i 7 mai &iiauaj&&t 3NT° 127 Baromèfre du 7 mai normie, le6.1M veille,16-5 nuit,9JB a 8 ü. f754*m8 p*les24a., 6,nm2 de midi IS-'O ham. absol.). 75 SW 12<>55^ pour le 7 viai Lune: lever, 16 h. 20 coucher, 2 b. 42 Vent W. modéré; pluie* ft » *» PRIX DE%ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : Un aa i 1» ir.; 6 mois, fr. G.5©; 3 mois, tie. 3.5© POUR LA PROVINCE : Un an 8 16 fr.; 6 mois, fr. S.50; 3 mois, 5 f& BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 a 16 b* En&r&ince il suffit de remettre leprix de l'abonnement au faclnsr Edition G Franc©, Anglaterre, Allemag-ne et \ 0-_ tous pays de 1'union postale, f » «■ Hoilande, 7 fr. — Grand-Duohé, 6 fr. par trimestre payable d'avanet laandat-posta ANNONCES : 45 cme« la ligne; miuimum 4 ügnes, fr. 1.60. Les annonces remises avant 2 heures a l'Office de Publicity 36, rue Neuve, pai'aissenc le soir mème. 5 heures Temper, moy»» Maximum de la Minimum de U Baromèt., !e 6, Quantité d'eau de 8 a 8 h*°», Observations Temperature, Bai'omècre, Humidité (100=: Vent dominan Déclin. magn. Ephémerides Soleil: lever, 4h,07 coucher, "Provisions de rinstitut méteorologique Service des mal Ses Ostende-Doovres Etat de la mer, le 7, a 4 heures j peu agitée. décidé a ne pas détourner de leur destination les fonds provenant de eet emprunt. Les dépenses administrates devront être couvert es par,les recettes ordinaires de FEtat. Ces recettes ordinaires seront demandées aux anciennes taxes indirectes. Aucune nouvelle taxe directe pesant sur le peuiple dé ja si éprouvé par les derniers évén-ements ne sera créée. Il ne sera done nlus conelu de nouvel emprunt en dehors •de ceux jugés nécessaires pour le déveïoip(pement( du réseau ferré chinois et de l'industrie. Politique extérieure : Entretien de relations cordiales avec toutes les puissances, lesquelles seront traitées sur un pied d'égalité absolu, conformément a la politique 4© la porte ouverte qui est ceJle du gouvernement. Reglement amieal de toutes les questions se rattachant a la politique extérieure. Armee et marine : Reduction au strict minimum indispensable des charges militaares. Conservation des navires de guerre existants et achèvement de ceux en cours de construction, mais ajournement, jusqu'a nouvel ordre, du depot de tout nouveau projet naval. Justice : Maintien des tribunaux supérieurs de& cours d'appel, mais suppression des tribunaux de première instance dont les attributions feront retour aux préfets et ce jusqu'au jour oü les ressources budgétaires et le recrutement de juges en nombre suffisant 'permettènt leur rétablissement. Instruction publique : Aucune modification ne sera ap.portée a l'état de choses actuel avant que la reorganisation finan-. cière soit un fait accompli. Il en sera de même pour toutes les autres questions interessant la politique intérieure. ratives de consommation et par une fraction importante de la bourgeoisie qui redoutait que les mesures de police prévues aient précisément pour effet de provoquer le renchérissement des prix. Dans le canton de Bale l'élection au conseil d'Etat n'a donné de résultat définitif que pour un mandat. Le conseil d'État est le pouvoir exécutif du canton, le ministère. Les partis appliquent spontanément la representation des minorités en ne présentant qu'un nombre restreint de candidats. Le seul conseiller élu, M. Mangold, qui n'appartient a aucun parti, était appuyé par les libéraux et les socialistes. Il y a ballottage pour les autres mandats. M. Wullschleger, socialiste sortant, vient en tête, avec 7,161 voix, dépassant de 1,300 voix le second candidat socialiste. Deux, radicaux et un liberal obtiennent chacun environ 4,700 voix, distancant de loin l'autre candidat liberal, un candidat conservateur et un progressiste bourgeois. Les elections au grand conseil du canton, qui ont eu lieu avec application de la representation proportionnelle, ont donné les résultats suivants : radicaux 28 (jusqu'ici 36), libéraux 21 (23), socialistes 43 (47), progressistes bourgeois 17 (6), catholiques 18 (17), dérnocrates 3 (0). Les elections communales dans le canton de Genève ont apporté quelque changement dans la composition du conseil communal de Genève. Les suffrages totalises se sont répartis comme suit : démocrates (c'est le titre que se donnent, a Genève, iés conservateurs), 74,600 ; radicaux-libéiaux, 44,500 ;■ socialist^; 42,900 ; in dependants, 20,800 ; vieuxradicaux. 12,300 ; jeunes-radicaux, 11,600. Les démocrates obtiennent en ville 17 sièges, les radicaux 10, les socialises 10 el. les in dependants ^ésyikuxrudieaux cil.ks ieiines-ravrij-aux n'önt^pas 4 teint ^^^0&gf^^^^^§ la loi sur la representation proportionnelle. Dans l'ensemble de ragglomérafion urbaine, les démocrates obtiennent '45 mandats, les radicaux 40, les socialistes 19, les in dependants 17, les jeune sradi eau x 13. Ajoutons enfin que les elections au grand conseil du canton d'Appenzell (Rh. int.) n'ont pas modifié les forces des différents partis. Les muis Mlww Nouvelle plainte turque contre la Grèce La Porte a envoyé a ses ambassadeurs prés des Deux cents müsulmans crucifies par les Épirotes grecs D'après des télégramnies regus par le gouvernement albanais, deux cents* Albanais müsulmans qui n'avaient pas pris la fuite devant les Épirotes auraient été faits prisonniers a Hormova. au sud-est de Trepelain, et trainee au-village voisin de Kodra. La, ils auraient été menés a l'église orthodoxe oü on les aurait crucifies vivants. L'église aurait été incendiée ensuite. Mardi, deux jours après eet acte de barbarie, quand les gendarmes ont occupé Kodra, ils auraient dé couvert les cadavres a moitié canbonisés. Cette nouvelle a soulevé a Durazzo line grande irritation. A la frontière serbo-albanaise Au nord-ouest de Dibra, un detachement de troupes serbes a franchi la frontièiie. Elles ont occupé en territoir e albanais une hauteur qu'elles ont garnie de canons. AU REICHSTAG Le budget de la guerre Le reichstag a continue mercredi la discussion du budget de la guerre. M. Hargy, député alsacien, a exposé que si certains désordres se sont pi'oduits en Alsace il n'existe cependant pas d'hostiiité générale contre l'armée, ainsi que le prouve le bon accueil fait aux soldats pendant les manoeuvres. La solution donnée a la La discussion continuera jeudi. -<«*<5- mm Le general Villa ne veut pas combattre les Américains Le general Villa a repoussé toutes les offres des partisans du general Huerta l'engageant a se joindre a lui contre les Américains. Il reproche aux partisans du general Huerta d'avoir eux-mêmes provoqué l'intervention de Tétranger pour arriver a leurs fins. Le bandit Villa serait le candidat américain a la présidence du Mexique Le correspondant du Morning Post a Washington fait observer que le gouvernement américain aura a choisir pour la présidence du Mexique entre Carranza et Villa, lorsque le general Huerta aura été dépossédé du pouvoir. Le correspondant pense que c'est Villa qui sera choisi. Il fait ressortir la faiblesse de la politique des Etats-Unis au Mexique. Ge que disent les réfugiés américainsx rentrés en Amérique Le correspondant du Daily Telegraph a New-York envoie un compte rendu interessant de l'arrivée a la Nouvelle-Orléans de 632 réfugiés venant du Mexique. Sauf quelques exceptions, tb us les Américains paraissent tres mécontents de la politique des Etats-Unis au Mexique D'autres ont declare que .c'était grace au drapeau anglais qu'ils avaient la vie sauve. Le drapeau américain, disentrils, ne commande p-lus aucun respect au Mexique. « Je suis Américain, disait l'un d'eux, mais je vous le dis, j'ai 'honte de mon pays ». Le correspondant ajoute des détails émouvants sur les actes de sauvagerie commis par les Mexicains contre les Américains, hommes, femmes et enfants. Ces actes de sauvagerie, ditil, n'ont jamais été vengés. Les délégués du gouvernement mexicain a la commission de mediation Le gouvernement mexicain a désigné MM. Rabosa Louis Elguerro et Auguste Rodriguez, jouissant au Mexique d'une réelle autorité et offrant toutes garanties d'impartialité, pour servir d'intermédiaires auprès des Républiques de 1'Amérique du Sud qui ont offert leur mediation. De Washington : Après avoir conféré avec M. Bryan, les médiateurs ont annoncé qu'ils continueraient leurs bons offices sans le concours du general Carranza. Evidemment ils éprouvent des doutes surla possibility de voir le general Carranza modifier son attitude. L'augmentation des droits de douane sur les vins Le secrétaire d'Etat aux finances a annoncé a la commission qu'un projefde loi augmentant les droits de douane sur les vins importés en Aliemagne sera incessamment soumis au conseil federal. Aeroplanes invisibles La Taegliche Rundschau annonce qu'un ingénieur ailemand serait parvenu a remplacer les toiles d'aémplane -par une matière transparente analogue au ceJluloïd, rendant les. appareils beaucoup moins viS'ibles et le tir dirigé contre eux beaucoup plus difficile. Les traitements des fonctionnaires La commission du budget du reichstag a adopté. mercredi, en première lecture, a 1'unanimité, une loi portant modification des traitements des fonctionnaires, bien que le secrétaire d'Etat aux finances eüt declare que les conclusions de la commission portant relèvement des traitements des hauts fonctionnaires eussent été jugées inacceptables par le gouvernement. Capture d'un vapeur de pêche anglais Le petit croiseur garde-.pêche Ziëten a capture mercredi après-midi, au no»d de l'lle de Norderney, le vapeur de pêche anglais G. Y. 4420, du port de Grimsby. Le bateau angüais pêchait dans les eaüx allemanides. Il a été amené ce soir a Willi elmsha ven. Ouverture de l'Exposition du Livre Mercredi, a midi, a eu lieu, a Leipzig, rinauguratioii de l'Exposition internationale diu livre et de la lithographie, en presence du roi de Saxe, du prince JeanGeorges de Saxe, de la princesse Mathilde de Saxe, 'de nombreux invites, parmi les- lections suisse Toute une série d'électiors ont eu lieu dimanche en Suisse : les électeurs du canton de Berne étaient appelés a voter sur deux projets de loi, a renouveler Ie grand conseil du canton et a élire un depute au conseil national pour Tarrondissement du Jura ; les électeurs du canton de Bale avaient a renouveler leur conseil d'Etat et a élire des deputes au grand conseil; les électeurs du canton de Genève étaient appelés a renouveler leurs conseils communaux; enfin ceuxdu canton d'Appenzell (Rh. int.) a élire leur grand conseil. Disons de suite que ces elections n'ont pas apporté de changement appreciative dans la situation respective des partis. Le grand conseil du canton de Berne comptait jusqu'a présent 235 membres, dont 190 radicaux, 30 conservateurs, 15 socialistes. Le nouveau grand conseil rie comprend plus que 216 membres. Ont été élus : 168 radicaux, 32 conservateurs et 16 socialistes. Ges demiers ont gagné 2 sièges a Berne même, mais en ont perdu un a Saint-Imier. Berne, la ville federale, a élu 14 radicaux, 9 socialistes et 5 conservateurs. Pour l'élection au conseil national dans le district du sud du Jura oü il s'agissait de donner un- successeur a M. Gobat, le lauréat du prix Nobel pour la paix, membre du parti radical, il y avait competition entre radicaux et socialistes. Le candidat de ces derniers était soutenu par les conservateursca-tholiques parce qu'il s'était declare partisan de la representation proporüonnelle. Il a été néanmoins battu par 4.424 voix contre 4,510 données au candidat radical. J||és deux lois soumises a la votation fjfeftulairp étaient une loi sur la chasse ej nné loi sur les métiers. La première a' été repoussée par 61,^81 voix contre #4^%^fö^®&,]^.füt appuyée par les M et par une partiades consërva|i!e| a siif!\ombë devant V\rredïit£'' Jp^'IT^sTilué dés paysans»S'regard de la ^la^r-aïïei^niéë. La loi sur Jes métiers -a^.éTr^nowspée^. également, mais par une majorilé plus faible- : par 47,347 voix oontre 39,972. Elle était également nppuyée par le parti radical et par une fraction du parti conservateur. Elle avail pour but de réprimer les abus des trusts et cPémpêcher le renchérissement artifiriel de la vie matérielle. Mais elle était vivement combattue par les coope- NOS Z>3E3E=»3§2GX3:s:^ Services spéciaux de l'ÉTOILE BELGE FRANCE Les officiers et la politique Deux mises en non-activité M. Viviani, ministre intérimaire de la guerre, vient de soumetre a la signature du président de la République un décret mettan t en non-activité par suspension d'ernplod le lieutenant Vienne et Le souslisuteinant Gipon, tous deux du 2ehussards a Verdiuu. Ces deux officiers avaient été surpris g-lissant sous les portes jias tracts et circulaires électoraux du general Maitrot, candidat a Verdun contre le depute sortant M. Noel, de la gauche radicale. La cour de cassation'$** et M. Bidault de l'Isle Les trois chambres de la cour de cassation réunies en conseil supérieur de la magistrature se sont occupées mercredi des poursuites disciplinaires ordonnées par le garde des sceaux contre le"président de la chambre des appels correctionnels, M. Bidault de l'Isle, a la suite des conclusions de la commission d" enquête sur 1 affaire Rochette. Les débats, qui ont eu lieu a huis-clos, ont eté consacrés a l'exposé par M._ Sarrut, procureur general, des faits relevés a rappui de la poursuite. Le 20 mai, dans une nouvelle audience ahudscJos, le conseil entendra lè rapport de M. le conseiller Maillot, les explications personnelles de M. Bidault de l'Isle, les observations de son défenseur MeMornard et, enfin, le réquisitoire de M. le procureur general Sarrut. Les termes de l'arrêt seront tenus secrets. L'accident d'Amiens. — Acquittement Le conseil de guerre d'Amiens a acquitté le capitaine du génie Bilger, incuipé d'homicide et de blessures par imprudence a la suite de l'effondrement le 22 novembre dernier d'un hangar militaire, effondrement qui causa la mort de deux soldats. Le capitaine exposa au conseil de guerre qu'il devait surveiller 28 hectares sur lesquels de tres importants travaux avaient été executes en trois mois. Le capitaine estime que les soldats sont entrés trop tot sous le hangar qui n'é^tait pas encore terminé. Tous les témoins furent d'ailleurs favorables au prévenu. ALLEMAG WE L'ex-roi de Portugal divorcerait La Gazette berlinoise de Midi public un télégramme de Rome annongant sous réserves le prochain divorce du roi Manoel de Portugal, a la demande de la jeune reine, qui aurait personnellement demande au pap e la rupture du mariage. Le correspondant du journal allemand ajoute qu'il est impossible d'obtenir con.firinatioai. ou démenti au Vatican. quels les secrétaires d'Etat Delbruck et Solf, les ministres de Saxe, le corps diplomatique. Le roi a visite l'exposition et, no-tamment, les pavilions officiels de l'Ita'lie, de la France et de l'Angleterre. ANGLETERRE L'Angleterre a l'exposition de Panama manifestations organisées par les étudiants ne semblent pas devoir prendre un caractère grave, sauf a Naples et a Rome, oü les cours de l'Université ont dü être suspendus. Les lords contre le suffrage féminin La obambre des lords a repoussé, par 104 voix contre 60, en seconde lecture, la pro/position de loi de lord Selborne tendant a ■ aocorder le droit de vote législatif a oèlles des femmes inscrites sur les listes électorales pour les affaires municipales. C'est la ^première fois que ïes londs ont a discuter la question du suffrage féminin. ITALIË Le voyage de Guillaume II Le Hohenzollem et les navires qui Tac.comipagnent. ont jeté l'ancre mercredi après-midi a 4 heures. devant Porto-Fino. Le navire. avait passé hier devant Messine et Na,ples et aujourd'hui devant l'ile d'EJibe. L'empereur et rimpératrice ont pris lé thé ohez l'ambassadeur baron von Sdhwarzenstein, auchateau de San Giorgio. Le Hohenzollem et les autres navires ont repris la mer a 6 h. 15 a destination de Gênes. Le conseil international des femmes La première séance publique du conseil international des femmes a eu lieu mercredi soir. 400 déléguées environ étaient présen-tes. La séance était présidée par la comtesse dJAberdeen, assistée de la comtesse Spalletti Raspeni et de Mie Kora Melegari. Au cours de la séance, des souhaits de bienvenue ont été échangés. Une "cLéiléguée par nation a pris la parole dans sa. langue propre. Chaque discours a été suivi de l'hymne de la nation de la déléiguée. Ensuite, toutes les déléguées ontentoimë un chant cormposé pour la circonstancé. Le conseil international tiendra •tirois autres séances pubiiques au cours desquélles seront traitées les questions suivantes : La vie de la femme a la camipagire, la criminalité-des mineures, revaluation économique du travail de la femme. On reiève que les organisations suffragistes n'ont pas* été invitees a se faire représenter aux reunions du conseil international. .AUTR1CHE-HONGRIE La santé de Francois-Joseph -L'empereur a- passé ücié bonne nuit. Il n'y a pas de changement a signaler dans son état. Politique extérieure De Budapesth : La commission des affaires étrangères dé la delegationJautrichienne a continue la discussion du budget des affaires étrangères. M. de Pacquénhem, rapporteur, a signalé rintimité de plus en plus étroite qui existe entre les puissances de la triple alliance. r !l a constate avec satisfaction que les" égarements de 1'opinion publique angilaise avaient disiparu et que la vieille et traditionnelie amitié avec la monarchie austiro-hongroise commence a reprendrele d-essus. M. Boernreither appJaudit au raippro- chement an'glo-allemand. Nos - relations amicales avec la France ne s'étendent mlaÏÏbeureusement pas jusqu'au marché financier. L'orateur declare qu'il désirerait voir les relations avec la Russie revêtir effecti verhen t lecaractère que leur prêtait l'exposé du comte Ëercthtold. RUSS3E A LA DOÜMA Le discours de M. Goremykine DaiLS sou discours, M. Goremykine, président du conseil, a declare que sa maison était ouverte 'a tous les membres de la douma, sans aucune exception. Je désire, ,.at-il ajouté, que nous nous trouvions réunis le plus souvent possible, afin que chacun de nous, dans les limites qui nousson,t • légalement fixées, puisse en toute tranquillité consacrer toutes ses forces au bien de notre grande patrïe. (App 1 audissements a droite, bruit a gauche. Le ministre des finances annonce de nouvelles charges et un nouvel emprunt M. Bark, administrateur du ministère des finances, declare que l'utilisation des ressources naturelles inépuisables de la Russie est le but principal de la politique financière russe. M. Bark ajoute que la réf M. Chingaref, cadet, a fait une longue critique du discours de M., Bark. Une augmentation des dépenses, a-t-il declare, conduirait promptement a la perte de l'équilibre financier. Les relations par trop étroites des banques russes et des syn-' dicats industriels ont été préjudiciables a la prospérité économique de la Russie. Le pro jet de budget Les chiffres essentiels du projet de budget pour 1914 qui ont été cites par le rapporteur de la commission du budget, a la douma, sont les suivants : Recettes ord'inaires, 3,571,159,258 roubles dépassant de 330,600 celles de 1913. Recettes extraordinaires, 13,400,000 roubles, sans changement. Dépenses ordinaires, 3,299,119,168 roubles, dépassant de 287 millions de roubles celles de 1913. Dépenses extraordinaires, 253,209,000 roubles. La commission a compris dans le budget 28 millions de roubles pour le rachat des obligations 4 1/2 p. c. de l'emprunt de 1905, en imputant cette dépense sur l'encaisse disponible. L'encaisse disponible pour 1914 s'élève a 515 millions de roubles environ. ESFAGftSS La grève des officiers de la marine marchande Les capitaines, officiers et mécaniciens de la marine marchande ont . declare la grève générale a par tir de minuit. Leurs collègues de Barcelone, Gij on, Santander, La Corrogne, Seville et autres ports ont adhéré au mouvement. De nombreux navires sont immobilises a Bilbao et dans divers autres ports. La grève des officiers de la marine marchande des ports espagnols se dérouïe sans incident. ,Une commission a rendu visite au ministre de rintérieur se declarant disposée a soumettre la question a 1'arbitrage. De Bilbao :' Plus de cinquante vapeurs sont immobilises par suite de la grève des offiiciers-mécaniciens, a laquelle ont adhéré les mateipts. Tous les dockers associés refusenf de charger et dédharger. La (police surveille l'apipareiaiage de deux steamers montés par des equipages jaunes. Du Ferroil : La grève maritime est générale. Plusieurs steamers chargés de chanbon pour la marine de guerre sont dans rimipossibilité de décharger, les docIceTs ayant adhéré a la girève. ^•A^E'MARK Le docteur Bordet, de Bruxelles 'vJBVrecevoir Ie prix Hansen Le professeur DrJules Bordet, de Bruxelles, recevra vehdredi 8 mai, a Copenhague, «le prix Emile Chr. Hansen», institué par le testament de feu M. le professeur EmiLe Chr. Hansen, directeur du Carlsiberg-Laboratoire, et de sa femme, et destine a récoimpenser les ouvrages importants concernant la microbiologie émanant de savants danois ou étrangers. C'est la première fois que le prix Emille Chr. Hansen est attribué et la distribution en aura lieu avec grande solennité le 8 mai, annïversaire de la naissance du donateur. Le prix consiste en une médaille d'or avec le portrait du donateur (par le sculnteur Brandstrup) et une bourse de 2,000 couronnes (envir,on.2,800 francs.) M. Bordet recoit le prix pour ses travaux au 'sujet de la microbiologie medicinale, spécialemeiït ceux relatifs aux bactéri«es'de la coquétóche et de la diphtérie des volailles, e.insi que pour la découverte de la methode dite de la fixation de l'alexine, laquelle a acquis la plus grande importance pou.r une prompte, constatation d'une série de maladies infectie uses chez Thorn me et ;Ichez les animaux contre la syphilis, la ra|>rve chez les chevaux, etc. Le prix a été ^décörné a M. Bordet par un GOinité compose de -la direction de «la Ifondatiori 'Erriile^hr./'Hansen » et compreI n.ant MM', les. ifef-es&aurs G. O.' Jensen,| 'Sr P. L. Sorensen et le biologiste DrJohs •Schmidt, tous trois de Copenhague, et de MM. les professeurs Calmette, de Lille, Theob. Smith, de Boston, et Gaffhy (Geheim eOber-Me&icinalrath), de Berlin. Après la- remise du prix a M. Bordet, celui-ci fera une conférence sur ses travaux. Mortel accident d'aviation Au cours d'une reconnaissance effectuée sur la ligne d'étape Meknes-Ito, un aéropJane monté par le lieutenant aviateur Sainte Lague et le sapeur Bonnereau a capoté dans un virage et est tombe d'une hauteur de 400 metres sur le champ d'atterrissage d'lto. Le lieutenant a été retire mort des debris de l'appareil. II avait une fracture du crane. Le sapeur n'a eu qu'une'entorse a la main, sans gravité. Suivant des témoins, c'est un coup de vent qui, dans le virage, a fait basculer l'appareil et a provoqué la chute a une trop faible hauteur pour que l'aviateur ait le temps de relever l'aéroplane. CANADA Survivants d'un navire en feu recueillis Le capitaine du Franconia annonce par radiogramme qu'il a abandonné a 7 heures la recherche de l'embarcation du Columbian et qu'ii va continuer son voyage vers Boston. Deux autres navires se dirigent vers le lieu du sinistre pour continuer a rechercher la barque. Un radiotélégramme regu a New-York du navire Manhattan, par voie de l'ïle de Sa-, ble, amionce que ce vapeur a sauvé le capitaine et 13 hommes de 1'equipage du vapeur Columbian. Un mécanicien a été tué par une des explosions qui ont eu lieu a bord du vapeur et un matelot s'est noyé enjsautant du navire. Le Manhattan continue a rechercher le troisième canot contenant 19 hommes. Le nombre total des sauvés est maintenant de 27. ANTILLES Un incident anglo-haïtien De Port-au-Prince, mercredi : « Le reiprésentant de l'Angileterre a remTsfliï ultimatum demandant le paiement d'une indemnité d'e 62,000 dollars pour la destruction d'une scierie appartenant a un sujet anglais et ; qui fut incendiée par les révolutionnaires. L'uiltimatum exipirerait ce soir. » De Washington : A la nouvelle de 1'ultimatum britannique a Haïti, le département d'Etat s'est aussitöt abouché avec l'ambassadeur britannique pour lui demander au moins un sursis. L'ambassadeur a cable au Foreign-Office a Londres pour demander qu'un sursis soit aecordé, afin de laisser le temps de procéder a une enquête. COLOMBIE Mort du sénateur Quevedo Le sénateur républicain Quevedo a succombé a la pneumonie infectieuse dont il souffrait. Un deuil national a ëté décrélé. CHINE Lé programme du nouveau gouvernement M. Su Sze Tchang, secrétaire d'Etat a arrêté, d'accord avec le président YuanChi-Kaï, le programme du nouveau gouvernement, programme qui peut se résumer ainsi : Finances : La reorganisation des finances de la République se trouve au premier plan des preoccupations du gouvernement. A la base de cette reorganisation figurent le rachat des billets de banques actuellement en circulation et la réforme monetaire. Pour atteindre ce double but, un grand emprunt extérieur est nécessaire. Mais le gouvernement est formellement I Pour les Belges de Mexico La Gazette de Francfort recoit de la Vera Cruz un télégramme disant que les sujets belges de Mexico ont été avisés qu'en cas de danger ils doivent se réfugier sous la protection allemande. La mission des médiateurs Ils se réuniront a Niagara-Falls Un hau,t fonctionnaire de Washington affirme que les Etats-Unis ne voudront pas bomer la mediation a un reglement pur et simple de l'incident de Tampico, mais qu'il faudra l'étendre a Tintégrité du problème mexicain et a l'établissement définitif d'un gouvernement constitutionnel. Jusqu'a ce moment les forces américaines resteront probablement a la Vera-Cruz. Les médiateurs auraient fait un deuxième appel pour un armistice au general Carranza afin qu'il puisse envoyer un représentant a Niagara-Falls. Ce lieu a été choisi en raison de la proximité des EtatsUnis et de la facilité des communications téléphoniques. Niagara-Falls est une station de villégiature ce qui enlèvera toute idéé d'une influence anglaise et européenne. Deux ponts qui sautent On confirme a la Vera-Cruz que le pont de San Francisco a sauté ainsi qu'un autre plus petit situé tout prés de la Vera-Cruz. VVVWi/VVVVVWVl'VlWVVVVVVVVl'VVVVW Voit- plus loin nos Oernaères Wojvel&c-^ cue la nuit. vvvi'VvvvvvvvvvV'Vvvv\'Vvvvva'Vvv'\^aa\\aaviAA^vva^vvvv^« FRANCE NOTES PARISÏENNES Les Jeux Floraux Toulouse, la Romalne, oü dans des jours meilleurs, J'ai cueilli, tout enfant, la poésie en fleurs. Ces vers chantent dans la mémoire, au moins une fois par an, quand, a cette époque pr in tanière, on» lit le résumé de la séance de la vénér'able Académie des Jeux Floraux, institution, archaïque et tou-chaute. Elle fit jolianent bien, en 1819, de décerner l'amaranthe d'or (qui n'est d'ailleurs que de vermeil) a Victor Hugo adolescent. Cette recompense, décernée par elle, lui fut fort utile pour sa propre gloire. Elle doit encore un léger semblant de lustre a la couronne qu'elle accorda au jeune homme en qui s'éveülait le génie. Notre temps est-il aussi positif qu'on le dit ? Cet honneur, pourtant assez modeste, de la conquête de la fleur symbolique, neuf |eent --dix-huit coaicurrents Tout briguc. 1;"^ lauriers qu'oiïre 1'Académie frangaise s'ac-compagment de quelques centaines de francs ; ceux. de 1'Académie de Toulouse ne se monnayentt pas, car les fleutrs qui' rreprésentent le prix du tournoi poétique — amaranthe, souci, ceildet, violette — ne sou/t que des bijom-x sans valeur» marchande, dont le prestige moral.n'est même plus éblouissant. On n'en a pas moins vu ce nombre considerable de rive ux se ddsputer ces em-, blênies," a grand renfort de sonnets, d'odes et autres poèmes. Neuf cent dix-huit per-sonnes des deux sexes onit ambitionné de figurer sur le palmares, et, jusqu'au jour de la proclamation dés résultats du concours, ont vécu dans des emotions faites d'espoirs'et de craintes... N'est-ce pas un .aimable contraste avec les rudes batailles d'intérêts? N'y a-t-il pas la quelque chose d'un peu attendris-sant, au regard d'apres luttes pour les moindres avantages matériels ? La vérité est qu'on n'a plus beaucoup de chances de dèicouvrir uin Hugo- parmi les émules des Jeux floraux — ni même parmi les lauréats, mais, pour cela seulement qu'elle .provoqué des rêves dégagés de toute idéé de profit, cette Académie de Toulouse, évidemiment un peu désuète, placée sous le patronage de Clémence Isaure, qui n'a jamais existé, ne mérite-t-elle pas quelque deference ? Au reste, il serait excellent que les académies provinciales prissent plus d'action et jouassent un röle plus important dans la vie intellectuelle nationale, en rétablis-sant l'influence de la region. On ne saurait trop encourager toutes les tentatives de decentralisation. Toutes les ambitions vont vers i'im-mense Paris, et comLlen s'y perdent, oom-me dans un gouffre, oombien y échouent misérablement. Combien 4"estimablea efforts, cependant, pourraient trouver un champ d'action dans un milieu plus restreint et moins haletant. Pourquoi un livre ne peut-il par alt re qu'a Paris, au risque d'y demeurer inapercu, pourquoi une pièce ne peut-elle être jouée d'abord qu'a Paris, oü la concurrence est effrénée ? Ce serait la tache des académies provinciales que de constituer un public s'intéressant è. tout ce qui se passé a sa portee, auprès de lui. La province paraït parfois se défier de Paris, se plaimdre de subir son joug, et, pourtant, dans le domaine intellectuel, elle n'accepte rien que de lui. La formule que préconisait Mistral n'était-elle pas sage ? Paris, l'aréopage, mais chaque region vivaait de son existence propre... Paul Ginisty. -SM>- ANGLETERRE [Correspondence particuliere de TEtoile Belgb» Londres, 5 mai. Le projet de budget de M. Lloyd George Cinq milliards 262 millions de dépenses ; cinq milliards ddx-sept millions de recet^ tes; deficit 245 millions, voila en chiffres ronds et en deux mots le budget de M. Lloyd George pour 1914-15. Ce deficit de 245 millions se compose die raccroisse-ment normal des dépenses, qui ne laisse-rait qu'un deficit de 125 millions a peu prés; mais M. Lloyd George ajoute de nouvelles charges pour certaines réformes qui lui sont chères (et aux contribuables encore davantage) et qui montenit a une somme sensiblement egale. Les 'réformes socialea qtue veut' intr.oU duire M.-Lloyd George consistent dans dea subventions aux municipalités pour la police, les routes, les écoles, les repas a donner aux enfants indigents qui suivent les cours primaires, et d>ans une cotisation augmentee de l'Etat pour le service des assurances nationales. Peut-être, disent les adversaires du gou\ ernement. II est facile de voir que M. Lloyd George a une pensee de derrière la tête. II saiC que l'an prochain, — peuit-être avant, maïs certainiement l'an prochain — al y aural des elections générales. Actuellement il y a toutes les probaiilités que les libéraux seront maintenus au pouvodr par les électeurs; mais enfin on n'est jamais certain de rien et l'on ne sait pas ce qui peut arriver. Et M. Lloyd George se prepare, comme le sage, a tous événements. Si lea; libéraux ont la majorité, les réformes ao* tueUes n'auront pas peu contribué a lal leur donner; s'ils ne l'ont pas, les réformes libérales auront été accomplies et le retour des conservateurs ne les retarderjf pas. Le budget est un budget populaire. Il $ pour objet de soulager les contriibuaMeS municipaux, qui, paraït-il, payeront eB* viron 4 p. c. de moins qu'a présent; d'a)-méliorer la situation des travailleurs dooiifl les enfants auront une medlleure insAruo» tion et seront, en cas de nécessité, noup* ris aux frais de l'Etat pendant les heusre^ de classe; de perfectionner le système dies assurances nationales et de rétablissement de sanatoria, etc., etc. Oü M: Lloyd George pi'end-il ses dix millions ? Il ne crée pas de nouveaux impótsj et se borne a augmenter l'impöt sur le revenu pour les revenus dépassant 25,000 francs, et a augmenter la surtaxe de eo même impót qui sera percue, mainteaanit, sur les revenus de 3,000 livres et au-de^* sus, au lieu de ne commencer qu'iaux ne?* venus .de 3,000 livres. ' L'impöt sur le ie\eniu de 1,000 a 3,000 S« vres augmentera de 2 pence par 500 livreK et variera entre 10 pence 1/2 et 1 shilling 4 pence. C'est également a ce dernder tauxque sera porté l'im-pot sur tous les revenu^non. gagnés. , A pari ir uo 3,öÖö iivres," les contribué bfes acqudtteront, en plus de ces ünpdta» la surtaxe qui variera en/tre 5 pence et uaat schüling 3 pence jusqu'a 8,000 livres dö revenu, en augmen/tant de 2 pence par 5(W livres. En résumé, l'impöt sur le revenu éqa» vaudra a un impöt progressif, aUant dflf- 5 p. c. a 13 p. c. Les réJformes de M. Llo-yd Geoflge cora» prennent encore un remaniement des im>* pots mumicipaux de fagon a en élairgaW la base et a en rendre la repartition) piuö equitable; et cela exigera une ou deux loog spéciales. Mais il con vient d'aj outer que TexposS1 de p Lloyd George n'a pas été tres clafer et que M. Austin Chamberlain, randen chancelier de l'Echiquier, a dédaré qafB. lui fallait du temps pour étudier les mesures de M. Lloyd George, le critiquer efi y répondre. En ce moment tout est encore tres vague, et il n'y a de certain que deux choses : c'est que le deficit est de prés de 10 millions sterling et que pour le comblea? M. Lloyd George augmente l'impöt sair la revenu, comme je viens de le dire, et re** léve aussd les droits de succession. Mais tout cela ne lui fournit que 9 millioaas et il trouve le dixième million en diminuaitf d'un million ramortissement de la detöe* cette année. C'est, en résumé, un budget tres compfi* qué, ma,is qui a l'ïimmense avantage de ne pas inquiéter ceux dont le revenu ne déU passe pas 25,000 francs et naturellemenf les humbles a qui l'on promet des allège-ments de leurs charges. A cöté de cela, il y a la situation tres malheureuse des pe-tits rentiers, des retraites, des pensionmés qui, ne gagnant pas leurs modestes revenus, se trouvent avoir a acquitter un impöt augmente d'un pour cent, a peu pres.: Les veuves, les vieux militaires, les anciens fonctionnaires ou employés sonti ainsi tres sérieusement atteints, car c'est beaucoup 1 p. c. de plus sur quelques centaines ou même quelques milliers de francs, pour une veuve ou un retraite chargé de /amille. Le dernier acte de vandalisme des suffragettes Les suffragettes nous onit procure une nouvelle sensation^hier. Une de ces dames, une vénéralle dame a cheveux hlancs, l'air inoffensif, s'est approchée hier, a l'Académie royale, d'un portrait da M. Henry James par Sargent, et avant qu'on eut pu l'en empècher, elle tirait une hachette de son mauchon e»t en portaiti plusieurs coups a ce tableau qu'elle lacé-rait en trois ou quatre endroits. Il était un peu plus d'une heure et il y avait foule dans les ga-leries. On se précdl-pita sur la dame qui fut arrêtée et que lea spectateurs de ce stupide et criminel attentat voulaient lyncher. Sans la police et les gardiens, on lui eüt fait un mauw vais parti. Au poste de police oü elle fut .aussitöt conduite et interrogée, cette femme eut naturellement cette réponse niaise de toutes les suffragettes en pareil cas : — II en sera ainsi tant qu'on ne donnera pas; le droit de vote aux femmes ! Comme si Ton pouvait intimider toute une nation par des actes criminels de ce genre! Mais cela a été ten té vingt fois déja, dans vingt pays différents, et sans aucun succes. Et des femmes qui pretendent voulodr gouverner le pays ou prendre part a ses luttes politiques ne savent pas encore cela. Si c'est ainsi qu'elles se préparent a l'exercice des droits politiques, elles ont encore bien des choses a appren».

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.