L'étoile belge

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s.n. 1914, 05 Mai. L'étoile belge. Konsultiert 02 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/jq0sq8rw8d/
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Mardi 5 mai f914 ©Seara:n.ée. — BJ* 125 Baromètre du 5 mai 5 heures PRIX DE L'ABONNEMENT: POUR BRUXELLES : itfïi an : IS fr.; 6 mois, fr. «>.50; 3 mois, &-8.M POUR LA PROVINCE : Un an : AG fr.; 6 mois, fr. 8.50; 3 moiS f5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13 t.«9 pries 24 n. demidi imm.-absol.), 7i; sw 12«53v8 •pour te 5 mai Lund': lever, l'.5h.24 coucher. 2 li. 05 Temper. moy»« Maximum do la Minimum è C'est véritablement la guerre sociale qui se poursuit au Colorado, un des Ëtats de l'ouest de la grande république américaine, oü les mineurs grévistes sont entrés en lutte ouverte avec les forces de police chargées de protéger les mines et les ouvriers non syndiqués. Il ,y a eu des batailles rangées entre les mineurs d'une part, les policiers de l'agence Pinkerton et les milices de l'Êtat de Colorado d'autre part. Des deux cöté on a employé non seulement les fusils, mais encore les mitrailleuses, j car les grévistes possèdent eux aussi une mitrailleuse qu'ils ont trouvée dans la ville de Chandler dont ils se sont récemment emparés. Ils ont en outre recu un millier de fusils et des munitions que leur ont envoyés leurs amis de Denver et d'autres villes, car une grande partie de la population sympathise avec eux. Aussi le nombre des victimes est-il dé ja considerable. On revalue a prés de 200, parmi lesquelles beaucoup de femmes et d'enfants. On n'en connait pas le nombre exact, parce que les grévistes empörtent leurs morts et leurs bïessés'et refuserit tout renseignement a eet égard. Les grévistes essayent de s'emparer des mines, que les policiers et soldats défendent contre eux ou s'efforcentde-leur reprendre. Les grévistes combaltent aussi pour conserver les logements qu'ils ont aménagés dans les mines. Dernièrement plus de 40 femmes que le conflit mexicam Voila en réalité unedizaine d'anhées que la luttese poursuit, avec des répits, entre les mineurs du Colorado et les propriétaires des mines. Elle recom-menca.eri. septembre 1913. Les ouvriers reclamerent la journée de huit heures, 10 p. c. d'augmentation des salaires, la et enfants périrent dans des logements 'de cetté espèce que les soldals de la milice avaient incendiés pour en chasser leurs habitants. Du cöté des policiers et dés soldats les victimes sont également nombreuses. Voila des jours et des sêmaines que cela dure et la situation ne faisait que s'aggraver, si bien que le gouvernement federal a dü se decider .a. intervenir et a envoyer des troupes • fédér'ales. Le président "Wilson n'a done FRAWCE L'assassinat de M. Galmette Le magistral, - chargé de Taffaire Galmette, a enitendu lundi M. Salomon, employé au Crédit Lyortnais, qui, le 10, re?ut? M&ie Caillaux. cc J'ai le souvenir tres net, dit I'employé, que Mme Caillaux est bien venue a 4 h. Je l'avais déja vue plusieurs fois et je la conïiaiss-ais- 'parfaitement. Quand les journaux parlèrerit de la question de l'heure soulevée par la deposition de Mme Remy, j'ai dit a un camarade qu'il y avait certainement erreur. D'ailleurs, le carnet de fiches de oette jouirnée avait déja été remis a Ta-dmiinistration. Aussi, ma déclaratiion ne pourrait-elle être suspectée. » M. Salomon a ensuite expliqué au jtige le f o n ctio nnemen t du composteur, et lui a fait remarquer qu'il y avait une différeriee d'une heure entre l'heure marquee par lui au crayon bleu sur le cahier de fiches et celle-marquée par le composteur. Pourquoi, lui a domandé le jugé,n'êteèvous pas venu déposer plus tot. Parce qiie, a répondu le témoin, simple employé je n'avals pas a prendre cl'iiiitiative. J'attendads que l'on m'inter•rogeat•. . M. Salomon a raconté .ensuite qu'aussitót . après que les j ournaux parlèrent. de la. visite de Mme Caillaux au Ci^Uit Lyotiaiais 1'administration de eet établissement foü retii'a le composteur. Uu duel Gaillaux-d'Aillières i^v, Deux balies sans résultat Les témoins de MM. Caillaux et d'Aillières sé sont réunis lundi matin chez M. Ceccaldi. Après une discussion qu.i mne dura pas raoins de deux heures et demie, ils ont rédigé'un procesverbal declarant que, cóntrairementt a l'avis des deux arbitres, l'incident ne pouvait être considéré comme clos, puisqu'ils ont reconnu qu'il y a-eu injures. Dans ces conditions une rencon-, tre a été décidée. Le duel Caillaux-d'Aillières a eu lieu au Pare des Princes. Deux balies ont été échangées sans résultat. M. Caillaux a tiré en 1'atr. A 4 h. 25, M. d'Aillières arrivait au Pare 'des Princes en automobile, accompagné dè ses témoins. Deux minutes après M. Caillaux arrivait en limousine également avec ses témoins. Les témoins tirèrent au sórt les places. Pendant ce temps M. Caillaux se promena dans le jardin, M. d'Aillières restait dans la cabine qui lui avait été. réservée. Les témoins comptèrent vimgt-cïnq pas sur le terrain ordinaireiQent 'r'éservé au football-rugby. M. Ceccaldi prócéda au enlargement des armes. A ce moment il fit remarquer aux journalistes, qui s'approchaient trop prés, qu'un accident ét-ait vite arrive. M. Ceccaldi invita aiors les témoins respectifs a s'assurer que les combattants n'avaient rien dans leurs poch es. Après cette formalité, les combattants arrivèrent. Ils se saluèrent, puis se dirigèrent vers le terrain. international. L'ambassadeur ïlalién M Washington a déja. adressé des plaintes au gouvernement américain a cause de la protection insufïisante dont jouissent les Italièns. Peut-être cela décidera-t-il le gouvernement américain a intervenir plus énergiquement et' plus eflicacement. M. Caillaux venait en tête suivi de ses' témoins. M. d'Aillières suivait accompagné lui-mème de ses témoins. Ils relevèrent leur col. Le giénéraï Dalstein fit les dernières recommandations. Les deux combattants se dirigèrent alors vers lés points dè repère marqués par des cannes. M. de Ludresremettait a M. d'Aillières le pistolet et M. Ceccaldi remettait le.siena M. #CailJaux. Le general Dalstein dirigeait le combat. 11 commanda « feu, un, deux, trois ». M. d'Aillières rira le premier. 'M.- Caillaux tira ensuite en l'air. On communique le proces-verbal suivant : (c Coiif o'rmément au proces-verbal de rencontre, lestémoins, de MM: ^Caillaux et d'Aillières se sont, ï-endus, accompagnés de leurs clients, a 4 h. 30, au Pare des Princes, lis ont choisi les places, après avoir fixé les distances, puis le general Dalstein, directeur du combat, a fait les recommandations d'usage. Il a mis MM. Caillaux et d'Ailliè-. res en presence. Au commandement de deux, M. d'Aillières a décharge son arme. M. Caillaux" qui, jusqu'alors n'avait , pas. leve le bras, a décharge gon arme en Fair. Les docteurs Giacometti et.Legeux assistaient les parties.. » Fait en double a Paris. » Les témoins : MM. Ceccaldi, general Dalstein. pour M. Caillaux ;> due de Doudeau ville, comte Wrri'de'Ludres, pour M. d'Aillièr'es. » Directeur du combat : general Dalstein. I Une empoisonneuse condamnée a mort '^Dépêche de Douai : Octavie Lecompte, 35 ans, cultivatrice a Clary, voulant s'adonner librement a ses penchants pour le gasipillage et la défbauche, congut le pfojet de se débarrasser de son pèrè avec qui elle vivait. Elle se procura, par des moyens frauduleux, 300 grammes d'arsenic et en administra a son père. La mort survint le 14 janvier dernier. On crut a une mort naturelle, mais le fils Lecompte étami. revenu a la ferme, succombait a son tour le 21 janvier. Arrêtóe, Octavie Lecompte La cour d'assises du Nord a condamné lundi aprèsmidi 1'empoisonneuse a la peine de mort. L'arrêt porte que l'exécutiori aura lieu sur Tune des places publiques de Cambrai et que la condamnée se•ra•- conduite a l'éohafaud en chemise, pieds nus et la tête recouverte d*un voile noir. ALLEMAGNE Un dirigeable endommagé Le dirigeable Hansa sortait lundi matin de ^son hah gar de Fuhlsbuttel lorsqu'il fut secoué par le vent et projeté contre la porte d'entrée du hangar. Le gouvernail fut endomnlagé. Les reparations dureront quelquesjours. Une grève d'étudiants Les • étudiants de l'Ecole supérieure de Berlin se sont mis en grève parce que le professeur Castrow, l'ancien recteur de eet établissement, qui s'était dévoué djepuis plusieurs années pour son organisation, a été 'brusquement congédojé par les dirigeants des chambres de commerce. L'empereur et les enses seront encöre nécessaires. %^ M! Lloyd George dit qu'il aurait pu proposer' des diminutions ct'impöts si.les dépe-Bses pour la marine n'avaient. pas, depuis 1909, dépassé les previsions. It y a doncylijéu aujourd'hui de proposer des augmentations de dépenses. M.Llöyd George signale la nécessité -d'aLiéger les impöts-qui grèvent les communes, car les contributions municipales ont doublé pendant ces dernières années en raison surtout de la construction de maisbns pour les ouvriers, de la construction 'de, routes et des dépenses pour.I'instructiati publique. Le régime actuel des impöts munici.paux est parfaitement irrationiïel et injustifiable. 11 y a' inégalité flagraiïtè dans l'incidence de rimpöt ■ entne"-lestne"-les-communes riohes et les communes pauvres. L'Echiquier doit apporter une aide substanticHe- afin de sauver les municipéilités de la banqueroute. Il faut établir un nouveau système d'impöts locaux et" cl'evaluation. Les allocations affectées a rinstrüction publique et a la construction des routes seront augmentées. La subvention pour rhygiene publique s'élèvera • au - total a 4 millions de livres sterling par an. De plus, de nombreuses allocations seront consacrées a la lutte contre latuberculose, a l'enseignement destine a la formation des infirmiers, a l'établissement dans tout le pays de laboraioires pour les diagnostics scientifiques et ma'laidifs. L'augmentation de ^'allocation pour le développeme-nt de l'instruction publique en Angüèterre et dans le Pays de Galles sera de 2,750,000 livres sterling. L'E'tat participera pour moitié dans les dexpenses faites par les municipalités pour laii^irriture des enfants indigents. Il y aura dés allocations pour ■ le développe| ment ".de 1'education physique, pour les écoles en plein air et pour les chaimbres de maternité'. ; ;M. LI o yd 'George consacre a ce sujet 1 14 million de livres sterling. Il s'occupe également de la loi sur les assurances. Toutes cès. allocations commenceront en décembre et ajouteront 4,218,000 livres sterling au deficit. En tenant compte de • certain è marge, il • faudra prévoir 9,800,000 livres «sterling. En. consequence, M. Lloyd George • proposè; :cl'adapter è.- rimpöt sur le revenu certaines "modifications. Cet impöt sera progressif. Il restera ce qu'il est aujourd'hui pour les revenus inférieurs a 1,000 livres sterling par an lorsque le revenu résult'era dü travail. Il'sera de 10 1/2 a 16 pence pour les revetftüs,supérieurs a 1,000 livres et inférieurs a^- 3,000 livres sterling. L'impöt frappant le revenu' d'une bonification, autoniatiquement, sera. porté a 16 pence. Les sur.tax'es'siir les revenus supérieurs a 3,000 livres .stelling suivront une échelle progressive qui'ira juépu'è. 16 pence, de sorte que certains revenus seront^Êrappés de 32 pence -crimpöt. M. Lloyd George évalue-les recettes que produira rimDöteofai^TTe sur |gs". revé- j pus a 5,250,000 livrfc; .s-terling. Larsurtaxe y ajoutera cette aniiee^JS00,000 livres -ster-ling.-et.-. les années suivantes 7,750,000 11- | vres sterling. Il" compete pércevo^r. a'ussi | 250,000 livres sterling par rimpöt sur le revenu frappant ^l^p; placements f aits a rétrangei». Les djoits dé 'transmission successorale de 60,000, /ïivres $e^n% a 200,000 livres | Sterling seront augnj-erués cle 1 p. c. Le maximum sera porte a 20 p. c, ce qui donnera en tout' 650,000. livres sterling. Les droits sur les successions globales produi•ront• 150,000 liVres-'^irl-iaig. On obtiendra | ainsi . uiutoial de• 8;800,000 livres sterling. Il' restera eucó^.^air million pour couvrir le deficitsM*'M$y&- George dit qu'il le prendra daöj£jte$>ttj# d'amortissement. La nouvelle propjï&vbk budsétairé marque Une ét ape de$^e pour le bienrétre materiel du peuple: Elle grandira la nation en honneur et en force. -M-i-'Llo^dGeprgeJ .^flé pendant 2 heures et demie., Ppu'r la protéeM^mfMseaiix a plumage ÊéipoEjclant a.une/gue-stion, M. Ackland a dit que..i'óu«^2&óü\\epliements du monde, sauf ceux de .la France, de la Grèce .et-du Danemark, J5ui ooi fait connaitre Ld: avance qu'ils refuseront, sont invites, a une conféreftcé^internatlouale en vue d'in| fcerdire l'iasiportation des peaux et des plumes d'oiseaux sauyagesy. saufj bien entendu, celles.des autrucilies. des elders et d'autres oiseaux, qui font rpbjet d'un si grand commerce pour les colonies britanniques. Il s'agit pour chaque iiays de faire voter des lois prohibant- cette importation excessive dans certains cas. Il n'est pas avantageux pour les nations corrèsp'oitdantes de:'s'engager a l'avance a faire voter des loi&.'-a- cat e#et. Le Portugal, la Suisse, LeMcxique, Monaco, la Hollande, la Ghine et diverses républiques amé;ricames,'.^dont; les/Btats-Unis. ont donné leur adhesion. yS^t.rdes gouvernements ing vites n'ont pas encore rrépondu. Un certaK nombre'ont donné uniVrépose definitie,; mais le Brésil, le Venezuela et rEquatfurj ont refusée, Encore un tablë^tafcèré par une suffragette Dans la matinee -ue.-iundi, a rAcadémie JRoyale; une fémnieV-'^e'lacér'é" 'Ilvee une ha, Ichêtte " i'.n .tablea,H :;d\i.,.-'pëin.tre;. américain jSargent. . Elle a ete' arrefés. La suffragette qui a été arretée a 1'Académie' róyaliöi :,a" fait tröfecoupures au portrait du philós'öphe Henri James, une des meille'ureS' ceuvres du peintre Sargent. Les visiteurs ont frappe violemment un homme'qui essay ait dec-defend re la suffragette. AUTmCHE-HONORlE La santé de Frangois-Joseph La, deuxième partie de la nuit de diman -cheu-è lundi a été de nouveau troublée, mais l'état" general est, .malgré tout, satisfaisant. ■ La visite des navires anglais Les navires de guerre anglais Warrior si -Gloucester, sont arrivés a Fiume et ont tiré vingt ét un coinps de canon en entrant dans le port. Les commandants des navires ont fait des visites a l'archiduchesse Clotilde, au comte de ;"Wickenburg, gouverneur, et aux aUtres fonctionnaires aupérieurs, .civils et militaires. Diflérentes ietes 'seront organisées" en l'honneur des botes anglais, qui resteront a' Fiume queïques jours. On attend aussi deux autres navires de guerre anglais. ESPAGNE Intolerance cléricaie Uri congres .protestant a eu lieu dimanclie aprèsanidi, a Barcelone, sans incident, grace aux-.mesures de precaution prises par lè^jpolice. Dans-la-soiree, un groupe dejaimisles a arrosé de p.ótrole la porte du temple et essayé de. l'incendier. La police est "interventie et les jaimistes se sont enfuis.TO BULGAR1E Au sobranié. — L'enquête sur les cabinets Gueschoff et Daneif Le sobranié a commence les débats sur la proposition due a l'initiative des deputes de la majörité au sujet de l'enquête parlementaire sur la gestion des cabinets Guescïïóff et Daneff. La proposition demande une.enquête générale et plus particulièrement depuis la preparation jusqu'a la: fin de la guerre. Les débats se poursuivront pendant plusieurs jours. La question présente une imporfcanöe'spiéciale pour le pays. La discussion sera suiv-ie avec le plus vif inté-mèt MAROC Les concessions minières La commission, airbitrale internationale Chargée-du . reglement :=des litiges concernant les concessions de mines au Maroc se réunira prochainement a Paris. Ses bureaux fonctionnent depuis le 15 avril.et procèdent a la reception des nombreuses demandes qui, sous peine de forclusion, doivent lui être adressées au plus tard le 20 mai en ce qui concerne la zone espagnole et le 30 en ce qui concerne la zone francaise. 'Le président de la commission d'arbitrage designé par le La commissionemploiera une procédure toute différente de cellè des autres tribunaux d'arbitrage^eLes demandes seront d'abord soumises è; une commission composée du surarbitre, dê'l'arbitre du maghzen et dé l'arbitre de la nationalité du requérant. La decision de cette commission rejetant la demande sera definitive, mais il peut se faire qu'une même concession aura été reconnue par la commission competente a deux requérants de nationalités différentes. Le conflit sera alors soumis a une autre commission composée du surarbitre et des arbitres .de la nationalité des différents requérants. La commission'.pourra en outre accorder des indemnités aux demandeurs déboutés. BRESIL Le message présidentiel Le Congres s'est réuni. Le message présidentiel préconise une politique d'économie et de justice et la proclamation de 1'abrogation de l'état de siège. Le message constate la oordialité des relations internationales, qui est générale et qui a permis en particulier a 1'Argentine, au Brésil et au Chili, dans leur zèle commun pour la;confraternité internatioaiale, d'offrir leurs. bons offices aux Etats-Unis et auM-exique en vue de donner une solution aux différents conflits susceptibles de gêner la politique constante de rapproche*.ient*. toujours plus accentué en Amérique. Le succes de la mediation est difficile, mais non impossible. Le message signale l'importance et la cordialité des II-.;.constate que. ƒ es frontières avec la Colombie et les trbis GuyaUes sont encorè indéterminées;. La lutte contre la fièvre jaune continue avec. succes. L'armée ne répond pas aux nécessités modernes. Il importe de modifier le.mode de recrutement et de constituer les réserves qui .seront la base de la future grandeur militaire du Brésil. L'école d'aviation compte' trentccinq militaires. Il convient d'augmehter les credits qui lui sont affectés. Èn 1913, les lignes de chemin de f er ont augmenté de 2.303 kilometres. La longueur totale des. lignes étacït de 24,590 kilometres. La situation dn Trésor est-difficile, mais elle n'est nas irremediable. Les recettes en 1913 ont a'tteint 136.750 contos or et 407,761 contos papier. Le dette-extérieure était en décembre'de 103.776.780 livres sterling et la dette-'intérieur' e de 726,746 contos. Le commerce extérieur, métaux exceptés, a atteint 132,015,061 Livres sterling, soit une diminution de 6,058,714. Les exportations de café et de caoutchouc sont en* diminution de 11,499 livres sterlïng. . '-La revision des tarifs douaniers est actuellement 'en preparation. CHILI Tragique incendie. — 40 morts | De Valparaiso : Un grand incendie a éclaté'sur la place Echaurfen. Un hectare de maisons a.été détruit par les flammes. [il y a une quarantaine de morts "et 100 blessés. BOLIVIE Dans laA carrière L'ancien président de la RépubliqU'éJ -M:" Villazen, est, nommé ministre plénipotenjtiaire a Paris pou■r4.a■^^canee,-^•l'ÉS;palgn:e|et| la Hofllande. - CHINE Le nouveau chancelier de la République chinoise De l'Agence d'Extrême-Orient : M. Su Sze Tchang, s'étant rendu aux sollicitations pressantés du chef de l'Etat et de ses nombreux amis, a finalement accepté le poste de 4> secrétaire d'Etat et un ,décret présideniiél, paru samedi a Pékin, promulgue sa nomination. M.'Su Sze Tchang,** originaire du PetChi-li, est agé de 58 aïis. Ancien vice-roi de Mandchöurie, mc'mbre du grand conseil et tuteur de lempereur, il est ami d'enfance du président Yüan-Chi-Kaï.* Homme de grande, experience, administrateur de premier ordte, esprit tres averti et tres avance, son influence, jusqu'a ce jour, s'est; .éxercée'e'n'faveur' des réformis-, ies sages et partisans d'une evolution progressive et raisonnée. Plusieurs « jeunes chinois » lui doivent leur situation dans les conseils du gouvernement. Secrétaire general de YuanChi-Kaï~lorsque ce dernier fut chargé de la,:'reorganisation de l'armée, a la suite de la guerre sinojapo-naise, M. Su Sze Tchang jouit d'une réeille popülarité dans le corps des officiers. C'est l'un des rares hommes politiques. ohinois capabies de seconder YuanChi-Kaï et d'exercer sur ce dernier une influence réelle dans un sens conforme aux aspirations qui -se< sont manifestoes en Chine, au cours de ces dernières années. Au point de vüC' extérieur, le^ nouveau chancelier est un partisan convamcu de la politique de la porte ouverte qu'il a toujours préconisée et pratiquée alors qull était viceroi de Mandchöurie. Il a conserve de nombreuses-.sympathies panmi les colons anglais, allemands et américains,établis dans cette region. 'M ' Su Sze Tchang jouit"dans tout le pays d'un prestige incontesté. Sa nomination' marquêra, a n'en pas douter, le début d'une ère nouvelle d'oMre, de paix et de progrès dont la Chine a tant besoin et sera unanirnement bien accueillie. Les mwM iffliiss La reunion de la commission financière Le' ministre de F-rance Hi Sofia a communiqué lundi au cabinet bulgare la proposition du gouvernement'f rangais d'une nouvelle reunion de la.commission financière balkanique au commencement de juin. Les reclamations du chemin de f er Jonction SaloniqueConstantinople De not re correspondant de Salonique : Un arrangement est intervenu entre laCompagnie du chemin de f er Jonction SalOinaqüe-ConstantinopleeOe gouvernementhellénique au sujet'des'tewritoires .de Roumélie traverses par cette ligne et qui ontété occupés par la Grèce a la suite du nouvel état de choses' sürvenü dans les Balkans,^g^ . Le gouvernement • gafe'c s'est engage a payer'a'la compagnie le montant dè la garantie kilométrique lui -revenant pour la partie de la ligne situé$ en territoire*grec a partir du jour de l'occupation. On sadt que la Bulgarie et la Grèce s?étaient refusées caté'goiïquement a payer la garantie .kilométrique. 'En 1912. la Sublime Porte n'avait consenti a payer que la garantie afférente aux dix premiers mois de l'exercice, alléguaht que la ligne avait été occupèe par les armees alliées au cours des deux derniers mois de cette année. La société a reclame en outre, aux gouvernements cessionnaires dés territoires desservis par la ligne, Te payement d'indemnités pour les dommages qui lui furent causes du rant la période des hostilités. Le montant reclame VêlèVérait a 10 millions La mediation Ld',^;: En repons e . a l'invitation de HA'. B. C. sud-américain, le general Huerta a choisi deux délégués pour le représenter' a la con-' férence de/irlediation. Un navire mexicain ödülé par une mine sous-marine Une dépêche de Manzanillo annonce que le vapeur mexicain Luella^a, été coulé par suite de l'explosion d'üne mine sous-ma-rtne placée dans le port a Tintention du vapeur américain Raleigh...Les pertes ne sont pas connues. Réfugiés américains M: Stadden, consul des Etats-Unis a Manzanillo, est arrive a San Diego a bord du Leonora, ramenant 259 réfugiés. Il raconté qu'on lui a accordé quarante-huit heures pour s'en aller et que le pavilion américain est partout foulé aux pieds. On dit aussi que les consuls américain et adilemand ont évité le massacre des Américains dans le district de Colima. L'attaché novégien a été force de se ré-fugier a bord du Leonora. iVVvvvtvvvvvva\xa\\a^vv\Ai/vaa^vvvv\Vi/v\\^/vvv>A^vwv% Voir pSus Boin nos Dernières NO"Jvel8c~ de la nuit* 1| ..FRANCE NOTES PARISIENNES Enigmes moliéresques On devient historiën, mais on nait « moliériste ». Pour se consacrer passion-nément a 1'étude de toutes les complexes questions que soulève la vie du poète, il faut avoir recu du ciel des dons particu-liers de patience et de foi. Commenter l'ceuvre de Molière, dire les raisons nouvelles de l'admirer, -établir son .influence, c'est affaire de culture et de gout. Mais aborder de prés l'existence de Molière, c'est affronter une foule d'énigmes, et les plus 'difficiles qui soient è, résoudre ! M. Leopold Lacour est un de ces molié-Iristes determines, que stimulent les obsta-jcles. "Avec Tindispensablê entrain sans'le^ quel on n'éntreprend pas une tejle. tachöj il apporte l'érudition la plus vaste, la science des recherches, le sens critique le plus avisé. C'est qu'il faut être bien armé, en effet, pour entrer en lice et s'attaquer a toutes les obscurités qui voilent la vé-rité. Le grand problème, c'est celui du ma-riage de Molière, et'ce problème, les rares documents découverts tendent a ■ rein-brouiller plus qu'a l'éclaircir. Que fut Armande Béjart? On sait l'ac-cusation" d'inceste qui pesa sur Molière. Il semble a certains moliérisants que ce soit un sacrilege de s'arrêter sur cette hypothese, mais comme le dit tres bien M. Leopold Lacour, ce n'est pas la ruiner que de n'y opposer que de firidïgnation. Armande Béjart fut-elle la fille 'de Madeleine Béjart, qui avait été la maïtresse de Molière, ou seulement sa sceur? Quel fut son père? On comprendcombien est mal-aisée et hasardeuse, après si longtemps, cette recherche de la paternité, mais, ce père, si on poiivait le nommer, amnis-tierait Molière d'une imputation qui, si gênante qu'elle soit, n'a pas été complète-ment détruite. Quen'a-t-on pas dit, que n'a-t-onpas imagine ? Pour Michelet,'Molière avait été ras-suré par la Béjart, qui, voulant le' mariage de sa fille, lui aurait menti, en lui disant qu'Armande était née d'une autre liaison (comment Michelet pouvait-ü. savoir cela?) Pour M. Jules Lemaïtre,''Molière", épris d'Armande, n'aurait pensé qu'a son amour et,' avant des raisons de douter de la fidélité de Madeleine, aurait estimé qu'il y'avait bien des chances pour qu'Ar-mande ne lui fut de rien. George Sand, et. d'autres après elle, avaient une f agon bien simple d'innocenter Molière :'Madeleine Béjart n'aurait jamais été que l'amie, la camarade du poète-comédien.- Il.y a les versions, differences les unes des autres, d'Eudore Soulié, de Paul Mesnard, de Louis Moland, d'Abel Lefranc, et oombien d'autres encore !*Tl> y a celle-ci, qui a sé-duit certains moliéristes d'aujourd'hui : Madeleine Béjart aurait, par cpquetterie, ou par fausse hohte, fait passer sa - fille pour sa sceur, en substitiiant cette fille, vivante, a ;la sceur morte. . Mi Leopold Lacour rappelle que la pre-mière-femme de Wagner,-désolée de ia conduite a son égard d'une prétendiué sceur, sa fille naturelle, ne trouva pas le courage de révéler sa faute de jadis. h oette Nathalie, issue de brèves amours!. Mais Madeleine Béjart aurait été jusqu'a un faux. Et si celle qui fut'la femme de Molière avait. été une autre fille du comte de M-odène, par un regain d'amour entre les deux amants d'autrefois ? Il faJlait la süreté de M.-Paul-Lacour pour se reconnaïtre dans tous ces dédales.Il examine toutes ces hypotheses, il lespèse, il.leur oppose des arguments parlesquels s'atteste le sérieux de sa methode,et son tivre, les Mattresses et la Femmede Molière, est le plus substantiel qui ait été écrit sur eet attirant et redoutable sujet.£.0- Mais comment, avec cette fatalité qui a fait disparaïtre tous les papiers de Molière, toutes les lettres écrites par lui, connaitre les sentiments, le fond de l'ame, de ceux dont on cherche a reconstituer la vie? Et c'est la, précisément, le terrible et le séduisant de ces études...' £-C^ï Paul Ginisty.' '! Il est interdit de reproduire nos correspond an ces, d moins d'en indiquer ia iource. [CoTvespondance particuliere de I'Etoile Belqb) Paris, 4 mai. L'affaire Caillaux M. Boucard, juge d'instruction, a declare ce matin que sa religion était éclairée, que sa conviction était faite : Quelle est cette conviction ? L'ordonnance nous la fera connaitre. Il est seulement interessant de no-ter que ceux.des témoins dont l'audition a été négligée ne pouvaient, d'après ce qu'ils avaient dit aux j ournaux, que venir ren-f'oreer la version d'après laquelle Mme Caillaux aurait eu une entrevue avec son mari une heure ou deux avant le drame. Avec quel soin cette version, appuyée sur la fameuse fiche du Crédit Lyonnais, a été soignée depuis plusieurs jours! Vous en-tendez qu'il s'agissait d'établir la compli-cité consciente de M'. Caillaux et de sa femme, rien que cela... Vous voyez cela d'ici : M. Caillaux con-seillant le crime, c'est-a-dire conseillant k sa femme sa propre perte. Il faut être aveu-glé par la passion politique ou par l'inté-rêt (qui se confond, par ces temps de ré-forme fiscale,. avec la passion politique) pour admettre une version pareille.,!.. Revenons au fait, au seul fait de la cause : M. Calmette était-il en possession de lettres intimes dont la publication de-vait rendre Mine Caillaux folie d'hümilia-tion et de colère ? Impossible de le nier. Au-rait-il publié ces lettres ? ■ Toute la question est la. M. Calmette at-'tachait' une autre importance a « l'exé-cution » de Caillaux qu'è, la divulgation des rapports secrets du nonce Montagnini avec M. Denys-Cochin. Il rendit a 'M. Denys-Co-chin ses lettres sur simple demande. Au-rait-il eu le même geste pour Mme Caillaux? C'est cela qu'il faut demander aux intimes de Calmette. C'est cela qu'il faut pe-ser. Mme Caillaux et son mari réppndent .«. non ». Ne sont-ils pas fixés la-dessus ? Calmette ne fut-il jamais pressenti en vue de la restitution des lettres volées d Af. Caillaux? Pourquoi M. Boucard, avant d'asseoir sa conviction, ne chercherait-ü pas è. être fixé sur ce point ? Un quart d'heure au Palais Devant la porte du cabinet de M. Bou* card : Trente journalistes et au milieu d'eux M. Caillaux, tres fatigue, M. Ceccaldi, bouillant de sainte colère. Mon ami Marcel Hutin s'est permis, dans VEcho, de trouver'étran^Ta^iidede,Ceccaldi dès le début de ^affawêf^iccaldi hurle : "'-—: .S1 eë" fanto'che'clè presse ne comprend pas ramj^é, s'il ne,la compren4.flu'^ lala-con de son coreligionnaire Arthur Meyer, ü le dira et je lui couperai les oreilles- Alors M. Caillaux : — Calmep^óij'ion Dieu ! On dirait, è. t*«a-tendre, que Riqnépin nous écoute... Ceccaldi, désarmé, s'esclaffe et il lit a M. Caillaux une lettre qu'il adresse au Figaro en réponse aux rancceurs du Touranien de9 Annales et des Halles de Vervins. La lettre, "n'est:pas aussi-jolie que le papier du Touranien et, en plusieurs endroite, M. Caillaux la corrige. ; . La question electorale Pour la première fois — fait historique — le ministère de l'intérieur communique sur le résultat du premier tour de scrutin des elections legislatives, une statistique sincere. Il avoue huit ou dix défaites radi-cales. Il a raison. L'opposition comptait sur l'effondrement du parti de gauche et elle n'a réussi qu'a l'entamer. Les désistements étant intervenus selon le vieux et salutaire principe du Bloc, ces huit ou dix échecs seront largement compensés dimanche par quarante victoires, pour le moins. Qu'on ne lie pas, surtout, le sort de la loi de Trois Ans aux hasards forces de cette lutte electorale. M. Clemenceau, qui prêche puissamment la doctrine blocarde, est pour les Trois Ans. M. Doumergue aussi. Mon érudit confrère de la Frankfurter Zeitung, le docteur Emile Ney, s'est trompé en declarant que le pays allait se pronon-cer, par cette votation, pour ou contre les Trois Ans. Tous les candidats, même ceux de droite, bnt parlé des Trois Ans comme d'un mal nécessaire. Sauf dans le parti so* cialiste unifié, oü l'on se permet tout parce que'Von n'y envisage pas les responsabïUr tés gouvernementaies, on a accepté partout les trois ans en placant l'impöt du sang en dehors et au-dessus de la lutte po* litique. La France vaut mieux que ce qu'en laissesupposer mon confrère:Ney : Elle acceptéles Trois Ans parce qu'elle ne discute ja.mais., en réalité, ce qui intéresse sa dérfense.J'y*' Et, en réalité, il n'y a.pas.de quefelle 'è-dessus : Le Temps a d'autant plus tort de reprocher a M. Gleipenceau de soutenir tout a la fois les Trois Ans et.la doctrine du bloc de-gauche et d'éxtrême-gauche que lë péril socialiste n'existe pas au point de vue national et'que le désistement d'un radical pour un socialiste.nVjamais qu'une raison'; l'écrasement du reactionnaire qui he sou tiend rait pas les Trois Ans mieux que le radical mais qui enterrerait avec soinl'impöt du revenu. Et puis pour les Trois Ans, si la majörité de gauche'se d'ivise, l'opposition marchera, n'est-il pas'vrai? W&Louis Maurice. {Correspwzdanc* .particuliere de TEtoile BELQ^f Paris, 3 mal. LES THEATRES A PARIS

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