L'étoile belge

2338 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1914, 09 April. L'étoile belge. Konsultiert 06 Juli 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/sb3ws8k256/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

ieudi 8 avril 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRÜXELLES : Un an : 1* fr.; 6 mois, fr. G.50; 3 mois, fr. 3.5© POUR LA PROVINCE : Un an : IS fr.; 6 mois, fr. S.50; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 a 16 h. tSn province il suffit de remettre lepriac de V'abonnement au facteur Edition G France, Angleterre, Allemagneet \ tous pays de l'Lnion postale, ) Hollande, 7 fr. — Grand-Duché, mandat-poste - ) par trimestre Ir* ) payable d'avanca fr. J $£t$ €»S»e £&xxx\.&&. — Bï* ©O 5 centimes Ie numero ANNONCES : 45 om'8la ligne; minimum 4 limes fr. 1.60, Les annonces remises avant 2 heares a L'Offlce de Publioite» 36, roe Neave, paraisseno la soir mèine. Baromètre du 9 £» heares Temper. moy" , Maximum de la Minimum de la Baromèt.. Ie 8, Quantité d'eau de 8a 8 hpes , Observations Temperature, Baromètre, Humidité(lOt)= •Vent dominan Deel in. magn. 'Éphémérides Soleil: lever. 51i. 2 coucner, 18h.<:ö PréYis. de l'Insticut météor.: Vent S.-W. a N. Service des malles Osteode- Etat de la mer, Ie 9, a 4 heures : normale8. 8*2 veiUe.12$ nuit.." 3»i a S h.. 749 n;«t p'-!es24h.. 3""°*} de midi ' 750;nr4-num. absol.V. f»- pour le9avrU Luhe:' lever, i7fr.23> couclier, 4li. 24 W. modéré; ondéesb lloavres peu agitée. redherohes se sont continuées mercredi, ] mais on n'a paa encore retrouvé trace des apipareüs. Lesfc;aviateurs, probablement 0(b'lig!és d'atter^jr en rase campagne se sont dirigés a pied vers le poste le p'lus voisto et ont été assassinés par des rodeurs. On ne possède pas d'autres reruseignements. L'enquête et les recherches se poursuivent. » ETATS-UNIS Les femmes ont voté a Chicago Incidents — Résultat Les femmes ont voté pour la première fois a Chicago. Neuf d'entre elles se presentaient comme con&eiMers municipaux contre M. John Goueghlin. Celui-ci a éte réélu a une majorité de 4,000 voix. Mais on accuse les agents électoraux de lelu d'avoir ouvertement acheté des votes.p autre part, certains des individüs faisant la traite des blanches ont pouseé les prostituees au scrutin en veritable troupeau, a l'effet de maintenir l'.état de choses exis: tant. Dans les petites agglomerations qui avoisinent Chicago, environ un millierüe bars avaient été fermés pour faciliter ie vote des femmes. Dans les localites qui n'ont pas été atteintes par les libéralites des concurrents, les femmes n'ont pas perdu.' de terrain. Exoepfcé a Chicago, on peut dire que 70'p. c. des votes fe|minins constituent une condamnation du commerce des ailcooJis. MEX1QUE Espagnols expulsés de Torréon On mande d'El Paso que 600 Espagnols, expulsés de Torréon par le general Villa, sont arrivés a Juarès. La révolte On annonce que les.rebelles ont capture Dexcecilia et apparamment d'autres petites villes. Les femmes et les enfants des AmérLcains ont été envoy és a Tampico. L'amdral Mayo croit que les rebelles ne se livreront pas a une attaque de Tampico, car ils manquent d'artillerie. La canonnière Vera-Cruz bombarde Tampico. Le croiseur espagnol Imperator Carlos V se préparé a partir de la VeraCruz pour Tampico. INDES ANGLAISES Relaché L'étudiant hindou nommé Roy, qui a comparu deux fois sous l'inculpation de complicité dans l'assassinat de F inspecteur de police Ghose, a Calcutta, a été juge mercredi matin pour la troisième fois. Il a été relaché sur la requête de la Couronne. La reprise dn proces avait causé une vive agitation parmi ses compatriotes. Nouvel incendie a Bombay Un nouvel incendie s'est declare mercredi matin dans un magasin de Bombay renfermant des balies de coton. C'est le. seizième depuis le 23 mars. Les dégats sont évalués a 1 1/2 lack de roupies. Incendies a Calcutta Un certain nombre d'incendies dont les causes sont inconnues se sont récemment produits a Calcutta. Deux grands hangars, du port remplis de mardhandises ont ete détruits mercredi. COLOMBIE Les traites avec les Etats-Unis Le pouvoir exécutif a convoqué le Congres en session -extraordinaire pour dedibérer sur les traites signés mardi avec les Etats-Unis touchant l'affaire de la Secession de la province de Panama. Le Con| gres siégera vingt jours a partir du r mai. Le texte des traites sera publie simuïément en Colombie et aux Etats-Unis. tre l'élément italien en Autriehe augmente au fur et a mesure qu'approche la date: fixée pour la rencontre de M. di San Giuliano avec le comte Berchtold. Le Messagero signale que le conseil municipal de Zagabria, en Croatie, a voté un crédit pour la creation d'une école croate a Trieste, et que des rixes violentes ont êclaté a la gare de Trieste entre des soldats autrichiens et des voyageurs itaiiens. Treize fois décoré! Le Moniteur de Vienne signale que l'empereur a autorisé le conseilier aulique Wilhelm Huber a accepter et a porter les distinctions suivantes qui lui ont été conferees par des chefs d'Etat étrangers': L'ordre de la Couronne de 2eclasse (Prusse), la croix de grand-officier de l'Ordre de la Couronne (Italië), la croix de commandeur de la Légion d'Honneur (France), la croix de grandofficier de l'Ordre de Leopold (Belgique), la croix de commandeur de 2° classe de l'Ordre d'Albert (Saxe), la croix de 2° classe du Mérite de Saint-Michel (Bavière), la croix de commandeur de l'Ordre royal de Wasa (Suède), la croix de commandeur de l'Ordre de Saint-Olaf (Norvège), la croix de commandeur de l'Etoile de Roumanie, la croix de grand-officier du Mérite civil (Bulgarie), la croix de commandeur du Mérite agricole de France, l'Ordre du Soleil et du Lion de 2eclasse (Perse). M. Huber a regu en outre la croix de commandeur de l'Ordre de FrancoisJoseph pour laquelle il n'a, bien entendu, pas besoin d'obtenir une aütorisation subséquente. Il faut aj outer que M. Huber a recu ces treize hautes distinctions honorifiques en sa qualité de secrétaire general de l'exposition cynégétique de Vienne. Pour la troisième fois, Ie home rule bill & été voté en seconde lecture par la jhambre des communes. La majorité a été de 80 voix (356-276). La première fois ia seconde lecture a été votée par 101 voix et la seconde fois par 98. Cela ne signifie pas grand'chose, et est simplement accidentel; de plus, les elections partielles ont diminué la majorité normale de 126 voix a 98. lumière sur la question du home rule et il est a remarquer qu'a la séance de lundi il n'y avail, sur les bancs du gouvernement, ni M ./Asquith, qui provisoirement n'est pas membre du parlement, ni M. Lloyd George, ni sir Edward Grey; eh 'un mot aucun des principaux chefs du gouvernement. De tous les discours dont il est inutile de donner de longues relations, il résulte que la situation est la mêrhe. M. Redmond dit être disposé a aller tres loin pour concilier les Ulstériens, mais ne fait aucune proposition. Le gouvernement propose l'exclusion de mister pendant six ans et son entree automatique dans le home rule au bout de ce temps, mais comme M. Redmond, le gouvernement dit qu'avant tout il faut voter le home rule. A cela, sir Edward Carson et M. Bonar Law disent qu'il faut ou exclure l'Ulster jusqu'au moment oü, d'elle-même, cette province viendra au home rule, ou con suiter le pays avant le vote de la loi. Et M. Bonar Law a declare officiellement, au nom de l'opposition, que si le gouvernement insère ses nouvelles propositions dans une loi et la fait voter, puis fait des elections générales et recoit l'approbation du pays,vl©rd Lansdowne emploiera toute son influence auprès de la chambre des lords pour que le home rule soit vote sans modifications et sans retard et sans que le gouvernement perde aucun des avtïïïtages que lui donne le Parliament RUSSIE Fin de grève La grève qui a éclaté dans les fabriques de Riga est "terminée. SUEDE La santé du roi Le roi, qui ne s'est pas alité, a preside mercredi -.un conseil des ministres pour constituer un gouvernement proyisoire, dont le prince-héritier serait président. Le roi" doit se rendre mercredi soir a l'hópitai Sophia, fondation de la reinemère, oü il sera opéré probablement jeudi. Les elections D'après les rés-ultats des elections connus jusqu'a présent, le parti de la defense a obtenu 14 sièges; les socialistes 13 et les 'libéraux 6. Les socialistes ont perdu un siège; les libéraux en per dent 3. .■■,***& TURQUIE Les inspecteurs étrangers pour l'Anatolie Oriëntale présentés par les puissances Les grandes puissances ont présenté a la Porte, pour les deux places d'inspecteur des ré'formes en Anatolie oriëntale : les Belges Henri, ancien vice-gouverneur du Congo, et de Guys, également de 1'administration coloniale; le Norvégien major Hoff et les Hollandais major We&tenenk, de Fétatmajor general, et Doorman, ancien chef de F administration provinciale, des Indes néerlandaises. La commission imitnistér-ielle, eomposée du grand-vizir, président, des ministres de Fintérieur et des travaux publics et du président du conseil d'Etat et appelée a examiner la liste des candidats inspfecteuj-'s généraux des réformes en Anatolie oriëntale, choisira deux candidats et souanettra les noms au conseil des ministres. La dette publique Une commission spéciale prépare.un nouveau mémoire indiquant la part de la dette publique reven'ant a . chacun des Etats allies par suite de la cession des provinces rouméliotes. Ce mémoire sera présenté a la conférence internationale financière de Paris. La majoration de 4 p. c. des droits de douane De notre correspondant de Salonique : Urie commission spéciale a été instituée a la Sublime Porte dans le but de rédiger un mémoire qui servira de guide au gouvernement dans les négociations ouvertes avec les puissances au sujet de la maj oration de 4 p. o du droit de douane. Le mémoire en question sera rédigé aprèsune étude approfondie des documents setrouvant dans les archives de la Sublime Porte et se référant a Faceord survenu en 1906 pour la maj oration de 3p. c. du droit de douane.*; H Les puissances avaient accordé leur consentement a cètte première maj oration- la fin du mois de mai 1906 et la dite majoration ne fut mise en vigueur qu'en juin 1907. On sait que leproduit de cette première maj oration de 3 p. C: était destine a garantir le payement des frais occasionnés par l'application des réformes en Macédoine. La dette publique ottomane avait été chargée alors d'effectuer les payements et les recettes provenant de cette augmentation douanière étaient directement envoyées a la caisse de cette administration. Le montant qui sera obtenu par la nouvelle maj oration de 4 p. c. des droits de douane ira au Trésor de FE,tat. Dans les milieUx politiques on m'assure que la plupart des puissances signataires du traite de Berlin auraient adhéré en principe au projet ottoman et que les négociations qui seront entamées ne concerneraient que les détails. Un officier tué par un soldat La Gazette de Voss publie une dépêche de Constantinople annoncant que le lieutenant Ralid bey, qui avait Fhabitude de maltraiter les soldats, a été tué par Fun d'eux. MAROC Un engagement On mande de Ceuta qu'une vive fusillade s'est engagée a midi dans la region de Monte Negro. Les Espagnols auraient quatre morts et de nombreux blessés. Aviateurs francais assassinés Le ministère de la guerre francais communique la note suivante : « Un capitaine aviateur et un caporal se rendant en avion de Casablanca a Fez, •le 5 avril, ont dü atterrir en cours de route par suite d'accident. Leurs cadavres ont été retrouvés le 6 par des indigenes ■de la viaillée de FOued Bou Regreb, Les tanem CHINE Le Loup blanc Il résulte d'une enquête faite dans La region dévastée par la bande des Loups Manos, que le general de cette bande n^estpas xénoohobe. Si des étrangers ont éte tués ou blessés dans certaines. lqcalite, telles que Liuancthu et Laoho-Kan, ce nest pas sur son ordre. La bande s'avance sur Fouest a travers le Shen-Si et le Sioü-Fou. Voir p8us loin nos Dernië» res Nouvelles de la nuit» Lire en 3e page : La mort tragique de l'aviateur beige Yerschaeve. %vvv\^o»vvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvv^^ Les Bvhonoits ïaltaiips Les événements d'Epire On mande de Vienne au Temps : . « Le gouvernement italien sonda les. cabinets de Vienne et de Berlin sur la possibilité de l'envoi[ de contingents intejrnationaux de Scutari a la fronttere d'Epire.fe^f „ » On a oppose a cette suggestion une fin de non recevoir. » On mande de Rome au Temps ■: « Une escadrille de tOrpilleurs est pa» tie la nuit dernière de Brindisi pour les eaux albanaises. » La pacification de rAlbanië meridionale On mande de Bucarest a la Nouvelle Pr esse Libre : Ces jours derniers un actif échange de dépêches a eu lieu entre le mini&tre de Roumanie, a Durazzo, et le gouvernement, d'une part, .et entre le prince d'Albanië et le roi de Roumanie, d'autre part. Il s'agissait du désdr du gouvernement albanais de voir la Roumanie intervenir auprès de la Grèce pour mettre fin d'une f agon énergique a toutes les diffioultés qui g'opposent a la pacification de FAlbanie meridionale. Le gouvernement roumain a dé ja entrepris discrètement des démarches auprès du cabinet d'Athènes en vue d'une solution pacifique des difficultés greco-albanaises. L'Albanie et les tabacs Le Tanine dit apprendre que FAlbanie ayant notifié a la Régie ottomane des tabacs qu'elle exploitera elle-même le inonopole, des démarches ont été ftaites auprès des eercles'competente pour la sauvegarde des intérête <?& la Régie. La question, ajoute le Tanin^ sera soumi se a la commission financière internationale siëgeant a Parish DÉjTK.-A. *•* HL*& vote C3.XL T0LOTcn.& rule Le point de vue des unionistes est, comme l'a dit sir E. Carson, qu'il est absurde de voter une loi, puis de demander ensuite aux électeurs ce qu'ils en pensent. La réponse des libéraux est que deux fois en 1910 les électeurs se sont prononcés sur le home rule et qu'ils ont donné la majorité aux libéraux. lis disent encore que, pour l'avenir, il y aura nor- Les débats n'ont pas jeté une nouvelle | malement deux elections générales avant que l'Ulster arrive a la fin de la période d'exclusion de six ans et que si, d'ici la, les électeurs voyaient un danger a laisser TUlster entrer dans le home rule, la période d'exclusion serait prolongée et des mesures scraient prises pour empêcher la minorité protestante d'etre tyrannisée par la majorité catholique. De part et d'autre, évidemment, il y a des arguments plausibles, et il sembleraifc, a tout prendre, que les propositions de M. Asquith offrent une excellente base d'accord. A cóté de cela, il y a des f aits que l'o'n ne peut laisser de cóté et dont il faut tenir compte : le premier est que le gouvernement se trouve en presence, en Ulster, d'une armee révolutionnaire éventuelle et le second, c'est que les Ulstériens ont vu prendre récemmejit certaines mesures militaires et navales qui dépassaient incontestablement par leurs proportions les mesures ordinaires de precaution nécessaires pour protéger les batiments et les dépóts de munitions de l'Etat. Tout cela, a tort ou a raison, a laissé la situation plus embrouillée et plus obscure qu'auparavant. Ajoutons, au point de vue de la procédure, que lorsque la chambre des communes aura voté en troisième lecture le projet de home rule, ce projet devra être présenté a la signature du roi, que les lords Tapprouvent ou non. C'est probablement au mois de juin que eet evenement se produira. Services spéciaux d e l'ËTOILE BELGE FRANCE ^'instruction de l'assassinat de M Calmette — M. Caillaux complete sa deposition. Il est confronté avec M. Barthou. M. Boucard, juge d'instruction, a confronté mercredi MM. Qaillaux et Barthou, mais avant la confrontation M. Caillaux a demandé . a completer un point important de sa deposition de mardi. Il indique au juge qu'il résulte, a son avis, des faits qu'il a portés a sa connaissance, qu'il était établi d'une facori certaine qu'avant le drame ni sa femme, ni lui, n'avaient été préoccupés de 1'affaire Rochette. Ce n'est done pas pour éviter la publication du rapport Fabre que Mme Caillaux s'est rendue le 16 mars au Figaro. M. Caillaux rappelle d'ailleurs qu'il ne croyait pas a l'existence du document Fabre, puisque celui-ci lui avait affirmé qu'il n'y en avait pas. D'autre part, sa femme et lui pensaient que s'il y avait publication d'une note quelconque, elle aurait lieu dans un journal du soir. M. Caillaux constate ensuite que dans 1'affaire Rochette il n'a rien fait qui puisse entacher .son hoimeur. La commission dr enquête n'a fait qu'émettre une appreciation politique sur son action. Il aurait d'ailleurs protesté contre cette appreciation a la tribune de la chambre si une réserve ne lui était pas commandée dans les circonstances actuelles. J'aurais dit que, ministre des.finances, j'avais le devoir Id'intormer le président du conseil des inconvénients que pourraient présenter, pour le marché des valeurs. certaines plaidoiries J'aurais dit que j'avais le droit de trans Autre confrontation M. Boucard entend ensuite M. Avril, rédacteur au Figaro. Gelui-ci declare que M. Caillaux le rencontrant, dans le courant de décembre, au Palais Bourbon, le prit a l'écart et lui demanda si la campagne de M. Calmette allait con-tmuer. Sur son geste d'ignorance, M. Caillaux lui dit: « Je coimneflice a en avoir assez. Si cela continue, je lui enverrai mes témoins, et VOU8 savez, ajouta-t-^ü, je tire bien, je f ais mouche a tout coup. » Un peu ému par cette conversation, M. Avril en fit part, le soir, au secrétaire de redaction du Figaro. M. Caillaux, confronté avec M. Avril, declare qu'il ne se souvient aucunement des propos que lui attribue ce dernier. Les lettres bralées M. Boucard a entendu ensuite Mr. PrivatDeschanel, secrétaire general du ministère des finances. M. Privat-Deschanel a été interrogé sur la partie de la deposition faite mardi par M. Caillaux concernant les lettres brülées par Mme Gueydan. M. Privat-Deschanel confirma. en tous points la deposition de M. Caillaux. Le juge lui demanda s'il était sür de sa mémoire. — Certainement, répondit M. Privat-Deschanel. La scène a été si émouvante qu'ellea laissé une trace precise dans ma mémoire et, a quatre ans de distance, j'en aiun souvenir tres exact. M. Boucard a alors interrogé M. PrivatDeschanel sur diverses questions accessoires. raéttre une sollicitation | mon chef. Abus , apprehensions de Mme Caillaux sur la pu rl-SSïïSSiiliL?^ actegouvernement, j blicationdelettres intimes par le Figaro? — Je l'ai su, répondit M. Privat-Deschanel, mais de maniere générale; car depuis un certain temps, jè n'avais plus de relations suivies avec M. et Mme Caillaux. Une protestation de Mme Gueydan — Mais, demanda le juge, est-ce quevous n'étiez pas au courant de certaines tout simplement Maintenant que l'on connaït la vérité tout entière, a qui fera-t-on croire queJVIme CaillaUx a fait le geste du 16 mars pour éviter a son mari une démarche politique ? Le Temps publie une protestation que lui adresse Mme Gueydan a.u sujet de la deposition faite mardi par M. Caillaux. Mme Gueydan declare que, dans une lettre que lui adressait M. (Qaillaux le 5 novembre 1909, celui-ci Mme Gueydan rappelle que le j ugejvie.rit de divorce déclarait sa conduite inattaquable. Les suites de l'affaire Rochette et les magistrats A l'heure actuelle deux points sont définitivement acquis. M. Herbaux est nommé procureur general prés de la cour d'appel de Paris. M. Fabre passé a la cour de cassation en qualité de conseilier. M. Bienvenu Martin n'a pas encore statué en ce qui concerne M. Bidault de l'Isle. Le garde des sceaux envisage deux solutions : déférer M. Bidault de l'Isle au conseil supérieur de la magistrature ou lui adresser une lettre de blame au sujet de son attitude dans l'affaire Rochette. Une decision sera prise aujourd'hui a la suite d'un entretien que le garde des sceaux doit avoir avec le président du conseil. Une femme assassinée On a trouvé mercredi matin, a 10 h. 1/4, assassinée dans son appartement, a Di- M. Caillaux ayant terminé son exposé complémentaire relatif au rapport Fabre, le grènier de M. Boucard, M. Taphanel, lui relit sa deposition et la confrontation commence. Cette confrontation a été emprëinte de la plus grande courtoisie. Les deux adversaires ont couché sur leurs positions. La confrontation a roulé uniquement sur le point de savoir si Mme Gueydan, sous un réverbère, avenue d'Antin, a lu a M. Barthou les deux lettres intimes. M. Barthou, sans donner de démenti formel a M. Caillaux, dit qu'une confusion a pu germer dans l'esprit de ce dernier. J'ai tres bonne mémoire, dit M. Barthou, et si Mme Gueydan m'avait lu une lettre de 18 pages, il m'en serait certainement resté uu souvenir. Or, je tiens a affirmer que j'ai ;oujours ignore, jusqu'a ces jours passés, ['existence des deux lettres dont parle M. Caillaux. Je ne connaissais que le document Fabre. .11 est probable que M. Caillaux, qui connaissait l'existence des deux lettres intimes et hypnotise par la crainte de les voir püblier, a pu penser que Mme Gueydan. m'en avait donné connaissance, mais il £e trompe. La confrontation CtMlaux-Barthou M. Caillaux maintient que M. Bartliou lui avait parlé des lettres intimes^ en lui üsant que Mme Gueydan lui avait montré des papiers. M. Barthou répli>qu/e que M. Caillaux jt certainement fait une confusion. Il lui avait, en effet, parlé d'une conversation cju'il avait eue avec Mme Gueydan, mais pétte conversation remontait a environ un m jon, une dame Suzanne Jacquillard, 31 ans, qui, a la mort de son mari, il y a un an, avaiit quitte Lyon pour aller habiter Dij on, avenue Victor Hugo. Le cadavre gisajlt dans le couloir de 1'appartement. Mme Jacquillard avait été baillonnée et étranglée a radde d'une corde. On estime que le crime remonte a mardi soir 7 h. 1/2, moment oü des voisins ont entendu 'des éclats de voix. Il s'agirait, croiton,;d'.un drame passionnel dont F auteur est 'encore incoimu. Auoun objet n'aurait, en effet, diisparu de Fappartement. Un drame dans le Nord A Thun-FEvêque, M. Salez, cultivator, 29 ans, rencontrant son beau-pèi:e, 'M. Jules Lerouge, bücheron, avec lequel il est brouille, a voulu reprendre son enfant que M. Lerouge Au cours-de la discussion, M. Lerouge a porté a la t'ête die M. Salez plusieurs coups d'une faiieille attaché© a son cóté. M. Salez est tombe inanimé, baignant dans son sang. Son état est grave. M. Lerouge a été é'croué a la orison de CamOTai. ALLEMAGNE Le voyage du chancelier è Corfou retardé 'Ön apprend que le chancelier de 1'empire a du retarder de quelques jours son voyage a Corfou en raison de la maladie subite de sa femme. Au parlement d'Alsace-Lorraine Les deux chamibres et le sénat du parlement d'Alsace-Lorraine se sont ajoumés mercredi. -Il n'y aura plus de séance avant le 3 novembre prochain, a l'effet de permettre au nouveau gouvernement de mieüx se mettre au courant de la situation du o ays. Le sénat, avant de se séparer définitivement, a voté l'impót sur la plusvalue immobilière. Le nouveau statthalter Dans les couloirs du parlement d'Alsa-ceLorraine on assure que la nomination du nouveau statthalter, qui doit succéder au comte de Wedel, est chose faite depuis quelques jours. Le candidal} dont il est ►question serait le prince de Ratio or et Cprvey. Ce prince o ecu© e des fonctions znódestes dans 1'administration prussienne. La nouvelle ordonnance au sujet de Tintervention de l'armée dans la repression des troubles. La Gazette de VAllemagne du Nord écrit: La nouvelle ordonnance au sujet de 1'usage des armes par la troupe et de l'intervention de celle-ci pour la repression de troui^^mtér^urs va être sous peu communiqüée "a Faimée. Cette ordonnance, rédigée par le m.inistre de la guerre de Prusse, a | recti F approbation des Etats confédérés et du statthalter d'Alsace-Lorraine. Il y est dit entre autres qu'une intervention spon^ taiiée de la troupe est prévue dans les cas d'état. de guerre, état de siège ou de calamité puLlique. Il est entendu qu'il ne sera recouru a l'emploi des armes que lorsque les autres moyens pour l'obtention du but poursuivi se'ront insuffisants. C'est done le commandant de la troupe qui sera responsable en cas d'irrégularité.dans l'emploi des" armes. Par cette nouvelle ordonnance, les militaires ont obtenu des éléL ments pleinement suffiaants pour accomplir leur tache et se faire respecter. Et, d'autre part, la possibilité de conflit entre autorités civiles et autorités miOAtaires en cas d'intervention de la troupe est écartée. De Berlin : Le nouveau reglement sur l'usage des .a/rmefs par hl troupe traitfr dans son chapitre premier de 1'usage des armes en vertu du propre droit de 1'armee. Ce chapitre, qui est nouveau, établit le'droit et. le devoir des militaires de faire usage de leurs armes si cela est nécessaire pour empêcher qu'on ne 'mette obstacle a leurs obligations de service, ou lorsqu'il s'agit de prévenir des attaques contre les troupes ou contre des propriétés militaires. Des cas de legitime defense sont en outre mentionnés. Le deuxième chapitre traite de l'emploi des troupes pour la suppression des désordres intérieurs et pour l'exécution des loisi. A la tête de ce chapitre est posé le principe que c'est le premier de leurs devoirs pour les autorités civiles de supprimer les désordres int'érieurs avant qu'ils prennent du développement et de maintenir la tranquillité publique, que la troupe n'a pas a coopérer a cette tache et ne doit pas être appelée simplement dans le but de renforcer ia police, car la direction des mesures d'ordre doit to-ujours d-ans ce cas demeurer homogene. Pour ce motif il est ensuite pirescrit que lorsque la troupe a la réouisitien des] autorités civillesi prête a ceC'ïeisci son appui, la decision et la direction des mesures qui dievront être prises reviennent exclusivement au commandement des troupes jusqu1^ ce que l'ordre soit rètabli. Cette prescription est conforme aux conventions militaires. Le troisième -chapitre regie -l'lntervention indépendante #de la troupe en .cas de guerre oü d'état de siège et dans les cas de dangers menaeant l'Etat. Dans le cas de dangers menagant l'Etat, la troupe a le droit et le devoir même sans requisition des autorités civiles d'intervendr par ellemême s'il y a peril pressant pour la sécurité nublique et que les autorités civiles par suite de circonstahces extériêures sont incapables de formuler cette requisition. L'affaire des aéronautes allemands prisonniers en Russie De Berlin : Une correspondence berlinoise dit avoir appris des milieux de la cour que Fempereur aurait envoyé au tsar au sujet des trois aéronautes allemands reteUus a Perm une lettre autographe dans laquelle il demande au tsar que l'incident recoive une prompte solution, en d'autres tormes de faire en sorte que les aéronautes soient remis en liberté. La mère d'un ie ces derniers avait adressé comme on le sait un appel a Fempereur lui demandant de 1'aider. Allemagne et Grèce Une association greco-allemande est en train de se former a Munich dans le but d'entretenir de bonnes relations entre les deux pays. L'arrestation d'une bande de cambrioleurs La police de la süreté de Berlin a arrêté une bande de cambrioleurs internationaux qui avaient, en ces temps derniers, commis a Berlin et dans d'autres villes de nonibreux. camibriolages de bijouteries. Au cours des derniers six mois il est tombe entre leurs mains des bijoux pour une valeur globale de 150.000 mark. Le chef de la bande est le Hongrois Genö Hor- warth, de Budapest. On a comstaté que la bande a commis des vols' ë'Pilsen, Magdebourg, Paris, Nice et en Roumanie. Orages. — Un tué De Carlsruhe : Toute rAllemagne du Sud a souffert de violents orages. A Hoerdt (Alsace), un paysan a été tué par la foudre. Vengeance posthume Au cours du proces de Carl Hopf dit <( Atlios», ce maïtre d'armes- qui empoisonna ses trois femmes et une partie de safamilie, la sympathie générale alia a latroisième femme qui avait pu échapper a la mort. La malheüreuse. demeurée de longs mois entre la vie ét/l-a mort, avaiteu sa santé complètement dêlabréè par lesdifférents poisons minéïaux et organiques que son mari lui fit absorber. Deplus, elle se trouvalt réduite a une si com1 plète misère que les parents de la secondefemme avaient du la recuieillir. ^ Une souscription publique organise© a. Francfort, a son profit, au. lendemain du proces, produisit une vinMaine de mdüle francs, et Fexisterbce maitérielle de la pau-' vre femme semblait ainsi assure©. Mais la veille de son execution capitale Carl Hopf lui écrivi-t encore pour 'affirmer son innocence et -pbur lui reproeher sa mort prochaine. Elle prit teïlement k cceur ces reprtoehas in extremis qu'elle tomba de nouveau malade et qu'elle eut un choc nerveux." Comme ces jours derniers se manifestèrent chez elle des troubles mentaux la malheüreuse a été admise dans un asile d' aliénés. ANGLETERfi^Ë M. Asquith réélu M. Asquith a été réélu sans opposition. Ajournement des Communes La chambre des communes s'ajoume au 14 avril, en raison des fêtes de Paques. L'emprunt Les représentant® des- grandes puissances ont remis au gouvernement monténégrin une note collective f approuvant le principe de l'emprunt international promis. La grève des mineurs Cent cinquante délégués, représentant 700,000 mineurs, se sont réunis pour discuter la question de la grève. Ils ont voté. deux resolutions, la première accordant F ai de pecuniaire de la federation aux mineurs, F autre destinée a prendre des mesures pour empêcher toute exportation de charbon dans les districts affectés par la grève afin que les contrats signés par les patrons ne puissent pas être executes. Aviateur tué Un aviateur militaire, le sergent Deand,j s'est tué a Brookland mercredi matin. Il s'était élevé a une hauteujr de L00Ö pieds et commengait a descendre en spirale, mais la descente étant trop rapide, Faviateur est tombe hors de són appareil. Le sergent Deand a été tué sutr le coup. Le biplan militaire qu'il montait>a été complètement détruit. ITALIË AU SENAT L'expédition tripolitaine Le sénat a discuté mer-ered-i le projet reilatiif aux dépenses de Li-bye.. Le ministre, des affaires étrangères a prononcé a cette occasion un discours dans lequed il a revendiqué toute sa part de responsabilité dans les actesdu cabinet precedent. Il .al .rendu homimage a F attitude de FAngleterre et de la France, voisines de FItalie dans FAfrique du Nord, concernant la contrebande de guerre. Il a ajouté que la Triplice est et reste une base solide de la politique étrangère de l'Italie. Le ministre a constaté Firnportaneedes r-ésultats atteints grace a F accord intime et solide entre Fltaüe et FAutriclie-Hongrie, //ui a assure Féquilibre dans FAdriatiq-ue par la creation de F Albanië indép end ante. D'autre part, Faceord entre l'Italie et l'Angileter-re a faciiité nos premiers pas vers le développement qjes interets économiques en Asie-Mineure et dans la Mediterranée oriëntale. Grace a la fermeté et al'esprit de sagesse dont eile a fait preuve pendant et après la guerre de Libye, la nation iteiienne est aujourd'hui un facteur plus important dans la&politique internationale qu'elle ne Fétait auparavant. Le mouvement gréviste Suivant les journaux de Rome, la situation des dheminots serait la suivante : Le syndi'Cat comprenant- le personnel des machines serait"favorable a.la grève. La federation organiserait un referendum parmi ses membrés, a Rome, le 8 avril.* AUTRICHE-HONGRIE La santé de Francois-Joseph Aux dernières nouvelles ,on apprend qu'une amelioration notable s'est produite dans Fétat de Fempereur Francois-Joseph. L'empereur a fait une promenade. Bagarre entre soldats autrichiens et civils italiens a Trente Une querelle s'est produite dans un wagon de chemin de fer entre soldats d'un regiment d'infanterie en' garnison a Trente et des civils italien®. Au cours de la querelle, les civils prirefat les baïonnettes des soldats et les jetèrent par la fenêtre du wagon. Lorsque les soldats arriverent a la gare de Trente et qu'ils voulurent recourir ala police contre les Italiens, il se produisit une nouvelle .bagarre, au cours de laquelle les soldats, qui se trouvaient en désavantage numérique, firent usage de leurs armes. Les civils cnmmeneèrent alors a tirer et les soldats furent grièvement blessés. Des officiers, qui se trouvaient a proximité, se mêlèrent a la bagarre et. ce ne fut que longtemps après qu'on réussat a séparer les combattant-s. Des deux cötés, il y a plusieurs blessés. L'incident de Bruneck Une commission déléguée par le commandant du corps d'armée d'Inspruck s'est rendue a Bruneck pour faire une enquête tres precise sur les incidents récents. Il se confi'rme que le capitaine Dittmann voulut s'attaquer a un monsieur faisant partie d'une groupe de civils avec le fusil d'un soldat et ce n'est que grace a F intervention opportune d'un sous-officier qui s'était apercu de Fétat d'égarement du capitaine qu'un malheur a été évité. Les manifestations antiitaliennes On se montré tres impressionné dans les milieux politiques de Rome par le fait que la chronique des manifestations con- FRANCE ■r NOTES PAR ISIENNES La loterie Encore une « enquête »... On recoit, de temps en temps, une lettre fort galamment tournee oül'on reclame votre avis sur une . question a laquelle il faut répondre, qu'on y soit ou non préparé. Comment résister a un aimable questionneur, qui commence par vous assurer « de Fautorité de votre personnalité » ? La dernière question concerne done 'terétablissement de la loterie par FEta£.C'est de quoi ne se sont nullement occupés,d'ailleurs, les conseils du gouvernement.Mais M. Henriquez-Philippe. pi enant en'pitié notre'budget, s'est ayisé qu'il^y, aurait peutêtre la un moyen de lui venir en aide.*£*;? a Trouvez-vous, diemande-t-il, è.ce rétablissement, des objections «d'ordre moral et considérez-vouis cette institution comme incompatible avec la dignité de ïa France, ou pensez-vous, au contraire, que ce serait la une solution élégante a la crise actuelle ? » Ce n'est pas une petite affaire que de se decider, en un instant, sur un aussi grave problème. Il apparait, a première vue, qu'il ne serait pas tres reluissant de la part de l'Etat, même ayant besoin d'argent, de f-e faire le tenancier d'un jeu de hasard. Quand. eVi 1839, onsupprima la loterie royale, c'est parce qu'on Festimait « immorale et cotruptrice ». Mais, depuis cette époqUe, FEtat s'est-il montré toujours si pudibond qu'il ait refuse d'accepter un argent dont la source n'ótait pas absolument pure ? Il touche srïr le produit des jeux de casinos,-il touche sur les paris aux courses, et il ne fait pas le dégoüté pour empocher des sommes considerables sur Fempoisonnement du pays par l'alcoolisme. Serait-il plus immoral de réaliser; •tüii profit, comme cela se passé ailleurs, d'une loterie qui serait tirée périodiqüement ? Je ne préconise pas du tout ce moyen, .qui, au reste ne suffirait pas a rendre les finances florissantes. Je ne pose le cas que théoriquement. Il est'certain que les impêts les plus facilement acquittés sont les impöts qui correspondent a la satisfaction, cFiüne passion. Le jeu est une passion largement répandue, et la loterie est une des formes dujeu. Le tout est de savoir si la franchise ne vaudrait pas mieux que les moyens plus ou moins hypoerftes par lesquels l'Etat prend sa part de bélnéfices sur- d^'è agissements qu'il interdit officiellement. Ah!"si,' exercant"une vigilante tutellé*, il préservaiJt les imprudents de la ruine! Mais, cette tutelle, l'exerce-t-il et ne lui arri vet-ü pas de s'accommoder de gains qu'il doit a la folie des joueurs, des parieurs et des spéculateurs téméraires? Avec la loterie, l'Etat vendait au moins de Fespérance. Il y avait trois tirages par mois, et, pour cinq francs mis sur' un quaterne, a combien d'emotions on avait droit, pendant quelques jours! On pouvait, au reste se figurer qu'on aidait un peu le hasard,' en composant sa combinaison de nUméros d'après quelque rêve (on rjêvait beaucoup de gros lots, en ce temps-la) ou selon quelque superstition. Les chiffres formant le numero du premier fiacre que l'on rencontrait étaient, pour quelquesuns, une indication excellente. D'autres ne prenaient leur billet qu'a un bureau determine, qui leur La loterie, avec toute la nart qu'elle donnait a l'imagination, dievait être assezamusante, et, somme toute, était-il beaucoup plus sot de fonder des ambitions de fortune sur des chiffres ènigmatiques quede mettre, au fond d'une arrière-boutique, son argent sur un cheval de course que l'onne connait pas?Paul GInisty. (Correspondance particuliere de 1'Etoile Belgs) ïfM Paris, 8 avril. Le trust des journaux Il était facile, sdepuis plusieurs mois, d'observer que le grand parti/francais de conservation sociale constitué sous le nom de Federation des gauehes. avait a sa disposition presque tous Jes grands journaux francais. On pouvait a la rigueur aftribuer cela a la tendance 'constante qui pousse en ce pays les" organes populaires a faire de l'opposition : Il n'y a' nas d'autre moyen, en ce pays frondeur par temperament, d'avoir de nombreux lecteurs, même et surtout quand .le gouvernement est le plus 'sur de sa force. Mais il y avait mieux. ïl y avait un fait qui vient de se reveler au petit jour'des milieux politiques. 'il s'avère que le Petit .Journal de M, Stephen Pichon, le Petit Parisian de M. Jean Dupuy, le Matin de Bun au et.' Ie Journal de Letellier ont passé:traite, nou seulement pour leurs annonces, mais.en* core pour leurs directives. Celles-ci sont remises aux mains de M. Aristid-ë Briand'. L'homme de M. Bria.nd au Petit.Jmn»nal est le directeur lui-même. 11 en -ea. de même au Matin. Au Journal l'ancien président du conseil a pour hoiumes-Jiges les deux rédacteurs dirigeants et, enfin, le Petit Parisien vient de se voir doter d'une sentinelle (intelligente, cFailleurs) de ia Federation. L'intérêt de cette comoinaison ? Il peut s'évaluer en totalisant d'atitres intérêt-S : ceux de la finance inquiétée par les orojets d'impöt, ceux duha.ut commerce apeuré par Finquisition fiscale... TTn vérité'ce;' trust est formidable. M. Doumergue, président du conseil, eft parlait, devaiit moi, hier après-midi, n. cceur ouvert. Il affirmait que « ces .,mes^" sieurs » ne feraient pas malgre cela, mah; gré leur puissance formidable, les elections a leur guise. En toute franchise, iTdisftit : — Les journaux, heureusement, ont per4u la confiance du paysan, sans qnol now serious fichus, simplement... Je sais bier. qu'il y a l'affaire Caillaux ! mais n/a.!lez pas croire que nos paysans sen émeu-

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Zufügen an Sammlung

Zeiträume