L'étoile belge

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s.n. 1914, 17 Januar. L'étoile belge. Konsultiert 28 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/8g8ff3n941/
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ETOILE BELGE Samedi 17 Janvier 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT: POUR BRUXELLES : t'n an : SS fr.; 6 mois, fr. f..», 3 mois, £r. 3=5© POUR LA PROVINCE : t'D OE : S4! fr.; 6 mois, fr. $.r»0; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts Je 9 à 16 h, Et? province il suffît de remettre le prix de tabonnement au facteur Edition G Baromètre du 19 Janvier 5 heures Temp^r. moy« nor-n^, 16. i-' Maximum de a véil'e, — I 5 > inimutn de a ^'Ws„ nuit, — Baromètre. 16, J/ 2^, a 8 n. =-4 Qu:-uic te d'eau // Cir a S Ur 4 fJA? f / Pr 'M k-, Observations £IJ^ 'Jj 1 j ^ \ Je midi Tenipenicure. f| E5o/s X' ai® 'ë |S — Barinn^cré. il.—'^rc X B l'o^-T Huinidifôfl 10-si il^7 yâ. • Jy ^il liiim-ahsoi ». S? Vent dominant \\tî? «>/ • /# EN 12 Dec.111 ua^ru. Yi // Ejih m rides /y p? le 17 jcuivie. ' Soleil : Lune levor, 7 h. 33 *" lever, '£Jn,*2l coucher, loli. couc t ;i\ 9 .l ."i5 Provisions de l'Observatoire : Vent E. faible ; beau; gelée Service des ces ait es OsSende-IBonvres Etal de la mer, le 17 a 4 heures : calme Prano». Anîl«t«iT9. Allamagna et 1 9 fr , par trimastre M e „ ANNONCES ! 45 e™3 la ligne; minimum 4 lignes, fr. 1.60. u,i P yn î!.s /r 1! r t* Pa>'all!f J1 a'«nce fiBnnine^ fltlfl1PI°A L« annonces rangés avant î heures & l'Office de Publicité, Hollande, i fi.Urun.i-Dut/lté, 6 fr. } m^udat-poste ■*$£? vQGï&S.ûaî&e&ff sQ# iuif Sïi, rue Neuve, paj'ai^seuf. le soir luotue. ^ mww» ■■ —^»«»TO—nan—a——i—— ETRANGER BULLETIN POLITIQUE ÎLe eoiaîe Tîsza négocie avec les Roumains de Hongrie Après avoir conclu la paix avec les Croates, le gouvernement de Budapest s'emploie à réconcilier les Roumains de Transylvanie avec le régime hongrois. Cela prouve que l'on se rend compte à Budapest des modifications apportées à la situation intérieure et extérieure de la monarchie par les événements d'Orient et du danger qu'il y aurait à méconnaître pliis. longtemps les légitimes aspirations et revendications des populations non magyares. En [ violant les droits constitutionnels des Croates, on alimentait la propagande pan-serbe, devenue beaucoup plus dan-; gereuse depuis que la Serbie s'est [ agrandie terrilorinlement et qu'elle a i gagné considérablement en prestige et i en influence morale. En demeurant sourds aux réclamations des Roumains | de Transylvanie, ou risquait de favori-| ser l'irrédentisme roumain, peu dan-[ gereux jusqu'Ici parce que la Roumanie [ était en quelque sorte l'alliée de l'Au-f tTiche-Hongrie et ne faisait rien pour |» encourager ce mouveme"t, mais qui l pourrait prendre un caractère inquié-f tant si les relations entre l'Autriche-| Hongrie et la Roumanie, devenues i mo'ns bonnçs depuis la guerre balka-| nique, se relâchaient encore. Le comte Tisza, président du conseil [ hongrois, a donc entamé des négocia-f tiohs confidentielles avec les chefs du E parti roumain et on affirme que ces I négociations sont en bonne voie et ( même à la veille d'aboutir. Les Roumaina «fe Transylvanie cons-I tituent une minorité respectable. Ils I sont trois millions, c'est-à-dire qu'ils ■ forment le sixième de la population de I ïa Hongrie proprement dite. Mais ils B ont toujours été,traités jusqu'ici par le K gouvernement hongrois en quantité t négligeable, non seulement au point de | vue politique — une habile géométrie I rél'fctorale ne leur permet d'élire que t cinq députés sur un total de 413 — mais [ encore au point de vue administratif. It Ils sont soumis à toutes les obligations, II mais ne jouissent pour ainsi dire d'au-1 L eun des avantages et des droits recon- j eus aux Magyars. Pour eux, par exem-| pie, ies libertés d'enseignement, de I réunion et d'association sont à peu près I lettres mortes. Le gouvernement du comte Tisza a I donc dû faire aux négociateurs rou- ■ mains des concessions importantes. ■ Elles se rapporteraient en premier lieu ■ aux questions d'ordre scolaire. La loi ■ scolaire que le comte Apponyi fit voter ■ en 1907 dans le but rie magyariser les «populations non magyares du royaume H serait rapportée. L'Eglise nationale rou- ■ mairie recevrait une subvention de pour l'entretien de ses écoles con-Ipiessionelles, subvention proportionnée Baux impôts que paient les Roumains. B après un ries négociateurs rou-K marns. le député Goirlis. qui croit h la H conclusion très^ prochaine de l'entente, voici quelles seraient les principales revendications des Roumains, déjà acceptées en part'e par le comte Tisza : A l'école primaire, l'enlant doit recevoir l'instruction • dans sa langue maternelle. Les Roumains ne font pas d'objections à ce qu'on enseigne aussi le magyar dans leurs'écoles, à la condition qu'il n'en résulte aucun dommage pour la culture générale des enfants. 11 serait aussi désirable que dans toutes les écoles moyennes situées en territoire roumain l'enseignement du roumain fût rendu obligatoire au même titre que celui de l'allemand. Les juges des tribunaux situés en territoire roumain devront connaître le roumain. La même règle sera appliquée aux autres branches de l'administration.La (question de colonisation donne encore lieu à des difficultés. Les Roumains déclarent désirable que les Roumains reçoivent une partie des biens fonciers achetés par le gouvernement dans les régions roumaines pour être répartis entre les colons. ■ Le gouvernement n'entravera plus à l'avenir, comme il l'a fait jusqu'ici, la formation d'associations roumaines. Celles de ces associations fondées dans un but économique recevront des subsides de l'Etat. Au sujet des noms des localités roumaines, qui ont été magvarisés par le gouvernement du baron Banlïy — mesure qui avait été désapprouvée par le comte Tisza — îe président du consful déclare qu'on devra se borner à mentionner le nom roumain à côté du nom magyar. Si ce sont là toutes les revendications des . Roumains de Hongrie, il faut avouer qu'elles sont plutôt modestes et on ne comprendrait pas que le gouvernement ne se hiltât pas d'y adhérer. Il est probable toutefois que la liste n'est pas complète. Ainsi on a dit, déjà que le comte Tisza propose aux Roumains de modifier la répartition des circonscriptions électorales de façon que les Roumains possèdent la majorité dans 35 et une minorité plus ou moins considérable dans une cinquantaine d'autres. Ce serait moins que ce qui leur revient d'après leur nombre, et encore le comte Tisza demande-t-il qu'ils s'engagent à abandonner leur attitude d'opposition systématique au parlement pour entrer dans la majorité ministérielle. C'est exiger beaucoup et il semble que le comte Tisza pourrait se contenter de la renonciation des Roumains à leur revendication de l'autonomie complète de la Transylvanie. Il est donc à prévoir, si les négociations aboutissent comme on l'affirme, que les Roumains occuperont bientôt dans le royaume de Hongrie une situation analogue à celle des Saxons, qui sont depuis longtemps déjà réconciliés avec le régime hongrois. sition minaitieuse est opérée dans la charn- ' bre occupée par Djevah Ali. Le nom exact de l'auteur de la tentative d'assassinat cantre Chérif pacha est Died-did Ali . L.a perquisition opérée au domicile de ■ l'agresseur de Cherii' pacha a amené la dé i couverte du carton avant contenu les vêtements que le meurtrier portait sur lui' le ! ie jour du crime. On a saisi également des? ■ documents qui paraissent avoJr une cer- : taine importance. La loj'euse a déclaré que le passeport . présenté par le meurtrier lorsqu'il loua la chambre en août dernier portait le n-om de Djevad Ali bey, étudiant, âgé de 22 ains, , né à Monastir. k Ce passeport n'a pas été retrouvé1. On ' pense que ce document était falsifié. Le commissaire qui a pratiqué la perquisition a remis au juge une lettre saisie rue des Carmes et adressée en langue turque par Burhan Eddme à Djevad Ali. ' Cette lettré démontre que ces deux indi-■ vidus étaient en relations. La lettre, par e:Ile-mêrne, n'est pas encore traduite mais elle-port© l'adresse de B,urhan Eddine,'avenue FLachat, à Asnières. M. Drioux a, en conséquence, mainteniu ; Burhan Eddine en état d'arrestation et !'& fait écrouer à la prison de la Santé. Une exécution capitale L'assassin Delacour qui, le 9 juillet der-• nier, à Monthermé, tua sa fille et tenta die tuer sa maîtresse et qui avait été condamné à mort 1e 9 novembre dernier, a été guiil-otkié- vendredi matin à 6 h. 58. à Char-leviJle. Il est mort courajeusejnent. L'exécution a eu lieu sans Incident. Le froid Le froid continue à Paris. Les fontaines, les bassins, les lacs sont gelés. Toutefois, on ne patine pas encore sur les lacs du Bois de Boailo2'ne et de Vineônwes. La Seine commence à charrier ues glaçons: De diverses régions de la France on si- , gnale également du froid et de la neige. . A Toulouse la couche de neige atteint 10 ' centimètres, interrompt la circulation des voitures et des tramways, gênant la ' marche des trains. A Béziers, des bara-i ques foraines se sont effondrées sous le poids de la nei^e. A Cette, les commuai- * , cations téléphoniques et télégraphiques ; et Les mouvements des trains sont gêiîes 1 par la neige. A Châkms-sur-Saône, il y a 1 15. degrés de froid. Dans les Pyrénées ' orientales, les habitants de certains villages sont bloqués par la neige. ALLEMAGNE A LA CHAMBRE DES DÉPUTÉS 1 DE PRUSSE 1 ( Le cheS des conservateurs ; contré le chancelier j La chambre des députés de Prusse a | continué jeudi la discussion en première j lecture du projet de budget. j M. de Heydebrand, conservateur, repousse le reproche de J\J. de Bethmann Ho'llweg, président du conseil, qui a dit que les conservateurs étaient la cause du rejet du projet du gouvernement concernant l'impôt sur la propriété destiné à couvrir la contribution militaire.il fait re sortir que la diète de Prusse a, jusqu'à un certain noint, le droit de parler des affaires d'Alsace-Lorraine. Il dit que lorsque la constitution de ce pays a été établie les voix de la Prusse y ont contribué. Les con servateurs, ajoute l'orateur, éprouvèrent des scrupules au sujet de cette constitu- j tion. Le cours des choses leur a donné r raison. Il pense que la population alsa J ciennie n'a pas assez tenu compte de la ( demande tendant à une protection* suffisante des militaires en garnison dans le r pays. ] Concernant les nouveaux impôts d'em- c pire, M. de Heydebrand expose que per-i sonne n'aura plus envie de voter des im- . pôts indirects maintenant que l'on a vu que la propriété ne jouit plus de la protection nécessaire et qu'aujourd'hui il faut être ouvrier pour obtenir justice. Mais une heure peut venir, et elle n'est pas bien éloignée où l'on ne pourra plus imposer davantage les possesseurs du pays. 11 est possible qu'une heure vienne où il vaudrait mieux que les socialistes appliquassent leurs conceptions révolutionnaires au sérieux.il faut, poursuit M. de Heydebrand, que nous perdions la possibilité de remplir dans les Etats particuliers de la confédération notre tâche civilisatrice, c'en J est fait alors de notre indépendance com- * me Etat. Nous savons parfaitememt appré- c cier la grande valeur nationale dont nous r sommes redevables à l'empire allemand c dans notre sphère légale, mais la consti- r tutaon doit être à l'abri de- toute atteinte, s Les principes de l'Etat pru s.en doivent r demeurer intacts. Nous soutiendrons ie c gouvernement lorsqu'il entrera dans une vo^e où il servira utilement la Prusse et l'empire. (Vifs applaudissements.) Réponse du chancelier M. de Bethmarm Hollweg répond : Lorsque j'ai dit au reichstag que l'on ne devait pas pouvoir transformer en Prussiens lés Alsaciens-Lorrains, j'ai voulu dire par là que l'on ne devait pas tout régler et solutionner sur le modèle de la q Prusse. Je veillerai constamment à ce que n les caractéristiques de l'Etat prussien se j manifestent dans leur plénitude. Il est bien loin de mes intentions de rejeter 9ur d'autres la responsabilité des impôts d'empire. Vous pouvez être certains que j'ai passé plus d'une nuit u insomnie lorsque jë me suis trouvé en présence d'une aiL^i importante déciskui à prendre. Veuilles g m'âccuser moins légèrement de faiblesse et de passivité. Si, pour faire face aux P dépensés de la loi militaire je n'avais pas a fraflppé la richesse acquise, mon projet 8 aurait été repoussé et le reichstag m'au- P. rait présenté un projet d'impôt sur ïa ri- f-chesse acquise, qui aurait fait passer les v( rênes du pouvoir des mains du gouverne- 3 ment clans les siennes. Les questions na- P. tioii-aies ont joué pour moi le rôle décisif. Si les partis et le gouvernement restent ^ toujours conscients de ce fait/que nous n recherchons uniquement l'intérêt de la P patrie, pénétrés que nous sommes de nos 4 responsabilités, nous ne nous trouverons pas dans des situations qui mettent en " •danger la patrie pendant la période actuelle où les temps sont sérieux. (Vifs applaudissements. ) Le siatthalter d'Alsace-Lorraine v-reçu par l'empereur d Le comte de Wedel, statthalter d'Aisa- d ce-Lorraine, est arrivé vendredi matin à n. Berlin, Il a été ceçu par l'empereur. Une émission de bons du Trésor prussien L'administration des finances du royaume de Prusse a chargé un syndicat prussien de l'émission de 400 mill.ons de mark de bons du trésor portant intérêt à 4 p. c. et^remboursables, dont 330 millions seront offei-ts le 29 janvier aux. souscripteurs à 9? p. c. L'empire n'a pour le moment aucun besoin d'argent. Les bons du trésor seront divisés e<n 1"6 séries, chaque de 25 millions. Une série sera désignée chaque année par un tirage au sort pour être remboursée au cours nominal. Le tirage se fera chaque année au mois d'octobre et aura lieu pour la première fois en octobre 1914. Le nouveau procès Krupp Vendredi est venu devant le conseil de guerre de Berlin- urn nooiveau procès Krupp sur appel de3 condamnés militaires du procès d'août 1913. Les témoins sont pour îa plupart les mêmes que dans le premier procès. Le huis-clos a été prononcé dès le début de l'audience. Après une courte reprise d'audience au cours de laquelle trois condamnés protestent qu'ils ne fournirent jamais de renseignements conlideniiels à Br&ndt, les de bats sont renvoyés à samedi Les armements navals M. Herbert Samuel, parlant jeudi soir à Carlington, dans le York hire, a déclaré que le gouvernement maintiendrait en matière navale la politique qui tend à assurer à la Grande-Bretagne une supériorité de 60 p. c. sur la seconde puissance maritime. Inquiétudes au sujet d'un paquebot allemand Une vive inquiétude règne à Londres sur le sort du paquebot allemand Dania, parti des Açores pour La Havane où il devait arriver lundi avec S0Ô passagers. L'enquêftô sur la catastrophe du « Vclturno » L'encruête ouverte au suiet de îa catastrophe du Volturno a prouvé que le désastre avait é.é cau_:Ô par un i'ncendie qui avaA éclaté dans la cargaison et que le capitaine et les officiers n'étaient aucunement blâmables dans la circonstance. PERTE D'UN SOUS-MARIN De Devonport : Lesous-marân A Vil s'est perdu près de Plvmouth. Ï1 y a peu d'espoir de sauver l'équipage. C'est à midi et demi que les officiers et l'équipage de l'escadrJlle en manœuvres dans la baie de Whiteftan'd commencèrent à éprouver quelque inquiétude au sujet di. A. 7, ms/is ce ne fut que p] is tard daits l'après-midi que l'on songea, à une catastrophe et que l'on envoya des".secours de Plymouth. Le A. 7 se trouve à 17 brasses de profondeur L'accident est survenu pendant que le A V'.II manœuvrait avec d'autres sous-marïns dans la. baie de Cawsand, située à environ six m .'lies de Plymouth. Après quelques évolutions, on remarqua oue le sous-marin manquait, lî y aurait 12" hommes et un lieutenant à bord. On a demandé du secours à Pivmouth et des bateaux de sauvetage ont été envoyés immédiatement sur les lieux. Ils vivent — On espère les sauver De Plymouth': Un sous-marin du même type que le sous-marin A VII a réussi, à 5 heures, à établir la communication avec les marins du bâtiment englouti. Tous étaient vivants. Les navires de sauvetage de l'Etat sont maintenant sur les lieux de la catastrophe. Ils ont l'espoir de retrouver le sous-marin coulé. Le A Vil est dans la. baie de Whitsnal, près du fort de Tregantle. L'espoir faiblit De Piymouth, 9 heures du soir : On dit que l'équipage du sous-marin A. 7 se compose eji réalité de 9 marins et -de deuK officiers. ' Les milieux officiels estiment maintenant que les malheureux sont à jamais perdus. Les efforts faits jusqu'à 8 heures du soir pour leur porter secours sont demeurés vains. Le> scaphandriers sont redescendus. Ils ont frappé contre îa coque du.sous-marin. Ils auraient entendu une réponse à leurs coups, mais ce bruit ne paraît pas confirmé. On dit que dans des sous-marins de ce tvipe les hommes peuvent vivre 12 heures environ. C'est ce qui laisse encore subsister quelique espoir, quoeque cet espoir ne semble pas partagé par les miLieux officiels.De.Sheerness : Un chaland, de sauvetage a reçu l'ordre de partir pour Plymouth, mais il est douteux qu'il puisse arriver à temps puisque les hommes ne peuvent vivre plus ta,rd que minuit. RUSSIE Grève de typos Suivant l'exemple des compositeurs de Cracovie, les typographes de quelques journaux de Vienne ont suspendu le travail. Trois journaux n'ont pas paru. PORTUGAL Le Budget La Légation de Portugal à Bruxelles qu'elle vient de recevoir de Lisbonne : « Le budget pour l'année 1914-1915, présenté mércredii au parlement portugais, annonce un superavit de 3.393 contos, soiit snviron 17 millions de francs, cette somme pouvant être encore surpassée d'icj à la clôture de l'exercice. Une partie, 2.500 con-:os,. sera appliquée à couvrir les frais qu'entraînera le nouveau plan de défense lationaie auquel le gouvernement attache •a plus gra.nde importance, ainsi cTu'aux questions d'instruction et de développement matériel. Dn.ns presque tous les départements ministériels il v a eu réduction ie déipenses. Cette situation a produit une impression excellente dans l'opinion pur aîiique. » SUEDE Ouverture du parlement Lé riksda.g a été ouvert solennellement .'endredi par la roi. Le discours du trône mentionne îe den.il lu pavs causé par la mort de la rein»3 mère io^t ;1 loue le dévouement inlassable aux naïades. Le roi constate que les rapports de la PI Par Téléphone et Télégraphe idée «58 fH ' ™Uoa> il Services spéciaux de Î'ETOILE BELGE ION9 ■ FRANCE La guerre à l'abbé Lemire S a L^bé,Lemirô' interviewé par le Temps, HVo te ^ue dePuis samedi soir, jour de If Par \f^CrV^ lui a été donné Lharost pour se soumettre, il n'a H. n'n r,aUCu?e :ornmunication de l'évêque et H>rr,, (Pu °?,te?ir aucun des renseignements IH * ^mandés, sur la gravité de la I Pei£e cJ°nt il était menacé. iA n^e^,art>is correspondant du Temps trcVrÎKïL i c*ue *a mesure annoncée con-• Lennre ne serait pas encore eifeo îrltrQ^aiS ^u-e raffeire est sur le point W n?ai?'nîe par le Saint-Office et qu'il âtervfendra. UX qU Une Sévère 8a®ctton | s^Lrt6iT'aiae-I1»Ugi''use de Li!1« dit daIls ! offlciel-e : M. Lûrriire, malgré les éti f^»USCS co,mîl/1™icatio;)s qui lui ont ' a jusqu'à la Bn de satis- tnJfi i1? C0T,a;tt°n# nécessaires qa© l'an-c «pteMpaJe lui avait posées. M-r l'é-Bnri Lif® ayant laissé nasser un |our 'P,lrati°n du «lai fixé par lui, a irp-it roh1" iî°nïle 1 ai,I)é Lemire, publirrue- | ' ?a Cetimre de la su^ense à nViî.rà m ■ vC1 fe,ra 'ev<^'G aussitôt nu© le . rentrprT^c iVciont!*ir,e:ment; ancouruo, rentrera dans. le devmr sacerdotal. L aîiaire (3e la Société auxiliaire J anp°nce qu'aucune suite : B ïf D,ro ■ ® S, d0™ée à Penmi»te fai Kiciair»'' com,PI3swîr® aux délé^atio '■te%ocTOr défai"a'nre en Boûr '« ln aJuxlllaire crédit. I s du Temps ajouts qu'au' i plainte n'étant déposée et la Banque do.nt S il s agit paraissant en mesure de rembour- lie ser ses déposants, il n'y a pas neu de faire procéder à une instructx'on. La tentative d'attentat Pr contre Chérii pacha • Burhan-Eddin bey, qui se présenta chez bie ; Cnerif pacha peu après l'agression Pt qui d'a ' avait été arrêté puis remis en liberté vient Pir d'être arrêté à nouveau. Il connaît Cherif Pa: pacha depuis de longues années et aurait iè pu, aiu cours de conversations, être l'in- Im: dicateur de £ agression. Iskand^r, égaie- m'î ' ment arrêté c5a-ns la soirée, avait 'précipi- et tamment pris un billet pour Constantino- c^l pie et devait paitii aujourdhui vendredi, ira Des agents de» la police judiciaire enquê" aUJ i tent actuellement sur les déclarations d'une logeuse qui s'est présentée vendredi. vers midi, à la morgue, et a déclaré recon- rôr naître l'homme qui a tenté d* tuer Cîifr--f nie pacha. Cet individu auxait habité chez enle t3o: a la fin de l'année dern.è»;o of. ,] se ^râit Si fait inscrire sours le nom de Djevah Ali. tou Il paraît se confirmer que l'individu qui rec I tenta d'assassiner Cherif pacha est bien Pat : celui qui, sous le nom de Djevah Ali, ha- res ; bit ait à Paris, rue des Carmes une cham- Pa£ pre meublée qu'il loua au début de l'été ,c*ai dernier. C'est une voisine de palier qui le ^,ue reconnut vendredi* matin à la morgue. La | veille du drame de la rue de la Pompe, cette voisine apprit ™ne la personne oui i louait la chambre à Djevah Âli avait reçu de ceioii-ci un télégramme l'avisant qu'il ne rentrerait pas avant plusieurs jours L étant retenu & Versailles. Ce document a ce-i éjté sâlisi par les magistrats. Une perqui- Bei i Suède avec les autres puissances sont toujours amicaux. Il annonce des projets ini- qu - portants en vue d'améliorer la défense na so - Lonale qui nécessiteront un impôt paru- pe i cuJièr sur la fortune acquise La plus élis- . vée. On songe de nouveau à accorder 10 t droit de suffrage politique aux femmes. 1 Parmi les projets sociaux, le discours men- tic - LiCorme dans l'intérêt de la tempérance des pj r mesures rigoureuses en vue de limiter la lei î vente à crédit des spiritueux, pour remé- du - dler au manque de travail des ouvriers d'i 3 sans ouvrage; un crédit complémentaire ca 2 sera demandé pour combattre La tubercu- dû t lose. Les finances sont toujours bonnes. oh 3 Un emprunt de 32,500,000 couronnes sera ra affecté exclusivement aux entreprisés de au rapport dépendant die l'Etat. Le budget de 1915 se balance régulière- pê 3 rnent. Les dépenses de l'armée sont pré- re 3 vues pour 54,216.800 couronnes, celles de Le 1 la marine pour 27,942,800 couronnes. 1 TURQUIE 2 La question de l'emprunt *°Q i Le bruit court à Constantinople que ba . dans le cas où les négociations entamées . à Paris en vue de la conclusion d'un em- ^ prunt de 700 millions viendraient à échouer, Djavid pacha rentrerait à Constantinople pour engager des pourparlers avec un syndicat américain. Ce syndicat, représenté par l'ambassadeur - des Etats-Unis, qui est lui-même un banquier, au-rait offert de consentir à La Turquie un J emprunt d'environ 600 millions " contre - d'importantes concessions dans la Tur- Pa " quie d'Asie, en particulier contre le droit ^ d'exploiter certaines forêts. ^ • ROUMANIE f» IV* Le nouveau cabinet du D'après un communiqué officieux le r nouveau cabinet est composé de la façon 1 suivante : t Présidence du conseiï et guerre, M. Jean Bratiano ; finances. M. Co^tinescu : affaires étrangères, M. Porumbany ; intérieur, M. Mortzun ; agriculture, M. Constanti- Lo nescu ;. instruction publique, M. Duca ; et commerce, M. Radovitch ; justice, M. An- m< ^ tonesçu ; travaux publics, M. Anghelescu. dé j. Le cabinet prêtera serment samedi. de 2 Grève de cheminots L" Le Journal des Débats publie la dépê-che suivante de Bucarest-: 2,000 ouvriers et employés des chemins de fer roumains se au k so-nt mis en grève jeudi pour protester con- L( j tre la décision de la.direction cles chemins de fer de ne distribuer cette année, par me-sure d'économie, aucune des gratifications re< 1 habituelles. on de AFRIOU.E DU SUD LES GREVES Au Cap Les nouvelles reçues dans la matinée de 188 toutes les régions du pays annoncent que l'ordre règne partout et que les grévistes reprennent el travail. A Johannesburg — Les arrestations La. police de Johannesburg a fait une descente au quartier-général du Parti ouvrier, pendant une réunion des délégués 1 des typographes. Tous les délégués qui s'v trouvaient, au nombre de 62, oint été arrê D0 tés pour violation de la loi, l'état de si'ège ^ interdisant toute réunion sans la permis-( sion des autorités. m: Les télégrammes officiels des principaux , centres annoncent que les chômeurs se pré ; sentent en grand nombre pour reprendre ' le travail. A Prétoria so Tout est calme à Prétoria. Les grévistes ^-ll 1 n'ont pas encore repris le travail. Les gr& *ei vistes des autres poiYits, ainsi que ceux des pe r tramways, reprennent le travail graduelle- ( ment. MEXIQUE pn vil Emprunts forcés CQ Une dépêche de Mexico annonce, d'à,près pu un ra<noort émanant du palais, que le t>é- néral Huerta rendra aujourd'hui un décret R autorisant le3 emprunts forcés. "r mi JAPON ao L'éruption volcanique ^ Le Jaoo,n, qui possède une quantité con- vf sidérable de volcans, a souvent été le théâ-tre d'affre-usas catastrophes, mais, au nït cours des ans, on en a enregistré bien peu tre qui aient été aussi destructrices et aussi Jî terrifiantes que celle qui vient de trans- i former en un véritable enfer le beau et calme goilfe de Kagorhima. Le Salmrashi-ma, île volcan en éruption, émerge des eaux en bleues du golfe en vue de Ka.goshima, ville cjé de 70,000 haibitant0. aujourd'hui déserte, bien que le volcan î\, soit séparé par une étendue (Teau de plus de 7 à'8 kilomètres, rnj Des rues de Kagoshima on peut parfaite- lai ment distinguer les trois cratères au sommet de la montagne. Les habitants qui _ ont tardé à prendre la fuite ont. dû jouir ' de là d'un spectacle aussi impression- po nant que prestigieux. ^oj La redoutable montagne forme une île. Sotr nom signifie : l'île des cerisiers. Etant dominé que le volcan était au repos depuis 1779, une ciair^douzaine de petits villaîres l'a: étaient groupés à ses pieds. On y culti- jaj va,it une sorte de canne à suere jouissant. dans le Japon entier d'une rénutation spé- a{:,: cialeu. Maintenant tout a disparu sous la . r'é! lave brûlante. mf De Tagoshima : Selon les derniers ren- r.pr seienements, 600 personnes seulement au- c raient péri dans le désastre. Toutes les 'PS maisons situées sur le rivage de la baie de bit TafTo^hima( au nombre d e 30.000, ont été rer endommagées. On expéd:e des provinces r du Nord une grande quantité de vivres destinés aux réfugiés, qui sont très nombreux, ins La violence des secousses diminue et le' danger paraît écarté. —•~»^sa.-ax»aBac-<a^ ■■ ■■ ^ | (a Wsmîs lias t per Guillaume ïï aurait déconseillé ner au prince de Wied l'oc d'accepter la couronne d'Albanie v°i Selon la Tdegliche Rundschau, l'empe- teu reur aurait déconseillé, à plusieurs repri- c -es,-au orinre de Wi^d d° tente l'a yen tu re [ns •libanaise, et dans des conversations avec ret d'autres personnes il se serait exprimé en h ternies très pessimistes à ce sujet. Le prin- zen Ice aurait répondu à l'empereur qu'il était moi chargé d'une mission civilisatrice dans un IV pays arriéré, iasi Dans les cercles autorisés on considère lu'à moins d'un changement inattendu le ;ort du couple princier d'Albanie autorise 3eu de brillantes espérances. L»a révolution intérieure en Albanie On télégraphie de Koritza que la situa-ion intérieure en Albanie est inquiétante. Plusieurs combats auraient eu Lieu entre es partisans d'Essad pacha et les hommes iu gouvernement provisoire. Des soldats i'Essad pacha ayant occupé plusieurs localités., les beys et les autres représentants lu gouvernement provisoire auraient été obligés de se réfugier à Koritza où ils auraient demandé aide, protection et asile lux autorités helléniques. Le Journal des Débals reproduit une dé-)êche de Valona disant que les nouvelles relatives à la démission d'Ismaïl-Khemal ^ey sont inexactes. L'emprunt albanais La Neue freie Presse apprend d'une >ouirce informée italienne crue le gouver-lement italien participera à l'emprunt al-) a nais dans le cas où il sera garanti par out.es les puissances, mais l'Italie refusera si quelques-unes des puissances seulement promettent leur concours. L'Allemagne aurait fait des représentations à la Turquie On publie à Athènes une information de source diplomatique annonçant que l'am->assadeur d'Allemagne à Constantinople a ait des représentations sévères au sujet les préparatifs maritimes de la Turquie lui la conduiront, a-t-il dA, à une ruine certaine. Il a déclaré que l'Allemagne et 'Autriche ont fait des démarches auprès lu gouvernement italien pour le prier de ie pas insister sur tous les points contre •es exigences helléniques. Les îles. — L'Italie demande des compensations Une note communiquée à la presse de .ondres dit que les pourparlers ent.re Rom<> ît Constantinople au sujet des îles de îa ner Egée détenues par l'Italie ont trait au i'ésir de l'Italie d'obtenir des concessions ie chemins de fer et des concessions écono-niq.ues sur le littoral de l'Asie m Heure. ./Italie fait savoir que l'occupation des île^ ie la mer Egée Méridionale lui a coûté ?5 millions de francs et au'elle ne réclame i.ucune compensation financière. localités épirotes évacuées par les Grecs Le gouvernement provisoire albanais a *eçu une dépêche annonçant que les Grecs >nt évacué Colonia, Voskopoïa et le caza le Coritza. Voie* p S u s loin rî©s DernSe-^«^<5 d® îa. nuit. INTÉRIEUR EPILOGUE Pour parer le coup droit que leur a )orté M. Renkin, le Bien Public et les euilles qui suivent son sillage, font re-narquer avec une aigreur iout ecclésiastique que, si le ministre des colo-)ies se refuse à défendre aux fonction-laires coloniaux de s'affilier aux Loges, ;on collègue de la guerre, M. de Bro-jueville lui-même, chef du cabinet, dé-end aux officiers ce que M. Ilerikin lermut aux fonclionnaires. Cette tentative de mettre M. R.enkin ■n contradiction avec M. de Broque-'ille est assez plaisante. En ce qui nous :oncerne, elle ne nous gêne point, luisqu'en approuvant M. Renkin nous lésapprouvons nécessairement M. de îroqueville. Notre office n'est pas de les nettre d'accord. Nous pensons que M. lenkin est dans le vrai. Que si M. de îroqueville est d'un autre avis que M. lenkin, cela ne nous inquiète guère, vous dirons avec la Martine des Fam-ncs savantes : « Qu'ils s'accordent en-, re eux on se gourment, qu'importe ! » 1 a plu aux feuilles cléricales de signa-er une contradiction ministérielle sur ; aquellé l'attention publique n'avait pas , ncore été attirée. Celte manière de : léfendre le gouvernement est assuré-nent inattendue et paradoxale. Géné- | alement les feuilles ministérielles ïissent le soin d'une pareille défense I ux journaux de l'opposition. En matière d'affiliation aux sociétés lolîliques ou philosophiques, qu'elles i oient publiques ou privées, nous ésti- 1 ions que le gouvernement a le choix | ntre deux attitudes : on bien interdire ( affifiation à toutes les sociélés. ou bien ! lisser aux fonctionnaires une liberté 1 bsolue. Les deux,attitudes peuvent se , éfençlre au moyen d'excellents argu-lents; nous penchons, en ce qui nous < egai'de, pour la seconde ; mais entre >9 deux il n'y a rien que caprice, ar- i ilraire, mauvais vouloir et incohé- s înce. Ç Telles sont les réfle\'ions que nous 1 ispire la remarque du Bien Public. t t t iîosiTEL», 17janvier. —Officiel r distinctions honorifiques c La décoration civique est accordée aux r srsonnes ci-après désignées,, en récom c snse des services qu'elles ont rendus à ( occasion de maladi'es épidémiques, sa- P )ir : Croix de lro classe : A M. Mercken, doc- r ur en médecine à Tongres. f Croix de 2e classé : A MM. Bessemans, ispecteur d'hygiène à Saint-Trond ; Ger- d ît pharmacien à Tongres. c Méda.lle de lro classe : A Mme Schaet- sn-de Bornia>n, Mlles de BelWrold, VVjl- ^ ots et Christlaens, à Coni'nx'neim. s Médaille de 2° classe : X M. Beynens, r .stituteur communal à Cooinxheim, c OFFICIERS DE RESERVE Le lieutenant Orban, provisoirement ili'is-tructeur adjoint à l'école de cavalerie, est déchargé de son emploi, sur sa demande, » e£ admis dans le cadre de réserve. ENREGISTREMENT ET-DOMAINES M. Dumoulin, conservateur des hyx»o j thèques à Neufchàteau, est, à sa demande, J admis à faire valoir ses droits à la pension ; de retraite. SECRETARIAT OÊNÊRAL l M. Miserez, agronome adjoint, est nom-' mé inspecteur à l'administration centrale " du département de l'agriculture et des travaux puLli'cs. , INSPECTION DES VIANDES s Un arrêté royal organise le service d'ins-1 pection des viandes de boucherie dans les communes de Borlou, de Gembes et Fou^ ron-St-Pierre, et nomme à titre d'experts : M. Loneux, vétérinaire, à Marche, pour ) Borlon : MM. Demblon. vétérinaire à Wel- - lin, et Lion, porteur du certificat de capa- - cité .requis à Gembes, pouh Gembes, et M. ' Wiertz. vétérinaire à Âubel, pour Fom'on- - Saint-Pierre. I la Staiire SEANCE DU 16 JANVIER. 1 La séance est ouverte, à 2 heures, souë t la présidence de M. Schoîlaert. LE PROJET SCOLAIRE t La discussion est reprise à l'article 19. s M. Ramaekers, fait personnel, proteslc 2 contre une allusion désobligeante que lui e a adressée M. BuyL Hier, M. Buyl encore m'a reproché d'avoir manqué à mes promesses envers les instituteurs. Tout cela est faux. M. Buyl. — J'ai dit que les parents de M. Ramaekers avaient' été persécutés par le clergé. ' M. Ramaekers. — C'est faux, vous en avez menti. î M. le président. — Je ne puis tolérer ces expressions. M. Ramaekers, — Par respect pour le ; président, je retire ce que j'ai dit. • M, Buyl. — Donc le fond reste. ; M. le président .— Je ne puis que récla-* ' mer le retrait des expressions dont M. Ramaekers s'est servi et j'ai obtenu satisfac- 3 tion. M. Buyl. — Dans le journal des institu-1 teurs M. Cnudde, qui est une autorité, coii-? state qu£ les "parents de M. Ramaekers ont 1 été excommuniés. Voilà le fait. — L'incident est clos. ? M. Buyl s'occupe de l'indemnité de direction qui sera attribuée à une directrice d^éfiple avant épousé un dir£>rr,eur d?écni£. Un amendement de M. Buyl est rejeté. - L'art. 19 est adopté. A Tart. 20, M. Troclrt. — L'article prévoit une indemnité spéciale pour les porteurs d'un diplôme de capacité. Quel sera ce diplôme? Sera-ce un diplôme de" gymnastique? Il y a là une innovation dont il peut être fait abus. Je demande des explications à ce propos. Je voudrais savoir qui sera chargé de délivrer ce diplôme spécial. Nous sa-. vons que déjà les couvents" fabriquent des ; diplômes de fantaisie. M. Aunnsteyns (en flamand) critique ausgi la disposition. M. Ozeray. — L'article 20 vise deux sortes de diplômes donnant droit à l'indemnité spéciale, mais il ne s'occupe ni du diplôme de professeur de l'enseignement moyen, ni du diplôme d'inspecteur de l'enseignement primaire. M. le ministre répond qu'il n'a en vue que de favoriser l'assiduité des instituteurs.M. Buyl demande ce que l'on fera pour les maîtresses de couture qui rendent tant de services dans les écoles de filles. — Tous les amendements sont successi-1 vement rejetés. Article 21. On aborde l'examen des amendements relatifs à l'emploi des langues. M. Dclbeke développe ces amendements qui tendent à favoriser l'étude du flamand dans l'école primaire. Une seconde langue ne pourra être enseignée qu'à partir de la cinquième année. La langue dont il sera fait usage comme langue véhiculaire' sera celle de la majorité des enfants. 11 ne pourra être fait usage de la seconde langue que pour l'enseignement de cette langue. Le directeur déterminera 'lui-môme la langue de l'enfant en le questionant et en s'entretenanf avec lui. M. Claes. — Tous les parents désirent, que leurs enfants apprennent les deux langues et ils ont raison. M. Delbeke. — La culture de la langue flamande doit être continuée méthodiquement.Actuellement, poursuit M. Delheke, dans les grands centres et notamment dans l'agglomération bruxelloise» on intensifie l'étude du français de manière à en faire la langue véhitulaire. Les administrations communales ir^nprêtent 'à leur façon la loi sur la matière. 11 ne faut plus qu'il en soit ainsi. 11 importe donc de légiférer. Le directeur d'école doit interroger l'enfant et non les parents sur 1e choix de la lan» gue véhiculai're, c'est-à-dire de la langue maternelle. On invoque contre nous la liberté du père de famille, liberté, ce mot masrique. M. Vandervelde. — Dites cela à l'auteur de la loi scolaire. M. Delheke. — Il faut sauvegarder la vie intellectuelle du peuple, même contre la volonté des parents. En fait de pédagogie il ne faut jamais respecter la volonté des pères de famille qui sont absolument incompétents. (Protestations à gauche.) Nous tve sommes pas intéressés à la culture française si elle doit se faire au détriment du flamand. (Quelques appl. au banc des flamingants.) M. Daens (en flamand) parle dans le même sens. M. Van Sande rend hommaçre au discours de M. Deltheke et le qualffie de très modéré. U soutient que le système qui consiste à apprendre une seconde langue: (Le français) aux enfants de sept ans, eu pays flamand, est un système détectable. M. Lcmonhier. — Vous expropriez, les parents du droit de faire enseigner le français. M. Fléchet. — On ne reconnaît la liberté du père de famille que quand il s'agit du cours de religion. V/. Vnv Sande apnuie l'amendement de M. Defoeke. Le peuple flamand veut conserver sa langue, convaincu q.u'il e*t qu'un peuple qui perd sa langue va A sa déchéance, Noua supplions le ministre d«e ©s® î3,x2.xi«3is. — nar*

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