant des tabl/>anv et des meubles de grand prix a été dé ; truit. On attribue cé sinistre aux suffragettes.Un incendie s'est déclaré également k • House of Ross, maison artuellement inha- I bitée et aituée dans le mème district Un mur s'écroule — Sfiize biessés Au cours d'un match ,de footbail k SheJ-PieM un mur s'est écrouJ-é sur les specta-teu.rs. De nombreux spectateurs ont été en sevelis sous les décornbres. Seize person nes on tété transportées k 1'höpitaL Une est grièvement bles^ée. AUTRtCHE-HONGRIE On critique 1'attitude de l'Italie dans les affaires d'Albanie . On» mande de Vienne au Temps : La Reichspost continue sa campagne contre ies ambitions albanaises dt l'Italie. EU» a.nnonce que le ministre de la guerre ita lien a prescrit k de nontóreux officiers d'apprendre la lan*gue albainaise, ce qu indique. dit-elle. que l'Italie veut assurer. dans I'avenir ,son influence militaire su'. 1'Albanie. Le journal viennois ajoute que le gouver nement italien* compte faire venir en Italië un grand nombre de jeunes Albanais pour leur donner une éducatlon militaire italien,ne. Le gouvernement aütrichien aurait, par contre, renoncé k toute mesure de ce genre. RUSSIE Un service postal aérien L'Aéro Club impérial a sollicité 1'auto-risation d'organiser un service postal aérien entre Saint-Pétersbourg et les six principales villes qui entourent la capitale y compris Novgorod. Outre la franchise ordinaire,, les lettres paieraient une sur-taxe de 50 kopeks au profit de la flotte aérienne nationale. ESPAGNE Les prcchaines élections Le conseil des ministres a fixé au 8 mars les élections des députés et au 15 mars celle des sénateurs. La chambre se réunira le 2 avril. L'accident du tunnel de Garaf! Contrairement k ce qui a été dit, l'accident du tunnel de Gara.fr n'est pas dü è un éclatement des cylindres des machines perforatrices, mais k une explosion de dy-namite.PORTUGAL La crise ministérielle M. de Arriaja, président de la Républi-que, a chargé M. Oc^nardino Macha«io de former le nouveau ministère. M. Machado a accepté oette mi 1 sion. TURQUIE L'incident turco-néerlandais La Pórte, en réponse a une note des chefs des m:.-i>ions étmagères aa aüjtH de 1'ihci- . ment de la légatiön de Fiollande, a présenté des excuses pour la violation du jar-din de la légatión et déclaré que les poli-ciers coupables de cette violation seraient sévèrement punis. La Porte a exprimé 1'espoir que le ministre de Hollande se montrerait satisfait et n'insisterait pas sur la remise du pri-sonnier Barry bey, ancien député de Dibra. Pour obliger les officiers retraités a se retirer en province La Porte a informé les officiers mis k la retraite d'office cjue le ministre des finances avait donné 1'ordre de payer les pensions de retraite seulement dans les loca-lités oü sont nés les dits officiers. La question financière Les pourparlers que le ministre des finances avait engagés avec une maison allemande au sujet du placement de 9 millions de francs de bons du Trésor sont in-terrompus. Ce>t arrêt est motivé non par la fixation du taux, mais par le fait que la dite maison exigerait la concession de la navigation dans la mer de Marmara. On dit que la Bannue a.Tricole consenti-rait une avance de 300,000 livres au gouvernement.1^ conseil des ministres a examiné d'au-tre part une proposition d'un groupe amé-ricain relative k un emprunt de 4 millions de livres sterling. Krupp prêterait de 1'argent a la Turquie Le correspondant du Temps k Constanti- : nople déclaré apprendre d'une source ex-trêmement bien infonmée que d'actifs pourparlers sont engagés entre le ministère des finances ,1e ministère de la guerre ottoman, d'une part et la maison Krupp de 1'autre, pour une opération financaèrex de grande envergure par laquelle la fabrique alle 1 mande, en obligean.t la Turquie è. lui faire de nouvelles cummandes et en concluant : un accord pour le remboursement des four-nitures non eneore payées, prêterait k la Turquie un certain nombre dé millions, ce qui lui perm.ettra.it de i>ai-er momentané- ' ment aux difficultés financières.que 1'ajour-nement de 1'emprunt a rendues de plus en plus grandes. SEREIE Les élections communales Les élections comrminales dont les résul-tats sont maintenant connus pour toute la Serbie sont nettement favorables aux vieux radicaux. Le gouvernement de M. Pachitch se trouve ainsi consolidé. ROUIVTAW5E La visite du prince héritier de Grèce Le diadoque est arrivé mercredi k P.uca-rest, II a été regu éi la gare par le prince-héritier, lés membres du gouvernement et Ie ministre de Grèce a Bucarest. Le diadoque a été ehsuite conduit au palais royal □ Cl il est 1'höte du roi. Un pont sur le Danube Le ministre de Bulgarie k Bucharest, M. Radef, le coJornel Merezof et les ingénieurs Lazaa-of et Voltchef sont chargés par le gouvernement bulgare d'étudier'de concert ivec une comrnission roumaine la question -l.e la có-nstruction d'un pont sur le Danu->e qui raccorde les deux réseaux de che-mins de fer. MEXIQUE Des munitions américaines c pour les insurgés (j Après la promulgation de 1'ordonnance d 'établissant la liberté du commerce des r] irmes avec le Mexique on a appris k la t ^Touvelle-Orléans que 15 millions de char- . ;es d'artillerie. 14,000 fusils. 4 mitrailleu- J >es et 60 revolvers, ont été emmas-asinés k '' a Nouvelle-Orléans et dans les villages du roisinage jusqu'è ce qu'ils puissent être v passé en contrebande sur le territoire du Mexique. PEROU UNE REVOLUTION MILITAIRE Le premier ministre tué Les révolutionnaires maitres du palais Une dépêche de Lima re<?ue k New-York annonce qu'une révolution militaire a éclaté è Lima et quie le président de la Ré-publique, M. Guillermo E. Billinghurst, est tombé aux maios des révolutionnaires qui avaient attaqué le palais et qui étaient sous les ordres du colonel Benavidos. générai Varela, premier ministre, a été tué au cours du combat qui a suivi. M. Auguste Durand, ancien chef du par-ti révolutionnaire, qui est actuellement en possession du palais, fo.rmera le nouveau gouvernement. La panique a Lima Selon une dépêche de Lima 1'attaque du palais du président a commencé è. 4 h. 1/2 du matin. La fusillade a réveil Ié en s>ur-5aut des milliers d'habitants, lesquels se sont précipités dans les r.ues en proie è une grande panique. Les soldats tira.en.t d'e>s s^lves en 1'air afin d"empêcher la foule de se masser. Un civil a été tué par une balie. Une grande al arme règne dans la ville. Les banques et les magasins sont f er-més. Le présent Biilinghurst a été conduit è, CaJLlao. II sera exilé du Pérou. CHINE Suppression de 1'autonomie provinciale Un édit du président Yuan Chi Kaï sup prime toutes les autorités administrative& autonomes des provinces jusqu'è. la réforme des asseinblées provinciales parct que, d'après les déclaiations de quelques gouverneurs, ces assemblées ont dépassé leurs attributions, vio^é les lois et toléré des abus. Voir plus loin rsos Derniè-res NouveHes de Ia nuit. Lts ÉfSBHts talïaips Les Bulgares n'accepteront pas une demi-satisfacticn L'officieux Echo de Bulgarie apprécie avec sévérité les oruits mis en circulation k 1'étranger et relatifs a des pvopositions que la B'ulgarie aurait formulées en vue d'une entente serbo-bulgare, cette entente devant avoir pour base une concession territoriale que consentirait la SerbLe. La Serbie ne serait peut-être pas mécontente, dit YEcho de liid'jarir, de détacher de soa immense butin un petit morceau afin de pouvoir jouir du reste en sécurité, mais la Bulgarie se recueille. L'heure d'élever la voix n'a pas eneore sonné pour les Bulgares et ce n'est pas la cession d'Istip et de Kotchana qui pourrait modifier la conduite imposée par les événements. L'évacuatlon de 1'Albanie par les Grecs A pronos de la communication des dé :isions des puissances è Athè ies, le Popoio Romano écrit : « La Triple Alliance de-mande que révacuation de 1'Albanie in-tervienne entre le ler et le 31 mars sans prorogation possible et que 1'on remette a la Grèce pour le premier mars le tracé dp la frontière albanaise tel qu'il fut arrêté è 1 Florence par les délégués techniques des puissances. FRANCE Noies parisiennes Snobisme M. Bergson a imposé une punition aux èlégantes auditr.ces qui suivent, au Col-è^ede France, les cours du philosophe. Sa legon hebuomadaire suivait immédiate-nent le cours que professe Técojjom.ste M. Leroy-Beaulieu. Or, les places sont tel-:ement disputées pour entendre M. Berg-jon, métaphysicien k la mode, qu'il fal iait prendre d'assaut la salie, bien avant pie ce füt son tour de parler. M. Le»noy-Beaulieu se trouvait donc avoir, lui aussi, m auditoire nombreux, bien que ce public 'éminin ne füt pas trés curieux des sujets ,raités par lui, et les personnes qui al aient, un peu plus tard, écouter, dans un iilence reoueilli, le développement de doc-,rin«3 phJosophiques témoignaient d'une nattention choquante pour les problèmes ie Téconomie nolitique. M. Bergsón a estimé que cette tenue un >eu bruyante des mondaines était fort dé-^bligeante pour son collègue, et il a ptris e part: de change-r l'heure de sa con>fé-•enoe, de 1'avancer de beaucoup, de> la met-re tout au commencement de 1'après-midi. Evidemment, cela va être un peu incom-node : on déjoune si tard! Mais que ne erait-on pas pour écouter M. Bergson, misqu'il est de bon ton de se suspendne k a parole éloquente ! On assure que, dan-ion (>espeet pour la philosophie, il a été Ln peu étonné, presque dépité, de voir ses jraves legons transformées en une dis-raction, en un spectacle 011, si 1'on veut ompter pour quelqu.e chose dans Paris, il mpo te de se montrer. S'il ret"ouve k leur ►oste toutes ses fidèles, malgré cette mo-lification d'heure, le fait n'en sera pa^> noins assez flatteur pour lui. D'oü vient eet engouement? M. Bergson st un maïtre éminent, mais, nar la hau eur même de ses idéés, il ne s'ad.resse qu'ü eux que des études préparatoires sévères nettent k même de suivre ses travaux. II st bien certain que beaucoup des théorie u'il exposé, parfriitement claires pour les nitiés, doivent paraïtre un peu comoli uées k de belles dames qui ont accoutu-lé de s'occu.per de matières plus frivole-s. lependant, elles présentent les apnaren ps d'une profonde attention. La moindre éfaillance de cette attent;on, serait con idérée comme un scandale. II y aurait es « chut! » indignés. de la part des mo-ernes Précieuses qui prennent. des aiti-ïdes. charmantes d'ailleurs, indiquant les dies intellectuelles les dIus raffin^es. C'est ï snobisme du moment. II °-erait ourieux de-demander k ces fer-entes de ces legons de haute psychologie i ce qu'elles ont retenu, au vrai, des savan tos conceptions sur Topposition du phé nomène et de 1'être résolue en continufté sur la connaissance philosophique par 1'in tuition, sur la durée restaurée dans 1'uni vers de la pensée, sur 1'impuissance du 'i>'é term in isme... Qu'un petit examen des plus assidues serait amusant! Après tout, en sortant du cours de M. Bergson, dont l'heure est reportée au dé but de la journée, on aura plus de temp? pour la legon de « furlana », qui va, avec Tautorisation et même la recommand«-tlon de 1'Eglise, remnlacer le tango. N'est ce pas le pape Iui-même qui a invité k la résurrection de cette danse? Les danseuses bien nensantes ont le devoir de 1'ap-prendre. Qui, dans quelques jours, ne dan sera pas Ia furlana? II est k supposer. la permisslon venant de si ha ut, que 1'abso-liition est attachée d'avance aux flirts qui pourraient naitre de la furlana. Ce ne <era point péché. * Honni, maudit et ré-nrouvé soit le tango, bien que beaucoup de ceux qui s'y livraient n'eussent certe? pas 1'air de s'amuser, avec leur peur de s'embrauiJler dans ses figures, et, par lfi-'nême fussent loin de coupables pensées. Mais, toutes les induljeinces pour la fur lana, quoique, moins difficile, elle risqu* de permettre aux danseurs de prêter beau coup plus d'attention k leurs danseuses e' 'le causer avec elles! C'est la logique mondaine. Paul Ginisty. ÏNTI^TEUR Pour les tout peits Une question» se pose au moment oü la loi va établir 1'obligation scolaire. Nombreux sont, dans les m.lieux popu-laires, les enfants écartés de 1'éeole parcf que, tandis que le père et la mère sont au travail, ils sont les obligatoires petits ga.rdiens du berceau et de la maisonnée ». Si la contrainte s'exerce sur eux, que de-vierMra le berceau'? Cette question, une femme de coeur s* l est posée déj& et ne s'est pas contentóe dt signaler le péril ; elle a dressé tout ur plan pour le conjurer. Ce plan fut, en juillet dernier, commu» niqué par son auteur, Mme E. Plasky, ac cowgi^s international pour la protection de 1'enfance qui se tint k Bruxelles. On pouvait espérer qu'il aurait éveillé Tatten-i'on de*, amis des tout petits, mais, hélas ! on les oublie... En leur nom, nous réclamons quelques instants d'atte ''ion. II est une réflexion qui sera probable-ment venue k 1'esprit de celui qui nous lit : — Pourquoi, au lieu de laisser a la mai *=;on les tout petits è la garde des alnés, pourquoi ne pas les confier & la crèche voi-sine ? Pourquoi? Paree que, dans le pa.ys er.--tier, il y a peut-être en tout et pour tont une einquantaine de crèches ; paree que ces cinquante établissements peuvent k peine recevoir trois mijle petits enfants ei qu'il faudrait pouvoir leur en coivfier plu's de cent mille ; paree que les crèches sont des établissements de bienfaisanee privée et qu'il répugne & ceitains travailleurs de recourir k la bienfaisance. Pourquoi ? Paree que dans notre pays. oü 1'on trouve des sociétés pour prot&ger ies animaux, pour protéger les oiseaux, pour protéger les monuments, pour protéger les fleurs, pour protéger les fo-rêts et les arbres, k part quelques initia-tives privées des plus louahles, on ne s'est jamais avisé de protéger « les enfants d'ouvriers qui, jusqu'è 1'age de 3 ans, jus-qu'au moment oü 1'école gardienne leur ouvre ses portes, sont voués è tous les dan-erers, ü tous les périls que leur ménage an foyer familial dont la mère est absente ». Ak)ns, Mime Plasky avait pensé que La dlscussion d'un nouveau p'rojet scolaire serait une occasion excellente pour insti-tuer la protection si nécessaire. Elle se dit que la crèche, le refuge des tout petits, cela dev.rait exister partout; cela devrait être orjaJiisé légalement, en anr^.exe aux établLsscnients scolaires, et subsidié comme eux. Et elle entrevoyait tout le profit qu'on en pourrait tirer au poLnt de vue de 1'édu-cation maternelle de la femme du peut>le. éd'ucation si nécessaire, si urgente en raison des milliers d'existences com-promises par 1'ignorance populaire. Elle se dit qu'avec oette organisatLón, il n'y aurait plus d'enfants retenus au foyer pour gardef les berceaux. Et elle avait rac"on. Eloquemment, elle exposa tout cela, puis elle attendit, pleine de confiance dans la beauté et Ia bonté de sa cause. Hélas ! trois fois hêlas! est-ce que nos législateurs ont le temps de s'occuper des tout petits!... A la Chambre SÉANCE DU 4 FÊVRIER La séance est ouverte 2 heures sous la présidence de M. Schollaert. la loi scolaire (suite) La discussion est reprise & I'article 26. \1. Poullet, ministre des sciences et des arts, co nbat 1'amendement qui permet k virigt pères de familie de réclamer une écoje communale sans que la députatitthi permanente ait k donner un ayis conforme, il estime que 1'avis de la députation est 1 nécessaire, mais qu'en cas de refus de 2elle-ci, le pouvoir exécutif est toujours li-bre de statuer. M. Franck. — Mais vous avez la rnajo-rité dans six provinces et vous donnerez toujours raison aux députations perma-aentes de ces provinces. M. le ministre. — Les amendements Pé-;her sont inutiles car depuis 1891 on n'a iupprimé que dix écoles communales. 11 ï'y a aucun abus en cette- matière. Du 'este, par le fait de 1'instruction obïiga oire, ij y aura une raison de plus de main-,enir les écoles existantes. M. Franck. — Le gouvernement n'ac-cepte aucun amendement au projet. M. le ministre répond qu'il entend res-pecter 1'autonomie communale. II ne peut pas non plus se rallier a 1'amendement de M. Buyl. Enfin il repousse Tamendement Péche.r qui fixe k quarante le nombre maximum d'élèves d'une classe. Ce que nous poiivons faire, dit-il, c'est encourager par voie de subsides le aédoublement des classes. Répondant è. M. Nolf. M. le ministre affirme que dans la plupart des écoles communales de la Flandre occidentale, la situation est satisfaisante et que rien ne justifie la création de nouvelles écoles pu-bliques.Quant aux écoles mixtes, la proportion 9st la même dans les écoles adoptées que dans les écoles officielles. L'école mixte est inévitable dans les lo-calités k population restreinte. La légi-dation donne satisfaction è, tous les intéréts. On ne peut pas obliger les communes a créer des écoles spéc.iales de filies quand la population scolaire ne 1'exige pas. M. Pé:h°r. — Mais reconnaissez-vous aux pères de familie le droit d'èn réclamer.M. le ministre. — En réclamer oud, en imposer non. M. Mechelynck. — Les réponses de M. le ministre nem'étonnent pas. Chaque fois que nous demandons quelque chose pour l'en^eignement public on nous oppose le même refus. Cela montre une fois de plu's que la loi n'est faite qu'en faveur de ï'en-seignement privé. L'orateur propose un ■ amendement qui interdit de faire des con-trats d adoption d'éeoles, au moment des élections. Les abus actuels sont flagrants. Nous avons vu des administrations cléri-caies qui, au moment d"être renversées, s'empressaient d'adopter une école. Cela se fait couramment d'après les conseils donnés par le comité des écoles catholi-' ques. Le gouvernement s'oppose k toute mesure qui pourrait consolider ou seulement sauvegarder Ten^eignement public. L'honorable membre cite un grand nombre de communes importantes de la Flan-k dre orientale oü il n'y a plus d'écoles communales. Dans d'autres communes il n'y a plus qu'une école mixte reléguée dans un petit hamenu voisin. AZ. Allard. — Sabotage de l'école publi-que.M. Mechelynck. — Les écoles de oe genre fi nissent naturellement par perdre leuns élèves. Et M. le ministre de s'écrier : Vous le voyez, il n'y a pas de population scolaire. Mais je le crois bien. L'honorable membre défend énergique-ment les amendements. Peu vous importe, dit-il, la liiberté du pèie de familie s'il ne s'a.^it pas d'un père clérical. "Que voüs^de-tnande-t-on ? De créer une école cominu-rtale quand les pères de familie vous four-nïssent une population scolaire suffisa.nte. Et cela eneore voiis ne le voulez pas. Donc pas de liberté pour les pères de familie et, partan-t, pas de liberté d'examen. Pour montïer les inconvénients des écoles mixtes, l'honorable membfre invoqv.b une brochure d'un chanoine frangais. Vous favorisez! ces écoles, poursuit l'orateur, • pour poiflsser k la désertion des éteoles com-I munales. Votre plan' est de vous emparer / de tout 1'enseiiTnement des filles. Cet^e si-! tuation est révoltante et nous la denon-^ons au pays. (x^pplaud. è. gauche.) ^roj KT de loi M. Helleputte dépose un projet de loi ayant pour tut de protéger les plantatior.s le long des routes. — Plusieurs membres déposent des rap-ports sur les projets de budgets. KEI'IUSK HE LA DlSCL'SSION M. Buyl, — Après le vote de ia loi, les communes auront le plus grand intérêt k sup primer ïes écoles communales et k les remplacer par des écoles adoptables. Cela n'est pas contei'.table et n'est même pas co nieste. Par n-os am&ndements, nous voulons donner aux pères de familie 1'enseigne-ment auquel ild ont droit. Nous voulo.is aussi endiguer i'envauis-sement des éco'les par les religieux. Voyons dans queUe. proportion le per-sonnel enseignant s'est accru : Da.ns les écoles communales : en 1900, 9,963 laïcs et 25i feligieux et religieuzes; c-n 1911, ll,8u9 laïcA et 455 religieux et re; ltgieuses; soit une aKijmenf&tion de 1.907 1 ou 19 p. c. de laïcs et 201 ou 80 p. c. de r-s-figieux et .religieuses. Dans les écoles adooiées et adoptables : en 1900, 2.131 laïcs et 4,284 religieux et religieuzes ; en 1911, 2,956 laïcs ei. 6,500 re-ii^iei.V et relirieuses; soit une augmenta-tion d«? 82? ou 39 p. c. de laïcs et 2,216 ou 52 p. c. de religieux ou li'eligieUisee. Et si je considère f'augmeniali.ori totale des meaiwres du p«rsonnel énseignant dans les écoles adoptées et adoptables, c'est-a-dire dans les écoles catholiques rnêmes. je eonstate que teu,r 3,043 nouvea'u.x instituteurs "öt institutï^ces, 2,210 ou ,u pour cent sont des re lig re ux et seulement 827 ou 30 p. c.. des' laïcs. Voi-lti la marée montante, yoWa 1 envahis-sement progre.vSii -et sur des éct)les par Jes insututeui^s rehg'ieux ; e.t voila £C que re-doutent non seulement les antiwéricaux, mais ausoi beaucvup de bons catholiques et parmi eux les''. institu.teu>rs clrtkétions laïcs. Ces dexnlers- se reildent si bien compte du phénoméi?^ que je viens de signaler que, dans leur organe Dc Hulponderwijzer, iLs poussent de yéritables ci;.s d'al ar me oü ils déaonc^nt 1 acca parement des. places dans i'énseigi-Uëïnèrit par ies r«-hiïieux' et les relL^ieuséó 3t oü il.s préuibent eux-mêmes, Jour dispariir.ion prochaine. : D'après la. législation act.e.le, une commune satisfait ü séa'ob}lfi|auons en.creant ou en ïnainlenaiit une .-^ule école communale, queis que soxent les besoins de sa populaiion. Souvent, une école communale suffit poui un vil lage, mais dans les granues commces il faut, au be^oin, 5, 6 ou plus d'écoles communales pon*- satisi'aire k lou-tes le.n» exigences légitimes; Eu tout élat de cause, il en faut au moins' une dans chaque circonscriptiön scolaire, s'il y a dés enfants en nombre 'sniffisant pour la peu-pler.Dans environ 170 coiTr'munes,' il n'existe plus d'écoles commumuK-.. Mais c'est sur-tout 1'enseignement conimuna.1 pour filles" qui a été et est encoie lepulnt de mi re des v'lestructeurs de 1'école imbli'-iue. Au 31 décembre 190,^. il n'existait plus eiT Belgique que 1,308 écoles communales povir filles. Dans certafnes provinces, le nombre dö ces écoles est a peu prè^ nul. Dans la Flandre occidentale, sur 248 comm'unes il y a seulement 23 communes qui comptent eneore une ou plusie^irs écoles cotlinJ»innlés pour filles. Dans la Flandre orientale, sur lés 298

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