7 Ëercredi 29 avril 1914 os»* asajoLo®. — r^r° -±±q Baromètre du 29 avril 5 heures PRIX DE L'ABONNEMENT : POÜR BRÜXELLES : Jn an : Ifc fr.; e mois, fr. G.50; 3 mois, fr. 34MI POUR LA PROVINCE : Ün an : io fr.;e mois, fr. S.50; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 è 16 h. Enprcvmce il su/fit de rerrwttre lepriatde l'abonnement au facteur Edition G France. Angleterre. Alternate et tons pays de'Pinion posrale. Hollande, 7 fr. — Grand-Duché, 9fr. 6fr. par irimestre payable d'avance mandat-post© ANNONCES : 45 cm*8la hgne: nriiniTium 4 Hemes, fr. L60. Le3 annonces remis 3S avant 2 he i re* a L'O nice de ^Publicitöfcv 36, rue Neuve paraissent Ie soii* taêiae. normale 28.9°9veille. - 1**0 nuft,5*5 a 8 ü., TIl,am4 QauaQ pries24b. de midi 16°4 7693»B>3 hum. absol.). 64 NB >l£o54l5 pour Ie 29 aóril Lune: levér, 5 h. 52 coucher, Ti ii. 54 Temper. moyM Maximum de la Minimum de la Baromèt.. !e28, Quantité d'eau de 8 a 8 h"s, Obspi'batiohs Temperature, Baromêcre, Humiditéf 00=» Vent dominan Deel in. maiyn.' Bphémérides Soleii:' lever. 4 h. 21 coucber, I8h.59 Previsions de l'Institut météor.: Vent S.-E. faible; beau; réckauff. Service «les malles Ostende-Donvres Etat de la mer, Ie 29, a 4 heures : pea agitée ÉTS^AJbTQEK, erbé. Les autorités refusèrent. Rien de précis, dit le Lokal Anzeiger, ne transpire au sujet de cette airrestation. Mme Hurlin en ignore elle-même la cause. . ' Le bruit court dans le public qu'il s'agirait d'espionnage ou de tentative d'espionnage parce que le domaine d'Hurlin touche a un fort des environs de Metz. Hurlin aurait été arrêté sur ia dénonciation d'un de ses anciens .domestiques qu'il avait congédié. Plus rien des agences... Les fauto-ritéis militaires ayant appris que des officiers de Parmée active s'étaient adressés a dos bureaux et agences de mariage en vue d'obtenir des femmes riches et ainsi améliorer leur situation financière, ont publié un décret secret interdisant aux officiers de Parmée et de la marine de s'adresser a ces bureaux ou agences sous peine d'etre mis immédiatement è la retraite Ce kiéeret est accompagné d'une liste des bureaux ou agences de mariage contre lesquels les officiers sont mis en garde. A coups de hache Un crime épouvantable a été commis la nuit de" lundi a mardi dans le village de Krainfeld. Un inconinu a pénétré dans la maison d'uni fruitier nommé Stein. Celui-ci, réveülé par le bruit, se leva, mais au mo- ment oü il sortait de sa chambre il fut assailli a coups de hache et tomb'a inanimé sur le soj. Sa mère, sa femme et ses quatre enfants subirent le même sort. L'assassin pour cacöer son crime mit ensuite le feu a la maison. Stein est mort mardi matin sans avoir repris connaisèance. Les autres victimes sont grièvement blessées. On a essayé, mals.inutilement, avec des chiens de police, de trouver la trace de. l'assassm. AIMGLETERRB A LA CHAMBRE DES COMMUNES Discussion de l'ordre du jour de censure M. Asquith annonce que le depot du budget est ajouraé a lundi. M. Austin Cliamiberlain déveüoppe son ordre du jour de censure accusant le gou' vernement d'avoir donné des renseignements inexacte et incomplete au sujet des affaires de P Ulster et exigeant une enquête complete et impartiale. L'orator declare que le gouvernement anglais s'est montré coupable d'un manque absolu de franchise dans le but de caeher les operations qu'il avait projetées contre pulster. Il ajoute que les explications fournies par M. Winston Churchill au sujet de Ja conférence du ministre avec le general Gough sont rempdies d'inexactituides flagrantes. L'orateur passé ensuite au criible les d'éclarations gouvernementales relativement aux mouvements des navires de guerre. Les müiistres, dit-il, se contnedisent les uns les autres. Tout Phistorique qu'ils avaient fait des recents événements est incToyahle. Une enquête complete dans un esprit vraiiment juridique est impérativement nécessaire. M. Winston Churchill répond que jaimais on n'avait vu formuler une demande aussi imipruidente. C'est une' regie élémentaire de droit que les plaignante se présèntent a la barre du tribunal avec les mains nettes. Or, qui avons-nous en face de nous ? Sir Bdwand Carson, le capitaine Craig, frais émoulus de leurs exploits de contrebande de guerre. (Protestations.) Les libéraux crient : « Conduisez-vous en prince. » Ids s'adressent directement ainsi a sir Edward Carson qu'ils avaient ironi'quement' salué la veille a son entree dans la chamhre, par des reverences réservées aux personnages royaux. M. Edward Carson riiposte : Et vous, vous vous conduisez comme un voyou. Le président fait remarquer que cette expression n'est pas convenable, mais il ne demand era pas è, sir Edward Carson de 'la retirér parce; qurJl y a eu provoca- M. Winston Chujchiilvcontinue : A^pres ce qui s'est passé v^- feuirs-ci, 1'adoption de Pordre du jour de M. Austin Chaaniberlain eat manifestement' impossible. Get órtdre 4u jour ressemble .a s'y méprendre, a un vote de censure que des, malfaiteurs formuLenaient contre la police. L'o.piposition crie : Mais vous n'avez pas arrêté les coupables. M. Winston Churchill répond : Vous pdaignez-vous de ce que nous avons été trap indulgents ? Vous, les conservateurs, vous vous permetitez d'exercer votre influence dians Parmée et dans la marine afin qu'eUes n'O'béissent pas a.ux ordres du gouvernement. Vous vous permettez de faire la contrabande des armes a la faveur des ténèbres. Que diriez-vous si on vous imitait dans Pinde ou en Egypte ? Vous visez plus loin que la "question du Home Rude. Votre but est de montrer que si la chambre des lords ne peut plus opiposer son veto aux mesures proposées par le gouvernement liberal, vous vous voulez dorénavant opposer a ces mesures le veto de Parmée et le veto de la force. Après la concession faite a PUlster de six années d'exclusion teniiporaire dans Papplication du Home Rule, vous ne pouvez pas venir parier de eoereition dans PUlster. Aujourd'hui, au contraire, il- s'agit d'empêdher PUilster d'exercer contre nous une eoereition. Orgianisateurs de la guerre civüe, vous entendez bouleverser le fonctionnement régulier des institutions parlementaires. C'est un défi que vous nous lancez. Eh bien, quelles que soient les sympathies que nous ayons pour PUlster, il n'y aura pas de faiblesse de notre part en face d'un pareu défi. L'orateur justifie ensuite les mesures prises par le*gouvernement. C'est vous, Messieurs, dit-iü a Popposition, qui organisez les opénations militaires contre le gouvernement, qui constituez une armee de 100,000 hommes contre Pautorité royale. Et c'est vous qui venez froi.dement nous demander d'exposer les mesures militaires ou policières que nous voulons prendre. Vous vous proposez d'établir un gouvernement' provisoire a Belfast; C'est a ces éventualités que le gouvernement avait a faire face. Eh bien, si les rebeires en étaient venus a accueillir a coups de fusil les- troupes de la couronne marchant sur les grandes routes royales, s'ils s'étaient emparés des canons de Dundalk, n'étaitce pas le :devoir du pouvoir executif de lancer contre eux tous les hommes diëponibles ? Nous prendrons toutes les mesures pour que les agresseurs reeoivent immédiatement'le chatiment qu-lis méritent et ils seront plus tard déférés aux tribunaux et frajpipés avec la dernière rigueur par la vindicte publique. Les événements de l'Ulster Un détaciiement d'infanterie avec deux mitrailleuses a regu Pordre de se rendre a Londonderry. Les suffragettes incendiaires Un hotel a été détruit a Felixstowe par un incendie. Omattribue eet attentat aux suffragettes. ITALIË Le congres socialiste Le congres socialiste d'Ancóne a adopté a une forte majorité un ordre du jour declarant qu'il y a incompatibilté pour les membres du parti a appartenir a la fois a la franc-magonnerie et au parti . AUTRBCHE-HONGRIE La santé de Vempereur On publié le bulletin officiel suivant : c< L'empereur a passé une nuit en somme bonne, bien que troublée de temps en temps par la toux* L'appétit .Pétat des forces et Pétat general sont tout, a fait satisfaisiaaits. » Les drames de l'aviation Le sous-officier Wally, aviateur militaire, a fait une chute a 1'aerodrome de Wienestaidt et s'est'tué. G.-D. DE LUXEMBOURG Exploit de bandits masques .Des maliaiteurs masques ont pénétré la nuit de lundi a mardi dans la maison d'un rentier nomimé Foiir, qui vit seul a Alzette. Fohr, réveille par le bruit, voulut sans doute se defend re. Les malf aiteurs lui tire rent trois couras de feu. Fohr fut blessté grièvement au cou. Les assassins le baillonnèrent ensuite et lui enveiloppèrent la tête dans un dirap de lit puis ils pillèrent la maison et ne se retirerent qu'après avoir vide plusieurs bouteilles de vin. Mardi matin, des voisins entendirent les gémissements de Fohr, enfoncèrent la porte et trouvèrent le rentier baignant dans son sang. RUSSIE A la Douma La douma a discuté mardi le projet de loi relatif 4 la simplification douanière po-ur Pexportation des marchahdises. La douma a exprimé ensuite le vceu que le sucre russe ne soit èxporté a Pétranger que par des porte russes et sur des navires russes. TURQUIE La reconstitution dé la flotte Les journaux annoncent que le nouveau dreadnought commande par la Porte portera le nom de Fatyh ou de Mahomrtle-Conquérant. Ils annoncent aussi l'arrivée de trois contre-torpilleurs sur les six commandés en Angleterre. Les contre-torpilleurs oii«t été envoyés dans la mer Rouge pour empêcher la contrebande dans le Yémen. La Porte fera construire, outre le dreadnought déja commande, quelques cnoiseurs, sousmarins et des torpilleurs. Le chef de la révolte kurde arrêté Le chef de l'instigation de la révolte kurde, Chehabeddin, a été arrêté, ainsi que ses compagnons, au moment oü il tentait de s'enfuir en? Russie. GRECE Fin de grève La grève des ouvriers des fabriques de tabaes de Salonique est terminée. Le travail a repris partout. ETATS-UNIS Sept gardes de mines tués fe£ par les grévistes au Colorado . Sept gardes des jn-mes_ ont .été .-.tués pen- ~dant la nuit de lundi a mardi dans uh con- flit avec les grévistes a la mine Walsen. On se battait encore mardi matin. Des troupes ont été envoyées sur les lieux. Intervention des troupes fédérales Le président Wilson a present aux troupes fédérales de rétablir l'ordre dans la region houillère du Colorado. Cette decision a été débattue deux heures durant en conseil de cabinet. CATASTROPHE MINIERE 250 ouvriers ensevelis Une explosion s'est produite dans un charbonnage de Beckley, dans la Virginie de POuest. Deux cent cinquante ouvriers ont été ensevedis. CHILI Convocation des chambres Les chambres ont été convoquées en session extraordinaire pour le 4 mai. CHINE Le gouvernement abdique devant les émeutiers de Tsitsikar Après avoir pris connaissance du rap^ port du commandant des troupes de Moukden, qui s'est informé a Tsitsikar des causes deTémeute, le gouvernement a résolu de se conformer aux demandes des émeutiers, qui ne seront pas punis. Le general de brigade Haïou-Lan-Tchou est nommé commandant dé la nouvelle division qui doit être formée. Les officiers congédiés restent a leur poste. Le gouverneur militaire, qui avait été également congédié, vient aussi reprendre ses fonctions. Les troubles sont consddérés comme terminés. Un navire anglais pris par les pirates Le vaipeur anglais Taïon a été arrêté au nord de Macao sur le fleuve ouest par des pirates. Ceux-ci ont mis le feu au navire. 158 passagers et hommes d'équipage ont été sauvés par d'autres vapeurs, mais 180 personnes manquent. Une citerne de pétrole en feu Une citerne a huile est en feu a Laichikok, territoire de Kowloon. Elle renferme 1,400,000 gallons de pétrole appartenant a la Standard Oil Company. isums et lexip La mediation sud-américaine Le ministre des affaires étrangères du Mexique a avisé officiellement Pamtbassade d'Espagne • qu'il accepts la mediation de PArgentine, du Chili et du Brésil. Le ministre des affaires étrangères de la République argentine dement le bruit d'après lequel la mediation des républiques sudaméricaines aurait eu pour cause, la demission du general Huerta. Les bons offices de PArgentine, du Brésil et du Chili ne comportent aucune condition. On considers comme possible que les ministres de ces trois pays se rendent au Mexique afin d'y poursuivre les negotiations'. Les gouvernements de Bolivie et du Nicaragua ont avisé le gouvernement argentin de leur adhesion & Poffre de mediation sudaméricaine dans le conflit mexicain. Le general Huerta accepte la mediation M. de Riano, ambassadeur d'Espagne, a informé M. Bryan que le general Huerta a accepté sans poser de conditions le principe de la mediation telle qu'elle est formulée dans la proposition de la République Argentine, d/u Brésil et du Chili. L'Uruguay et la mediation De Montevideo : Le Président de la république a conféré avec le ministre des affaires étrangèresv sur la question du Mexique. Ils ont decide d'appuyer la mediation de PArgentine, du Brésil et du GhiEi. 'Arrivée de réfugiés a la Vera-Cruz Un train a amené lundi matin a la VeraCruz un certain., nombre de réfugiés anglais, •allemands et f ran gaas, mais il y avait seulement cinq Américains dans ce convoi. Aueun des réfugiés ne vient de la capitale, mais quelques-uns étaient emprisonnés . a Cordoba, notamment au quartier general du general Maas. La colonie néerlandaise s'embarque Le cuirassé néerlandais Kortenaer, se trouvant en rade de Tampico, vient de prendre a bord la colonie hollandaise du Mexique, sauf six personnes qui ont préféré rester a terre. La situation a Mexico Selon des informations de Mexico recues a la Vera Cruz, une attitude plus amicale vis-a-vis des étrangers se manifeste dans la capitale depuis ces- deux derniers jours. On attribue ce changement de politique aux partisans des insurgés qui s'eff o reent de modifier Popinion publique. On a distribué des avis dans les rues engageant la population a protéger les Américains, dénongant le general Huerta comme étant la cause du débarquement de ceux-ci a la Vera-Cruz et demandant au peuple de faire une grande manifestation pour témoigner sa désapprobation de Pattitüde du general Huerta. Cette demonstration a eu lieu samedi soir avec Ia permission du general Huerta,. ce qui est considéré comme une indication de Pamoindrissement de 1'autorité de celui-ci. Des réfugiés racontent qu'après la manifestation, le general Huerta s'est caché dans une legation étrangère parce qu'il craigiïait d'etre assassiné. On se bat prés de Mexico Une bataille se poursuit non loin de Me-xioo. Le general Velasco, qui a été deux fois. (De noire envoyé spécial.) Luxembourg, mardi matin. Ce que dit un Luxembourgeols Un Luxembourgeois nous demandait tantot : — Comment avez-vous trouvé!, hier,Paccueil fait aux souverams belges? Et sans nous donner le temps de répondre, il poursuivit : . —-Nous ne sommes pas habitués a recevoir des rois; nous n'avons pas ^'ar mée ; nous n'avons a offrir que le charn?» discret de notre pays avec ses bois 11 ses aoilines et — penmettez-moi de ie dire moimême — la since rite de nos sentiments. Fautil au surplus des fusils et des tambours pour cultiver son' champ et cueillir les fruits de son verger ? Et le brave homme m'invita a boire un verre de Caseier qui, dans la jolie lumière de ce matin d'avril, avait de délicieux reflets dorés... — C'est du vin du pays, oher monsieur; il a des vertus que vous ignorez peutêtre;Napoléon Ieret Napoléon III le buvaientet s'en trouvaient bien. Le Caseier, budans la douceur et la paix de nos maisons, fait sentir la joie de vivne et oublierles humiliations. U porta, avec une grave lenteur, le verre a ses lèvres et but avec art : — Eh bien! cher monsieur, permettezmoi de vous dire que le Roi et la Reinedes Beiges ont été recus avee^ un enthousiasme tout particulier. Nousaimons no-tre pays et nous aimons aussi la Belgique,vous pouvez m'en croire. Après une courte meditation, il ajouta: — Nous avons une jeune souveraine qui nous donne les plus grands espoirs. Peutêtre la familie grand-ducale ne vit-elle pasassez de la vie même de la nation ? Elleest d'origine allemande; son entourageest prussien. Nous eussions préféré voir la grande-duchesse se constituer une courluxemnourgeoise.iSS Nous nous risquames a placer un mot: — Mais, cher monsieur, dans aucun pays du monde l'on ne verrait ce que nous avons vu hier soir... Ah! oui, les lampions, les illuminations, les flambeaux, c'était merveilleux,n'estce pas ? Il y a autre chose; l'admirable patience de votre peuple, sa bonhomie, sadiscipline. On avait annoncé le passagedu cortege royal pour 9 h. 1/2; il n'a fait son apparition qu'a 10 h. 1/2. La foulen'a pas manifesté la moindre impatience et il n'y avait que quatre gendarmes pour veiller sur elle. Je frémis en songeant a ce qui se serait passé a Bruxelles! Lessouverains et la grande-duchesse se sontvraiment mêlés a la foule, et il n'a pasfallu de baïonnettes pour leur frayer unpassage. Nous avons de la discipline. Le peuple, cher monsieur, se croit perdu quandil n'est pas assez gouverné... Et, après avoir émis cette pensee profonde, di seimbla regarder, dans la lumière blonde de son verre de vin, Peffet qu'elle avait fait. Nous avons si rarement des pensees profondes qu'il doit nous être permis de nous reposer un instant après en .avoir fait choir une sur notre pauvre humanité. — Le Luxembourgeois a conscience de blessé, est arrive a Mexico avec 400 fédéraux blessés.♦r&bÖ Le general Pena a été laissé pour mort' sur le champ de bataille. Un incident américanoanglais a la Vera-Cruz En vertu de Pétat de siège, Pamiral Fletcher a pris possession des jetées, des quais et des dépóts de marchandises d'une compagnie anglaise de la VeraCruz. Il a declare que cette mesure était nécessaire pour le rétablissement d'une situation normale et qu'il considérait • le prix de location demande par la compagnie anglaise comme exorbitant. La compagnie a pro testé auprès du contreami-ral anglais Cradock. qui a conseillé a cette dernière d'adresser une plainte au ministère des affaires étrangères. Le combat de Monterey Cent insurgés ont été tués et deux cents blessés a la prise de Monterey. Les pertes des fédéraux s'élèveraieni a trois cents hommes. Rentorts américains Les transports du general Funston sont arrivés a la Vera Cruz. On ne sait pas encore a quel moment on débarquera les troupes qui doivent remplacer les forces navales. Arrivée de réfugiés a la Vera-Cruz Le train arrive a la Vera Cruz lundi soir a amené126 Américains, 31 Anglais et 92 Mexicains. Les raerats taftadinu Les Grecs autorisés a rentrer a Smyrne Tous les Grecs qui avaienit été expudsés de Smyrne, sauf un seul, ont été autorisés a rentrer. Voir plus Boin nos Dernières Nouvelles de la nuit. la grande-duchesse le veut, elle jouira dans son pays d'une affection particuliere, d'une affection que méritent sa souriante jeunesse et sa simplicité. Mais il ne faut pas qu'un rempart étranger vienne empêcher la communion intime entre la familie règnante et le peuple... Après ce discours, il goüta a nouveau la fraïcheur du vin de son pays. Nous lui pariames de Pame des foules... Foule bruyante et joyeuse de Paris, foule mi'litarisée a Berlin, foule sombre et inquiète a Amsterdam, foule obéissante au geste du policeman londonien... CaJme de Bruxelles! Presentation de la colonie beige Luxembourg1 , 28 avril. La colonie beige, representee par PUni'on beige, la Société des ex-sous-officiers et le Conservatoire, a été presentee aux souverains belges, puis le Roi, la Reine et les grandes-duchesses ont assisté au déjeuner offert a la legation de Belgique. L'après-midi a eu lieu une excursion' en automobile dans le Mullerthal. Promenade et cantate Mardi soir. Ce n'est que ce soir que les Luxembouigeoiisr ont revu les souverains belges, aumoment oü ils se rendaient au palais municipal. L'aprèamidai, ils étaient passésen automobile tres rapidement, se dirigeant vers la Mullerthal, Pune des parties les plus pittoresques du grand-duché. La venue des souverains et de la grande-duchesse n'y provoqua aucune manifestation; les populations ignoraient qtie « leur » region^avait été choisie pour iapromenade prévu'e au programme. Ellesen voudront certes au grandmaréchalJÖe;la cour grand'ducale de les avoir privéesdu plaisir de dépouiiier les jardins deleurs fleurs d'avril ppur les offrir ,a despassantes aussi augustes qu'une reine etune grande-duchesse. Elles ne Pabsoudrontpas.'$$''S. Ce soir, la ville a moins d'animation qu'hier. Seuls les abords du palais-municipal et de la place' d'Armes offrent le spectacle ^e la foule. Cette fois c'est la municipalité qui recoit les souverains. Elle le fait sans solennel apparat, mais Paccueil est d'une simplicité cordiale 'qui n'est pas faite pour déplaire même a des botes royaux. Il est peut-être dés heures oü le protocole empêche les rois d*app£écier les charmes de Phospitalité la plus heureusement offerte. Luxembourg a sur Bruxelles Pavantage de'posséder une salie de fêtes et de concerts. C'est dans ce palais que la munipalité recoit a 9 h. 1/4, au milieu des vivats Pousses par la foule qui occupe le centre de la place d'Armes, les souverains et les princesses Charlotte et Hilda, sceurs de la grande-duchesse dont la jeunesse.et la grace séduisent comme le sourire au milieu de la gravité des personnages offlciels qui les entourent. Le bourgmestre de Luxembourg, M. Munch, souhaite en des termes d'une élo-. quente franchise la bienvenue aux notes royaux. « Nos deux peuples, dit-il, soiit unis par des souvenirs historiques et des Hens communs. Ils sont animés de mêmes sentiments et rapprochés par une similitude de caractère. La Belgique et le Lu-

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